Cankuzo, le 7 janvier2021 (Net Press) . Des informations concordantes indiquent que le comité de sécurité s’est réuni dans la commune de Mishiha, de la province de Cankuzo, à l’Est du pays, en compagnie du gouverneur de cette entité provinciale, pour évaluer l’état de la sécurité au cours des fêtes de fin d’année.
Les forces de défense et de sécurité qui étaient présentes, tout comme les administratifs, ont noté avec satisfaction une sécurité garantie dans toutes les communes de la province en général même s’il y a eu quelques imperfections. Ils ont mentionné le manque des produits de la Brarudi, des vols de chèvres, des conflits fonciers et des cas de sorcellerie qui ont été remarqués.
Par ailleurs, il y a eu manifestation des chiens errants et les autorités provinciales ont demandé qu’ils soient gardés dans les ménages des propriétaires et qu’ils soient vaccinés pour la sécurité de la population.
Dans la province de Gitega, au Centre du pays, plus précisément dans la commune de Mutaho, des informations rapportent le cas d’un homme qui a tué sa femme et son enfant pour des raisons que la rédaction ne connaît pas encore. Néanmoins, les mêmes sources indiquent que l’homme en question est aux mains de la police. J.M.
Burundi - Politique
L’association Ntabariza au chevet des prisonniers et de leurs familles
Bujumbura, le 7 janvier 2021 (Net Press). Dans une interview exclusive avec le président de l’association Ntabariza, Jean Marie Nshimirimana, ce mercredi 6 janvier, cette association sans but lucratif salue la mesure du président de la République, lors du message à la Nation, relative au récent relâchement des prisonniers ainsi que de 54 prisonniers de la prison centrale de Rumonge. Il demande aux âmes charitables et au gouvernement de donner un coup de main à ces anciens détenus car, selon lui, ils sortent des quatre murs de la prison dans la précarité extrême.
Jean Marie Nshimirimana dit que lui-même a été emprisonné pendant douze ans à la prison centrale de Mpimba, il a été témoins a des malheurs et des labeurs que perdurent les prisonniers et leurs familles respectives. Sorti de la prison centrale de Mpimba en 2005, l’idée lui est venue pour créer une association qui a été au chevet des prisonniers par l’assistance juridique où 1311 détenus ont été assistés depuis 2011 jusqu’à nos jours.
Le représentant légal de cette association salue la mesure de grâce du président de la République, Evariste Ndayishimiye, accordée aux quatre journalistes du groupe de presse Iwacu et l’implication des professionnels des medias dans le retour de la tranquillité et de la paix sociale, dans la lutte contre la pandémie Covid19 et la réussite des rendez-vous électoraux de 2020.
Et une voix s’élève pour la création d’une loi réprimant ceux qui violentent les professionnels de médias
Jean Marie Nshimirimana, cet homme de grand gabarit, dit que les medias burundais en place ont contribué au retour de la paix sociale et de la tranquillité du pays. Il déplore cependant que souvent, les journalistes, au cours de l’exercice de leur métier, sont souvent maltraités et demande au gouvernement burundais de mettre en place une loi réprimant les responsables qui violentent les professionnels des medias car selon lui, ces derniers sont les sels de la société et un patrimoine qu’il faut sauvegarder pour la survie de la nation. N.R.
Burundi - Environnement
Le ciel se fâche dans Bujumbura rural
Bujumbura, le 7 janvier 2021 (Net Press) . Ce mercredi 6 janvier 2021, sur la colline Rurambira de la zone Mayuyu, en commune Mukike, de la province Bujumbura, à l’Ouest du pays, des pluies torrentielles mêlées du vent ont ravagé les cultures et ont démoli trois maisons sur les collines de Rurambira et de Mayuyu.
Les habitants de ces localités sont dans la désolation suite à la destruction des champs de maïs et de pomme de terre sur lesquels ils misaient beaucoup car ils n’ont pas d’autres cultures à récolter dans les prochains jours. L’on apprend également que les champs de sorgho, de bananes, de petits pois et de patates douces ont été également démolis, surtout à Rurambira.
Les trois maisons dont les toitures ont été emportées par le vent se trouvent à Mukinga, en zone Mayuyu. La population en détresse demande à toute âme charitable de leur venir en aide car elle n’a pas d’autre voie de sortie de cette impasse. N.B.
Burundi - Santé
Un relâchement d’observer les mesures d’hygiène contre le covid 19 qui inquiète !
Bujumbura, le 7 janvier 2021 (Net Press) . Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, en compagnie des journalistes, ont effectué une tournée ce mercredi 6 janvier au centre-ville et au Nord de la capitale économique pour s’enquérir la mise en application des mesures d’hygiène pour contrecarrer la pandémie covid-19. Ils ont constaté la tendance au relâchement un peu partout où ils ont visité.
Il était vers 13hoo lors de leurs périples au centre-ville de Bujumbura, dans des endroits appelés communément "Idéal" et le parking du marché central de Bujumbura. Ils n’y ont trouvé aucune goute d’eau pour le lavage des mains pour lutter contre la pandémie Covid-19 , ce qui a inquiété en itinérance.
Dans un point de presse animé sur place, le ministre Thaddée Ndikumana a dit que ce relâchement inquiète d’autant plus que la pandémie avance dangereusement sur le Burundi avant d’ajouter que des mesures draconiennes allant au payement d’amendes seront prises aux récalcitrants.
Ils sont vers 13h45 minutes au quartier industriel en zone Ngagara, au marché appelé communément Cotebu, au parking des bus où le scénario est le même qucentre-ville de Bujumbura. Des habitants apparemment inconscients racontent que le Burundi, grâce au Seigneur Tout-Puissant, a été épargné de cette pandémie.
Le ministre Thaddée Ndikumana conseille d’observer les mesures d’hygiène contre cette pandémie qui menace l’humanité entière, surtout dans des lieux de rencontre comme les bistrots, les restaurants-bar, les églises … Selon le patron de ce ministère, des mesures sanctionnant les contrevenants seront prises à partir du 7 janvier 2021. N.R.
Burundi - Usa - Politique
"États-Unis : du chaos au Congrès jusqu’à la victoire certifiée de Biden", dixit Rfi
Washington, le 7 janvier 2021 (Net Press) . Le congrès américain a officialisé la victoire de Joe Biden à la présidentielle tôt ce jeudi 7 janvier. Après des semaines de contestation, Donald Trump a finalement admis la fin de son mandat. Même s’il déclare être en total désaccord avec ces résultats, le président sortant assure qu’il y aura une transition ordonnée le 20 janvier. La session du Congrès avait été interrompue pendant plusieurs heures après l’irruption de manifestants pro-Trump au Capitole et les scènes de chaos qui avaient suivi.
Nous somme ce mercredi 6 janvier, le Congrès américain s’est réuni pour certifier les résultats de l’élection présidentielle américaine et confirmer la victoire de Joe Biden. Chauffés à blanc par un discours de Donald Trump, les incitant à se rendre devant le Capitole pendant ce processus, des centaines de manifestants pro-Trump se sont rendus devant le Parlement et se sont introduits dans le bâtiment, entraînant la suspension de la session et l’évacuation des élus.
Complètement débordées, les forces de l’ordre ont mis près de quatre heures à reprendre le contrôle de la situation après l’envoi de forces de la Garde nationale. Dans les échauffourées, une femme a été tuée par balle à l’intérieur du Capitole. Trois autres personnes sont mortes durant l’émeute. 52 manifestants ont été interpellés par la police. Washington a été sous couvre-feu durant la nuit.
Vers 20h (heure locale), les sénateurs ont pu finalement reprendre la séance de certification de la victoire de Joe Biden. Après plusieurs interruptions dues à des demandes de rejet des résultats dans certains États, le Congrès a confirmé la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Le 7 janvier tôt dans la matinée, le vice-président républicain, Mike Pence, a certifié le vote de 306 grands électeurs en faveur du démocrate contre 232 à Donald Trump.
Juste après le président sortant, Donald Trump, a admis que son mandat était terminé tout en maintenant qu’il est en « complet désaccord avec le résultat de l’élection ». Il fait néanmoins savoir qu’une transition en ordre aura bien lieu le 20 janvier. Pour certains, le président Donald Trump vient de quitter le pouvoir à l’africaine. N.R.
Revue annuelle de la presse : Avril 2020 (suite)
Burundi - Justice
Un magistrat pris la main dans le sac
Rutana, le 12 avril 2020 (Net Press). Qui a dit que les magistrats ne sont pas corrompus ? Sans devoir les accuser globalement, il y a au moins un, Aloys Ntibishimwa, qui a été arrêté ce 10 avril par des agents de la brigade anti-corruption. Il a été attrapé en flagrant délit de réception d’un pot-de-vin. Selon des informations dignes de foi, il a reçu une somme de 50.000 Fbu pour qu’il libère un présumé violeur.
Le "corrupteur" a eu le réflexe d’avertir la brigade anti-corruption et il serait venu remettre de l’argent au pauvre Ntibishimwa accompagné d’un agent de cette brigade à l’insu du magistrat. Ce dernier a été conduit dans un cachot jusqu’ici inconnu, mais les premières informations indiquent qu’il serait déjà à la prison centrale Mpimba de Bujumbura.
Un humoriste a crié au secours des magistrats dans ce pays. Comprenant parfaitement qu’un fonctionnaire de l’Etat, de surcroît un magistrat, peut recevoir un pot-de-vin malgré l’éthique du métier, l’humoriste est sidéré tout de même qu’un homme de son rang puisse accepter de libérer un malfaiteur pour une modique somme comme 50.000 Fbu, d’où il a plaidé pour qu’il y ait augmentation du salaire des magistrats. D.N.
Burundi - Politique
Tous mobilisés pour les élections de 2020
Bujumbura, le 13 avril 2020 (Net Press) . C’est la conclusion que l’on peut tirer au regard d’un communiqué de la commission électorale nationale indépendante, Ceni, qui informe que la campagne de sensibilisation sur le déroulement des prochaines élections s’étendra du 15 au 25 avril 2020.
Selon la correspondance, cette campagne se déroulera dans toutes les collines et tous les quartiers du pays. Cette commission demande aux populations burundaises de répondre massivement à de tels appels pour qu’elles puissent avoir plus d’informations sur cette activité du mois de mai prochain. J.M.
Burundi – Politique
Agathon Rwasa hausse finalement le ton
Bujumbura, le 14 avril 2020 (Net Press). A la veille des élections du mois prochain, l’intolérance politique devient de plus en plus insupportable dans notre pays, selon le président du Cnl qui s’exprimait à la mi-journée sur les ondes de nos confrères de la radio Isanganiro.
Dans une colère qui cache mal sa déception, l’ancien leader des Fnl aujourd’hui commués en Cnl, n’a pas dissimulé son amertume quant au comportement des jeunes Imbonerakure à l’endroit de militants du Cnl.
Il a par ailleurs indiqué que les cas de torture et d’assassinats des membres de son parti ne peuvent pas trouver d’explications par aucune autorité politico-administrative de notre pays. Il a alors épinglé des cas malheureux répertoriés dans beaucoup de provinces du Burundi, en citant nommément la province de Bubanza, de Bujumbura, de Gitega, d"ee Karusi, de Ruyigi, de Cibitoke, de Ngozi, de Kayanza et même de la mairie de Bujumbura où il a évoqué l’incident de ce samedi 11 avril à Buterere et à Maramvya.
Pour lui, il est incompréhensible qu’un jeune Imbonerakure, en lieu et place de la police, procède à l’arrestation des supposés opposants sans que les agents de sécurité et la justice ne lèvent le moindre pouce.
Cette recrudescence de l’intolérance est observable au moment où le ministre de l’intérieur, en même temps responsable de la gestion des partis politiques et la ministre de la justice qui doit faire respecter la loi dans notre pays se sont engagés à garantir les principes démocratiques pour une bonne tenue des élections du mois de mai prochain.
Cependant, Agathon Rwasa s’en prend aux mêmes ministres car, ces cas de violation des droits humains à l’endroit des membres du Cnl sont souvent commandités par les administrateurs communaux et des procureurs de la République dans différentes provinces. Au cas contraire, toujours selon le leader du Cnl, ces chefs de services sont chaque fois informés de tels cas d’atteinte à l’intégrité physique et morale de ses militants pour une enquête afin d’établir les responsabilités.
Mais ce qu’il ne parvient pas à comprendre, c’est le silence complice de ces autorités qui bascule des fois à la prise de position en faveur des bourreaux. La justice s’en mêle à tout moment pour emprisonner les seuls militants du Cnl alors qu’ils sont chaque fois agressés par des Imbonerakure.
Ainsi, s’interroge Agathon Rwasa si les administrateurs communaux et les procureurs de la République dans les provinces ne roulent pour le Cndd-Fdd et trahissent irrémédiablement l’engagement de leurs ministres respectifs. Si tel est le cas, pourquoi les ministres lésés ne les relèvent pas de leurs fonctions ? Aussi, est-ce que la population ne pourra pas les qualifier de trop partiaux dans l’exercice de leurs fonctions afin de ne pas les consulter demain la veille ?
C’est une telle crise de confiance que tout responsable administratif ou tout magistrat devrait éviter au risque de répondre de ses actes plus tard quand le respect des droits fondamentaux de l’homme deviendront la règle d’or dans notre pays, conclut le président du Cnl. Ch.N.
Burundi - Sécurité Routière
Deux véhicules entrent en collision et font des morts dans la province de Ngozi
Ngozi, le 17 avril 2020 (Net Press). L’accident s’est passé sur la route Kayanza - Ngozi, dans la zone de Rukeco, commune Busiga, en province de Ngozi, au Nord du pays, dans la matinée d’aujourd’hui, vers 7 heures. Deux voitures sont entrées en collision, ce qui a provoqué la mort de 4 personnes sur le champ.
Selon les témoins de l’accident, il y avait eu une forte pluie dans la région, ce qui a fait que la route macadamisée soit glissante. Cependant, cette route connaît souvent plusieurs accidents de roulage, surtout au lieu-dit "Ku Banyabururi" et sur le pont "Nyabihondo" qui se trouve dans la commune de Bukeye.
Une certaine opinion dit d’ailleurs que ces accidents sont parfois provoqués par les chauffeurs, surtout de gros camions ou des remorques, pour qu’ils puissent voler des marchandises transportées. Pour ceux qui sont habitués à emprunter cette route, la marchandise la plus ciblée par les chauffeurs/voleurs est le carburant. Ch.N.
Burundi - Politique
Arrestation de plusieurs membres du Cnl au Nord-est du pays
Muyinga, le 20 avril 2020 (Net Press) . Une dizaine de membres du parti Cnl ont été arrêtés depuis vendredi 17 avril et détenus dans le cachot de la police judiciaire en commune de Gashoho, de la province de Muyinga, au Nord-est du pays. Selon des informations en provenance de cette entité, ces arrestations ont été ordonnées par l’administrateur de cette commune
L’intention de maintenir l’ordre public serait à l’origine de ces arrestations après des échauffourées observées entre les "Cnlos" et un homme qui allait leur donner une maison servant de permanence. En effet, la maison en question allait être inaugurée ce 18 avril et au moment où les membres du parti d’Agathon Rwasa cherchaient à aménager leur permanence, une autre personne s’était installée dedans, prétendant être le nouveau locataire de la maison et ce, à l’insu du propriétaire..
Des personnes qui étaient sur place ont indiqué que l’administrateur a attisé le feu au lieu de l’éteindre car il a décidé d’arrêter 12 membres du Cnl. Deux d’entre eux ont été relâchés peu de temps après. D.N.