Bururi, le 6 janvier 2021 (Net Press) . Le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, se trouve dans la province de Bururi, au Sud du pays, plus précisément dans la commune de Mugamba, où il a rencontré les responsables administratifs et sécuritaires de toute la province.
Les informations disponibles à la rédaction rapportent que l’un des sujets qu’ils allaient traiter en réunion concernait la sécurité. L’on saura qu’en date du 3 janvier dernier, une embuscade a été tendue à un véhicule dans la localité de la commune Mugamba, alors qu’il se rendait dans la commune voisine de Matana.
Le 30 décembre de l’année dernière, une autre embuscade avait été tendue à une voiture qui se rendait à Bujumbura en provenance de Mwaro, au Centre du pays, au niveau de la commune Mugongo Manga. Dans les deux cas, des personnes avaient été tuées et d’autres blessées et les deux endroits partagent la même route nationale, RN7, Bujumbura - Rutovu.
D’aucuns pensent donc que le choix de la commune Mugamba pour parler de la sécurité n’a pas été fait au hasard. C’est une place hautement symbolique au regard de ce qui s’y est passé en l’espace de 3 jours seulement. Cependant, la rédaction reviendra sur le contenu des échanges au cours de cette réunion. D.N.
Burundi - Politique
Arrestations en cascades des "Cnlois" dans la province de Bujumbura
Bujumbura, le 6 janvier 2021 (Net Press) . L’on apprend que depuis le 2 janvier dernier, des membres du principal parti d’opposition, Cnl, dans les communes de Kanyosha et de Nyabiraba, dans Bujumbura rural, à l’Ouest du pays, ont été arrêtés par des éléments de la police en compagnie des jeunes du parti de l’Aigle.
Selon des informations dignes de foi, ils seraient accusés de collaborer avec les criminels, allusion faite à l’embuscade tendue dans la commune de Mugongo Manga le 30 décembre dernier, qui a coûté la vie à une jeune fille. Au total, 9 jeunes membres du Cnl ont été arrêtés au moment où d’autres ont fui leurs domiciles pour éviter d’être appréhendés.
Le parti Cnl rejette toutes ces arrestations et indique qu’il ne saurait être victime des embuscades qui se commettent sur la voie publique, dit par ailleurs que lui aussi est partisan de la paix. Nous apprenons que les éléments aux mains de la police sont détenus dans les cachots de Kanyosha et de Nyabiraba et qu’ils sont sur le point de se voir transférer dans les cachots du service national des renseignements à Bujumbura, la capitale économique. J.M.
Burundi - Administration.
« Le 31 janvier 2021, tous les ménages disposeront d’un cahier de ménage », dixit le maire de la ville de Bujumbura
Bujumbura, le 6 janvier 2021 (Net Press) . Dans une conférence de presse tenue ce matin 6 janvier 2021 par le maire de la ville, le commissaire de police Jimmy Hatungimana, il a fait savoir que le travail d’acquérir de nouveaux cahiers de ménage se réalise dans tous les quartiers de la capitale économique Bujumbura.
Il rappelle que le cout du cahier est de trois mille franc burundais et ceux qui demandent le supplément devraient être qualifiés de voleurs. Il dit que ce cahier a deux objectifs qui sont entre autres la sécurité et l’enlèvement des immondices dans les ménages. Il y a ceux qui nettoient mal les quartiers et le cahier contiendra le nom du "nettoyeur" et la date d’enlèvement des immondices.
Concernant la durée d’acquérir ces cahiers, il dit que le 31janvier 2021 est la date limite. Au-delà de cette date, la police fera son rôle lors des fouilles-perquisition dans les ménages. Il dit que les associations qui enlèvent les immondices ne le font pas correctement d’où on va réorganiser le travail.
Il a ajouté que les gens qui ont bâti sur les caniveaux cheminant les immondices doivent démolir dans une durée ne dépassant pas un mois. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que demain 7 janvier, une commission chargée de réhabiliter le marché de Kamenge fera une descente sur terrain. N.B.
Burundi - Santé
Le ministère de la santé publique évoque d’autres cas de covid-19 positifs
Bujumbura, le 6 janvier 2021 (Net Press) . Le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida a animé un point de presse ce matin où il a fait savoir que le 4 janvier, des équipes médicales ont identifié 10 cas positifs au covid-19 qui allaient partir pour l’étranger. Ces équipes ont immédiatement entamé des recherches des personnes contacts de ces dernières.
Sur un total de 284 personnes ayant été en contact, 30 personnes ont été testées positives du covid-19, ce qui porte à 40 le nombre de malades en 2 jours. Le ministère semble déçu car deux mois venaient de s’écouler sans aucun cas de covid-19. Elles sont toutes de la mairie de Bujumbura et des environs, sont sous surveillance médicale et sont en bon état.
Le ministère demande à toute personne, même ne présentant pas de signes de cette pandémie, mais qui a été en contact avec les personnes diagnostiquées, de se faire dépister dans un hôpital le plus proche parmi ceux du district Bwiza-Jabé, Kamenge et Ruziba et de s’astreindre à l’auto quarantaine à la maison.
Il demande aussi à toute personne qui présente des symptômes de cette maladie de se faire dépister à l’hôpital le plus proche. Il demande enfin aux populations de rester sereines, à vaquer tranquillement à leurs activités quotidiennes et à respecter scrupuleusement les mesures de prévention individuelle et collective. N.R.
Burundi - Commerce
« Les personnes qui feront la fraude seront considérés comme ennemis du pays », dixit le gouverneur de Kirundo
Kirundo, le 6 janvier 2021 (Net Press) . Ceci est dit par le gouverneur de Kirundo, au Nord du pays, Albert Hatungimana, dans une réunion de sécurité qu’il a tenue dans la commune de Bugabira ce mardi 5 janvier 2021.
Le gouverneur demande à la population de dénoncer ces fraudeurs, surtout dans les zones frontalières avec les pays voisins. Il dit également que ceux qui seront accusés de fraude seront considérés comme ennemis du pays car ils détournent la richesse du pays, mais aussi comme une source d’insécurité. Cette réunion a eu lieu au moment où deux fraudeurs ont été portés disparus il y a deux semaines. N.B.
Burundi – Rwanda - R.d. c - Sécurité
Un rapport de l’Onu sur la Rdc contesté par Kigali et Gitega
New York, le 6 janvier 2021 (Net Press) . Le dernier rapport du groupe d’experts de l’Onu mentionne des opérations menées par les forces armées rwandaises et burundaises dans l’est de la Rdc de la fin de 2019 à octobre 2020. Ce que Kigali et Gitega démentent.
Selon les principales conclusions du groupe d’experts de l’Onu sur la Rdc contenues dans un document de plus de 200 pages rendu public le 23 décembre 2020, il souligne que, « de la fin de 2019 au début d’octobre 2020, des membres des Forces de défense rwandaises (RDF) étaient présents dans le Nord-Kivu ».
Selon ce rapport, « l’armée burundaise, aux côtés de membres des Imbonerakure, a également lancé des incursions dans le Sud-Kivu entre novembre 2019 et juillet 2020 ». Ces interventions auraient été menées « en violation du régime de sanctions » car elles n’ont pas été notifiées au comité onusien chargé de veiller à son respect.
Malgré le démenti de ces deux capitales, les experts de l’Onu indiquent qu’ils se fondent plusieurs éléments de preuve (documents, photographies, images aériennes, etc.) et assurent que la présence des RDF a été confirmée dans les territoires de Nyiragongo, de Rutshuru et de Masisi.
Ils citent notamment une lettre de Célestin Mbala, le chef d’état-major des Forces armées congolaises (Fardc), adressée le 22 avril 2020 au Mécanisme conjoint de vérification élargi de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (Cirgl). Le dernier exemple en date mentionné par le groupe d’experts remonte au 2 octobre dernier.
L’on saura que les deux présidents, du Rwanda et de la République démocratique du Congo, avaient nié toute présence des forces rwandaises sur le sol congolais, mais avaient par contre leur collaboration dans des échanges de renseignements. N.R
Revue annuelle de la presse : Avril 2020
Burundi - Société
La mairie de Bujumbura tombe dans le panneau du poisson d’avril
Bujumbura, le 1er avril 2020 (Net Press) . Depuis ce matin, des informations circulaient sur les réseaux sociaux, indiquant que le nouveau marché dit du Cotebu est en train de brûler. Les autorités de la mairie n’ont pas compris qu’il s’agissait d’un poisson d’avril et se sont mises à démentir l’information.
Selon donc ce communiqué émanant de la mairie, il y a des rumeurs qui se propagent sur les réseaux sociaux et qui indiquent que le marché du Cotebu est en train de brûler. La même mairie fait savoir que cette information est une rumeur et que le marché est en train de fonctionner sans problème. N.R.
Burundi - Politique
Des dissensions autour de la mise en terre d’un "Cnloi" tué à coups de machettes
Gitega, le 2 avril 2020 (Net Press). Il s’appelle Jean Bosco Ngabirano, c’est un militant de la ligue des jeunes du parti Cnl qui a été tué ce lundi 30 mars à coups de machettes en zone Mahwa, de la commune Ryansoro, en province de Gitega. Selon nombreux témoignages, ses bourreaux seraient des membres de la ligue des jeunes du parti aux pouvoir, les Imbonerakure et sa famille biologique jure sur tous les toits de ne pas mettre en terre la victime avant l’arrestation des auteurs de ce crime. .
Tout a commencé dans la soirée de ce 30 mars lorsque la victime partageait un verre avec les Imbonerakure. En signe d’agression, ces derniers ont entonné des chansons à la gloire du parti Cndd –Fdd. De son côté, Jean Bosco Ngabirano a, à son tour, chanté l’hymne du parti d’Agathon Rwasa. Il a été pour cela sérieusement frappé à coups de machettes et il est mort sur le champs. Sa famille biologique réclame l’arrestation des auteurs de ce crime avant sa mise en terre .
Selon des sources sur place, ces derniers sont connus, il s’agit d’Elie Nimubona, président de la ligue des jeunes Imbonerakure en commune Ryansoro, de Donatien Ciza, de Bienvenu Manirakiza et de Vianney Ntigoheka qui ont pris le large vers une destination inconnue jusqu’à présent. N.R
Burundi – Justice
Enfin libres les six militants du Cnl.
Makamba, le 3 avril 2020 (Net Press) . Le 11 mars courant, sur la colline de Bukeye en commune Nyanza-Lac de la province de Makamba, au Sud du pays, des jeunes Imbonerakure ont arrêté six personnes sur fond d’accusations jugées par les "Cnlois" de mensonges.
Ces personnes sont Alexandre Kabura, enseignant au lycée communal. de Nyanza-Lac, Georges Sabushimike, enseignant de l’école fondamentale de Mugerama, Naanson Iradukunda enseignant à l’école privée New Vision de Nyanza-Lac, Nephtali Shukuru, un pharmacien de la région, Ernest Niyonkuru et un surnommé Pacon. Tous ces gens sont des militants du Cnl et ont été interpelés sans mandat ni convocation.
Selon des sources sur place à Nyanza-Lac, ils ont été accusés par des Imbonerakure de participation à une réunion illégale alors qu’ils étaient en train de collecter de documents des mandataires de leur parti à déposer à la Ceci afin de pourvoir observer les élections de mai 2020.
Ila ont été détenus dans les cachots du commissariat provincial de Makamba 14 jours durant et n’ont été libérés que ce mardi 31 mars dernier par le parquet de cette province.
Certes, les représentants du Cnl se félicitent de cette libération mais dénoncent des arrestations intempestives suivies de détentions à l’endroit des seuls membres de leur formation politique en violation de la loi. Ils dénoncent également le rôle des Imbonerakure qui se substituent à la police et procèdent à l’arrestation des gens en lieu et place de la police sous le nez et la barbe de la justice.
Burundi - Commerce
Pénurie du sucre : un feuilleton sans fin...
Bujumbura, le 4 avril 2020 (Net Press). Cela fait plus de deux mois que les "Bujumburais" peinent à trouver du sucre. Le mystère est total car la société sucrière du Moso, Sosumo, qui fabrique ce produit, dit que sa quantité n’a jamais diminué, estimant que les commerçants de ce produit stratégique s’adonnent à des spéculations pour gagner un peu plus.
Mais le grand problème est que les commerçants, qui avancent que trouver du sucre est un problème sérieux, le vendent à un prix élevé, advienne que pourra. Malgré des sanctions prises à leur endroit, le prix du sucre ne diminue pas et le prix du kilo coûte entre 3.000 et 3.500 Fbu alors qu’officiellement, le prix ne devrait pas dépasser 2.500 Fbu. Il y en a qui ont renoncé à la commercialisation de ce produit pour ne pas s’attirer des foudres de l’aeministration.
Mais également, un autre problème non moins important est que le ministère chargé du commerce et la Sosumo ne donnent pas le même chiffre du prix au kilo. Si la Sosumo parle de 2.500 Fbu, le ministère communique souvent que le prix du kilo du sucre revient à 2.400 Fbu, ce qui désoriente les commerçants de bonne foi qui le reçoivent dans les conditions normales. D.N.
Burundi - Politique
Les réunions du parti Cnl interdites dans la commune Nyabihanga
Mwaro, le 6 avril 2020 (Net Press) . A travers une correspondance de l’administrateur communal de Nyabihanga, toutes les réunions du parti Cnl dans les permanences de cette formation politique dans cette entité administrative sont interdites. Le parti est accusé de réunir les élèves et que par conséquent, il y a baisse de niveau et insolence de leur part à l’endroit de leurs parents.
Le Cnl interprète cette correspondance comme une forme d’intimidation ou alors d’intolérance politique encore une fois qui se manifeste. D’une part, avoue le numéro un de cette formation politique dans cette commune, il n’y a jamais eu d’invitation aux élèves et que d’autre part, aucun parent ne s’est plaint auprès de l’administrateur de Nyabihanga.
Aujourd’hui, plusieurs alibis sont mis en avant pour empêcher ce parti de réunir ses militants. Si Nyabihanga évoque la réunion des élèves, d’autres régions évoquent la pandémie du coronavirus pour empêcher un rassemblement de plusieurs personnes, ce qui est pourtant permis aux autres. J.M.
Burundi - Justice
Les "Cnlois" relâchés, le parquet s’oppose...
Bururi, le 7 avril 2020 (Net Press) . La semaine dernière, 12 personnes accusées d’avoir tué un Imbonerakure dans la commune de Matana, province de Bururi, au Sud du pays, ont été arrêtés. Parmi elles, il y avait trois membres du Cndd-Fdd et les neufs autres étaient membres du parti Cnl.
Les premiers ont été relâchés avant qu’ils ne soient présentés devant la chambre de conseil et les juges du tribunal de grande instance de Bururi a décidé de relâcher, toujours la semaine dernière le reste des détenus, mais en vain. Selon des informations en provenance de Bururi, le parquet se serait opposé à leur libération, invoquant l’indisponibilité d’un juge sur les trois qui composaient le siège et qui serait à la base du manque de mandat d’élargissement. J.M.
Burundi - Politique
Le candidat du Cndd-Fdd aux élections de mai 2020 demande de ne pas désespérer
Bujumbura, le 8 avril 2020 (Net Press) . Pour le secrétaire général du Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, toute l’attention est aujourd’hui focalisée sur la pandémie du coronavirus alors qu’il y a peu, l’on parlait des élections. Selon le candidat du parti présidentiel aux élections de mai, les catastrophes ont toujours existé, mais le Burundi croit en Dieu qui va nous sauver de cette pandémie.
Il est convaincu que dans ce pays, il reste très peu de païens qui devraient changer d’ailleurs d’avis au regard de ce que nous traversons. Il est allé s’enquérir de la situation des trois cas de malades et il a appris qu’ils sont bien portants et que depuis, l’on n’a pas encore enregistré d’autres cas de coronavirus dans notre pays.
En d’autres termes, sa mission était de calmer les esprits de la population, évoquant un passage de la Bible où Dieu a guéri un aveugle, un signe qu’il va sauver également le Burundi, car le Tout-Puissant aime le Burundi et les Burundais. C’est pour cela que nous chantons et dansons alors qu’ailleurs, les populations sont confinées. J.M.
Burundi - Sécurité
Deux femmes tuées dans deux localités différentes
Bururi, le 9 avril 2020 (Net Press) . Les deux meurtres ont eu lieu dans deux localités différentes, l’une située au Sud du pays, dans la commune de Vyanda en province de Bururi et l’autre, au Nord, dans la commune de Tangara, dans la province de Ngozi. Le dénominateur commun de ces meurtres est que les deux personnes de sexe féminin ont été tuées à domicile.
Dans la commune de Vyanda, une veuve nommée Grégonie Ndayisaba a été tuée au poignard et son corps sans vie retrouvé chez elle hier. L’on ne connaît pas encore les mobiles ni les auteurs de ce crime, selon des informations en provenance de cette localité. Les voisins soupçonnent que des conflits fonciers sont derrière cet assassinat.
Dans la commune de Tangara, c’est une autre dame, Pélagie Sinzobatohana, dont le corps sans vie a été retrouvé également dans sa maison ce matin. L’on apprend que cette dernière avait divorcé et que son ex-époux avait mal accueilli la décision de la femme. L’on apprend que deux personnes ont été arrêtées par la police pour des raisons d’enquêtes. Ch.N.
Burundi - Environnement
Le ciel se fâche contre la commune de Gisozi
Mwaro, le 10 avril 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la colline Musivya, de la commune de Gisozi en province de Mwaro, des pluies torrentielles se sont abattues sur cette colline qui a enregistré beaucoup de dégâts matériels, heureusement sans pertes en vies humaines.
Nous apprenons que 5 vaches et 2 moutons ont été foudroyés sur cette colline, plusieurs champs détruits ainsi que des infrastructures abîmées. Les autorités communales confirment les faits et demandent aux âmes charitables de venir en aide aux populations sinistrées par cette situation issue du changement climatique dans cette localité. D.N.