Rumonge, le 18 janvier 2021 (Net Press). Il s’appelait Côme Niyongabo, un retraité de l’armée nationale non encore intégrée et appelée à l’époque Fab ou forces armées burundaises. Selon des informations concordantes, il a été tué dans l’après-midi de ce 16 janvier par des policiers appuyés par des militaires sur la colline Gishiha, zone de Maramvya, dans la commune de Burambi, province de Bururi, au Sud-ouest du pays.
Selon les mêmes informations, il était recherché depuis plusieurs jours sans succès et sa tête aurait été mise à prix, à concurrence de 3,5 millions de francs burundais pour celui qui dévoilerait sa cachette. Ayant trouvé le lieu où il était situé, les deux forces de défense et de sécurité ont mené une opération qui ne lui a laissé aucune chance de survie. Deux autres hommes qui étaient avec lui ont été arrêtés.
Cependant, les voisins ne donnent pas de crédibilité à cette version car il est présenté comme un homme intègre. Même ses anciens compagnons d’armes le confirment et estiment qu’il aurait été tué pour des motifs autres que celui présenté, à savoir la coordination des groupes armés à Burambi.
Dans la localité de Mushasha, de la zone de Gatumba, dans la commune de Mutimbuzi, dans Bujumbura rural, un corps d’une femme âgée d’une trentaine d’années, Elisabeth Kibaya, a été trouvé pendu hier. Elle était originaire de la zone de Kamenge, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura.
Mais pour le moment, elle vivait dans cette partie de Bujumbura dit rural. Selon des informations recueillies sur place, cette femme avait une défaillance mentale et une hypothèse qui est la plus soutenue est qu’elle aurait elle-même mis fin à ses jours pour des raisons qui n’ont pas été révélées au public qui a assisté à une telle scène. D.N.
Burundi - Sécurité Routière
Un camion citerne transportant plus de 6000 l de carburant brulé au chef-lieu de la province Kirundo
Kirundo, le 18 janvier 2021 (Net Press) . C’était aux environs de 8h20 minutes, quand les passagers qui étaient tout près du camion-citerne à la station du chef-lieu de la province de Kirundo ont vu de la fumée sur sa partie arrière. La police de protection civile ainsi que la population ont secouru en utilisant l’eau et le sable mais en vain.
Le chauffeur dit qu’il a vite conduit le camion pour éviter que la station et les maisons environnantes brûlent. Arrivé à 80 mètres, il s’est arrêté car le camion a été calciné complètement. Le chauffeur a aussi été brulé sur le pied.
Toute la population était sur place car les rumeurs circulaient comme quoi c’est la station qui est brulée. Le marché, les écoles et bien d’autres services ont fermé leurs portes. Le véhicule chargé d’éteindre le feu est arrivé tardivement.
Le gouverneur, Albert Hatungimana, a dit qu’il n’y a pas d’autres dégâts à part le camion et le contenu. Il a fait savoir qu’il souhaite avoir un véhicule de protection qui est doté de tous les matériels pour pouvoir secourir à temps. Il a ajouté qu’il va s’entretenir avec les propriétaires de la station pour prendre des précautions. N.B.
Burundi - Tanzanie - Politique
Échange de vœux pour les deux présidents ; celui du Burundi et de la Tanzanie
Gitega, le 18 janvier 2021 (Net Press). Le conseiller principal à la présidence chargé de la communication, Willy Nyamitwe, a informé les journalistes sur son compte tweeter du dialogue téléphonique entre les présidents burundais et tanzanien, Evariste Ndayishimiye et John Pombe Magufuri, ce dimanche 17 janvier 2021.
Willy Nyamitwe a fait savoir qu’au cours de cet entretien fraternel, les deux présidents se sont souhaités les meilleurs vœux pour l’année 2021. Ils ont ensuite échangé sur les relations bilatérales entre leurs deux pays qui sont naturellement bonnes. Ils ont échangé également sur la marche de la communauté est-africaine, un sous ensemble qui englobe les deux pays.
Ils ont conclu de renforcer la solidarité au sein de la communauté et de renforcer la paix et la sécurité dans la région afin de promouvoir le développement du Burundi et de la Tanzanie dans tous les domaines sans oublier le commerce.
L’on rappellera qu’en date du 19 septembre 2020, le nouveau président Evariste Ndayishimiye, qui venait de passer trois mois à la tête du pays, a préféré orienter sa première sortie officielle à Kigoma, en Tanzanie, où il avait rencontré son homologue tanzanien, John Pombe Magufuli.
Dans la langue tanzanienne, le kiswahili, le président de la République avait révélé qu’il considère ce président comme un modèle et qu’il était dans cette partie de l’Afrique pour apprendre comment il devrait gérer son pays, le Burundi. Les deux hommes avaient également discuté sur les échanges des marchandises, notamment le nickel, un minerai en grande teneur dans sous sol du Sud-est du Burundi, frontalier à la Tanzanie.
Selon les vœux du président tanzanien, ce nickel devrait être extrait par des Burundais pour le vendre dans les comptoirs de Kigoma. Rappelons enfin que la Tanzanie est le pays qui regorge l’essentiel des réfugiés burundais dans la sous-région. N.B.
Burundi - Santé
Trente cinq élèves du petit séminaire de Kanyosha dit atteints du covid-19 : un pur mensonge
Bujumbura, le 18 janvier 2021 (Net Press) . Dans un communiqué de presse que le porte-parole du ministère de l’intérieur, la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, a rendu public le 11 janvier 2021, il a invité la population à ne pas écouter les rumeurs qui pullulent sur les réseaux sociaux à propos du du covid19, qu’il faut plutôt recourir aux données du ministère ayant la santé publique dans ses attributions qui suit de près l’évolution de la pandémie.
Presqu’au même moment, des rumeurs ont circulé sur des réseaux sociaux comme quoi plus de 35 élèves du Petit Séminaire de Kanyosha, dans la commune de Muha, au Sud de la capitale économique Bujumbura, ont été atteints du covid-19.
Lors d’une messe de 10h00 de la dite école, l’officiant a profité de l’homélie pour dire qu’ils ont reçu des coups de téléphone de la part des parents des élèves de l’école qui s’inquiétaient de cette information. Il a tranquillisé chrétiens, les parents et les voisins de cette école que c’était un pur mensonge. N.B.
Burundi - Santé - Opinion
Qui débarrassera le monde du covid-19 ? S’interroge une opinion
Bujumbura, le 18 janvier 2021 (Net Press) . La pandémie de covid-19 continue à se répandre dans le monde à une vitesse qui inquiète politiciens et médecins, pour ne dire que ceux-là. C’est le constat de tout le monde qui assiste impuissant à cette propagation, d’autant plus que cette maladie paralyse toutes les activités bénéfiques au bien-être de l’homme.
Un peu partout dans le monde, surtout dans les pays techniquement avancés, l’on tente de trouver un vaccin pour endiguer cette pandémie, mais cela semble être un casse tête pour le moment. En effet, alors que la maladie vient de se manifester voici une année, les spécialistes de la santé annoncent qu’il y a déjà une troisième forme de ce virus, qui a été découverte en Afrique du Sud, au Brésil et en Angleterre.
La situation est d’autant plus compliquée que même les habitants de ces pays ne sont pas confiants en ces vaccins. A titre d’exemple, on parle en Norvège d’un décès de plusieurs personnes ayant pris le vaccin pfizer et que l’Oms est en alerte. D’autres souhaitent que les essais de ces médicaments commencent en Afrique, ce que réfute le continent noir.
L’on apprend que dans certains pays, les vaccins sont distribués à un rythme accéléré, comme aux Etats-Unis et en Europe, parfois suivis de couvre-feu comme au Canada, en France et de nouveaux confinements comme en Italie. Actuellement, l’heure est aux informations sur le covid-19, les unes plus farfelues que d’autres. D’aucuns pensent que la pandémie ne pourra pas disparaître tant que la médecine semble tituber dans ses démarches. J.M.