Gitega, le 1er janvier 2021 (Net Press) . Nous apprenons des sources officielles que la sécurité a été totale lors du passage de l’année 2020 à 2021. Cela a été confirmé par le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye.
Le gouvernement l’avait promis à la population et à partir de la fête de Noël jusqu’hier, il y avait beaucoup d’éléments des forces de l’ordre dans les rues. La rédaction a parcouru plusieurs zones de la mairie de Bujumbura et s’est rendu compte que de Kanyosha à Kamenge, la sécurité était totale. Elle a constaté dans les zones de Cibitoke, de Nyakabiga et du centre-ville que quelques gens étaient encore dans tous leurs états.
Toujours dans le chapitre de la sécurité, lors de son émission publique du 30 décembre dernier, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, s’est exprimé sur les plaintes des citadins à propos de nouveaux cahiers de ménages. Pout lui, les différentes réunions sur les collines, les communes et les provinces ont l’objectif d’arrêter des stratégies pour une meilleure sécurité.
On ne peut pas donc attendre la réunion de sécurité convoquée par le chef de l’Etat car cela risque d’être trop tard. C’est pour cette raison que les réunions dans les différents niveaux de sécurité ont fait une telle proposition. S’il y a des hésitations, il faut leur poser la question, sinon, il faut les aider à arrêter des stratégies pour la sécurité car elle est pour la population. N.B.
Burundi - Nouvel An
Les populations fêtent la fin de l’année dans l’allégresse
Bujumbura, le 1er janvier 2021 (Net Press) . Des populations dans la capitale économique ont célébré le nouvel an 2021 dans l’allégresse. Certains étaient dans leurs familles, d’autres dans des boîtes de nuit, d’autres encore dans différentes églises pour l’adoration du Tout-Puissant qui les a gardés en vie jusqu’au début du nouvel an.
Cependant, dans certaines provinces de l’intérieur du pays, cela n’a pas été le cas. C’est notamment dans la province de Ngozi, au Nord du pays, où les boissons fabriquées par la Brarudi ont fait défaut. Il s’agissait essentiellement de la bière Amstel blonde qui n’était pas disponible.
Certains expliquent ce phénomène par le fait que les commerçants, non contents d’avoir payé des amendes à Noël pour hausse de prix, ont préféré cacher ce produit à la population qui la consomme. Le même phénomène s’est également manifesté dans la province de Rutana, au Sud-est du pays, mais la rédaction n’a pas encore eu des motifs de cette carence. N.R.
Burundi - Justice
Condamnés à perpétuité pour avoir tué avec préméditation
Muramvya, le 1er janvier 2021 (Net Press) . Deux hommes, Jean Marie Bigirimana et Aloys Uwingabira, de la commune Mbuye, dans la province de Muramvya, au Centre du pays, ont été condamnées à perpétuité et à payer une amende de 15.000.000 pour dédommagement à la famille du défunt ce 31 décembre 2020, au cours d’un procès de flagrance, par le tribunal de grande instance de Muramvya.
En effet, ces deux personnes ont été reconnues coupables d’avoir tué avec préméditation une autre personne de la même commune quelques jours avant. L’un d’eux, au cours de cette séance, a reconnu les faits au moment où l’autre a plaidé non coupable, sans toutefois convaincre le juge. L’on saura que d’après le tribunal, sur cette amende, 5 millions doivent être versés dans les plus brefs délais. D.N.
Burundi - Politique
Le président de la République s’adresse à la nation
Gitega, le 1er janvier 2021 (Net Press). Dans l’une de ses dépêches de ce 31 décembre dernier, la rédaction mentionnait que généralement, la population s’attend au discours à la nation par le chef de l’Etat. Effectivement, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, est revenu sur certains points qui ont caractérisé l’année écoulée.
Pour lui, la sécurité s’est nettement améliorée dans tout le pays, la coopération avec la communauté internationale a repris. Le président est également revenu sur l’agriculture où le pays a disponibilisé plus de 2000 hectares de champs modèles ainsi que la distribution d’engrais chimiques à bas prix, ceci dans l’objectif ultime de lutter contre la famine.
Concernant la culture industrielle, l’Etat a vendu plus de 10.000 tonnes de thé et plus de 9.000 tonnes de café. Quant à l’élevage, le gouvernement a multiplié le cheptel composé de gros et de petit bétail, des vaches aux poules en passant par des chèvres et des porcs, ce qui a abouti à la multiplication de viande et de lait.
Il a évoqué en outre la protection de l’environnement par la multiplication des arbres et des plants, par l’aménagement des lacs, à Bujumbura et dans le Nord du pays. Le président Ndayishimiye s’est félicité enfin sur les belles performances de l’office burundais des recettes, Obr, pour l’année qui vient de s’achever. J.M.
Burundi - Confessions Religieuses
Les chrétiens remercient le Bon Dieu à l’occasion du nouvel an
Bujumbura, le 1er janvier 2021 (Net Press) . Les chrétiens de la capitale ont entendu la messe de ce 1er janvier 2021 dans pratiquement toutes les communes de la capitale économique Bujumbura. Dans la paroisse Cathédrale Regina Mundi, la messe a été célébrée par l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa.
Dans son homélie, il est longuement revenu sur le message papal qui dit que si l’on veut une paix pérenne, les populations doivent se soutenir mutuellement, surtout les plus puissants doivent assister les plus faibles. Il a poursuivi que l’égoïsme de certains pays et individus fait qu’il y ait des riches qui s’enrichissent davantage et des pauvres qui s’appauvrissent de plus.
Il a invité les chrétiens à vérifier si cette pratique n’est pas également observable dans notre pays où il y a des classes très riches et d’autres très pauvres, où un petit nombre de gens s’approprient les richesses qui pourraient faire vivre toute une nation. Il a conclu que tant qu’il y a excès dans la richesse ou dans la pauvreté, il n’y aura pas de pais durable. Ch.N.
Revue annuelle de la presse : Février 2020 (suite et fin)
Burundi - Politique
Toute une pléthore de candidats à la présidence de la République
Bujumbura, le 21 février 2020 (Net Press) . Le Burundi compte déjà 14 personnes qui entendent "engager le combat" pour le fauteuil présidentiel au mois de mai de cette année. Des analystes politiques se demandent si cet effectif n’est pas de nature à distraire les électeurs d’autant plus que la plupart des candidats sont des hommes satellites du parti au pouvoir.
Il faudrait cependant attendre deux autres candidats, celui du parti Mph dont le congrès extraordinaire se tient demain à l’hôtel Source du Nil, ainsi que celui de la coalition Kira Burundi, qui a vu le jour hier. Ont-ils chacun des projets de société ? La plupart des analystes sont sceptiques.
Pour ces mêmes critiques, chacun de ces 14 candidats doit verser une caution de 30 millions de nos francs pour être accepté comme candidat. Or, cet argent - 420 millions de nos francs au total - devrait être affecté ailleurs, notamment dans les domaines de développement des jeunes dont plus de 60% vivent sous le seuil de la pauvreté dans notre pays.
Ces candidats sont, par ordre alphabétique, Agathon Rwasa (Cnl), Aimable Bakundukize (indépendant), Anicet Niyonkuru (Cdp), Dieudonné Nahimana (indépendant), Evariste Ndayishimiye (Cndd-Fdd), Fidélité Nibigira (Apdr), Francis Rohero (indépendant), Gaston Sindimwo (Uprona), Ildephonse Rugema (indépendant), Jacques Bigirimana (Fnl), Kassim Abdul (Upd-Zigamibanga), Keffa Nibizi (Frodebu Nyakuri), Léonce Ngendakumana (Frodebu) et Valentin Kavakure (Fpn). D.N.
Burundi - Justice
De lourdes sanctions contre de jeunes filles par le tribunal de grande instance de Bururi
Bururi, le 22 février 2020 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Bururi a rendu son jugement hier sur le dossier Rmp 27030 contre Clarisse Munezero, Sheila Bukiriro, Chance Niyokwizigira et Diella Kazobinka du lycée technique Mgr. Bernard Bududira. L’on signalera que cette dernière est une mineure de moins de 18 ans.
Ces jeunes filles ont été reconnues coupables d’avoir égorgé une nourrisson que venait de mettre au monde Clarisse Munezero. Ainsi, cette demoiselle a été condamnée à perpétuité au moment où les complices ont été condamnées à 20 ans de prison fermes. La mineure, reconnue également coupable de complicité, a été condamnée à 5 ans de prison.
Me Jacques Nshimirimana, défenseur acharné des droits de enfants, qui faisait partie de la Fenadeb il y a seulement quelques années, s’est dit choqué par le sort de ces jeunes filles même si le verdict juridique est juste. Pour lui, cette affaire devrait interpeller tout le monde à multiplier des séances d’éducation parentale et apprendre aux enfants les obligations liées aux responsabilités humaines. N.R.
Burundi - Sécurité - Politique
"Mort d’un militant de l’opposition après une vague d’arrestations", dixit Rfi
Bujumbura, le 24 février 2020 (Net Press) . Au Burundi, le parti d’opposition Cnl d’Agathon Rwasa, proteste contre une nouvelle vague d’arrestations à quelques semaines des élections. Cette fois, ce seraient ses militants des environs de Bujumbura qui ont été pris pour cibles depuis jeudi dernier. L’un d’eux, Félix Ndikuriyo, a même trouvé la mort, selon le porte-parole du Cnl.
« Nous enregistrons plus de vingt-quatre arrêtés. Dix-sept dans la commune de Isale et sept dans la commune de Mubimbi, a détaillé Thérence Manirambona, que nous avons joint au téléphone. Nous déplorons, encore une fois, un mort dans la commune de Mubimbi, qui avait été arrêté le 20, et que l’on a trouvé mort le lendemain. On ne connaît pas, jusqu’à aujourd’hui, les circonstances de son décès ».
Enterré en catimini
Pour le porte-parole, les autorités ont cherché à cacher ce décès en l’enterrant en catimini sans la présence de sa famille. « On leur a refusé l’accès à la dépouille et l’administration a pris la décision de l’enterrer, sans que sa famille ne participe à son inhumation ».
« Aujourd’hui, dans les prisons et cachots, nous enregistrons plus de 200 personnes - militants et responsables -, qui croupissent dans les geôles, à travers le pays. Et on voit aujourd’hui que c’est une véritable chasse à l’homme, qui vise surtout les responsables locaux du parti CNL dans différentes provinces, poursuit Thérence Manirambona. C’est une situation qui est très inquiétante [dans la perspective] des élections de 2020 ».
Sollicitées par RFI, les autorités des deux communes concernées n’ont pas répondu. Selon un responsable local cité par l’Afp, ces opposants ont été arrêtés pour avoir violé la loi, sans plus de précisions. Pour ce qui est de Félix Ndikuriyo, il serait, selon ce responsable local, mort de maladie. D.N.
Burundi - Politique
Le secrétaire général du Cndd-Fdd dépose son dossier de candidature
Bujumbura, le 25 février 2020 (Net Press) . Le général Evariste Ndayishimiye, candidat du parti Cndd-Fdd à la présidentielle de mai prochain, a présenté son dossier de candidature à la commission électorale nationale indépendante (Ceni) ce mardi le 25 février. A travers son discours de circonstance, Evariste Ndayishimiye a remercié tous les militants du Cndd-Fdd qui l’ont mis en avant pour qu’il défense les couleurs de cette formation politique.
En outre, le secrétaire général de cette formation politique et candidat à la présidentielle a fait savoir que le pays connaît une période cruciale de préparation des élections dans le calme et la sécurité, ce qui témoigne de la maturité du peuple burundais. Enfin, il a demandé à ses compatriotes de rester solidaires malgré leurs différences d’idéologies. N.R.
Burundi - Administration - Santé
Création d’une structure policière à l’hôpital Roi Khaled contre le personnel
Bujumbura, le 26 février 2020 (Net Press) . Les autorités de l’hôpital Roi Khaled ont constaté avec amertume ces derniers temps que des membres du personnel sont beaucoup plus distraits par l’utilisation des téléphones intelligents, c’est-à-dire des mobiles smart et androïdes pendant les heures de travail, jusqu’à ne pas remplir avec assiduité le travail qui leur est confié.
C’est ainsi que ce 23 février, la direction générale a recommandé que l’utilisation des smart phones et androïdes est prohibée pendant les heures de travail, aussi bien chez les soins qu’à l’administration. Toutefois, en vue de sauvegarder la communication interne et externe, seule l’utilisation des téléphones mobiles sans application whatsApp est autorisée.
Quant au non-respect de ces recommandations, il va entraîner purement et simplement la saisie des téléphones et des sanctions administratives. Par ailleurs, ces recommandations concernent aussi les étudiants résidants et internes. Les chefs de départements, de Services et de postes sont chargés de la mise en application de ces recommandations et donnent un rapport hebdomadaire à la direction générale de l’état d’exécution des présentes. Enfin, les présentes recommandations entrent en vigueur le jour de leur signature. J.M.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Disparition de deux réfugiés en une semaine à Nduta
Nduta, le 27 février 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de ce camp de réfugiés en Tanzanie, une personne a été enlevée chez lui par un groupe d’hommes armés qui n’ont pas encore été identifiés. Il portait le nom de Pierre Coyitungiye. Presqu’au même moment, un autre, Joseph Nsanzeyo, a été arrêté par la police tanzanienne, lui aussi la semaine dernière.
Les voisins pensent que certains policiers sont impliqués dans cet enlèvement car au moment où ils se sont confiés à la police, le téléphone portable de l’un des disparus était sur une chaise au poste de police. Ils s’inquiètent donc du fait qu’ils ont cherché les leurs un peu partout mais en vain.
Joseph Nsanzeyo, qui travaillait pour une boucherie, est accusé de vol, une affirmation de la police contestée par les voisins. Ils sont d’autant plus inquiets que la police a déclaré qu’elle ne détient pas ces personnes, ce qui a créé un sentiment de peur chez ces Burundais réfugiés dans ce camp. J.M.
Burundi - Administration
Amnesty International contre la pratique "dangereuse" de Gitega
Nairobi, le 28 février 2020 (Net Press) . Selon cette organisation de défense des droits de l’homme, le gouvernement burundais devrait cesser d’exiger aux organisations non gouvernementales étrangères, Onge, de publier l’ethnie de leurs employés. Cette organisation estime qu’il s’agit d’une exigence dangereuse qui consiste à demander aux Ong étrangères de déclarer l’identité ethnique de leurs agents.
Selon toujours l’Amnesty International, cela transparaît dans la lettre du 13 février dernier, où le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a sommé à ces Onge de remettre à son ministère des données personnelles détaillées et sensibles de tous les employés et ce, au plus tard le 28 février 2020, donc aujourd’hui.
L’on saura que de par le passé, le même ministère avait exigé de corriger les disparités ethniques dans ces mêmes organisations non gouvernementales et que certaines d’entre elles, non satisfaites des exigences du gouvernement, avaient décidé de plier bagages pour travailler dans d’autres pays. Des Burundais avaient ainsi perdu leur emploi de façon soudaine, d’où la pauvreté accrue chez les hommes et les femmes qui étaient engagés dans ces Onge. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Les "Cnlois" et les "Cnddfddistes" se rentrent dedans au Nord du pays
Muyinga, le 29 février 2020 (Net Press) . L’on apprend que quatre personnes ont été blessées suite aux disputes des membres du Cndd-Fdd au pouvoir et ceux du Cnl, une formation politique de l’opposition. Ces bagarres ont eu lieu dans la soirée de ce 26 février dans la commune de Gasorwe, province de Muyinga, au Nord-est du pays.
Selon des informations dignes de foi, un membre du Cndd-Fdd est tombé dans une embuscade et blessé au niveau de la tête par un coup de machette. Même si les sources disent qu’il a été blessé par des inconnus, les membres du Cndd-Fdd ont porté leur regard sur les membres du Cnl, auteurs présumés de cette attaque.
C’est ainsi qu’ils ont attaqué le domicile d’un certain Asmani, membre du Cnl, et trois personnes, dont le chef de ménage, ont été blessées. Les "Cnlois" de Gasorwe estiment que les Imbonerakure s’en prennent à eux avec la complicité des autorités administratives. Les leaders des deux formations politiques ne cessent de rappeler à l’ordre à leurs militants, mais en vain.
L’on saura que ces affrontements sont monnaie courante un peu partout dans le pays et les membres du Cnl se plaignent souvent qu’en cas de tels heurts, seuls leurs membres sont arrêtés et emprisonnés au moment où leurs adversaires du Cndd-Fdd se la coulent douce. N.R.