Bujumbura, le 27 avril 2021 (Net Press) . Il s’appelle Alexis Nsabimana, ce ressortissant de la sous colline Kinama, de la colline Nyamaboko, en zone de Kiyenzi, de la commune Kanyosha, en province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, est introuvable depuis sa libération ce lundi 26 avril de la prison centrale de Mpimba. Ses familles politique et biologique s’inquiètent.
Ce lauréat de l’école normale supérieure (Ens), section génie civile et membre du parti Cnl de l’opposant Agathon Rwasa a rejoint les quatre murs de la prison centrale de Mpimba depuis janvier 2016 car il était accusé à l’époque de détenir illégalement les armes. Ses familles politique et biologique se préparaient pour l’accueillir triomphalement mais hélas, depuis 13 hoo de ce lundi, il reste introuvable sur ses téléphones mobiles.
Ses familles politique et biologique affirment que vers 12 hoo, il s’apprêtait à rentrer sur sa colline natale où les siens l’attendaient impatiemment depuis 13h 00 de ce lundi, mais ce fut vain. N.R.
Burundi - Sécurité
Des arrestations autour d’un étudiant qui serait mort des suite de la faim !
Bujumbura, le 27 avril 2021 (Net Press) . Dans nos colonnes d’hier, la rédaction faisait savoir que Joel Nindorera, cet étudiant de l’université du Burundi, de la faculté des lettres et sciences humaines qui a trouvé la mort des suites de la faim le 21 avril 2021. Nous apprenons que ses camarades étudiants colocataires ont été arrêtés, accusés " de non-assistance à personne en danger ".
Selon les informations à notre disposition, les colocataires de Joël Nindorera n’ont pas trouvé à manger et ont choisi d’aller au restaurant. Quand ils sont revenus, il était déjà mort dans sa chambre ce mercredi le 21 avril 2021. Ils ont été arrêtés pour des enquêtes y relatives.
Cependant, d’autres sources qui ont requis l’anonymat indiquent que Théophile Niyondiko, étudiant à l’Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Biochimie Bac II, serait mort de la même manière le 23 avril 2021. Elles affirment que ces morts sont conséquentes de simples maladies aggravées par le manque d’aliments.
Si rien n’est fait, d’autres vont mourir, clament certains étudiants !
D’autres étudiants crient qu’ils croupissent dans la misère, la faim et le désespoir liés au non octroi de leurs bourses et demandent que le prêt-bourse soit servi à temps pour les épargner de toute forme de tracasseries, d’autant plus que certains étudiants ont déjà abandonné leurs études universitaires. N.R.
Burundi - Justice
La libération des détenus graciés se poursuit à travers le pays
Bururi, le 27 avril 2021 (Net Press) . Nous apprenons que la libération des détenus graciés par le président de la République, Evariste Ndayishimiye, s’est poursuivie aujourd’hui dans les provinces de Bururi, de Rutana et de Ruyigi. Dans la province de Bururi, en plus des détenus libérés au nombre de 67, il y a eu également 22 prisonniers qui ont obtenu une remise partielle de leurs peines.
Ceux qui avaient été condamnés à perpétuité ont vu leurs sanctions revenir à 20 ans de prison. Ceux qui ont bénéficié de la grâce présidentielle mais qui n’étaient pas sur la liste doivent écrire des correspondances au ministère de la justice qui devra se pencher sur leurs cas. Dans la province de Rutana, au Sud-est du pays, il y a eu libération de plus ou moins 100 détenus.
Toujours dans la rubrique de la justice, nous apprenons que le tribunal de grande instance de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, a condamné dans l’après-midi d’hier un certain Nsengiyumva. Le jugement a eu lieu dans la localité de Nyamitanga, de la commune de Buganda.
Il a été reconnu coupable de deux infractions. La première est l’atteinte à l’économie burundaise du fait des fraudes de pagnes en provenance de la République démocratique du Congo. Une quantité non négligeable de 305 pagnes a été retrouvée chez lui. La deuxième infraction est celle de dépasser illégalement la frontière.
Pour cela, il a été condamné à deux ans et demi de prison et à payer une amende de 500.000 Fbu. Les populations locales sont satisfaites de ces sanctions. Signalons que dans l’avant-midi de ce lundi, le tribunal de grande instance dans cette même province avait condamné à deux ans un autre fraudeur de pagnes accusé des mêmes infractions. D.N.
Burundi - Hcr - Réfugiés
Lors de sa visite au Burundi, le patron du Hcr glisse un message !
Kirundo, le 27 avril 2021 (Net Press). Le haut-commissaire de l’office du haut-commissariat des refugiés, Fillipo Grandi, accompagné de plus de 159 réfugiés burundais qui rentrent du Rwanda, est arrivé à la frontière de Gasenyi Nemba, dans la province de Kirundo, au Nord du pays, vers 9h 30. Dans un point de presse, ce patron du Hcr a demandé au gouvernement burundais de sécuriser les rapatriés.
Selon des sources sur place, Fillipo Grandi, ce haut gradé du Hcr, a été accueilli par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca.
S’exprimant sur la revue à la baisse de la ration alimentaire distribuée aux réfugiés burundais vivant au camp de réfugiés burundais de Mahama au Rwanda, il a répondu à nos confrères que cet organisme onusien est inquiété par cette situation et a promis qu’il va entrer en contact avec le programme alimentaire mondial (Pam) pour sauver la vie des refugiés en danger. N.R.
Burundi - Commerce
Mais où sont passés les produits de la Brarudi ?
Bujumbura, le 27 avril 2021 (Net Press) . Depuis plus d’une semaine, les boissons fabriquées par la société de brassage Brarudi, deviennent de plus en plus rares dans certains bistrots de la capitale économique Bujumbura. La bière Amstel, tout comme les limonades, sont pratiquement introuvables dans certaines buvettes de la zone de Kinindo, de la commune urbaine de Muha.
Les propriétaires de ces débits indiquent à qui veut les écouter que depuis la semaine dernière, ils reçoivent un cinquième de la quantité qu’ils souhaitent, ce qui est nettement insuffisant. Même chez les sociétés grossistes, c’est la même chose. La Brarudi est silencieuse sur cette pénurie qui risque de causer des désordres dans la tarification des produits de cette société. Ch.N.
Burundi - Malawi - Sécurité
Les Burundais de Malawi dans le collimateur des populations locales…
Lilongwe, le 27 avril 2021 (Net Press). Nous apprenons que les Burundais résidant au Malawi sont pourchassés par les Malawites vivant à Lilongwe. Ils sont accusés de mutilation des organes génitaux pour des fins de sorcellerie, mais le vice-président du Malawi, Saulos Chilima, appelle au calme.
Selon le journal Nyasatimes, tout a commencé lorsque trois corps sans vie et aux organes mutules ont été trouvés à Lilongwe la semaine dernière. Depuis, les Malawites affichent une haine viscérale envers les Burundais et les épinglent d’être derrière tous les crimes commis dans la capitale politique de ce pays et à travers toute l’étendue du pays de Bingouwa Muthalika. Ils sont malmenés et tués, leurs biens sont pillés et certains ont fui dans les camps de réfugiés de Dowa et de Dzarela, district de Chilinde.
Selon nos sources, les Rwandais, les Ethiopiens, les Nigériens sont souvent confondus à des Burundais et sont appelé dans la langue vernaculaire de ce pays « Amaburundi » sont pourchassés comme les Burundais toujours épinglés comme des « criminels burundais »
Les Burundais, les Rwandais, les Ethiopiens et les Nigériens toujours confondus comme « Amaburundi » ont été pourchassés, leurs biens ont été pillés la semaine dernière dans les quartiers de Mchesi, Chilinde, Area 23, Area 24 dans la capitale politique de ce pays Lilongwe. Ils sont sommés de rentrer sur le Burundi au risque qu’ils seront tués.
Le vice-président du Malawi, Saulos Chilima, dans une conférence de presse tenue jeudi dernier, le 22 avril, appelle au calme et invite les Malawites de respecter la vie des étrangers vivant sur leur sol, en particulier les Burundais. Il poursuit que des enquêtes y relatives sont en cours pour traduire en justice les auteurs de la chasse aux Burundais et aux étrangers vivant dans ce pays. N.R.
Burundi - Usa - Sécurité
"Après Minneapolis, l’administration Biden enquête sur la police de Louisville", dixit Rfi
Frankfort, le 27 avril 2021 (Net Press) . Changer les pratiques au sein de la police, une urgence pour Joe Biden. Une semaine après la condamnation de l’ex-policier Derek Chauvin pour le meurtre de George Floyd à Minneapolis, le secrétaire à la Justice Merrick Garland a annoncé ce lundi 26 avril le lancement d’une enquête fédérale sur les pratiques de la police de Louisville dans le Kentucky. C’est là, il y a treize mois, que l’Afro-Américaine Breona Taylor avait été tuée lors d’une intervention à son domicile déclenchant des mois de protestations.
Son nom est scandé dans toutes les manifestations contre les violences policières aux États-Uni. Breonna Taylor, infirmière afro-américaine de 26 ans, avait été tuée par erreur à son domicile par la police de Louisville. Treize mois plus tard, Merrick Garland, le ministre américain de la justice lance une enquête fédérale pour déterminer si cette police du Kentucky est une habituée de l’usage excessif de la force.
« L’enquête doit déterminer si la police de Louisville mène des contrôles et des interpellations contraires à la Constitution mais aussi des interventions illégales dans des habitations privées, a déclaré Merrick Garland. Elle déterminera aussi si cette police est responsable de discriminations raciales. » J.M.