Bujumbura, le 29 décembre 2020 (Net Press). Des habitants de la localité de Gatunguru, commune Mutimbuzi, de la province de Bujumbura, Ouest du pays, ont entendu des coups de feu hier soir vers 23 heures. Des informations dignes de foi indiquent qu’ils ont été tirés par un officier de l’armée burundaise.
Cet officier venait d’être attaqué par des bandits qui l’ont blessé avant de lui prendre quelques biens comme une somme de 100.000 Fbu, deux téléphones portables ainsi qu’une montre. Après s’être débarrassé d’eux, il est rentré à la maison d’où il a sorti un fusil avant de tirer en l’air. Sa réaction n’a porté aucun fruit car les bandits se sont dispersés dans la nature sans beaucoup de peines. D.N.
Burundi - Justice
Condamné pour 4 ans pour avoir tué un bandit
Gitega, le 29 décembre 2020 (Net Press) . Il s’appelle Aimé Irambona, ancien fonctionnaire et responsable de l’urbanisme et de l’habitat pour la région du Centre-est et en même temps patron des Imbonerakure du Cndd-Fdd dans la province de Gitega, au Centre du pays. Il a été condamné hier, dans un procès en flagrance, à 4 ans de prison et une amende de 550.000 Fbu.
Ils ont comparu au nombre de 6 et 5 d’entre eux ont été reconnus coupables de non assistance à personne en danger, de coopération avec les criminels et falsification de preuves, évidemment à des degrés différents. Ils étaient poursuivis pour meurtre d’un bandit samedi 26 décembre qui volait un carton de carreaux. Il a été battu jusqu’à ce que mort s’en suive.
Deux des codétenus, dont le beau-frère d’Aimé Irambona, ont reconnu avoir battu le voleur au moment où deux autres, les employés du fonctionnaire, ont assuré n’avoir pas pris part au harcèlement du voleur. Le détenu principal a été condamné à 4 ans de prison au moment où deux autres l’ont été à des peines variant entre 2,6 ans à 5 ans de prison et des amendes variant entre 100 et 150.000 Fbu à offrir à la famille de la victime.
Le dédommagement collégial est de 2 millions de nos francs. Une certaine opinion parle de la clémence de la justice burundaise à l’endroit de cette personne, Aimé Irambona, au regard de la nature de l’infraction. La même opinion indique que s’il s’agissait d’un Imbonerakure qui est tué par un partisan de l’opposition, que ce dernier aurait été condamné à perpétuité sans autres formes de procès.
Au Sud du pays, plus précisément dans la province de Bururi, l’on évoque dans la même rubrique au moins 6 personnes qui sont toujours en prison quelques 4 mois après avoir purgé leurs peines. N.B.
Burundi - Onu - Genre
Evaluation de l’ONU Femme après les élections des femmes leaders en 2020
Bujumbura, le 29 décembre 2020 (Net Press) . L’Onu Femme a organisé ce 28 décembre 2020 un atelier national de restitution des résultats des rencontres provinciales entre les femmes leaders élues en 2020 à tous les niveaux et les femmes leaders communautaires pour célébrer le 20e anniversaire de la résolution 1325 et tracer le cadre de redevabilité entre elles pour 5ans. Les cérémonies ont eu lieu à La Détente.
Lors de cette rencontre, on a analysé 3 axes principaux : la résolution 1325, état des lieux des élections 2020 et formulation des recommandations et engagements. C’est une activité qui s’est déroulée sur 18 provinces et elle est ouverte par le gouverneur dans chaque province ou par son représentant. L’idée de cette rencontre vient de certaines Bakanguriramahoro pour accueillir les nouvelles élues.
Jeanne Mpfayoguhora, représentante du forum national des femmes, a fait savoir que les Bakanguriramahoro veulent participer dans la prise des décisions. À l’heure actuelle, il y a des femmes qui ne voient pas qu’une femme peut se faire élire, d’où elles sont au stade de sensibilisation pour que dans les élections à venir, la femme soit en mesure de se faire élire et d’élire sans nécessité d’une sensibilisation ni de cooptation afin d’avoir un nombre élevé des femmes dans toutes les structures du pays.
Elle a parlé également des défis majeurs comme les mœurs et les coutumes qui autorisent la femme d’adhérer au parti politique et d’attendre ce qu’on lui dit. Les travaux ménagers et l’indépendance familiale tout comme la dépendance financière et une handicape majeure.
Elle demande à l’Etat de privilégier les femmes lors des nominations pour des postes techniques car les femmes ont des diplômes actuellement. Elle demande aux hommes de soutenir les femmes pour que ces dernières soient accompagnées. N.B.
Burundi - Administration
Difficiles procédures d’accès aux nouveaux cahiers de ménage en mairie de Bujumbura
Bujumbura, le 29 décembre 2020 (Net Press) . Selon nos confrères de la radio Isanganiro, bien que les nouveaux cahiers de ménage soient à la disposition de la population urbaine, beaucoup de gens disent qu’ils n’ont pas cette information alors que la validité des anciens cahiers de ménage prendra fin le 31 décembre 2020.
Selon les témoignages de quelques individus contactés par nos confrères, la Fin Bank est la seule banque où on paie pour en avoir. Ceux qui ont voulu payer ce cahier ont passé des heures à la chaine. Ils demandent de disponibiliser les autres endroits de payement. Selon les mêmes sources, le chef de zone de Mutanga sud demande qu’il y ait une large diffusion afin que tout le monde puisse s’en procurer d’autant plus que l’ancien cahier sera invalide le 1er janvier 2021. N.B.
Burundi - Mozambique - Environnement
Les populations mozambicaines dans la peur-panique
Nampula, le 29 décembre 2020 (Net Press) . Selon la télévision mozambicaine captée à Bujumbura, les populations des provinces de Nampula, de Manica et de Sofala, vivent pour le moment dans une peur-panique suite aux informations qui ne cessent de tomber sur la télévision de la Mozambique.
En effet, ces trois provinces seront traversées aujourd’hui par le cyclone Idai, qui est composé de vents violents avec une vitesse de 220 km/h. Rappelons que ce cyclone avait frappé ce pays du 4 au 19 mars 2019, en plus du Zimbabwe, du Malawi et de Madagascar, faisant plus ou moins 1.000 morts en Afrique australe. J.M.
Revue annuelle de la presse : Janvier 2020 (suite et fin)
Burundi - Médias
Le journaliste correspondant de la Radio Isanganiro en province de Karusi enfin libre
Karusi, le 21 janvier 2020 (Net Press) . Blaise Pascal Kararumiye, journaliste correspondant de la radio Isanganiro en province de Karusi, au Centre-est du pays, a recouvré la liberté ce lundi 20 janvier vers 15 h 30 minutes, après 6 jours de détention.
Selon nos sources, le journaliste Blaise Pascal Kararumiye a été auditionné au bureau provincial de Karusi par le procureur de la République dans cette province et en présence de la gouverneure de province, Carinie Mbarushimana et tous les administrateurs communaux comme la rédaction l’avait annoncé hier. Il a ensuite été relâché vers 15h30 .et sous condition de n’avoir pas le droit de faire l’actualité de la province sans l’avis de la gouverneure de Karusi de cette entité provinciale.
L’on saura que le journaliste correspondant de la radio Isanganiro avait effectué un reportage qui avait fait mal au dos aux autorités administratives de cette province la semaine dernière, causant son admission au cachot du commissariat de la police. Ce dernier poingtait du doigt l’ingérence de certains responsables locaux dans la gestion des fonds mis à disposition par le gouvernement à destination des coopératives « Sangwe ».
Ce sont justement ces administratifs communaux qui gèrent cet argent alors que ce sont les bénéficiaires qui doivent en être chargés. Ch.N.
Burundi - Politique
Cdp vs Fnl : une guerre des poids plume à la veille des élections
Bujumbura, le 22 janvier 2020 (Net Press) . Dans nos publications du 17 janvier dernier, nous évoquions des départs fracassants des membres du parti conseil des patriotes, Cdp, fraichement rentrés de leur exil. Nous avions également informé que la non tenue des promesses de la part d’Anicet Niyonkuru, président du Cdp, est à l’origine de ces démissions.
Après leur départ, ils ont presqu’immédiatement intégré le parti front national de libération, Fnl, dirigé par Jacques Bigirimana. Cette situation a été à l’origine des conflits entre les deux formations politiques de moindre calibre sur l’échiquier politique burundais. En effet, les membres du Cdp qui sont rentrés dernièrement ont vite compris qu’ils avaient été dupés par leur "patron" et ont décidé d’intégrer dans une autre formation politique elle aussi proche du pouvoir. Signalons que lors du retour d’Anicet Niyonkuru, il a été accueilli au tarmac de l’avion par un certain ... Jacques Bigirimana. Ch.N.
Burundi - Politique
Pierre Nkurunziza désigné "Guide du patriotisme" par le conseil des ministres
Gitega, le 23 janvier 2020 (Net Press). Le conseil des ministres de ce 22 janvier tenu dans la capitale politique Gitega s’est penché sur le dossier qualifiant le président sortant Pierre Nkurunziza de "Guide du patriotisme". Le projet de loi avait été préparé et adopté par l’assemblée nationale de Kigobe, dans la capitale économique Bujumbura.
Pour rappel, il y a moins d’une année, le président Nkurunziza avait été désigné par son parti Cndd-Fdd "Guide éternel", une appellation qui a failli créer des polémiques quant à sa traduction en français. Ce projet de loi devrait âtre approuvé par décret par le président de la République à quelques mois des élections. J.M.
Burundi - Justice
Une peine d’emprisonnement à perpétuité requise pour Clément Nkurunziza
Ngozi, le 24 janvier 2020 (Net Press) . Clément Nkurunziza est ce citoyen burundais qui a été expulsé des Etats-Unis d’Amérique et qui est arrivé au Burundi le 22 mars 2018. Il a été arrêté le même jour à l’aéroport international de Bujumbura, à sa descente d’avion. Il est accusé d’assassinat des étudiants hutu du campus Mutanga dans la nuit du 11 au 12 juin 1995 alors qu’il était président de l’association des étudiants de Rumuri, Asser.
Ce 22 janvier, le tribunal de grande instance de Mukaza en itinérance dans la province de Ngozi, au Nord du pays, a siégé sur son cas. Dénonçant les irrégularités dans ce dossier, il a évoqué, en compagnie de ses conseils, l’incompétence de cette cour, ce que cette dernière a rejeté, préférant entrer dans le fond de l’affaire.
Par ailleurs, le prévenu a demandé une copie de jugement pour qu’il interjette appel, une requête encore une fois rejetée par la cour de céans. Au regard de cette réaction, le prévenu et ses conseils ont décidé d’arrêter toute plaidoirie, préférant suivre le déroulement du procès comme des observateurs.
Cela n’a pas empêché le ministère public à requérir un emprisonnement à perpétuité à l’encontre de Clément Nkurunziza et l’affaire a été mise en délibéré et la cour doit se prononcer dans une période d’un mois. L’on a appris en outre qu’à côté du dossier des étudiants de 1995 tués, Clément Nkurunziza est également poursuivi dans le dossier de l’assassinat du président Melchior Ndadaye en 1993.
Voici deux des affaires qui ont intéressé la justice burundaise parmi les massacres qui ont duré 10 ans, entre 1993 et 2003. Une certaine opinion trouve que ce sont des dossiers politiques qui devraient être entendus en période de paix recouvrée par le pays et après le travail de la commission vérité et réconciliation, Cvr. J.M.
Burundi - Sécurité
La permanence du parti Cnl dans Kayanza incendiée
Kayanza, le 25 janvier 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la province de Kayanza, commune Muruta, colline Myugariro, au Nord du pays, la permanence du parti d’opposition Cnl a été incendiée dans la nuit de vendredi vers 21 heures. Les voisins de cette permanence ont vu la flamme s’allumer sur cette maison.
Comme elle était couverte de paille, les habitants de ce coin, soucieux de ne pas voir leurs maisons attaquées par l’incendie, ont eu le réflexe de l’éteindre, mais en vain. Malgré cela, les dégâts ont été minimes. Selon toujours ces informations, les auteurs de cet incendie restent inconnus mais les "Cnlois" soupçonnent les Imbonerakure qui font tout pour les provoquer.
La police dit vouloir entamer des enquêtes pour mettre au clair cette situation. Elle dit que ces investigations doivent commencer par les proches du propriétaire de la maison louée par le Cnl d’autant plus qu’elle fait objet de litiges. Cette approche n’est pas cependant la bienvenue dans les milieux du Cnl. J.M.
Burundi - Rdc - Politique
Emmanuel Shadary et Marcellin Cisambo empêchés de se rendre à Bujumbura
Kinshasa, le 27 janvier 2020 (Net Press). Le secrétaire général du parti du peuple pour reconstruction (Pprd), Emanuel Shadary et l’ancien gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Cisambo, ont été empêchés à l’aéroport de N’Djili de se rendre à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, pour participer au congrès du parti Cndd-Fdd, en province de Gitega, qui devrait désigner le successeur du président burundais Pierre Nkurunziza aux élections présidentielles de mai 2020.
Selon nos sources, Emanuel Shadary et Marcellin Cisambo détenaient des anciens passeports diplomatiques non valides ; l’un utilisant son passeport diplomatique de vice-premier ministre de l’intérieur et l’autre de gouverneur du Sud-Kivu.
Les mêmes sources indiquent que les deux hauts cadres du Pprd n’ont pas été débarqués de l’avion mais ont été empêchés d’y monter bien avant l’embarquement et que, par solidarité avec leurs camarades du parti, d’autres membres de la délégation auraient décidé de ne pas prendre part. L’on saura que cet homme d’état congolais, Emmanuel Ramazani Shadary, est né le 29 novembre 1960 à Kasongo.
Il est député national, ancien vice-gouverneur et gouverneur de la province de Maniema, président du groupe parlementaire Pprd et coordonnateur de la majorité présidentielle (MP) à l’assemblée nationale de la République démocratique du Congo. Il est candidat de la majorité pour l’élection présidentielle de 2018, arrivant en troisième position, derrière Félix Tshisekedi et Martin Fayulu. J.M.
Burundi - Société - Opinion
Une exhumation qui suscite beaucoup d’interrogation, selon une opinion
Karusi, le 28 janvier 2020 (Net Press). La commission vérité et réconciliation (Cvr ) a procédé ce lundi 27 janvier à l’exhumation des ossements des restes humains sur la colline de Bukirasazi, dans la commune de Shombo en province de Karusi au Centre-est du pays. Selon des témoins, cette exhumation ciblée des victimes de 1972 suscite beaucoup d’interrogations d’autant plus que le sol burundais regorge d’autres ossements des restes humains victimes des carnages de 1993 qui basculent sous le silence de cet commission .
Dans un point de presse animé à cet effet, le président de cette commission, Pierre Claver Ndayicariye, a fait savoir que la commission a identifié 7 fosses communes éparpillées à cet endroit où plus de 7000 personnes de toutes ethnies confondues originaires des provinces de Ruyigi, de Cankuzo, de Gitega et de Karusi ont été assassinées, avant de dire que les restes de ces ossements humains seront conservés et enterrés dignement. Il a lâché que c’est une façon que les familles victimes pleurent les leurs.
Cette opinion trouve que la commission devrait aussi procéder à l’exhumation des victimes des massacres qui ont suivi après l’assassinat du président Melchior Ndadaye et selon notre source, il ne devrait y avoir une politique de deux poids deux mesures car les familles de ces victimes ont toujours soif de connaitre la vérité sur l’assassinat systématique des leurs.
Selon toujours cette opinion, cette commission devrait se focaliser sur la réconciliation du peuple burundais meurtri par les tueries des différentes crises avant de conclure que ces exhumations des restes humains contribuent à semer la haine ethnique et l’esprit de vengeance. Ch.N.
Burundi - Justice
Comparution des officiers ex-Fab dans l’affaire d’assassinat de Melchior Ndadaye
Gitega, le 29 janvier 2020 (Net Press) . Le général major Célestin Ndayisaba alias Kibadashi, les colonels Anicet Nahigombeye, Gabriel Gunungu, Laurent Niyonkuru et le commissaire Ildephonse Mushwabure ont comparu hier pour la troisième fois devant la chambre criminelle de la chambre judiciaire de la cour suprême au second degré en itinérance dans la province de Gitega.
Rappelons qu’ils sont poursuivis pour conception et mise en exécution de l’attentat contre l’ancien président Melchior Ndadaye, conduisant aux massacres, dévastations et pillages. Le ministère public a indiqué qu’à l’époque, ils étaient trop puissants et qu’ils ne pouvaient pas être poursuivis.
Signalons que ces derniers avaient interjeté appel contre la mesure prise au premier degré concernant les exceptions émises. De son côté, le ministère public a demandé au siège de confirmer la mesure prise au premier degré pour qu’il entre dans le fond de l’affaire.
La défense a de son côté parlé de la détention préventive irrégulière d’autant plus que le ministère public n’a pas à ce jour, introduit la demande de prolongation des délais de détention à la cour. Par ailleurs, a-t-elle renchéri, le dossier de l’assassinat du président Melchior Ndadaye a été traité par des dispositions de l’accord d’Arusha.
Il y a eu immunité aux membres issus des mouvements armés et du gouvernement. Pour ceux qui ont été jugés et condamnés, ils ont été libérés en 1997. Elle a exigé une libération provisoire de ses clients pour le respect de la loi. L’affaire a été mise en délibéré et le siège se prononcera dans un délai ne dépassant pas un mois. J.M.
Burundi – Justice - Médias
Les journalistes du groupe de presse Iwacu condamnés à de 2 ans et 6 mois de prison
Bubanza, le 30 janvier 2020 (Net Press). Le tribunal de grande instance de Bubanza vient de condamner les quatre journalistes du groupe de presse Iwacu, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana, à une peine d’emprisonnement de 2 ans et 6 mois. Leur chauffeur, Adolphe Masabarakiza, a été acquitté. Selon des sources sur place, les matériels qu’ils avaient lors de leur arrestation seront remis au groupe de presse Iwacu.
L’on saura que ces journalistes sont accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 dans la commune de Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Ils s’apprêtaient à faire le reportage sur l’attaque d’un groupe rebelle en provenance de la République démocratique du Congo. Leur conseil estime que le jugement est excessif pour nos confrères et consœurs et compte interjeter appel.
L’on saura que la plupart des activistes des droits de la personne trouvent que ce procès est politique, d’autant plus que sur le plan professionnel, ils n’ont commis aucune faute. Cela n’avait pas empêché cependant au procureur général de la République de déclarer par voie de presse que ces professionnels des médias n’ont pas été emprisonnés parce qu’ils sont des journalistes, mais pour la nature de l’infraction.
Malgré cela, des demandes incessantes de libération sans conditions de ces journalistes sont régulièrement enregistrées, aussi bien à l’intérieur qu’à l’étranger. Elles trouvent que leur place est à la rédaction et non en prison. N.R.
Burundi - Sécurité
La police empêche les voleurs de piller les magasins situés tout près de la station
Bujumbura, le 31 janvier 2020 (Net Press) . Au moment où des populations de la localité, en compagnie des policiers, tentaient d’éteindre le feu, les voleurs de leur côté planifiaient autre chose, notamment le cambriolage de l’agence de la banque Bancobu, des parties non incendiées de la station service ainsi que des magasins environnants.
Tout d’un coup, ils ont entendu deux coups de feu tirés en l’air avant de se disperser. L’on a appris que c’étaient des tirs de policiers qui s’étaient rendu compte que des bandits de la localité étaient aux aguets. Ceux qui assistaient à la scène ont salué la vigilance de ces policiers qui sont parvenus à minimiser les dégâts. N.R.
La Direction et le personnel de l’agence de presse en ligne NET PRESS souhaitent à leurs lectorat, amis et connaissances un joyeux Noël et les meilleurs vœux pour l’année nouvelle 2021. Qu’elle soit une occasion de bonheur, de prospérité et de réussite dans toutes leurs entreprises tant professionnelles, familiales que privées.
La Direction