Nduta, le 14 janvier 2021 (Net Press). La nuit de mardi à mercredi 13 janvier n’a pas été tendre au camp de réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. Et pour cause, un refugié burundais qui se prénomme Issa, un commerçant qui habitait le village XI de la zone VII, a été tué à son domicile.
Selon des informations concordantes en provenance de ce camp, ses assassins ont défoncé la porte de son domicile. Cela n’a pas du tout surpris ses voisins quand bien même la réalité est atroce car il avait déjà été agressé à maintes reprises, en plus de deux cambriolages qu’il a subis.
Selon toujours ses voisins, ses agresseurs étaient armés de fusils. Il les a suppliés de ne pas le tuer et de prendre tout ce qu’il avait, y compris de l’argent mais ils ont préféré l’assassiner. Ils ont répondu qu’ils ne voulaient que sa tête cette fois-ci, racontent des témoins qui affirment que les hommes armés parlaient le kirundi, donc sa langue.
La police tanzanienne dit avoir ouvert une enquête pour déterminer les causes du meurtre et ses auteurs. Cet assassinat a provoqué une peur-panique chez les réfugiés du camp de Nduta qui abrite près de 70.000 Burundais.
Ce n’est pas pour la première fois que des assassinats ciblés soient perpétrés au camp de refugiés burundais de Nduta. Ces derniers demandent à ce que leur sécurité soit assurée. Nous apprenons que la victime était mariée et laisse derrière lui une veuve et quatre enfants encore en bas âge. N.R.
Burundi - Politique
Presque tous les objectifs semestriels ont été réalisés par le ministère ayant la solidarité dans ces attributions
Bujumbura, le 14 janvier 2021 (Net Press). L’affirmation émane de la ministre de la solidarité nationale, des affaires sociales et du genre, Imelda Sabushimike, au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée ce jeudi 14 janvier 2021 relative au bilan semestriel des réalisations dudit ministère (de juillet à décembre 2020).
Elle a fait savoir que comme l’appellation l’indique, le ministère à 3 missions : assurer la protection sociale ; promouvoir et protéger le droits des personnes humaines au Burundi ; promouvoir l’égalité et l’équité du genre.
Dans le domaine d’assistance sociale, le ministère a assisté médicalement 17.171 malades vulnérables. A moins 28.996 ménages victimes des catastrophes et autres vulnérables ont été également assistés pendant cette période. Il y a en outre 62.493 bénéficiaires de transferts monétaires, dont les fonds des 56.993 bénéficiaires proviennent du projet Merankabandi et 5.500 autres bénéficiaires dans le cadre du projet d’appui à l’autonomisation économique des femmes et bien d’autres.
Par contre, instaurer dans le système moderne la carte de la mutuelle de la fonction publique est un défi pour le ministère suite à la pandémie du covid-19 car les experts qui devaient le faire sont à l’étranger bien qu’ils doivent être assisté par les burundais. Un autre défi concerne les déplaces de Gatumba suite aux inondations. La question est toujours à l’étude. La ministre Sabushimike dit que les objectifs semestriels ont été atteints à 96.98%. N.B.
Burundi - Politique
Même le parti politique de Melchior Ndadaye n’est pas épargné
Rumonge, le 14 janvier 2021 (Net Press) . Un militant du parti Sahwanya Frodebu et enseignant au lycée communal de Murango, dans la commune de Burambi, de l’entité provinciale de Rumonge, au Sud-ouest du pays, a été arrêté par la police ce 12 janvier sur ordre du procureur de la République dans cette même province.
Selon des informations qui filtrent, Jonathan Nibasumba, puisqu’il s’agit de lui, est accusé de complicité avec les groupes armés. L’on se souvient qu’il y a quelques temps, ces derniers avaient fait irruption dans cette commune, ce qui avait semé des troubles et une peur-panique parmi la population, surtout membre des partis de l’opposition du fait qu’elle était presqu’automatiquement arrêtée.
Cependant, ses familles, tant politique que biologique, évoquent des raisons autres que politiques ou sécuritaires. Il y aurait un conflit foncier qui l’oppose à des adversaires qui tentent de manipuler la police et la justice, en mettant en avant le dossier de crime pour qu’il abandonne son procès. Elles affirment que l’administration est au courant de l’affaire mais qu’elle garde le silence. J.M.
Burundi - Santé
Le conseil du port des masques pour tous les passagers a été bien saisi en mairie de Bujumbura
(Bujumbura, le 14 janvier 2021 (Net Press) . Après la sortie d’un communiqué de presse par le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire sur le port du masque obligatoire pour tous les transporteurs qui a débuté hier et pour les passagers aujourd’hui pour limiter la propagation de la covid-19, c’est aujourd’hui chose faite.
La population a respecté en général la mesure. Notre rédaction visité plusieurs parkings des bus, un passager qui s’est exprimé a dit qu’il salue la mesure mais que puisqu’il y a urgence, l’Etat peut voir comment il peut financer la distribution de ces masques gratuitement. Un autre adit que ces masques les empêchent de respirer.
Les transporteurs des bus disent que tous les passagers doivent avoir ces masques sinon, la police les arrête en cours de chemin et que ces passagers doivent payer une amende comme prévue. Cependant, il y a eu quelques réticences chez les conducteurs de taxis vélo et de motos par endroits.
Signalons que cette mesure est aussi respectée dans les différents services en mairie de Bujumbura par exemple les gens qui sont alignés devant le bureau de l’Obr (office burundaise des recettes) tous ont ses masques. Pour certains, la mesure est d’autant plus nécessaire que la pandémie se fait toujours enregistrer dans certaines parties de ce pays.
Nous apprenons que 7 personnes ont été testées positives dans la province de Kayanza et que pour le moment, l’heure est à la recherche des personnes qui ont été en contact avec ces malades pour qu’elles soient dépistées à leur tour. Le médecin provincial conseille également tous ceux qui présentent des signes de cette maladie de se faire dépister sans délais. N.B.
Burundi - Ouganda - Politique
L’Ouganda organise des élections présidentielles et parlementaires sous tensions
Kampala, le 14 janvier 2021 (Net Press). Sous une forte présence militaire, Les quelque 18 millions d’Ougandais ont jusqu’à 16h (13h GMT) pour se rendre dans un des 34 600 bureaux de vote du pays afin de choisir leur président et leurs députés ce jeudi. Un jeune député et chanteur, Bobi Wine, défie le président sortant, Yoweri Museveni, qui brigue un sixième mandat après 35 ans passés au pouvoir.
Au pouvoir depuis le renversement du régime autoritaire de Milton Obote en 1986, le président Yoweri Museveni est candidat à un sixième mandat à la tête du pays. Après avoir fait supprimer la limitation à deux mandats par un amendement constitutionnel en 2005, Museveni a fait de même avec la limite d’âge à 75 ans en 2017. Il a été désigné candidat de son parti, le Mouvement de résistance nationale (NRM), le 28 juillet 2020.
Le député et chanteur Robert Ssentamu — de son nom de scène Bobi Wine —, devenu le porte-parole de la jeunesse ougandaise et principal opposant à Museveni, avait été arrêté le 18 novembre 2020, au lendemain du dépôt de sa candidature sous le prétexte d’une violation des directives sanitaires contre la pandémie de Covid-19. Son arrestation avait provoqué d’importantes manifestations anti gouvernementales, dont la répression a fait plusieurs dizaines de morts.
L’on saura qu’au total, 11 personnes briguent le fauteuil présidentiel mais que deux figures sont les plus en vue, à savoir celle du président sortant, Yoweri Kaguta Museveni et Robert Kyagulanyi Ssentamu. Quant le président sortant a pris le pouvoir par un putsch militaire en 1986, son opposant d’aujourd’hui n’avait que trois ans. Comme il provoque une peur panique dans le camp du pouvoir sortant, il est devenu victime d’une répression violente de la part de la police "Musevenienne".
Revue annuelle de la presse : Juin 2020 (suite)
Burundi - Sécurité Routière
Un mort et des blessés lors d’un accident de roulages en zone Kamenge
Bujumbura, le 11 juin 2020 (Net Press) . Il était vers 14 h30 de ce mercredi 10 juin lorsqu’un véhicule militaire roulant à tombeau ouvert a dérapé, occasionnant un militaire tué. Trois autres personnes qui se trouvaient dans les environs ont été grièvement blessées. Selon les témoins, les personnes grièvement et ont été transportés manu militari à l’hôpital "Médecins sans frontière" sis au quartier Kigobe, non loin du bureau de la police de l’air, des frontières et des étrangers.
Dans la même rubrique, nous apprenons qu’un autre véhicule à bord duquel se trouvaient embarqués les enseignants en provenance la province de Bubanza, en mission de surveillance du concours national de la 9ème et qui roulait a fait un accident mortel et la vive allure pourrait en être à l’origine. Le bilan provisoire est d’un mort et de cinq blessés. N.R.
Burundi - Politique
Les divergences de vue apparaissent sur la succession de Pierre Nkurunziza
Bujumbura, le 12 juin 2020 (Net Press) . Après la mort du président Pierre Nkurunziza, le pays semble plonger dans des polémiques entre les différents acteurs politiques qui n’ont pas la même lecture sur la procédure de succession du président défunt. Et ces controverses s’observent entre les deux poids lourds de l’échiquier politique burundais, le Cndd-Fdd et le Cnl.
Pour le premier, c’est sans équivoque le général Evariste Ndayishimiye, président élu en mai dernier, qui doit prendre la commande des affaires du pays. L’on envisage même d’accélérer le calendrier afin d’investir plus rapidement le nouveau président. Le parti présidentiel est conforté par la position de l’ancien président Sylvestre Ntibanunganya qui trouve que le délai de deux mois et demi- jusqu’au 20 août prochain, Ndlr, -est trop long d’autant plus qu’il y a un chef d’Etat qui est déjà élu.
Le principal parti d’opposition ne le voit pas comme cela car il estime que le président de l’assemblée nationale doit assurer l’intérim à la tête de l’Etat avec pour mission d’organiser de nouvelles élections comme le stipule la constitution. Le porte-parole de cette formation politique, Aimé Magera, estime de son côté que la mort de Pierre Nkurunziza change toute la donne et que le pays doit être dirigé par le président de l’assemblée nationale.
Pour lui, le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, a une période d’un à trois mois pour organiser de nouvelles élections, il faut respecter la constitution. A propos d’Evariste Ndayishimiye, Aimé Magera trouve qu’il n’est pas président car il n’a pas encore prêté serment.
Voici de nouvelles divergences de vue qui surgissent après les élections et au lendemain de la mort inopinée de l’ancien chef de l’Etat. Mais le Cnl devrait se rendre à l’évidence et constater que la reprise des élections est pratiquement impossible dans les circonstances actuelles du Burundi.
L’on saura également que le Cndd-Fdd n’acceptera jamais l’intérim de Pascal Nyabenda qui était un concurrent de taille d’Evariste Ndayishimiye et qui a été éjecté à la dernière minute alors qu’il avait été préféré par feu président Pierre Nkurunziza pour qu’il défende les couleurs du parti de l’Aigle aux élections présidentielles de mai dernier. J.M.
Burundi - Politique
La cour constitutionnelle tranche
Bujumbura, le 13 juin 2020 (Net Press) . Aussitôt saisie par le gouvernement pour constater la vacance de poste du président de la République en date du 11 juin, la cour constitutionnelle n’a pas tardé à donner son avis. Elle a fait le constat tel que demandé par le gouvernement et que dans pareille circonstance, l’article 121 alinéa 2 de la constitution d’avant l’année passée stipule que l’intérim est assuré par le président de l’assemblée nationale, et s’il est empêché, par le vice-président de la République et le gouvernement, agissant collégialement.
Cette juridiction a constaté en outre que le décès de Pierre Nkurunziza est survenu juste après les élections présidentielles qui ont mis en place un président élu qui n’attend que la prestation du serment pour occuper ces fonctions. Pour cette raison, a tranché la cour constitutionnelle, l’intérim n’est pas nécessaire, mais il faut procéder le plus tôt possible à la prestation de serment du président élu, le général major Evariste Ndayishimiye.
Cette décision met fin naturellement au débat houleux entre le Cndd-Fdd et le Cnl où le premier voulait qu’il soit procédé à la prestation de serment du président élu et le deuxième souhaitant un intérim assuré par le président de l’assemblée nationale pour organiser d’autres élections, arguant que le général major n’avait pas encore prêté serment. Cette lecture différente tient également du fait que le pays est géré par deux constitutions qui semblent être en vigueur toutes, d’où les avis de la cour d’appel au cours de ce triple scrutin ont été toujours suivis de critiques. J.M.
Burundi - Politique
Le drapeau doit rester en berne malgré la fin du deuil national
Bujumbura, le 15 juin 2020 (Net Press) . Il s’agit d’un communiqué émanant du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique qui fait savoir que même si la période de deuil prévu a pris fin, les drapeaux doivent rester en berne jusqu’au jour de l’enterrement du président défunt, Pierre Nkurunziza. Le communiqué qui date de ce 15 juin ne précise pas cependant le jour ni le lieu des obsèques de feu le président de la République. N.R.
Burundi – Politique
Investiture du nouveau président, le général major Evariste Ndayishimiye
Gitega, le 16 juin 2020 (Net Press) . C’est ce jeudi le 18 juin que le vainqueur des élections du mois de mai dernier accèdera au pouvoir par la prestation de serment. D’après une note verbale du ministère des relations extérieures de notre pays, il transparait clairement que les cérémonies d’investiture se dérouleront au stade Ingoma situé dans la capitale politique du Burundi à partir de 11 heures.
A travers cette note, le même ministère invite les missions diplomatiques accréditées au Burundi et les organisations internationales œuvrant dans notre pays à s’associer au peuple burundais dans cette activité hautement politique.
Aussi, toutes les provinces sont conviées à ces cérémonies et le comité d’organisation des fêtes a prévu déjà une tribune pour chaque province, ce qui totalisera 18 tribunes à côté de celles des hautes personnalités qui prendront part aux festivités. Il faut préciser que chaque province sera représentée par 400 personnes qui porteront pagnes que l’on distribue gratuitement à ceux qui vont prendre part aux cérémonies.
Cependant, Willy Nyamitwe, conseiller principal chargé de la communication à la présidence y met un peu de bémol. Pour lui, les illustres personnalités attendues de l’étranger peuvent avoir peur de participer aux cérémonies d’investiture du général Ndayishimiye suite à la propagation du coronavirus dans notre pays.
C’est cette peur qui expliquerait la faible participation des présidents amis du Burundi dans ces festivités. Selon Nyamitwe, l’on ne devrait pas avoir peur de cette maladie car, l’eau chlorée sera disponible dans tous les coins du stade Ingoma.
Il a aussi fustigé certains agissements des personnes qui répandent la rumeur selon laquelle le Burundi serait frappé de plein fouet par cette maladie et quiconque s’aventurera sur le sol burundais le ferait à ses risques et périls. Willy Nyamitwe s’en prend à ces gens qui n’ont, selon lui, d’autres visées, si ce n’est que d’empêcher les autorités étrangères et celles des missions diplomatiques à s’associer à ces cérémonies d’investiture du nouveau président démocratiquement élu.
Les illustres personnalités étrangères qui ont déjà confirmé leur participation reste uniquement le président en exercice de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, comme l’indique une note verbale en provenance de l’ambassade de ce pays au Burundi. L’autre personnalité de haut niveau est l’ancien président de la République Unie de la Tanzanie - Jakaya Kikwete Mrisho ou Benjamin Mkapa, ancien médiateur démissionnaire dans le conflit burundais -, qui sera à la tête d’une délégation tanzanienne.
Soulignons que le président de la République du Burundi qui va succéder au président défunt, Pierre Nkurunziza, ne va pas composer sa propre équipe gouvernementale. Il devra attendre l’élection sénatoriale pour avoir les prérogatives de nommer les gens au portefeuille ministériel.
Une certaine opinion pense que le général major devenu président éprouvera d’énormes difficultés à organiser et surtout à donner des ordres aux ministres sortant sans espoir d’être repêchés. D’où la même opinion a peur d’assister à un dysfonctionnement du gouvernement pendant cette période qui ne diffère en rien à la phase d’expédition des affaires courantes d’une équipe intérimaire.
Signalons enfin que, selon des informations concordantes, l’on aurait l’intention d’anticiper les élections sénatoriales pour que le nouveau président travaille avec une équipe complète dans toutes les institutions. J.M.
Burundi - Sécurité
Vers la probable inhumation de feu président de la République Pierre Nkurunziza à Gitega
Gitega, le 17 juin 2020 (Net Press) . Selon des sources de la Voix de l’Amérique de ce mardi 16 juin, le défunt président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, mort des suites d’un arrêt cardiaque le 8 juin 2020, sera inhumé probablement dans la capitale politique Gitega, située au centre du pays.
Selon cette station, le corps de l’ancien président reposera au quartier Musinzira, au centre-ville de Gitega, dans la place réservée aux grands combattants, sur la route qui mène vers Muyinga, comme l’affirme Pierre Claver Niyonkuru, correspondant de la Voix de l’Amérique au Rwanda.
Pierre Claver Niyonkuru a fait savoir que les travaux préparatifs de cette inhumation ont été commandités par le chef protocole du feu président de la République, Zephilin Maniratanga et le ministre des travaux publics et de l’équipement, Jean Bosco Ntunzwenimana, qui étaient présents sur la place du monument du combattant, situé quartier Musinzira au centre-ville de Gitega, en présence des experts en construction et sous la présence des dispositifs de sécurité.
Des sources divergentes indiquent que la première dame Dénise Bucumi Nkurunziza avait proposé que cette inhumation se tienne dans sa commune natale Mwumba, en province de Ngozi au Nord du pays, mais d’autres hauts gradés proches du pouvoir proposent que l’ancien président soit enterré au palais Ntare Rushatsi. N.R.
Burundi - Sécurité
Des crépitements d’armes entendus au nord de la capitale économique
Bujumbura, le 18 juin 2020 (Net Press). Il était vers 04 hoo du matin de ce jeudi, lorsque les habitants du nord de la capitale économique Bujumbura ont été réveillés des crépitements d’armes. Selon des informations, il s’agissait des tirs nourris comme le rapportent plusieurs sources sur place.
Jusqu’à présent, rien ne filtre sur cette attaque mais, selon un sujet contacté par la rédaction, elle serait liée à une affaire de cambriolage dans les ménages en zone Kamenge, d’où les policiers en patrouilles auraient tirés sur ces bandits pour les en dissuader car ils s’apprêtaient à commettre plusieurs forfaits.
Sur le même chapitre sécuritaire, le domicile du commissaire communal de la commune Rutana, en la personne d’Egide Nsabiyumva, a été la cible d’une attaque armée survenue ce mardi 16 juin vers 2 hoo du matin. Son agent de transmission, Ndayisenga, a été grièvement blessé et son fusil volé. La victime a été admise à l’hôpital de Rutana où il reçoit les premiers soins.
Des sources concordantes indiquent que les assaillants ont tiré en l’air avant de se volatiliser dans la nature. Cependant, la police affirme que ces auteurs ont profité de la diminution des agents de transmission du haut gradé du commissariat de police pour effectuer cette attaque. Des pistes n’écartent pas quelques prisonniers de la prison centrale de Rutana qui auraient trompé la vigilance de la garde pour commettre ce forfait. N.R.
Burundi – Politique
Vers un retour au bercail des réfugiés burundais
Bujumbura, le 19 juin 2020 (Net Press) . La prestation de serment du général Evariste Ndayishimiye donne espoir aux réfugiés politiques burundais qui nourrissent l’ambition de rentrer au pays.
D’après nos informations en provenance du milieu Cndd-Fdd, les généraux proches de Ndayishimiye seraient préoccupés par la situation d’exil dans laquelle se trouvent les fils de ce pays. Par conséquent, ils seraient engagés à garantir la sécurité aux réfugiés qui rentreraient d’exil.
Selon toujours cette source, les Imbonerakure ou tout autre policier plus militant qui tenteraient de perturber la sécurité des Burundais qui rentreraient de l’exil subiront des punitions les plus exemplaires.
C’est dans cette perspective que certains hommes politiques, les responsables de la société civile, ceux des médias et les représentants des camps de réfugiés auraient accepté de regagner le pays.
La même source avance les noms de certaines personnalités, en tête desquelles se trouvent l’honorable Hussein Radjabu qui est pressenti comme le prochain patron du parti Cndd-Fdd, le général Godefroid Niyombare, l’ancien président de l’assemblée nationale, l’honorable Pie Ntavyohanyuma et l’ancien 2ème vice-président de la république et ancien président du sénat, l’honorable Gervais Rufyikiri.
L’on saura que lors de l’investiture du nouveau président, Evariste Ndayishimiye, ce 18 juin 2020 dans la capitale politique de Gitega, deux grandes absences ont été remarquées, celle de l’épouse de feu Pierre Nkurunziza, Denise Bucumi Nkurunziza, probablement parce qu’elle est toujours en deuil de son mari, ainsi que celle d’Agathon Rwasa, le candidat malheureux du triple scrutin du 20 mai 2020. D.N.
Burundi - Justice
Un policier - assassin condamné à la prison à vie à l’Ouest du pays
Bubanza, le 20 juin 2020 (Net Press). Le policier en question s’appelle Charles Hakizimana, il a dernièrement tué un cabaretier à Musenyi, dans la commune de Mpanda, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Il avait également blessé une autre personne dans ces circonstances ce jour-là, les accusant d’animer le bistrot de la musique en plein deuil.
Le tribunal de grande instance vient de le condamner ce vendredi 18 juin à la prison à vie et devra également verser 18.000.000 Fbu à la famille de la victime. Signalons que le ministère public avait requis la même peine car Charles Hakizimana avait été reconnu coupable de meurtre prémédité.
Selon ceux qui étaient dans la salle, le policier a tenté de justifier son acte, arguant que les balles qui ont tué étaient des balles perdues et qu’il y avait tentative de le désarmer. Mais il n’a pas convaincu d’autant plus qu’il avait pris un verre de trop. Par ailleurs, tous les témoins ont chargé le policier, ce qui avait poussé son avocat à évoquer un homicide involontaire. D.N.