Bujumbura, le 31 décembre 2020 (Net Press) . C’était vers 21h45min de ce mercredi 30 décembre 2020, sur la colline Buhoro, en commune Mugongomanga, dans la province de Bujumbura rural, Ouest du pays, exactement à Majombe, que 3 criminels armés non encore identifiés ont tendu une embuscade à une voiture de type Probox K 0835A à bord duquel il y avait cinq personnes, allant de Mwaro vers Bujumbura.
Comme bilan, on déplore un mort sur le champ et les autres blessés ont été évacués vers l’hôpital d’Ijenda, par une ambulance de cette structure sanitaire où ils sont en train d’être soignés. Cette information est confirmée par le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye. Il dit que les enquêtes ont déjà commencé.
La population environnante confirme aussi cette information et dit qu’elle ne sait pas d’où proviennent ces criminels ni l’objet de cette attaque. La fouille-perquisition a commencé très tôt le matin pour question d’enquête. Aux dernières nouvelles, deux des trois suspects sont déjà appréhendés. Ils avaient sur eux un fusil de type AK 47, un sachet de médicaments et un bidon d’essence.
Dans la province de Kirundo, au Nord du pays, une personne du nom de Nkezabahizi a été tuée dans la commune de Gitobe en date du 28 décembre dernier. L’on ne connaît pas encore les motifs de cet assassinat et les enquêtes ont déjà commencé, selon des informations en provenance de cette province. Deux personnes ont été déjà arrêtées à cet effet. N.B.
Burundi - Justice
Libération de cinquante et un détenus dans le cachot provincial de Rumonge
Rumonge, le 31 décembre 2020 (Net Press) . C’était ce mercredi 30 décembre 2020 que le parquet de Rumonge, au Sud-ouest du pays, a accordé une liberté provisoire à 51 prisonniers détenus dans le cachot de cette province.
Le procureur de la République à Rumonge dit que c’est une politique de réduire le nombre de détenus et cela concerne les détenus graciés qui sont encore en prison, ceux qui viennent de passer une longue période dans le cachot et dont les dossiers sont introuvables ou ceux accusés de petites fautes qui ne nécessitent pas de rester incarcéré.
Dans le même ordre d’idées, le président de la République, dans son émission publique qu’il a tenu à Ngozi le même jour, a dit que les détenus graciés mais qui sont toujours en détention n’ont pas encore été libérés du fait que le gouvernement est en train de mener une enquête sur ces détenus. Elle a pris fin la semaine passée et a rassuré qu’ils seront bientôt libérés. N.B.
Burundi - Politique
A la Saint Sylvestre, la population burundaise attend le discours à la nation du président
Gitega, le 31 décembre 2020 (Net Press) . Le 31 décembre de chaque année, généralement dans l’après-midi, le chef de l’Etat s’adresse à la Nation pour ses vœux du Nouvel an. C’est une occasion pour lui de faire le bilan de l’année écoulée et d’annoncer les grandes orientations de sa politique au cours de la nouvelle année.
Ce sera le premier discours à la Nation pour le nouvel an du nouveau chef de l’Etat. L’on rappellera qu’aux termes des triples élections du 20 mai 2020, le candidat du Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, a gagné les élections déjà au premier tour. Alors qu’il allait être intronisé au mois d’août comme le prévoir la constitution, son prédécesseur, feu Pierre Nkurunziza, est décédé de façon inopinée, le 8 juin de la même année, obligeant la cour constitutionnelle à anticiper son intronisation.
Ainsi, il a prêté serment le 18 juin, soit 10 jours après le décès de Pierre Nkurunziza, pour éviter un vide constitutionnel comme l’avait recommandé la cour constitutionnelle. C’est Evariste Ndayishimiye qui a alors présidé aux funérailles de Pierre Nkurunziza, dans la province de Gitega, la capitale politique. J.M.
Burundi - Administration
Le fils de l’Ombudsman défie la loi imposée par le gouvernement
Bujumbura, le 31 décembre 2020 (Net Press) . Cela transparaît à travers un procès-verbal d’évasion du passager Cercy Anelka Nduwimana du 25 décembre dernier. Selon ce document, en date du 25 décembre 2020 à 15 h 34 minutes, le passager NDUWIMANA Cercy Anelka, fils de l’Ombudsman NDUWIMANA Edouard, arrivé à l’aéroport international Melchior NDADAYE avec le vol Ethiopian Airlines de 13 heures, est évadé après le test COVID 19 avec la complicité des agents du Protocole de l’Ombudsman.
Cette évasion a eu lieu après une longue discussion avec le personnel du Service des Urgences, le personnel de l’Office National du Tourisme et de l’AACB qui tous ont demandé l’autorisation du passager lui accordant l’exemption du confinement pour aller directement à la maison.
Un certain Pascal du protocole de l’Ombudsman a passé outre tous les conseils et l’a directement fait sortir à l’insu de toutes les équipes en passant par la porte menant à l’arrivée des passagers et l’a conduit à la maison sans aucune autorisation écrite alors que le passager avait une place réservée à l’hôtel Best Outlook.
A travers ce document, l’on sent que les différentes autorités qui ont assisté à cette scène ont été vexées dans leur amour propre. C’est pour cette raison qu’ils ont donné tous les détails sur le passager qui a défié la loi, qui n’était pas n’importe qui. Mais d’un autre côté, l’on sent également que leur plainte est tombée dans une oreille attentive du chef de l’Etat.
Lors de sa conférence publique de ce 30 décembre, le chef de l’Etat a vertement critiqué ceux qui profitent de leur rang social - sans les pointer du doigt - pour faciliter l’entrée des passagers sans attendre les résultats du test de covid-19. D.N.
Burundi-Politique
L’institution de l’ombudsman entre le marteau et l’enclume !
Ngozi, le 31 décembre 2020 (Net Press) . Lors d’une émission publique animée par le président de la République de ce vendredi, il a indiqué que les quinze sages collinaires vont contribuer énormément à l’arbitrage des conflits au niveau local et qu’au plus haut sommet, l’institution de l’Ombudsman n’aura plus beaucoup de cahiers à charge, ce qui laisse entendre, selon une opinion, que cette institution risque de basculer dans les oubliettes de la République.
Pour rappel, l’institution de l’Ombudsman de la République du Burundi est chargée de la médiation entre les administrations et les citoyens et du bon fonctionnement des entités administratives. Cette opinion dit que cette institution migre vers un avenir incertain d’autant plus qu’elle constitue une fenêtre d’arbitrage entre l’administration et les citoyens mais se demande si les quinze sages collinaires seront à la hauteur de leur tache. N.R.
Burundi - Ouganda - Politique
"L’opposant Bobi Wine de nouveau empêché de mener campagne", dixit Rfi
Kampala, le 31 décembre 2020 (Net Press) . L’opposant ougandais Bobi Wine vient de se voir de nouveau empêché de s’adresser à ses supporteurs. Il a été retenu par la police, mercredi 30 décembre, en compagnie de plusieurs membres de son équipe alors qu’il faisait campagne dans le district de l’île Bugala au nord du lac Victoria.
Il venait à peine de rependre sa campagne pour la présidentielle en Ouganda. Le chanteur ougandais devenu politicien a été conduit sous escorte policière jusqu’à son domicile à Magere, dans la capitale Kampala. La police ougandaise reproche au principal adversaire de Yoweri Museveni d’avoir enfreint les règles pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 et nie l’avoir arrêté.
« Le candidat a été retenu pour avoir continuellement organisé des rassemblements massifs au milieu des menaces accrues de coronavirus, au mépris total des directives de la commission électorale et du ministère de la Santé », a indiqué la police.
Les faits se sont produits dans le district de Kalangala, sur l’île Bugala au nord du lac Victoria. Un district « qui était au programme. Ce n’est pas l’un des endroits où la campagne a été interdite à cause de Covid-19. Il était là selon le programme », estime le porte-parole de son parti, la Plateforme de l’unité nationale, Joel Ssenyonyi.
« Il venait à peine d’arriver dans le district, donc quelles directives sanitaires parlent-ils ? Ils continuent de mettre en place ces mesures pour persécuter l’honorable Kyagulanyi, Bobi Wine. Mais quand il est arrivé, les militaires l’ont entouré, y compris son équipe d’environ 90 personnes. Ils ont tous été arrêtés. Il a été emmené à la piste d’atterrissage et emporté », dénonce Joel Ssenyonyi avant d’ajouter : « l’État fait tout ça pour intimider l’honorable Kyagulanyi afin d’intimider le reste de nous pour essayer de réduire notre vitesse ».
Plusieurs membres de l’équipe de Bobi Wine ont été arrêtés car ils ont été filmés en train de « dégonfler les pneus de véhicules de police, incitant à la violence, et violant les protocoles sanitaires », rajoute la police ougandaise. Ch.N.
Revue annuelle de la presse : Février 2020 (suite)
Burundi - Sécurité
Une maison d’une journaliste en retraite calcinée
Bujumbura, le 11 février 2020 (Net Press) . La victime en question est Clémence Ntirampeba, retraitée depuis quelques années de la radio et télévision nationale RTNB. Il était vers 23 heures de ce lundi 10 février au quartier VII de la zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa en mairie de Bujumbura, quand sa maison a pris feu. Selon les premières informations, des complications électriques de la Régideso seraient l’origine de cet incendie.
Selon des témoignages sur place, la famille était tranquille et s’apprêtait à aller dormir lorsqu’une petite étincelle suivie d’un incendie qui a vite envahi toute la maison. Les mêmes témoins affirment que la maison, tout comme les biens qui s’y trouvaient, ont été réduits en cendres, obligeant la famille malheureuse a s’évacuer vers une famille voisine pour demander l’hospitalité.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme évoquent des allégations, des atteintes et des violations des droits de l’homme enregistrées la semaine dernière. Au moins 5 personnes ont été tuées, 1 autre a été victime de violences basées sur le genre, 6 encore victimes de torture et 2 arrêtées arbitrairement.
Parmi les victimes identifiées figure 1 femme torturée. Des jeunes membres du parti de l’Aigle, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Parmi les victimes enregistrées figurent des membres du parti Cnl, un membre du parti Cndd-Fdd et un membre du parti Uprona. N.R.
Burundi - Eac - Justice
Les organisations de la société civile radiées par Gitega interjettent appel
Arusha, le 12 février 2020 (Net Press) . Cinq organisations de la société civile que sont Forsc (forum pour le renforcement de la société civile), l’Acat (action des chrétiens pour l’abolition de la torture), l’Aprodh (association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues), Focode (forum pour la conscience et le développement) ainsi que le Rcp (réseau des citoyens probes), viennent d’interjeter appel auprès de la cour de justice de l’Eac.
Pour rappel, à la fin de l’année 2019, le premier degré de cette cour avait donné raison au ministre de l’intérieur qui avait décidé de rayer 5 organisations de la société civile en 2016. Celles-ci ont alors jugé bon d’interjeter appel car elles estiment que le Burundi a violé les lois nationales et de l’Eac.
Elles avaient été accusées d’avoir organisé un soulèvement populaire en 2015 suite à la troisième candidature de Pierre Nkurunziza qu’elles avaient jugées anticonstitutionnelle. Elles étaient également dénoncées par le même ministre pour continuer à travailler en clandestinité et d’avoir terni l’image du Burundi.
Ces dernières avaient rejeté cette décision et avaient saisi la cour de justice de l’Eac qui avait de son côté rendu l’arrêt en décembre de l’année passée. Le jugement indiquait que la mesure du ministre ne passe pas outre les dispositions légales internes et qu’elle ne viole pas non plus le traité de l’Eac.
Interjetant l’appel, les avocats de la défense ont constaté que le premier juge n’a pas bien analysé le fond de l’affaire. Il ne leur a même pas donné le temps nécessaire pour s’expliquer. De son côté, Gitega avait exprimé sa satisfaction après l’arrêt rendu par le premier jugement. N.R.
Burundi – Politique - Sécurité
Le parti Uprona de la mouvance présidentielle prêt à sa propre auto flagellation
Gitega, le 13 février 2020 (Net Press) . Cette formation politique qui a lutté pour l’indépendance du Burundi est sujette aux problèmes multiples en l’occurrence, la lutte pour le positionnement sur l’orbite propre aux partis satellites.
En effet, au pouvoir pendant plus de 40 ans, les membres du parti Uprona gardent toujours la nostalgie de la belle époque 17 ans après leur déboulonnement politico-économique. Ils n’ont pas encore réalisé qu’ils sont éjectés par un système dont l’idéologie est diamétralement opposée à la leur avec dès fois, des désagréments qui peuvent compromettre leur conscience et leur moralité.
Le cas d’espèce qui nous interpelle concerne des chicaneries des membres de cette formation politique pour le positionnement utile sur les listes des législatives et communales en province de Gitega.
Certes, le parti Uprona d’Abel Gashatsi et de Gaston Sindimwo compte aller aux élections bien que la réalité des résultats de 2015 sera probablement le reflet de ceux de 2020 sans changer d’aucun iota dans leurs menus détails.
Malgré tout, ils espèrent qu’il auront le minimum qui leur suffisent, un espoir qui a occasionné des bousculades à Gitega qui ont culminé à l’interpellation d’Amédée Habonimana, conseiller à la première vice-présidence de la République et d’Evode Bihizi, cadre de la mutuelle de la fonction publique, tous membres de l’Uprona. Ces deux bagnards ont été locataires des cachots du commissariat provincial de Gitega.
Des informations sur place à Gitega indiquent que ces deux forçats ont été arrêtés alors qu’ils partageaient un verre avec les premiers secrétaires provinciaux du parti Uprona avant de rédiger une lettre à adresser au président de cette aille de l’Uprona inféodée au Cndd-Fdd pour lui signifier que la tête de liste des législatives de mai 2020 reste Madame Ménédore Nibaruta, soutenue par Gaston Sindimwo.
Il semblerait que Madame Nibaruta discute cette place avec un certain Innocent Nkurunziza, membre du comité provincial de cette formation politique à Gitega. Il se pourrait que ce dernier soit à l’origine de ces interpellations.
Mais à y regarder de près, la première vice-présidence de la République et la présidence du parti Uprona, chacune de son côté, auraient implicitement joué un rôle dans cette arrestation, ce qui démontre une certaine force du côté de celui qui a soutenu Innocent Nkurunziza.
Si tel est le cas, le premier vice-président, Gaston Sindimwo, devrait doubler de vigilance car il y aurait une fronde dans son propre camp, ce qui aurait un impact certainement négatif sur sa campagne en vue et bien entendu par conséquent, sur les résultats des élections de mai 2020. Ch.N.
Burundi - Justice
Deux personnes détenues sans dossier, du nouveau dans le monde judiciaire
Makamba, le 14 février 2020 (Net Press). Il s’agit de deux commerçants, Boaz Nihorimbere et Jean Ndayambaje qui sont détenus depuis bientôt une semaine dans le cachot communal de police en commune de Kayogoro, de la province de Makamba, au Sud du pays.
Selon des informations en provenance de cette localité, ils ont été soupçonnés d’utiliser des pratiques superstitieuses sur la colline Sampeke, en commune de Kayogoro, par des jeunes du parti de l’Aigle, qui les ont battus après leur arrestation. Les mêmes informations précisent que ces deux hommes exercent leurs activités commerciales au centre de négoce de Gatwe, sur la colline de Sampeke.
Les milieux proches de ce dossier parlent cependant d’une détention illégale car ces deux hommes ont été accusés sur base de fausses accusations et qu’ils devraient être relaxés sans autre forme de procès. D.N.
Burundi - Sécurité - Justice
Et si l’infraction pénale n’est plus individuelle ?
Bujumbura, le 15 février 2020 (Net Press) . Dans une des dépêches antérieures, la rédaction informait sur une fouille-perquisition ciblée dans le quartier de Kinanira IV. Des policiers s’étaient introduits dans une maison d’un jeune couple pour fouille-perquisition. Le couple n’avait pas été trouvé sur place, mais la police avait déclaré avoir découvert dans la maison un pistolet et un chargeur dans cette maison.
Le domestique et un jeune homme qui y vivaient ont refusé de signer le procès-verbal dressé par la police car cette dernière ne leur avait pas montré les objets saisis. Nous apprenons, une semaine plus tard, que ce jeune homme a été arrêté et que sa famille n’a pas d’information sur l’endroit où il peut être.
Cette situation rappelle une autre d’un enfant du nom de Junior Nganjiyimana, âgé d’une année et demi et qui est sous les verrous pour la simple raison que sa mère est incarcérée. Même cette dernière n’est coupable d’aucune infraction, elle est détenue parce que son mari a été introuvable. Ch.N.
Burundi - Politique
Des frondeurs du parti de l’Aigle interdits de rentrer dans leur pays
Kampala, le 17 février 2020 (Net Press) . Des frondeurs du Cndd-Fdd de 2015, qui sont Jérémie Ngendakumana, ancien président de cette formation politique au pouvoir, Pamphile Muderega, ancien secrétaire permanent du comité national de coordination des aides, Melchior Simbaruhije et Dismas Nduwayo, porte-parole et conseiller à la deuxième vice-présidence sous Gervais Rufyikiri, Vincent Gahungu et Denis Hakizimana, respectivement ancien député du parti de l’Aigle et ancien conseiller de Pie Ntavyohanyuma, alors président de l’assemblée nationale, n’ont pas pu se rendre à Bujumbura comme ils l’avaient escompté.
Ses informations concordantes indiquent que c’est le gouvernement du Burundi, via l’ambassade du Burundi à Kampala, en Ouganda, qui leur a refusé l’accès sur le territoire burundais. D’après une petite note affichée depuis ce 15 février à l’entrée de l’ambassade, La patronne de ce bureau, Epiphanie Kabushemeye Ntamwana, a signifié que ces six Burundais n’ont pas accès dans les locaux de l’ambassade.
Et pourtant, l’on s’en souvient, ces hommes avaient sollicité des titres de voyage à cette même ambassade au milieu de la semaine dernière et la dame à qui la requête avait été adressée, avait promis de répondre positivement à cette demande, à condition qu’elle ait l’avis de l’autorité hiérarchique. Quand ils sont revenus pour s’enquérir de la situation, ils ont été accueillis par ladite note. Ce comportement des autorités a créé un sentiment d’amertume chez ceux qui croyaient mettre un terme à de longues années d’exil.
A la question de savoir ce qu’ils comptent faire, ils ne sont pas clairs et ils indiquent seulement qu’ils envisagent quelque chose qu’ils n’ont pas révélé. Mais des sources d’information non encore confirmées estiment que le refus aurait trait à la création d’une nouvelle formation politique par Jérémie Ngendakumana, le parti pour la démocratie et la bonne gouvernance, Pdg. Les mêmes informations précisent en outre qu’il y aurait une médiation entre la partie burundaise et les frondeurs pour trouver une issue à ce blocage. J.M.
Burundi - Politique
Validation définitive des insignes des partis politiques et des indépendants
Bujumbura, le 18 février 2020 (Net Press) . C’est ce matin que la commission électorale nationale indépendante, Ceni, a procédé à la validation définitive des insignes des partis politiques et des indépendants. Ainsi, 17 partis politiques, une coalition et un indépendant étaient concernés par cette validation de la Ceni.
C’est une étape décisive qui engagent ceux qui entrent dans la course électorale car dès que la Ceni aura imprimé les bulletins de vote, il ne sera plus possible aux candidats de se désister. Et si un tel cas se présente, il sera frappé par la rigueur de la loi car, au bas mot, il devra au minimum rembourser les frais engagés par la Ceni. D.N.
Burundi - Tanzanie - Santé
Le manque criant de médicaments fait des morts dans un camp de réfugiés tanzanien
Mtendeli, le 19 février 2020 (Net Press) . Des sources concordantes dans ce camp de réfugiés des Burundais basé en Tanzanie font savoir qu’il y a un manque évident des médicaments pour traiter les maladies comme le paludisme, les vers intestinaux chez les enfants. Ceux qui vivent dans ce camp voient des fois, impuissants, leurs enfants mourir.
Ils sont convaincus que leur vie n’est pas une priorité dans ce pays qui fait tout pour les chasser de gré ou de force. Selon les mêmes informations, ce n’est pas rare que les patients de la malaria soient renvoyés chez eux sans médicaments. Et en cas de pitié, ils reçoivent un seul comprimé, ce qui cause au moins un mort par semaine.
Les Africains tentent ce qui est possible pour garder la bonne santé même si ce n’est pas évident. L’on apprend que faute des médicaments, il y en a qui préfèrent recourir à la médecine traditionnelle très pratiquée dans la région où est installé ce camp. Le résultat est le même, l’on enregistre tout le temps des morts.
Les réfugiés demandent au Hcr et à ses partenaires de santé de sauver des vies humaines en danger. Ce camp regorge de plus de 35.000 réfugiés burundais et dispose uniquement de deux postes de santé, ce qui est inacceptable. Les victimes estiment qu’il faut au moins un poste de santé par zone. Ch.N.
Burundi - Politique
Pierre Nkurunziza confirmé comme guide suprême du patriotisme
Bujumbura, le 20 février 2020 (Net Press) . L’assemblée nationale, dans sa séance de ce 19 février, a adopté un projet de loi élevant Pierre Nkurunziza au rang de guide suprême du patriotisme. Le débat était houleux hier entre les députés de l’opposition et ceux de la mouvance, les premiers étant farouchement opposés à ce projet de loi.
A titre d’exemple, le député indépendant, Fabien Banciryanino, a indiqué que le mandat du président actuel a été ponctué de tueries, de disparitions forcées et de l’exil des milliers de Burundais. En d’autres termes, avait-il conclu, il mérite d’être traduit devant la justice. Un autre, Thérence Manirambona, du Cnl, a exprimé le caractère solitaire des députés du Cndd-Fdd qui veulent rééditer le titre de Nkurunzizza au sein de leur parti sur l’échelle national.
La mouvance a également réagi, arguant que Pierre Nkurunziza mérite ce titre pour avoir accompli pas mal de choses. Pour tout conclure, Gélase Daniel Ndabirabe, qui n’a pas sa langue dans la poche, a indiqué tout simplement que ceux qui s’y opposent sont des ennemis de la nation à la solde de l’Occident car, a-t-il conclu, Pierre Nkurunziza est incomparable sur tous les points.
Après discussions, le projet a été adopté à 91 voix pour, 3 contre et 14 abstentions. L’on signalera que chaque année, au mois de juillet, à une date qui n’a pas été précisée, le Burundi commémorera la journée nationale du patriotisme. A propos de celui qui prononcera un discours lors de ces cérémonies, la ministre de la justice et garde des sceaux, qui avait représenté le gouvernement dans ces débats, avait manifesté son penchant vers le guide suprême du patriotisme. D.N.
La Direction et le personnel de l’agence de presse en ligne NET PRESS souhaitent à leurs lectorat, amis et connaissances un joyeux Noël et les meilleurs vœux pour l’année nouvelle 2021. Qu’elle soit une occasion de bonheur, de prospérité et de réussite dans toutes leurs entreprises tant professionnelles, familiales que privées.
La Direction