Bujumbura, le 16 avril 2021 (Net Press). Un cadavre d’un homme a été découvert dans la zone de Kinindo, plus précisément à Kinindo Ouest, à l’avenue Ndamukiza, non loin de la salle des conférences Kings Conference. Selon des informations recueillies sur place, la personne assassinée n’avait pas encore été identifiée lorsque le reporter de Net Press est passé sur les lieux, ce matin.
Un suspect a été arrêté pour des enquêtes. Des éléments de la police étaient également sur place et ont barré la route qui relie les avenues Ndamukiza et Ntwarante ; via l’Avenue du Large. Les utilisateurs des engins devaient absolument dévier pour poursuivre son chemin, ce qui fait qu’il y avait embouteillage dans les quartiers de Kinindo.
Ceux qui n’étaient pas au courant supposaient qu’il y a une rencontre de haut niveau qui allait se tenir à cet endroit, que la police a bloqué ce tronçon pour que les autorités y accèdent facilement, ce qui n’était pas vrai évidemment. D.N.
Burundi - Changement Climatique
Le lac Tanganyika bouscule le centre urbain de Rumonge
Rumonge, le 16 avril 2021 (Net Press) . Au moins 216 maisons ont été inondées par le lac Tanganyika dans le quartier de Kanyenkoko, de la commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Certains habitants de ce quartier ont quitté leurs maisons pour demander asile dans les secteurs encore épargnés.
D’autres sont logés dans un endroit dénommé Cénima, une salle de la commune où les élèves et les intellectuels viennent lire des ouvrages, non loin du port de Rumonge. Il y en a également qui ne veulent pas quitter leurs biens et ils ont préféré installer leurs lits en hauteur pour échapper au danger que présente cette inondation. Apparemment, les préoccupations ne sont pas les mêmes car les enfants ont été intéressés par des poissons amenés par ces eaux et ils en ont profité pour les capturer.
Nous apprenons que même le port de Rumonge n’est pas à l’abri car des lieux qui servaient naguère de stocks de ciment, de sel et d’autres produits importés, ne sont plus fonctionnels, de peur qu’ils soient submergés un jour. L’on rapporte qu’en date du 14 avril, l’eau était pratiquement à l’entrée du port.
Les fosses prévues pour les immondices et ou les toilettes, tout comme la salle de dépistage de la maladie d’Ebola et de covid-19, sont déjà pleines d’eaux, ce qui laisse croire que la région pourrait être attaquée par les maladies dites des mains sales. Selon des sources sur place, même le marché de Rumonge a été obligé de déménager à quelques mètres plus loin.
Bousculade à Rumonge, mais également bousculade en pairie de Bujumbura. L’on se souvient que la mairie de Bujumbura a ordonné la fermeture de l’avenue de la Plage, du terrain tempête vers le port de Bujumbura, une autre mesure a été prise aujourd’hui de fermer la route qui passe près de la Gare Routière, pour les mêmes raisons d’inondation. J.M.
Burundi - Justice
Le dossier d’assassinat de Hafsa Mossi de nouveau à la barre
Bujumbura, le 16 avril 2021 (Net Press) . Il s’est tenu hier, au parquet de Ntahangwa, situé en zone de Ngagara, au Nord de la capitale économique Bujumbura, une audience publique dans l’affaire relative à l’assassinat de Hafsa Mossi, ancienne ministre de la communication et ancienne députée de la communauté de l’Afrique de l’Est, Eala.
Au bout du procès, des peines variant entre 15 ans de prison et la réclusion à perpétuité ont été requises par le ministère public à l’endroit de 5 personnes poursuivies dans ce dossier, dont Evelyne Izobiriza, ancienne administratrice de la commune de Muyinga, de 2005 à 2010. La sentence devrait être rendue publique au plus tard dans 30 jours.
Rappelons que Mme Hafsa Mossi avait été assassinée en date du 13 juillet 2016 non loin de son domicile sis à Mutanga Nord. Les 4 hommes sont poursuivis pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat au moment où la dame est accusée d’avoir voulu protéger les meurtriers de la défunte. Ch.N.
Burundi - Politique
Evaluation semestrielle du premier ministre à l’assemblée nationale
Bujumbura, le 16 avril 2021 (Net Press). Le premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni, s’est présenté hier au siège de l’assemblée où il a donné le bilan des activités gouvernementales du premier semestre. Il a dit que le programme du gouvernement a été exécuté à 100% pour cette période et à 50% pour les prévisions annuelles.
Le premier ministre Bunyoni a souligné que le gouvernement a pris le repère de la devise de l’Etat selon laquelle « chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent », ceci pour relancer l’économie du pays.
Alain Guillaume Bunyoni a déclaré que le secteur qui est mis en avant est l’agriculture où, en plus de deux saisons culturales qui sont suivi celle de la saison sèche, il y a la 3e qui est facilitée par le système d’irrigation. Le renforcement et la multiplication des races améliorées, que ce soit pour le grand bétail ou le petit bétail, l’on doit mettre aussi en avant les cultures d’exportation ainsi que l’approvisionnement des agriculteurs en fumier organique.
Un autre secteur qui a connu une avancée est celui de lutte contre la corruption, de bannir le détournement et le recrutement qui ne répond pas aux normes. Il a donné l’exemple du ministre ayant l’intérieur dans ses attributions qui a saisi une somme de 1.700 millions de nos francs durant la période dite témoin de collecte de taxes communales. Les 119 comptables communaux de tout le pays ont été chassés de leurs fonctions, accusés de détournement de ces fonds. Il a souligné que l’Etat est à l’œuvre pour franchir tous les objectifs qu’il s’est fixé d’autant plus qu’ils sont à 50% des prévisions annuelles. N.B.
Burundi - Onu - Emploi
Mais où est passée la réponse positive promise par New York aux ex-employés de l’Onub / Binub ?
Bujumbura, le 16 avril 2021 (Net Press) . Il s’agit d’un dossier rocambolesque qui date des années 2007 quand des gens employés de l’office des Nations unies pour le Burundi, Onub et du bureau intégré des Nations unies pour le Burundi, Binub, ont vu leur travail terminé de façon soudaine, ce qui les avait poussés à réclamer des indemnisations y relatives étant donné que les conditions de travail rappelaient celles de l’esclavagisme.
Les ex-employés de cette institution rappellent ici que la plupart d’entre eux ont passé plus d’une année sous le statut de journalier alors qu’ils percevaient un dû, qui n’avait jamais été discuté dès l’embauche, à la fin du mois
D’année en année, l’étude de ce dossier a pris énormément de temps entre l’Onu et le ministère ayant en charge les relations extérieures, qui était sous pression des ex-employés qui voulaient à tout près rentrer dans leurs droits. New York avait apprécié positivement les doléances de ces ex-employés, d’où il avait dépêché à Bujumbura, Mme Bintou Kéita, sous secrétaire générale des Nations unies pour l’Afrique.
Ainsi, en date du 2 septembre 2019, Mme Bintou Kéita s’est entretenue avec l’ambassadeur Bernard Ntahiraja au sujet du dossier relatif aux ex-employés de l’Onub/ Binub. Le ministère des affaires étrangères a proposé que la première réunion se tienne en date du 25 septembre 2019 dans une des salles du ministère.
Deux notes, dont l’une datait du 11 novembre 2019 et la deuxième du 27 février 2020 relatives à l’explication du dossier des ex-employés, ont été transmises ainsi qu’une synthèse de leurs articulations de leurs plaintes et une première liste de 304 ex-employés. C’est ici que les choses ont commencé à se compliquer.
En effet, quelques mois plus tard, une délégation des Nations unies s’est rendue au Burundi et a informé les ex-employés qu’une réponse positive à leurs doléances doit être disponible au plus tard le 6 septembre 2020. Elle se fait toujours attendre. D’autres sources, dont celle de l’ambassadeur Emile Butoyi, chef protocole au ministère des affaires étrangères et qui avait le dossier en mains, a révélé qu’il est au centre de ce dossier, que tout doit passer par lui.
Alors que les ex-employés ont voulu savoir l’état d’avancement de leurs doléances, l’ambassadeur Emile Butoyi a lu aux représentants des ex-employés une correspondance qui fait croire que le traitement du dossier a pris fin en 2010, selon les soi-disant conclusions des Nations unies. Mais ce document n’a pas convaincu les ex-employés au regard du vice de forme.
En effet, ont-ils fait savoir, les Nations unies, concernant un dossier aussi important, adressent une correspondance, non pas à une autorité subalterne, mais au patron du ministère. En d’autres termes, la réponse des Nations unies ne pouvait en aucune manière atterrir dans l’ordinateur du chef protocole avant celui du ministre des affaires étrangères.
Par ailleurs, l’ambassadeur Emile Butoyi n’a pas de prérogatives de convoquer une réunion ou d’attribuer des tâches à son ministre sur un dossier quelconque. Les ex-employés estiment donc que cet homme constitue le blocage dans cette affaire que les Nations unies avaient déjà traitée à leur avantage. Ils craignent que ce dossier ne retourne à la case départ alors qu’il était temps que les ex-employés soient indemnisés.
Pour plus de précisions sur ce dossier, la rédaction a contacté l’ambassadeur Emile Butoyi du ministère des affaires étrangères. Il a indiqué que le dossier se trouve à la direction des affaires juridiques. Cependant, des sources des ex-employés de l’Onub/ Binub disent qu’il est l’alpha et l’oméga dans ce dossier, il s’en défend et répond par la négative.
A la question de savoir celui ou celle que l’on peut contacter pour avoir de plus amples détails sur ce dossier, il a répondu que l’on doit passer par la directrice chargée des affaires juridiques. La rédaction a tenté d’entrer en contact avec elle, mais en vain. Affaire à suivre ! J.M.
Burundi - Ouganda - Eac - Politique
Domitien Ndayizeye remet le rapport des élections en Ouganda au secrétaire général de l’EAC
Arusha, le 16 avril 2021 (Net Press) . Ce vendredi 16 avril 2021, l’ancien président de la République, Domitien Ndayizeye, a présenté le rapport des élections qui se sont déroulées en Ouganda en janvier 2021. Il a fait savoir qu’a l’issue d’une demande qui a été faite par le secrétaire Général de l’Eac, d’être à la tête d’une délégation de cette communauté pour superviser les élections en Ouganda, il remercie le secrétaire général de l’EAC et le Burundi qui l’ont mandaté et déclaré qu’il se réjouit de l’expérience qu’il a acquis.
Avec une équipe qui était avec lui dans cette mission, ils ont consulté les textes légaux de l’Eac et ceux du pays qui a organisé les élections. Il a remis le rapport au secrétaire général de l’Eac et a annoncé que la cour suprême de l’Ouganda a validé la victoire du président ougandais. Il a dit que les élections se sont déroulées dans la paix et la transparence totale. En guise de recommandation, il a appelé tous les pays de la communauté de l’Afrique de l’Est de prendre l’Ouganda comme exemple d’organisation de telles échéances politiques. N.B.
Burundi - Commerce
Les prix des produits alimentaires sont revus à la hausse à Gitega
Gitega, le 16 avril 2021 (Net Press). Lors de l’évaluation trimestrielle des réalisations de cinq ministères par le premier ministre à l’assemblée générale de ce 15 avril 2021, le premier ministre a dit qu’au niveau du ministère du commerce, l’on est sur terrain pour contrôler le respect des normes des produits à l’intérieur du pays, ceux de l’extérieur importés ainsi que l’activité de vérifier s’il n’y a pas de vol au niveau de la balance.
Dans l’entretemps, la population de la capitale politique Gitega dit que la vie est devenue de plus en plus chère, surtout au niveau du marché où presque tous les produits ont été revus à la hausse, allusion faite aux produits vivriers. La population demande à l’Etat de réguler les prix comme il l’a fait pour le maïs.
L’explication donnée par les administratifs est que la population ainsi que la ville de Gitega continuent de croitre alors que la production et le pouvoir d’achat ne suivent pas le même rythme. Ceci pour plusieurs raisons, comme le changement climatique, le covid-19 qui est à l’origine de la diminution des importations et bien d’autres facteurs. N.B.
Burundi - Sécurité - Culture
Iscam ; une semaine dédié aux jeux et culture ainsi que la science et l’environnement
Bujumbura, le 16 avril 2021 (Net Press) . Le patron de l’Iscam, le généra de brigade Gaspard Baratuza dit que comme d’habitude, avant de commencer l’année académique et la prestation de serment de ceux qui terminent leurs études à l’Iscam, de telles activités sont organisées. Mais pour cette année, ont a ajouté l’environnement. Il a dit cela lors du lancement officiel de ces activités ce vendredi 16 avril 2021.
Le général de brigade Gaspard Baratuza dit que c’est pour se connaître et d’extérioriser les compétences pour les nouveaux étudiants de l’Iscam. Il dit que ce travail est facilité par les différents professeurs d’université qui viennent faire des exposés sur les thèmes de la vie en général. Il a signalé que cette semaine qui a débuté aujourd’hui le 16 avril 2021 prendra fin le 23 avril courant. N.B.
Burundi - Education
"Le gouvernement déclare la guerre au Covid-19 dans les écoles", dixit le journal "La Voix de l’Enseignant"
Bujumbura, le 16 avril 2021 (Net Press) . Dans le but de mieux protéger la population contre la pandémie du virus Corona (covid-19), le gouvernement concentre tous ses efforts et moyens dans les écoles à régime d’internat d’abord et ailleurs ensuite. Avant de débuter le troisième trimestre, tous les élèves internes et leurs enseignants ont été obligés de se faire dépister dans tout le pays.
A l’école, aucun élément étranger n’est autorisé d’y entrer sans certificat de dépistage approuvant qu’ il soit en bonne santé. En plus, le port du masque est obligatoire et il est très contrôlé avant d’y entrer. « Cette initiative est louable mais nécessite un accompagnement », disent des enseignants.
Seules les écoles comme Petit Séminaire peuvent réussir car personne n’est externe. Ailleurs, c’est un mélange d’internes et d’externes non dépistés. Il faudrait le faire pour toute la population.
Dns une autre rubrique de l’éducation, notre confrère informe que la validation des épreuves-types constituant une banque de questions est en cours. Le ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique procède à l’élaboration des épreuves-types datant des années 2000. Elles constituent un réservoir de questions dans lequel les examinateurs nationaux puisent leurs questions.
Pourtant, les enseignants craignent que les épreuves-types puissent distraire et les enseignants et les élèves en se concentrant sur seulement la matière présente dans ce genre de questions, conclue le journal "La Voix de l’Enseignant".
Par ailleurs, tout n’est pas que rose car en mairie de Bujumbura, des élèves font l’école buissonnière pour se droguer. Certains élèves des écoles post-fondamentales se trouvant dans les quartiers périphériques du nord et du sud de la ville de Bujumbura boycottent les cours pour aller se droguer.
Ils se cachent dans des kiosques se trouvant à l’intérieur de ces quartiers ou dans des maisons en chantier. L’administration locale, la police et les responsables des écoles font savoir qu’ils sont au courant de cette pratique, mais disent qu’il est difficile de mettre la main sur les auteurs car ces derniers guettent la patrouille des policiers. Ils demandent aux parents de suivre de près leurs enfants pour s’assurer qu’ils sont réguliers à l’école. Ch.N.