Gitega, le 12 janvier 2021 (Net Press). Le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, dans un point de presse tenu ce lundi 11 janvier, a montré à la presse les auteurs du crime de Nyakimonyi, zone Vyuya, commune Mugamba, en province de Bururi, au Sud du pays. En effet, ils ont tendu une embuscade à un véhicule, faisant trois morts et 3 blessés en date du 3 janvier dernier.
Selon des informations disponibles à la rédaction, Diomède Barangabana, Richard Ndayishimiye et Emery Ndabadugaritse, tous natifs de la commune Mukike, en province de Bujumbura, Ouest du pays, ont été appréhendés par des éléments de la police, de concert avec la population, avec deux fusils de type Kalachnikov et 100 cartouches et une bouteille d’essence.
Selon Pierre Nkurikiye, ces derniers sont accusés d’être derrière le crime susmentionné et sont incarcérés au service national des renseignements. La même source d’information rapporte que leurs dossiers sont en cours d’instruction pour qu’ils soient présentés aux juridictions compétentes.
Ce porte-parole rappelle qu’en date du 30 décembre 2020, vers 22 heures dans la localité de Buhoro, commune Mugongo–Manga dans Bujumbura Rural et sur la même route nationale RN7, une autre embuscade avait été tendue et une jeune demoiselle, Cibelle Ndayishimiye, y avait trouvé la mort et trois autres personnes qui étaient avec elle avaient été blessées.
Presqu’au même moment et dans la province de Rumonge, commune de Burambi, Pierre Nkurikiye a évoqué également deux meurtres de dirigeants collinaires qui ont été fauchés par des gens non encore identifiés en l’espace de deux semaines. Les enquêtes se poursuivent, selon toujours cette source d’information. N.R.
Burundi - Justice Transitionnelle
La CVR à encore un long trajet à parcourir
Bujumbura, le 12 janvier 2021 (Net Press) . Ceci a été dit par un expert en justice transitionnelle et professeur d’université, Jean Bosco Habonimana, qui était au micro de nos confrères de a radio Isanganiro. Il s’exprimait à propos d’un rapport qui vient d’être présenté par la Cvr au parlement la semaine passée. Jean Bosco Habonimana dit qu’on peut se poser d’autres questions en rapport avec la période car la Cvr a préféré se focaliser sur les événements tragiques de 1972 avant de sauter à 1995 à l’université du Burundi.
En rapport avec les provinces, il a donné l’exemple de Gitega où il se demande si on a terminé d’y faire des recherches. Puisqu’on dit qu’il y a plus de 3000 fosses communes dans tout le pays, combien de temps durera le travail, a ajouté l’expert.
En matière de vérité, il y a plusieurs sortes de témoignages, comme la vérité narrative sur laquelle s’est basée la commission car ses membres ont recueilli des témoignages. Il dit que cette vérité doit être complétée par la vérité sociale et enfin la vérité réparatrice. Il dit qu’on peut se demander s’il n’y a pas d’autres propos qui sont nécessaires.
D’autres experts s’étaient posés la question de savoir pourquoi la commission a sauté pieds joints les périodes de 1965, de 1988, de 1993 et de 2015 alors qu’il y a eu des événements tout aussi tragiques qui ne pouvaient pas passer inaperçus aux yeux de cette commission si elle avait voulu être objective. Ils doutent également de la vérification scientifique de ses affirmations. J.M.
Burundi - Environnement
Le ciel se fâche dans la commune de Rumonge
Rumonge, le 12 janvier 2021 (Net Press) . Selon la direction provinciale de l’enseignement à Rumonge, au moins 18 classes ont été abîmées par des pluies torrentielles mêlées de vents violents dans cette entité provinciale du Sud-ouest du pays. Dans la seule localité de l’école de Buruhukiro I, des toits de 3 classes se sont envolés dès le mois de septembre dernier.
Suite à ces difficultés, les parents des élèves qui fréquentent cette école ont été mis à contribution, en l’occurrence 2.000 Fbu par parent. De son côté, la direction provinciale de l’enseignement demande à toute âme charitable de venir en aide cette province. Elle demande également au gouvernement de faire suite à son rapport établi à cet effet. D.N.
Burundi - Sécurité
L’inondation de Gatumba à la table de discussion !
Bujumbura, le 12 janvier 2021 (Net Press) . La plateforme de prévention nationale des risques et gestion des catastrophes a effectué cet avant-midi un périple sur les terres récemment inondées de Gatumba, commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Des discussions ont été menées par des partenaires de cette plateforme pour sauver la vie de cette circonscription.
Le secrétaire de la plateforme de prévention nationale des risques et gestion des catastrophes, Anicet Nibaruta, dans un point de presse tenu à cet effet, a indiqué que vers la fin de l’année 2020, l’eau de la rivière Rusizi a débordé, causant des dégâts humains et matériels où les localités de Mushasha 1 et 2 ainsi que Gaharama ont été inondées.
Il a proposé que des mesures urgentes soient prises, notamment la pulvérisation urgente du lieu pour faire barrages aux maladies infectieuses et que le programme alimentaire mondial (Pam) organise une autre distribution des vivres pour sauver les victimes aux mains des griffes de la faim.
Anicet Nibaruta parle que suite à l’inondation de Gatumba, les occupants du site de Kigaramango, l’une des localités inondées, que le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire devrait s’impliquer davantage relocaliser temporairement les habitants à Maramvya, en commune Mutimbuzi, dans cette même province.
Il demande au ministère des affaires étrangères de travailler de mèche avec la République démocratique du Congo afin de procéder au curage de la Rusizi 2 car le sable et la terre occasionnent le débordement de l’eau qui envahit la zone Gatumba. Selon Anicet Nibaruta, une équipe technique va être mise en place pour déterminer le coût de l’aménagement de la digue de la rivière Rusizi.
Anicet Nibaruta demande au ministère en charge de l’agriculture et de l’environnement de relocaliser des populations victimes de l’inondation, en l’occurrence quelques localités de Kajaga, de Mushasha et de Gaharama et de dédommager les habitants qui ont construit les maisons en dur. N.R.
Burundi - Santé
Covid-19 : De la vitesse supérieure à la vitesse de maximale...
Gitega, le 12 janvier 2021 (Net Press) . Nous apprenons que le covid-19 se propage à grande échelle dans notre pays d’autant plus qu’il y a des cas de covid-19 testés positifs ici et là dans le pays, à Ngozi, à Gitega, mais également à Karusi, voire dans des provinces frontalières de ce pays.
Cette situation a poussé les autorités à prendre des mesures conséquentes pour lutter contre cette propagation, à commencer par le président de la République lui-même, Evariste Ndayishimiye. Lors de la reprise de la campagne de dépistage massif et volontaire hier, il a demandé à ceux qui auraient été en contact avec les malades de se faire dépister sans délais.
Il a pointé du doigt ceux qui profitent de leur rang social ou de la corruption pour faciliter l’évasion des voyageurs qui rentrent au pays sans se faire dépister. Il a promis des sanctions exemplaires à de telles personnes car la pandémie du covid-19 est considérée comme l’ennemie numéro un du pays.
De son côté, le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, dans un communiqué de ce 12 janvier ; il fait savoir que "dans le cadre de la prévention et de lutte contre la propagation du coronavirus, le maire de la ville de Bujumbura porte à la connaissance du public que le port de masque est obligatoire pour tout demandeur de service à la mairie, dans les communes et les zones. Celui ou celle qui passera outre cette mesure ne sera pas reçu."
Dans un point de presse tenu ce lundi 11 janvier, le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, dit que dans le but de contrecarrer la propagation à grande échelle de la pandémie Covid 19, les boites de nuit et les musiques de nuit appelées communément Karaoke sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Pierre Nkurikiye dit qu’une large majorité des cas de covid-19 testés positifs ont été contaminés dans les boites de nuit et demande aux détenteurs de lieux de rassemblement du public, comme les débits de boissons, les restaurants, les salles de réception, etc.. d’observer les mesures d’hygiène imposées par le ministère technique. Il demande à l’administration civile et policière de veiller à ce que ces mesures soient scrupuleusement respectées.
Par la même occasion, Pierre Nkurikiye invite la population de ne pas écouter les rumeurs qui pullulent sur les réseaux sociaux sur les fausses informations du Covid-19 et de se ressourcer auprès du ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida qui suit de près l’évolution du Covid 19. N.R.
Burundi - Education - Santé
L’école Cubahiro International à Kibenga est fermée suite au covid-19
Bujumbura, le 12 janvier 2021 (Net Press) . A l’hôtel source du Nil, ce lundi 11 janvier 2021, une élève de ladite école a confié à notre rédaction que l’école Cubahiro international de Kibenga, dans la zone de Kinindo, a fermé ses portes le vendredi 8 janvier suite à 2 élèves qui ont été testés positifs du Covid-19.
Le directeur de l’école leur a dit que les cours reprendront ce lundi 18 janvier 2021. Il a ordonné à tous les élèves de cet établissement de se faire dépister pour qu’en ce moment précis, ils présentent un papier de résultat du test de Covid-19 avant d’entrer en classe.
Le ministre de la santé et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, dit qu’il n’est pas au courant de cette fermeture et dit que toutes les écoles fonctionnent mais que les écoles doivent respecter les conditions d’hygiène et que si de telles cas se présentent, il faut dépister tous les élèves dans l’immédiat pour diminuer sa propagation. N.B.
Burundi - Eclairage Public
L’administration à la base de Nyakabiga salue l’initiative d’éclairer les routes de cette zone
Bujumbura, le 12 janvier 2021 (Net Press). Les avenues sur lesquelles on a mis des poteaux électriques sont 3, 4, 6, 7 de Nyakabiga 1 et la rue n° 13 de Nyakabiga 3. L’initiative provient en premier lieu d’un natif de Nyakabiga, du nom de Gilbert Nkurunziza, qui a éclairé les rues numéros 3,4 , 6, et 7 de Nyakabiga. Les autres natifs et amis de cette zone lui ont emboité le pas. La population se réjouit de l’initiative de ces natifs qui ont tout fait sans demander la contribution à cette population.
Le chef de zone de Nyakabiga, Gervais Ndihokubwayo, dit qu’ils ont comme objectif d’éclairer toutes les rues de cette zone, à commencer par celles qui sont fréquentées par les voleurs. Il demande aux autres natifs de les prendre en modèle. Signalons qu’il y a des travaux de pavage des routes qui entrent et sortent de la zone Nyakabiga. N.B.
Burundi - Politique - Anniversaire
Même ceux qui se réclament de Rwagasore l’ignorent
Gitega, le 12 janvier 2021 (Net Press). Les Upronistes, toutes tendances, tout comme les Burundais d’ailleurs en général, rivalisent de zèle quand il s’agit de fêter la mort du prince Louis Rwagasore, le 13 octobre de chaque année, ou alors le 1er juillet, la date de l’indépendance pour laquelle il a donné sa vie et dans une moindre mesure, le 18 septembre, lors de sa victoire aux élections législatives de 1961.
Mais tout ce beau monde semble ignorer que le prince Louis Rwagasore est né comme tous les autres enfants, le 10 janvier 1932 et que s’il était encore en vie aujourd’hui, il aurait célébré ses 89 ans de naissance, il y a 2 jours. Hier, la rédaction a attendu un quelconque communiqué, ne fût-ce que de l’une des branches de l’Uprona, pour y faire allusion, mais en vain.
La rédaction a contacté des personnes supposées être proches du père de l’indépendance, ont affirmé qu’ils n’ont pas vu de communiqué y relatif. Elle a tenté d’entrer en liaison avec le secrétaire général de l’Uprona reconnu par le gouvernement de Gitega, mais en vain. Faut-il donc croire que les adeptes de Rwagasore célèbrent ses journées pour question de folklore ? Pour une opinion, il est tout simplement inconcevable de fêter la mort d’une personne, sans jamais penser à sa date de naissance. J.M.
Revue annuelle de la presse : Mai 2020 (suite et fin)
Burundi - Politique
Après les élections, l’heure est aux rumeurs ...
Bujumbura, le 21 mai 2020 (Net Press) . Dans la journée de ce 20 mai, les électeurs, plus ou moins 5 millions, se sont présentés devant les urnes pour départager 7 candidats, à savoir 4 candidats des partis politiques, Cndd-Fdd, Cnl, Uprona et Frodebu, deux Indépendants Francis Rohero et Dieudonné Nahimana ainsi qu’un représentant d’une coalition politique, l’ancien président de la République Domitien Ndayizeye, au cours d’un triple scrutin.
Malgré quelques imperfections observées ici et là à travers le pays, l’on peut d’ores et déjà se féliciter que le timing a été respecté, soit de 6 heures à 17 heures. Les membres du Cnl ont connu cependant des déboires car, outre ceux qui ont été chassés des bureaux de vote, il y en a également qui ont été arrêtés, accusés de ceci ou de cela.
Selon des sources concordantes, les résultats des urnes pourraient être proclamés au début de la semaine prochaine. Une opinion de ce pays estime, à juste titre d’ailleurs, que les deux principaux partis Cndd-Fdd et Cnl sont les mieux placés pour disputer le fauteuil présidentiel en succession à Pierre Nkurunziza qui ne se représente pas.
Les deux affirment déjà qu’elles ont gagné les élections, demandant au président de la commission électorale nationale indépendante de garder la neutralité. L’on constate que les réseaux sociaux sont toujours fermés, d’où les populations recourent aux rumeurs. La même opinion estime que la Ceni devait se prononcer le plus rapidement possible car, plus la proclamation tarde, plus la situation sera compliquée sur terrain et plus les résultats seront moins crédibles.
Cependant, le comptage des voix a déjà commencé et dans quelques entités administratives, les premières tendances se dégagent, notamment dans la province de Kayanza où led Cndd-Fdde devance son rival Cnl.
De son côté, la radio du monde qu’au Burundi, il y a eu hier une journée de triple scrutin où planait l’ombre de Nkurunziza. Selon Rfi, un triple scrutin avait lieu au Burundi où la présidentielle a éclipsé les deux autres scrutins, des législatives et des communales. Sans grand suspens, poursuit la radio, le candidat du pouvoir est donné gagnant en raison de la mainmise de son parti sur l’État, cette élection était attendue car elle permet de tourner la page Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 15 ans. Pourtant son ombre planait toujours au-dessus de ce vote.
Cultivatrice à Gitasi, dans la province de Ngozi, Charlotte Nizigimana est mère de 5 ans et a 35 ans. Elle ne cachait pas sa joie mercredi, juste après avoir voté pour Évariste Ndayishimiye, le dauphin du président Pierre Nkurunziza. Elle se devait, dit-elle, de suivre le choix de « celui qui a ramené la paix dans le pays ». « Je suis heureuse d’avoir voté pour Ndayishimiye, l’héritier que nous a donné le président Nkurunziza. Parce qu’aujourd’hui, je vais accoucher à l’hôpital sans payer, mes enfants boivent le lait d’une vache qu’il nous a donné et ils mangent gratuitement à l’école, raconte la cultivatrice. Tout ça je le dois à Pierre Nkurunziza ».
L’on saura enfin que dans le camp d’Agathon Rwasa, l’on est convaincu que le peuple burundais veut le changement, d’où le président du Cnl l’incarne après 15 ans du système Cndd-Fdd. L’on signalera tout de même un point positif chez les deux gros poissons de l’échiquier politique burundais, chacun a demandé à ses l’électeurs d’attendre le verdict des urnes, ce qui semble être suivi malgré les rumeurs. J.M.
Burundi - Belgique - Coopération
Le royaume de Belgique salue l’effort du peuple burundais
Bruxelles, le 22 mai 2020 (Net Press). Le royaume de Belgique, à travers son ministre des affaires étrangères et de la défense, Philippe Goffin, a salué ce 21 mai les efforts du peuple burundais qui s’est engagé dans le processus électoral ce 20 mai dernier. Ce pays estime que certaines personnes ont payé de leur vie cet engagement.
Cet homme politique belge demande aux acteurs politiques de ce pays d’éviter des discours de nature à saboter la cohésion sociale des Burundais. Il leur demande instamment à désamorcer tout discours et toute action susceptible d’hypothéquer la bonne fin démocratique de ce processus électoral.
Pour le ministre belge, ce processus mené à bon port, qui devrait respecter la volonté exprimée par l’électeur burundais, est une occasion pour renforcer la relation entre le Burundi et la Belgique. Ce pays réitère son soutien au peuple burundais et au gouvernement dans la consolidation d’une société pacifiée et inclusive, qui permettra de "jeter les bases d’un avenir prospère". Ch.N.
Burundi - Communication - Justice
Septième mois de captivité des journalistes du groupe de presse Iwacu
Bubanza, le 23 mai 2020 (Net Press). C’est hier que les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu ont passé leur 7ème mois, jour pour jour, sous la muselière. Ces consœurs et confrères, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza, s’étaient rendus dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, pour un reportage sur des affrontements armés qui s’y déroulaient entre un groupe rebelle et les forces de l’ordre.
Dans un premier temps, ils étaient accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et lors de la comparution de 30 décembre 2019, juste après 69 jours de détention, le ministère public a brandi un message livré sur les réseaux sociaux d’un des journalistes qui partaient pour le reportage. Le message disait : "Nous allons aider les rebelles". Après la séance, le réquisitoire faisait peur : une peine de 15 ans de prison ferme avec 5 ans sans droit de voter pour les cinq prévenus. En plus, le véhicule et tout le matériel saisi dont un appareil photo, quatre téléphones, etc. deviennent le patrimoine de l’État. Le chauffeur a été relâché entre temps.
Les réactions ont alors fusé de partout et le jugement a été, après le délibéré, très sévère envers nos confrères et consœurs. Deux ans et 6 mois de prison ferme et une amende de 1.000.000 pour chacun des journalistes. Ils ont interjeté appel et ils ont été entendu à la cour d’appel de Ntahangwa en date du 6 mai dernier. Le procès a été de nouveau mis en délibéré pour une période de 30 jours. Une certaine opinion pense qu’ils seront relâchés car le triple scrutin qui retenait l’attention de tout le monde a pris fin le 20 mai. J.M.
Burundi - Politique
Présentation des résultats provisoires des récentes élections
Bujumbura, le 25 mai 2020 (Net Press). Alors que cette activité était initialement prévue pour ce mardi 26 mai, des invitations sont sorties ce dimanche pour demander aux personnes concernées de prendre part à une telle présentation. Ainsi, elle aura lieu ce lundi 25 mai à l’hôtel Club du lac Tanganyika, à partir de 14 heures
Selon le programme, les invités seront installés de 14 heures à 14h30 et les cérémonies d’ouverture seront débutées par la prière, l’hymne national ainsi que le discours de circonstance du président de la commission électorale nationale indépendante, Ceni, Dr. Pierre-Claver Kazihise.
Il va ensuite passer à la proclamation des résultats provisoires, uniquement les élections présidentielles et celles des députés de ce 20 mai dernier. Selon le programme, la fin des activités de ce lundi est prévue à 16h15, après là aussi une prière comme le prévoit la nouvelle constitution de ce pays de 2018.
Dans la ville de Bujumbura, le mouvement des citadins n’est pas intensif comme cela se remarquait d’habitude aux heures de pointe. La plupart de ceux interrogés par la rédaction ont déclaré qu’aux heures de midi, ils doivent être tout près de chez eux car ils ont peur d’une éventuelle évolution de la situation.
Pour rappel, le Burundi vient d’organiser un triple scrutin ce 20 mai dernier et deux formations politiques rivales, le Cndd-Fdd et le Cnl, réclament toutes la victoire de ces élections. Les populations craignent donc une résurgence de violences entre les deux parties, d’autant plus qu’elles ont encore en mémoire la situation d’avril 2015. J.M.
Burundi-Sécurité
Des coups de feu entendus ce matin en zone de Cibitoke
Bujumbura, le 26 mai 2020 (Net Press) . Des coups de feu ont été entendus dans la matinée de ce mardi 26 mai au quartier Mutakura, zone Cibitoke, en commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique Bujumbura. Selon des témoins qui on requis l’anonymat, ces coups de feu ont été entendus vers 8 heures de ce matin et pour le moment, rien ne filtre sur l’identité des auteurs de cette attaque.
Dans la province de Rumonge, un corps sans vie a été retrouvé ce matin dans la rivière Ruzibazi, qui sépare les communes de Rumonge et de Bugarama, de cette province du Sud-ouest du pays. Jusqu’à 11 heures ce matin, le cadavre n’avait pas encore été identifié, la police de protection civile ainsi que la Croix-Rouge ont procédé à son inhumation. N.R.
Burundi - Sécurité
De la lumière sur le crépitement d’arme en zone Cibitoke
Bujumbura, le 27 mai 2020 (Net Press) . Quelques sujets de la zone Cibitoke, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique, indiquent que les crépitements d’armes entendus dans la matinée de ce mardi 26 mai vers 8 hoo venaient des policiers qui étaient à la poursuite d’un détenu du cachot de la zone Cibitoke.
Selon nos sources concordantes, un détenu au cachot de la zone Cibitoke a trompé la vigilance des policiers qui étaient montaient la garde dans cette structure de garde à vue, pour s’évader dans l’entourage. Dans leur poursuite, les policiers ont tiré dans l’air, ce qui a provoqué une peur-panique dans les circonscriptions nord de la capitale Bujumbura. Le détenu a été retrouvé dans un ménage voisin de l’ancienne parcelle du parti Uprona.
Le détenu a été bien sûr violenté par ses policiers, avant d’être transporté vers un cachot resté inconnu des membres de la famille. Cette dernière demande avec insistance que le chef de poste du commissariat de la zone Cibitoke, qui connaît certainement où il se trouve, donne la lumière sur le lieu de détention de cet homme. D.N.
Burundi - Rdc – Politique
Le président de la Rdc félicite le président élu du Burundi
Kinshasa, le 28 mai 2020 (Net Press) . Au lendemain de son élection à la présidence de la République, le général Evariste Ndayishimiye a reçu des messages de félicitation de diverses personnalités, en l’occurrence le président de la République démocratique du Congo, Felix –Antoine Tshisekedi
.Le président congolais a félicité le futur président du Burundi Evariste Ndayishimiye. Il lui a assuré de sa disponibilité « à œuvrer ensemble pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs ».
Et dans la même foulée, la communauté d’Afrique de l’Est a également félicité le gouvernement et le peuple burundais pour "les nominations, les campagnes et le processus de vote pacifiques et réussis en ce qui concerne les élections qui viennent de se terminer." N.R.
Burundi - Justice
Clément Nkurunziza écope d’une peine de prison à perpétuité
Ngozi, le 29 mai 2020 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Mukaza en itinérance a Ngozi a requis ce jeudi 28 mai une peine de prison à perpétuité à l’encontre de Clément Nkurunziza, accusé d’être derrière les massacres des étudiants hutu à l’université du Burundi en 1995.
Clément Nkurunziza, ce natif de la commune de Mugamba, en province de Bururi, a été expulsé des Etats Unies d’Amérique avant d’être admis dans les quatre murs du service national des renseignements. Il sera plus tard transféré à la prison centrale de Ngozi, au nord du pays.
Les défenseurs des droits de la personne humaine parlent d’un procès politique d’autant plus qu’il devrait transiter à la commission vérité et réconciliation avant d’être transmis aux tribunaux internationaux, comme le stipulent les accords d’Arusha signés en aout 2000, ce qui n’a pas été fait.
D’autre part, une opinion pense que la condamnation de Clément Nkurunziza accusé d’être derrière les massacres des Hutu à l’université du Burundi est une politique de deux poids deux mesures d’autant plus que les commanditaires des massacres à grande échelle des Tutsi en 1993, les massacres de Teza et Buta se la coulent douce et ajoute qu’il fallait que la justice traque tous ceux qui sont derrière les massacres qui ont endeuillé le Burundi. N.R.
