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Dépêches antérieures

Burundi – Sécurité8 mai 2023
|L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Bururi

Burundi – Union africaine – Sécurité6 mai 2023
|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
|Ils confirment leur intention de vol et non de meurtre devant les juges

Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi - Sécurité

Une découverte d’un corps sans vie en commune Kanyosha

3 janvier 2021

Bujumbura, le 3 janvier 2020 (Net Press) . Un corps sans vie d’un sexagénaire du nom de Patrice Nkundabanyanka a été découvert ce mercredi 1er janvier 2020, flottant sur la rivière Kizingwe, de la colline Nyamaboko, dans la commune Kanyosha de la province de Bujumbura dit rural.

Selon des témoins sur place, la victime rentrait de la mairie de Bujumbura pour partager la fête de Saint Sylvestre avec sa famille. Cette dernière affirme que ce chef de famille n’est pas rentré très tôt comme d’habitude à son domicile, ce qui a suscité nombreux inquiétudes. Le lendemain, une bonne partie de la population de cette entité administrative a été mobilisée pour aller chercher Patrice Nkundabanyanka et son corps a été retrouvé flottant sur la rivière Kizingwe,

Selon nos sources, la victime aurait été ligotée et dépouillée de son argent, vivre avant d’être jeté dans la rivière Kizingwe. Les habitants de cette localité s’inscrivent en faux contre cet assassinat qui bascule sous le silence de quelques éléments de la police positionnée dans le parage.

Dans le même rubrique de sécurité ; le vice-président de la ligue des jeunes Imbonerakure, le parti aux affaires Cndd-Fdd, Emmanuel Kwizera, surnommé Rwembe, accusé d’avoir violé son élève de quatorze ans et qui avait pris le large pendant sept mois, s’est retrouvé dans les quatre murs de la prison centrale de Ngozi depuis ce mardi 31 décembre 2019.

Des sources de Nyamurenza affirment que cet enseignant de l’Ecole Fondamentale Gitare était protégé par l’administrateur de cette commune, qui n’est autre que son frère. La population de cette commune demande à la justice de se pencher correctement sur cette affaire. D.N.

Burundi -Tanzanie – Sécurité

Les autorités tanzaniennes menacent de rapatriement forcé des réfugiés burundais .

Nduta, le 3 janvier 2020 (Net Press) . Il s’est tenu une réunion ce mercredi 1er janvier au camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie, où une délégation de Dar es Salaam a de nouveau donné un ultimatum aux refugiés burundais de Nduta, de Mtendeli et de Nyarugusu de retourner au Burundi avant le déroulement les élections de 2020.

Dans cette campagne d’explication, cette délégation a demandé avec insistance aux réfugiés burundais de Nduta de rentrer dans les meilleurs délais au Burundi avant les élections de 2020, au mois d’avril pour participer au devoir civique avec d’autres citoyens burundais restés au pays.

Des réfugiés de Nduta, selon leurs témoignages, ont affirmé que cette sensibilisation sur les retours forcés sur le Burundi est une façon de leur faire peur d’autant plus qu’il était prévu que la réunion commence à 11 heures de ce mercredi et qu’à leur grande surprise, la rencontre a commencé à 19 hoo pour se clôturer tard dans la nuit.

Ces réfugiés indiquent que le retour sur le Burundi est un casse-tête et avancent plusieurs raisons, notamment les militants de l’opposition fidèles au parti conseil national pour la liberté, Cnl, inquiétés par le parti au pouvoir Cndd-Fdd qui fuient massivement sur le sol tanzanien et à l’est de la République Démocratique du Congo. Ils demandent à Gitega de garantir la paix et la tranquillité pour le retour massif de ces réfugiés dans leur pays natal. J.M. 

Burundi –Politique

Les élèves doivent impérativement participer au vote

Bujumbura, le 3 janvier 2020 (Net Press) . A travers un communiqué rendu public hier jeudi, la commission électorale nationale indépendante (Ceni) a invité les élèves à se munir de la carte d’électeur à la veille du début du deuxième trimestre.

En effet, les élèves du secondaire sont au bout des vacances de Noël et s’apprêtent à regagner le chemin des salles de classes. Pour les élèves des écoles à régime d’internat, la Ceni leur exhorte de se munir des récépissés d’enrôlement ou à défaut, de leurs cartes d’électeur.

Ce clin d’œil est fait aux élèves internes pour que la Ceni leur transfère vers les lieux de vote qui leur soient proches lors des élections du mois de mai. Ce communiqué mentionne que lors de l’enrôlement aux élections, certains élèves n’avaient pas encore atteint l’âge de la majorité qui leur confère le droit de voter alors que d’autres ont été orientés vers d’autres établissements situés loin du lieu d’inscription.

Pour que ces élèves puissent participer au vote, la Ceni doit leur indiquer le nouveau bureau de vote. Or, cette commission ne connait pas effectivement les écoles où ces élèves ont été affectés.

C’est pourquoi la Ceni avait adressé une correspondance à la ministre en charge de l’éducation en date du 24 décembre 2019 pour qu’elle lui fournisse toutes les données en rapport avec les mouvements des élèves depuis le mois de septembre 2019.

Mais comme l’administration est aussi lente surtout dans notre pays, la Ceni préfère cette fois-ci passer par les directeurs provinciaux de l’enseignement pour enfin disposer de ces données. Pour une meilleure efficacité, le communiqué demande à la ministre de l’éducation d’instruire les directeurs provinciaux de l’enseignement de collaborer avec les Cepi pour disposer à temps de ces données.

C’est donc à base de ces renseignements que ces élèves pourront participer aux élections de 2020. Mais pourquoi la Ceni met autant d’efforts pour que les écoliers participent au vote ? Peut-on penser à son sens de responsabilité ou à une certaine complicité dans une éventuelle tricherie pour voter plus d’une fois dans des lieux de vote différents ! (Ch.N.)

Burundi – Administration

L’administrateur de Bururi présente sa démission

Bururi, le 3 janvier 2020 (Net Press). Depuis ce 31 décembre 2019, Nestor Nijimbere n’est plus administrateur de la commune de Bururi. Il a été remplacé par son conseiller chargé des affaires administratives et sociales qui assure l’intérim.

A cet instant, personne ne connait les vrais mobiles de sa démission. Mais certains observateurs pensent qu’il aurait été contraint à céder sa place pour des fins électorales. Selon nos sources présentes à Bururi, les natifs de la commune de Bururi, membres du Cndd-Fdd, auraient exercé une pression sur Nestor Nijimbere pour s’éclipser de lui-même sur la scène politique car, il se serait rendu coupable de certaines actions qui ternissent l’image du parti Cndd-Fdd.

Par ses actes impopulaires, il aurait perdu sa crédibilité devant les populations à la base et lui aurait aussi attiré des foudres avec son patron de gouverneur à telle enseigne que les deux personnalités étaient à couteaux tirés. Ainsi, le conseil communal de Bururi a eu l’audace de lui proposer de démissionner de ses fonctions de son propre gré et a par conséquent désigné par intérim son remplaçant.

Signalons que le Cndd-Fdd avait déjà remarqué que la réputation du parti de l’Aigle avait été depuis lors entamée suite au comportement indigne de son lieutenant au niveau de l’administration communale, ce qui risquerait d’écœurer ses membres et sympathisants à la veille des élections du mois de mai. C’est le dénigrement des populations à la base qui devrait conduire au vote sanction si le Cndd-Fdd n’aurait pas procédé à son remplacement à temps.

Notons que cette situation est d’autant si vraie que l’administrateur et le gouverneur provenaient de la même commune et même colline et le comportement respectueux de l’autorité provinciale lui avait ôté toute sa crédibilité et rendu impopulaire ainsi que le parti qu’il représente car le n° 1 de la province est issu du Cnl, le parti rival du Cndd-Fdd.

Le remplacement de l’administrateur communal de Bururi s’inscrirait alors dans la logique de couper l’herbe sous le pied du parti Cnl à qui le Cndd-Fdd avait laissé le champ-libre de mener sa campagne silencieuse pour avoir placé un homme qui utilisait le pouvoir de l’Etat afin de bien museler les intérêts du peuple donc, un représentant en mal de vision à l’approche du rendez-vous de mai. N.R.

Burundi – Environnement

L’Acve contre la construction anarchique

Bujumbura, le 3 janvier 2020 (Net Press) . L’action ceinture verte pour la protection de l’environnement (Acve) vient de tirer sur la sonnette d’alarme pour que le gouvernement du Burundi s’implique davantage dans la viabilisation des quartiers de la capitale économique.

Son intervention est faite après la mort des personnes à Uwinterekwa et dans les quartiers de Buterere et de Kinyankonge au cours des dernières semaines de la fin de l’année 2019. Des dizaines de vies humaines ont été emportées par des inondations avec des maisons en décombres.

Après ces tristes événements, l’Acve, par l’intermédiaire de son porte parole, Jacques Nkengurutse, professeur à l’université du Burundi, a donné sa contribution pour rendre viable les quartiers de Bujumbura déjà construits et ceux en passe de viabilisation.

Selon Jacques Nkengurutse, les fortes pentes des montagnes dénudées qui surplombent la ville de Bujumbura sont trop raides, ce qui augmente la vitesse des eaux de ruissellement quand il pleut. Construire anarchiquement sur le piémont sans prévoir les voies de canalisation trop suffisantes pour ces eaux est un risque prévisible qui favorise des catastrophes pendant la période pluviale.

Pour lui, les quartiers de Gihosha rural, Uwinterekwa, Gatunguru, Gahahe et leurs quartiers en aval sont soumis à des inondations fréquentes si le gouvernement n’intervient pas rapidement. Selon le porte-parole de l’Acve, pour limiter les dégâts, chaque ménage devrait aménager plusieurs puisards à l’intérieur de la parcelle afin que l’eau s’infiltre dans la nappe phréatique au lieu de ruisseler à la surface de la terre.

L’autre précaution est que l’Etat devrait prendre des initiatives d’agrandir les caniveaux s’il le faut démolir les clôtures pour avoir un canal pouvant contenir et bien conduire cette eau. Dans les quartiers en passe de viabilisation, les services du cadastre devraient prévoir un espace de conduite des eaux de ruissellement avec une zone aménagée pour l’électricité et les fils de communication. D.N.

Burundi – Culture

Décès du chanteur Jean Christophe Matata, neuf ans déjà !

Pretoria, le 3 janvier 2020 (Net Press). Il fait neuf ans jour pour jour, les mélomanes burundais pleurent encore la disparition du célèbre chanteur, auteur et compositeur burundais, Jean Christophe Matata, qui s’est éteint en date du 3 janvier 2011 en Afrique du Sud.

Le chanteur Jean Christophe Matata est né le 20 Aout 1960 en zone Kinama, au nord de l’actuelle capitale économique et mort le 3 janvier 2011 au Cap en Afrique du Sud suite à une infection pulmonaire. Chanteur de zouk, de reggae et de musiques traditionnelles, il était polyglotte car il chantait en kirundi, en kinyarwanda en kiswahili, en français et en anglais. Il a rencontré un grand succès dans les pays d’Afrique centrale.

Il a commencé ses études primaires l’école primaire de Kinama, il a réussi le concours national avec brio avant de fréquenter l’école technique secondaire de Kamenge et au Lycée de l’Amitié (ex St Albert ), le parchemin en poche. Jean-Christophe Matata verra son ambition tournée vers la musique où avec les autres chanteurs comme Guillaume, Jean Alexis Munyerere, Astonie, ont été sujets de récupération politicienne du parti Uprona qui était aux affaires pour fonder l’orchestre « Imboneza « à la gloire du parti de Rwagasore .

En 1979, le chanteur Jean Christophe Matata et son équipe claquent la porte pour fonder l’orchestre Africa Nil Band en 1984. Ce dernier sort son premier Album « Amaso Akunda Ntabona neza « les yeux qui aiment ne sont pas objectifs, « Mukobwa Ndagowe « la fille tiraillée par beaucoup d’intempéries, un album qui a été hautement populaire au Burundi et dans la sous-région.

En 1987 le chanteur Matata se rend au Rwanda et gagne la popularité des Rwandais. D’après les témoins, il n’était pas loin des intrigues du pouvoir du général major Juvénal Habyalimana et sa chanson « abahutu n’abatutsi turavukana « les Tutsi et les hutu sont des frères" gagne les cœurs des Rwandais et il est perçu comme un médiateur de Kigali et de Bujumbura qui, en cette époque, se regardaient en chiens de faïence.

En 1990, sa côte de popularité sur le sol rwandais tourne vers le vinaigre, accusé de travailler de mèche avec le front patriotique rwandais, FPR. Il a été arrêté et torturé au service secret rwandais et contraint de rebrousser le chemin vers Bujumbura avant de prendre le large sur Bruxelles au Royaume de Belgique en 1991. A partir de ce pays, il a organisé des concerts qui ont ému ses fans aux Etats Unies d’Amérique, au Sénégal, au Cameroun etc…

Le chanteur Jean Christophe Matata a été le modèle d’identification des chanteurs comme Ben Rutabana du Rwanda, Jean Pierre Nimubona connu sous le sobriquet de Kidumu, Leonard Niyomwungere et Eugene Umulisa. En 2009 le chanteur Jean Christophe Matata rentre de son exil au Burundi et il meurt en tournée musical en Afrique du Sud . N.R

Burundi - Culture

Une fille d’ethnie twa élue miss Kayanza

Kayanza, le 3 janvier 2020 (Net Press) . Neilla Mutoniwimana, d’ethnie twa, cette native de Muhanga, en province de Kayanza, au nord du pays, a été couronnée Miss Kayanza lors de la 8ème édition de cette compétition par la région scoute de Kayanza, projet Miss Nakaranga. Cette information qui circule sur les réseaux sociaux a été en général bien accueillie par toutes les couches sociales de ce pays.

Des réactions fusent d’un peu partout et convergent que les Batwa font partie intégrante du peuple burundais.et que cette victoire va parler de la vie des Batwa, leurs exploits et leurs défis à s’intégrer dans la communauté.

Et d’autres rappellent que les Hutu, les Tutsi, les Ganwa, les Batwa, les Hutsi, les Tsuhu, les Gatsi ou Ttsitwa...ont enfin toutes connections possibles et invitent tout Burundais d’être fier de se sentir comme Burundais et ajoute que la diversité burundaise devrait être un rassembleur du peuple burundais au lieu de les diviser. N.R

Revue annuelle de la presse. Mars 2019 (suite)

Burundi - Politique

Le Cnared-Giriteka se réunit en session ordinaire

Belgique, le 11 mars 2019 (Net Press) . La plateforme politique de l’opposition radicale a tenu sa session ordinaire à Bruxelles en Belgique du 8 au 10 mars 2019. Selon des informations à notre disposition, les points à l’ordre du jour étaient notamment la réorganisation du Cnared-Giriteka et le renforcement de la plateforme à l’intérieur du Burundi.

Le Cnared s’est également doté de nouveaux commissaires. Il s’agit de Mamès Bansububiyeko, chargé des questions diplomatiques, politiques et des relations avec les autres organisations. Il y a aussi Jérémie Ngendakumana, chargé du processus de paix et des négociations. Bonaventure Gasutwa est chargé de la communication et des relations publiques au moment où Mme Aline Ndenzako est chargée des questions de justice, des droits de l’homme et des réfugiés.

Aussitôt la session terminée, des rumeurs ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux, indiquant que le Cnared-Giriteka décide de ne plus s’en tenir à l’accord de 2005, de participer coûte que coûte aux élections de 2020 et qu’en cas de retour, Bujumbura et Benjamin Mkapa seraient loisibles de leur trouver des hommes et des femmes assurant leur sécurité.

La rédaction a contacté un membre de cette plateforme qui a balayé d’un coup toutes ces informations. Il estime qu’il s’agit des versions de ceux qui se sont retirés de la plateforme mais que sinon, le Cnared s’en tient toujours à l’accord d’Arusha et à la constitution de 2005, ce qui est la raison d’être de sa création.

Burundi - Ouganda - Sécurité

Deux des trois réfugiés burundais enlevés en Ouganda retrouvent la liberté

Mbarara, le 12 mars 2019 (Net Press) . Ils avaient été enlevés dans la localité de Mbarara en Ouganda par des éléments non encore identifiés. Ils ont été relâchés dans la matinée du 9 mars et probablement suite à la dépression, ils affirment ne pas être en mesure d’identifier l’endroit où ils étaient détenus.
Des témoins sur place indiquent qu’ils ont été kidnappés par les services secrets ougandais, qui les accusaient de servir d’espions en faveur du Rwanda. Des sources proches de leurs familles font savoir que ces réfugiés ne veulent pas livrer des détails sur les conditions de leur détention. Le troisième burundais qui avait été kidnappé en même temps que les deux reste introuvable.

La communauté des réfugiés burundais à Mbarara demande à la police ougandaise de s’investir pour qu’elle ait la trace de celui dont on est toujours sans nouvelles ou informer sa famille sur son lieu de détention. Ces Burundais demandent aussi au Hcr de suivre de près cette question.

Burundi - Sécurité

Le gribouillage de la photo du président de la République refait surface

Kirundo, le 13 mars 2019 (Net Press) . Sept élèves de l’école fondamentale Akamuri de Kirundo, accusés de gribouiller la photo du président de la République, Pierre Nkurunziza, ont été arrêtés depuis ce mardi 12 mars et sont incarcérés au commissariat provincial de la police de Kirundo

Des sources sur place font savoir que ces adolescents ont l’âge qui oscille entre de 12 à 15 ans et sont soupçonnés d’avoir gribouillé la photo du président Pierre Nkurunziza qui se trouve dans les manuels scolaires des sciences humaines.

Du fait qu’ils sont encore mineurs, leurs parents se sont présentés pour s’excuser mais le directeur provincial de l’enseignement de Kirundo a rejeté le mea culpa des parents de ces élèves. Selon les praticiens du droit, s’appuyant sur le livre 1 du code pénal en son article 28, les mineurs de moins de quinze ans sont pénalement irresponsables. Les infractions commises par ces derniers ne donnent lieu qu’a des réparations civiles

Burundi - Politique

Cnared-Giriteka, qui dit vrai ?

Bruxelles, le 14 mars 2019 (Net Press) . Depuis que le Cnared-Giriteka a organisé une session ordinaire en Belgique, du 8 au 10 mars, deux versions contradictoires sont dégagées et il devient difficile de dégager la vérité sur ce qui s’est passé. Pour certains, le Cnared "nouvelle version" n’est pas en accord avec les aspirations du peuple burundais.

A travers un communiqué du Cnared-Giriteka du 12 mars, l’on sent qu’il n’est plus question de rétablissement de la constitution de 2005. Dans le point 4, le communiqué parle d’"attachement à la démocratie et aux élections comme seul mode légitime d’accès au pouvoir et de changement de régime...". En d’autres termes, la constitution du 17 mai 2018 sera prise en compte.

Que le Cnared soit ouvert à tout le monde, cette opinion se demande qui est ce nouvel élément puisque Frédéric Bamvuginyumvira, Léonce Ngendakumana et Alexis Sinduhije sont déjà partis ? Par ailleurs, ceux qui sont toujours dedans, comme Léonidas Hatungimana du parti Ppd-Girijambo et Charles Nditije de l’Uprona non reconnu par Gitega, se sont retirés du directoire et de toute responsabilité pour ne pas répondre devant l’histoire et le peuple de l’échec ou de la trahison du Cnared-Giriteka.

De son côté, le porte-parole du Cnared-Giriteka, Onésime Nduwimana, fait savoir qu’on est en train de revoir l’organisation de cette plateforme pour qu’elle soit ouverte à tout le monde, que les lois soient actualisées pour qu’elles protègent correctement l’accord d’Arusha et la constitution de 2005 qui en est issue.

A propos des élections, le Cnared indique qu’il ne peut pas participer aux élections tant qu’il n’y a pas d’entente avec le gouvernement pour la mise en place d’une commission électorale nationale indépendante. En d’autres termes, tant que les choses ne sont pas transparentes, le Cnared ne participera pas aux élections. La question est de savoir qui dit vrai dans ces versions.

Burundi - Politique

Impossible d’accéder à la permanence du Cnl

Bujumbura, le 15 mars 2019 (Net Press). Depuis que le nouveau parti Cnl a ouvert sa permanence en date du 10 mars dernier, il est devenu, depuis le lendemain, impossible d’accéder à cette permanence car la zone qui entoure cet immeuble est interdite d’accès. Aucun véhicule ou piéton n’est autorisé à dépasser cette zone gardée par des militaires et des policiers de la garde présidentielle.

Ces derniers assurent la sécurité sur les barrières érigées pour empêcher tout mouvement sur ce boulevard situé en zone Rohero, entre le campus Mutanga et la présidence de la République. Les habitants de cette localité sont obligés de faire des acrobaties pour sortir et entrer dans la zone en question. Déjà, lundi matin le 11 mars, pour passer à cet endroit, des pièces d’identité étaient exigées.

Des gens se posent la question de savoir si c’est le type de sécurité qui est réservé au parti d’Agathon Rwasa. En effet, en date du 3 mars dernier, il avait été empêché d’ouvrir sa permanence par la direction de la mairie, évoquant des raisons de sécurité. Mais ailleurs, dans la zone Kamenge, l’Uprona y était presqu’au même moment sans aucune gêne.

L’on se demande si l’intention n’est pas de saboter les activités du nouveau parti car, si l’on parle de l’insécurité, cette raison ne peut pas valoir tous les jours jusqu’à fermer une voie publique. Selon une certaine opinion, ceci est une démonstration que la sortie médiatique du maire de la ville au début de la semaine n’était pas opportune.

Burundi - Médias

Pourquoi BBC et VOA restent sous sanctions du Cnc ?

Mwaro, le 16 mars 2019 (Net Press) . Les radios BBC et VOA ont écopé des sanctions du conseil national de la communication qui vont jusqu’à six mois de suspension dans notre pays. Passé ce délai, rien n’a été fait et les journalistes qui participaient à la conférence publique ont posé la question au président du Cnc qui est en même temps porte-parole de cette institution.

En ce qui concerne la voix de l’Amérique, Nestor Bankumukunzi a précisé que les sanctions n’ont pas été levées car la radio emploie toujours un journaliste burundais soupçonné d’être impliqué dans la tentative de putsch de mai 2015. L’allusion est faite à Patrick Nduwimana, qui était correspondant de cette radio en Kiswahili même avant cette tentative.

Quant à BBC, le président du Cnc a indiqué que le conseil s’apprêtait à lever les sanctions mais la radio a jeté le pavé dans la marre. Elle a produit une vidéo relative au massacre des gens dans la zone de Kinindo faits par des agents de l’Etat. Le gouvernement du Burundi avait dénoncé cette vidéo car le contenu était un mensonge grossier.

Burundi - Education

Ndirahisha aux élèves : ne vous laissez pas manipuler par les politiciens

Gitega, le 18 mars 2019 (Net Press) . C’est la conclusion que l’on puisse tirer d’un speech de la ministre de l’éducation envers des élèves de cette capitale politique lors de la finale de la 32ème édition du championnat interscolaire des sports collectifs ce dimanche 17 mars.

La ministre de l’Éducation demande aux élèves de ne pas se laisser manipuler par les politiques. Elle l’a indiqué à Gitega lors de la finale du championnat interscolaire des sports collectifs. Pour elle, le pays approche des échéances électorales et a prié les élèves de ne pas être manipulés par les politiques car leur avenir se trouve dans leurs cahiers.

Elle a également demandé aux élèves de travailler dur pour avoir de bonnes notes et de ne pas se contenter des délibérations. Revenant sur le sport, Mme Ndirahisha a demandé à cette catégorie d’élèves de continuer les entraînements pour qu’ils puissent un jour représenter le Burundi dans des compétitions sous-régionales comme l’Eac. Elle conseillé aux élèves-filles d’éviter des qui grossesses non désirées.

Au total, neuf coupes devaient être distribuées dans 9 disciplines et le lycée du Lac Tanganyika a pris la part du lion car à lui seul, il a remporté trois coupes à la satisfaction des autorités de cette école.

Burundi - Genre

La première dame anime une réunion de femmes dans la capitale économique

Bujumbura, le 19 mars 2019 (Net Press) . Ce matin, les citadins qui se rendaient au travail ont été surpris par un embouteillage impressionnant, au niveau du boulevard de l’Uprona, non loin de l’ancien hôtel Novotel, au centre-ville. Les automobilistes n’en croyaient pas leurs yeux d’autant plus que l’information n’avait pas été diffusée la veille.

Les véhicules étaient donc obligés de passer par l’avenue de la Mission, devant l’église Saint Michel et l’école indépendante de Bujumbura pour se rendre vers l’ancien marché de Bujumbura détruit dans un incendie il y a plus de 6 ans. Tout près d’une station service qui est derrière l’endroit connu jadis sous le nom de "Odéon Palace", l’on voyait des policiers et des militaires attroupés à cet endroit, non loin d’un camion extincteur.

L’on a appris plus tard qu’il y avait une réunion des femmes qui était animée par la première dame, Denise Nkurunziza. La rédaction n’a pas eu assez d’informations sur cette réunion mais le constat est qu’elle a duré pratiquement tout l’avant-midi, la preuve étant la présence des forces de l’ordre dans les environs vers la fin de la matinée.

Burundi - Politique

Les membres du Cnl toujours dans le guet-apens du parti de l’Aigle

Muyinga, le 20 mars 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Muyinga, à Butihinda plus précisément, le mobilisateur communal du parti Cnl a été arrêté ce 19 mars matin par la police sur la colline Mugongo. Il semble qu’Alexandre Ndayishimiye, le mobilisateur, a été suite à des souches des reçus de collecte de contribution de son parti saisies en sa possession.

Quelques minutes plus tard, Edmond Nduwimana, représentant communal du Cnl, a été lui aussi arrêté pour des mobiles que l’on n’a pas évoquées. Le représentant communal de cette formation politique confirme les deux arrestations. Cependant, les autorités de ce parti estiment que le parti, comme il est officiellement agréé, devrait avoir l’occasion de mener librement ses activités.

Pour rappel, quand le parti d’Agathon Rwasa a été agréé, plusieurs de ses membres se sont vu arrêter par des policiers ou des jeunes de la ligue Imbonerakure pour un oui ou pour un non. Même à l’échelon supérieur, le maire de la ville de Bujumbura avait empêché les activités de lancement officiel des activités de cette formation politique, suivi de la barricade du boulevard de l’Uprona, un chemin qui mène vers la permanence du Cnl.

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Burundi - Génocide21 octobre 2020
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Burundi - Sécurité11 janvier 2020
|Un corps sans vie d’un vieil homme découvert au Nord-ouest du pays

Burundi - Planning familial12 novembre 2019
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|Les enfants paient les frais de la folie de leurs parents

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