Ruyigi, le 24 avril 2021 (Net Press) . Melchior Gihombora et sa femme ont été tués dans la nuit de ce vendredi 23 avril au quartier Nyamutobo, commune et province de Ruyigi, à l’Est du pays. Elles étaient accusées de sorcellerie. Six personnes sont entre les mains de la police pour une enquête y relative, apprend-on des sources sur place.
Selon nos sources, des tracts avaient circulé sur leur éventuelle mise à mort pour leurs pratiques de sorcellerie et l’on apprend qu’ils ont été tués par des gens non encore identifiés. La population de cette contrée administrative demande à la justice de faire son travail pour élucider les circonstances de ce double assassinat.
De son côté, l’administration, qui confirme cette information, demande aux populations de ne pas se faire justice et de recourir aux instances judiciaires habilitées qui sont disposées à rentrer les choses dans l’ordre.
Au Sud du pays, alors qu’ils traversaient un pont construit en planches dans la province de Makamba, l’évêque de Bururi, Salvator Niciteretse, en compagnie des chrétiens de la région, ont connu un accident car le pont a été détruit. L’évêque de Bururi a eu du mal au bras au moment où d’autres chrétiens ont vu des parties de leurs corps cassées. N.R.
Burundi - Ue - Coopération
Le ministre Albert Shingiro attendu dans quelques capitales occidentales
Paris, le 24 avril 2021 (Net Press). Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, l’ambassadeur Albert Shingiro, a pris l’avion hier pour une tournée dans certaines capitales de l’Union européenne. Selon les mêmes informations, il sera à Paris en France lundi le 26 avril, puis à Bruxelles en Belgique le lendemain et enfin à Berne, en Suisse.
Rappelons que Bruxelles est la capitale de l’Union européenne qui avait pris des sanctions contre le régime de Gitega depuis la crise politico-sécuritaire d’avril 2015, née d’un troisième mandat controversé de l’ancien président feu Pierre Nkurunziza. Avec la nouvelle législature dirigée par Evariste Ndayishimiye, deux rencontres entre le Burundi et les délégations de l’Union européenne ont déjà eu lieu pour la relance de la coopération entre les deux parties.
C’est au terme de la deuxième rencontre que l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu, avait invité le ministre Shingiro à effectuer une visite de travail en Europe. Malgré ces avancées significatives, nous apprenons qu’aucun ministre des pays à visiter ne recevra le délégué du Burundi car l’Union européenne attend encore des réalisations de Gitega relatives à l’accord de Cotonou.
Coïncidence ou pas, c’est ce lundi 26 avril que le gouvernement, via la ministre de la justice, Jeanine Nibizi, lancera le début de la libération des détenus bénéficiaires de la grâce présidentielle. Les cérémonies auront lieu à la prison centrale de Mpimba, en mairie de Bujumbura, à partir de 8 heures du matin.
Rappelons que le conseil national de la communication, sur instruction du président de la République, a entamé un dialogue avec des médias sous sanctions pour leur réouverture. Le premier résultat est là, la radio Bonesha est aujourd’hui fonctionnelle après 5 ans de fermeture. Il y a également sensibilisation des médias pour qu’ils s’impliquent dans les programmes du gouvernement.
En effet, le ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec celui de la solidarité nationale, des droits de la personne humaine et du genre, organisent un atelier du 27 au 28 avril, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, à l’endroit des responsables des médias et des journalistes, pour évaluer la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale. J.M.
Burundi - Politique
"Il n’y a pas de trafic de personnes au Burundi", dixit le conseil des ministres
Gitega, le 24 avril 2021 (Net Press) . Le conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 avril sous la présidence du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. Lors des divers, une question a été soulevée, à savoir si le Burundi pratique un trafic de personnes, allusion faite au départ des femmes et des filles dans des pays arabes.
Au terme des échanges sur cet aspect, il a été conclu qu’il n’y a pas de trafic de personnes au Burundi. Pour le conseil, il y a trois catégories de personnes qui se rendent dans ces pays du golfe. La première catégorie des femmes qui va dans ces pays est faite de gens qui sont en ordre, la deuxième est celle de femmes et filles qui y vont en toute clandestinité.
La dernière catégorie est faite de femmes et de filles qui obtiennent des documents suite à l’inattention des services chargés de les octroyer. Dans ces conditions, des individus pourraient être poursuivis par la justice et non l’Etat du Burundi. A cette occasion, l’on a demandé au ministère de la justice de requalifier la pratique des personnes qui vont chercher de l’emploi dans ces pays pétrodollars, le Burundi s’engageant davantage à lutter contre la pratique des personnes. Ch.N.
Burundi - Commerce
La population de Kayanza se réjouit de la hausse du prix du café
Kayanza, le 24 avril 2021 (Net Press) . Les cultivateurs du café en commune Muhanga, de la province Kayanza, au Nord du pays, se réjouissent de la hausse du prix du café cerise A qui est passé de 550F le Kg à 700Fle Kg. Ces populations disent qu’elles vont doubler d’effort pour avoir une somme importante qui les aidera à subvenir aux besoins vitaux dans leurs ménages. C’est entre autre l’achat du bétail pour avoir du fumier où du matériel scolaire pour leurs enfants.
Cette population est reconnaissante à l’Etat pour avoir pris cette mesure tant louable et ajoute que pour planter et entretenir le café, cela demande beaucoup de temps et de moyens. Elle lui demande de continuer à majorer le prix du café jusque par exemple à 1000F, ce qui serait un avantage et que cela permettrait à ceux qui ont abandonné la culture du café de s’y intéresser de nouveau. Et dans ces conditions, précisent-elles, elles n’auraient pas besoin des agronomes pour s’occuper plus au café. Il a été fortement aux autres cultivateurs qui ont abandonné cette culture du café de la relancer pour se développer d’une part et développer le pays d’autre part. N.B.
Burundi – Changement Climatique
Les victimes d’inondations de Gatumba prêtes à vider les lieux, mais ……
Bujumbura, le 24 avril 2021 (Net Press). La rédaction a tendu un micro baladeur ce vendredi 23 avril à la population victime d’inondations de Gatumba, dans la commune de Mutimbuzi, dans Bujumbura rural, à l’Ouest du pays, localisée aux sites de Kigaramango, de Mushasha I et II, de Kinyinya I, II et III et de Warubondo.
Pour rappel, le gouvernement de Gitega leur demande de vider les circonscriptions imbibées d’eaux suite à la montée du lac Tanganyika. La majorité des victimes d’inondations de Gatumba résidant dans ces sites affirment qu’ils sont prêtes à quitter les lieux comme l’exige Gitega, mais demandent que la relocalisation soit conditionnée par une indemnisation ou l’octroi d’autres terres ayant la même superficie que celles qu’ils auront abandonné.
Les mêmes victimes s’inscrivent en faux contre les conditions inhumaines dans lesquelles elles croupissent dans les sites de Kigaramango, de Kinyinya et de Mushasha qui sautent aux yeux de tout le monde. Elles demandent au gouvernement burundais, à travers le ministère de la solidarité et d’autres partenaires techniques et financiers, de voler au secours de cette population en détresse. N.R.
Burundi - Recherches Scientifiques
Démarrage hier d’une nouvelle année académique à l’Iscam
Bujumbura, le 23 avril 2021 (Net Press) . Ce vendredi 23 avril 2021, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a rehaussé de sa présence la rentrée académique de la 50ème promotion à l’Iscam, session 2021-2022. De son côté, la 46ème qui vient de terminer ses études a prêté serment.
Après la remise des diplômes et les différentes activités qui ont caractérisé la journée, le général Prime Niyongabo, chef d’Etat-major, qui a représenté l’Iscam, a remercié le président de la République qui a rehaussé de sa présence ces activités. Il a dit que c’est un signe qui ne trompe pas que le président de la République attache une importance sans égal à l’ autorité de l’armée et au corps de défense du pays.
Le président de la République, en même temps commandant suprême de l’armée, Evariste Ndayishimiye, a, quant à lui, prodigué des conseils à ces étudiants de l’Iscam, leur faisant remarquer que ces études faites leur serviront de la protection du pays et de ses intérêts. N.B.
Burundi - Société
La diaspora burundaise de France au chevet de la population sinistrée de Gatumba
Bujumbura, le 24 avril 2021 (Net Press) . L’association "Main tendue aux enfants démunis", à travers la diaspora burundaise résidant en France, a octroyé ce vendredi 23 avril une aide constituée de haricots, de riz, de couvertures, de moustiquaires, d’huile de palme et de farine de maïs à la population victime de l’inondation de la commune Gatumba, dans la province de Bujumbura, installée aux sites de Kinyinya I , II et III.
Selon Willy Ndabacekure, le vice-président de cette association, cette aide d’une valeur de 3.500.000 de nos francs a été octroyée par la diaspora burundaise résidant en France à 1300 familles bénéficiaires. Pour lui, cette aide vient à point nommé d’autant plus que les victimes d’inondations de Gatumba croupissent dans une misère indescriptible.
Willy Ndabacekure a lancé un appel vibrant aux âmes charitables, leur demandant de voler au secours de ces victimes d’inondations de Gatumba qui vivent dans des conditions humainement inacceptables. N.R.
Burundi - Economie
Les femmes musulmanes priées d’adhérer dans des coopératives pour leur développement
Bujumbura, le 24 avril 2021 (Net Press). C’est un conseil de Samira Ngesonziza, présidente d’une coopérative des femmes musulmanes au moment des activités de foire qu’elles ont organisées pour vendre les produits fabriqués par ces femmes.
Ngesonziza dit que la population pense que les femmes musulmanes sont incapables de travailler pour aider dans le développement du pays. Cette population pense que ces femmes sont là pour préparer le repas où s’occuper de leurs maris seulement. Elle continue que cela est dû au fait que ces femmes manquent de beaucoup de leaders dans leurs travaux de développement et par conséquent, dans le développement du pays.
Elle demande au ministère qui s’occupe de la promotion de la femme ainsi qu’à la communauté musulmane d’organiser des ateliers de sensibilisation afin que ces femmes puissent adhérer dans des coopératives pour s’auto développer et développer leur pays. N.B.
Burundi - Onu - Santé
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime…
New York, le 24 avril 2021 (Net Press). Le 25 avril de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre le paludisme. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu a livré un message que la rédaction propose en intégralité à son lectorat.
" Malgré la pandémie de COVID-19 et les multiples crises qu’elle a entraînées, le nombre de pays qui ont éliminé le paludisme ou sont en bonne voie d’y parvenir ne cesse de croître. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, nous félicitons tous les pays qui ont atteint cet objectif ambitieux : ensemble, ils montrent au monde qu’un avenir sans paludisme est possible.
" Dans les pays maintenant exempts de paludisme, les services de prévention, de diagnostic et de traitement nécessaires ont été mis à la disposition de toutes celles et tous ceux qui risquaient de contracter la maladie, et ce sans considération de nationalité ou de moyens financiers. Un financement durable, des systèmes de surveillance solides et une population mobilisée ont également été les clés du succès.
" À l’heure où nous célébrons ces avancées, nous ne pouvons toutefois oublier les millions de personnes qui, partout dans le monde, continuent de souffrir de cette maladie et d’en mourir. Chaque année, le paludisme fait plus de 400 000 morts, et la majorité des victimes sont de jeunes enfants en Afrique. Et chaque année, on dénombre plus de 200 millions de nouveaux cas de cette maladie parasitaire mortelle.
" Mais le paludisme peut être vaincu. C’est par un engagement politique fort, des investissements suffisants et un arsenal de stratégies que nous pourrons atteindre notre objectif commun : un monde exempt de paludisme." D.N.