Cibitoke, le 28 avril 2021 (Net Press) . Un pasteur d’origine béninoise, Franck Nyandaka, a été tué ce mercredi 27 avril en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays et son corps a été retrouvé à Nyamitanga, au bord de la rivière Rusizi. Des informations en provenance de cette localité indiquent que les auteurs de ce crime macabre ne sont pas encore identifiés.
La police locale a fait savoir qu’elle a ouvert des enquêtes pour avoir plus d’informations sur les auteurs ainsi que les mobiles du crime. Selon nos sources, avant de s’infiltrer au Burundi, Franck Nyandaka avait transité par la République démocratique du Congo, d’où il avait traversé la rivière Rusizi. Son corps sans vie aurait été acheminé vers la capitale économique Bujumbura. N.R.
Burundi - Justice
L’affaire Joseph Mitima de nouveau à la barre à la cour d’appel
Ngozi, le 28 avril 2021 (Net Press) . Joseph Mitima est cette personne originaire de la commune de Bugabira, de la province de Kirundo, au Nord du pays, qui a été arrêtée au mois de mars dernier pour assassinat de plusieurs personnes et leur enterrement dans sa parcelle. Il avait été jugé par le tribunal de grande instance de Kirundo, dans un procès de flagrance.
Ainsi, il avait été condamné, en date du 14 mars dernier, à une peine de prison à vie, à une amende de 55 millions de nos francs pour dédommagement de la partie civile et à remettre les biens mal acquis aux propriétaires. Les populations de Kirundo avaient accueilli avec satisfaction ce jugement, mais le concerné avait interjeté appel.
Ce matin, l’affaire a été de nouveau entendue à la cour d’appel de Ngozi, au Nord du pays, pour une quatrième remise. Son avocat - conseil a indiqué qu’il voulait un peu plus de temps pour lire son dossier car il a été constitué ce matin même sur place. La partie civile elle parle de manœuvres dilatoires pour traîner en longueur le procès.
Après débats sur ce point, la cour a décidé de reporter la séance à cet après-midi, à partir de 14 heures. Rappelons que Joseph Mitima avait dilapidé les biens des habitants locaux, avait tué des gens qu’il enterrait dans sa parcelle et les populations étaient sidérées de voir que cette personne n’est pas du tout inquiétée.
Mais, malgré tout le mal qu’il avait fait pour sa région, une fille en provenance de la commune de Matana, dans la province de Bururi, s’était rendue à Kirundo pour demander que cette personne soit libérée ou alors qu’elle soit emprisonnée dans la même cellule que lui. Elle avait vécu, semble-t-il chez cet homme. J.M.
Burundi - Sécurité - Justice
Des populations en viennent aux mains dans la province de Karusi
Karusi, le 28 avril 2021 (Net Press) . Des informations en provenance de la province de Karusi, au Centre-est du pays, rapportent que deux groupes de personnes en sont venues aux mains au chef-lieu de la commune de Gitaramuka et pour cause, le jugement rendu par la commission nationale des terres et autres biens, Cntb.
Au début du conflit, une parcelle bâtie qui oppose deux familles et après l’intervention de ladite commission, une partie s’est sentie lésée, d’où elle a décidé de défoncer les portes de la maison et de casser ses fenêtres. La police alertée, elle s’est présentée sur les lieux mais elle a été accueillie par des jets de pierres, un policier a été sérieusement battu et son fusil confisqué par la population en colère.
Ses compagnons d’armes ont tout de même pu le récupérer après avoir tiré en l’air. Les agresseurs ont été arrêtés et sont en garde à vue aux cachots du commissariat provincial de police à Karusi. Les autorités administratives déplorent ce comportement des populations tandis que le porte-parole de la commission indique d’autres voies de recours en cas de non satisfaction des décisions rendues. D.N.
Burundi - Ouganda - Politique
Le président de la République du Burundi attendu en Ouganda
Gitega, le 28 avril 2021 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public ce mardi 27 avril par le conseiller principal en charge de la communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe, il est mentionné que le président Evariste Ndayishimiye est attendu à Kampala pour des cérémonies d’investiture de son homologue ougandais, Yoweli Kaguta Museveni.
Dans ce communiqué, Willy Nyamitwe informe que les deux chefs d’Etats ont effectué un échange téléphonique centré sur la bonne relation historique entre le Burundi et l’Ouganda ainsi que la récolte qui a été bonne dans les deux pays.
Lors de ces échanges téléphoniques, Gitega et Kampala ont évoqué le changement climatique chez les deux pays où les lacs Victoria et Tanganyika sont sortis de leurs lits, causant des dégâts humains et matériels. Au terme de leurs échanges, le président ougandais, Yoweli Kaguta Museveni, a invité son hôte burundais à prendre part aux cérémonies de son investiture, ce que le numéro un burundais a accepté.
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, effectue beaucoup de visites de travail à l’extérieur du pays depuis qu’il est aux affaires le mois de juin dernier. L’Ouganda sera le troisième pays où il participe à l’investiture d’un chef d’Etat après le Congo Brazzaville et la République Centrafricaine.
Sinon, dans le cadre d’une visite officielle, il s’est déjà rendu en Tanzanie, en Guinée Equatoriale et en Egypte. Les Burundais attendent beaucoup de ces déplacements car la nécessité de la reprise de la coopération avec les pays, tant de l’Afrique que de l’Occident, se fait de plus en plus sentir. N.R.
Burundi - Changement Climatique
La route nationale n° III menacée par la montée des eaux du lac Tanganyika
Bujumbura, le 28 avril 2021 (Net Press). La route Bujumbura - Rumonge est coupée par endroits où il y avait encore du goudron suite à la montée des eaux du lac Tanganyika. La route était déjà en mauvais état si bien que des emprunteurs de cette distance longue de 70 km prenaient plusieurs heures pour arriver à destination.
Même au-delà de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, le chemin est impraticable entre cette entité provinciale et celle de Makamba, toujours au Sud du pays. Les transporteurs ne cessent de demander aux services habilités de réfectionner cette voie et l’impression est que les autorités ont déjà compris ces doléances même si sur terrain, les travaux ne commencent jamais.
Pour contourner cette piste défectueuse de la RN III, des automobilistes autres que les transporteurs qui veulent se rendre dans la province voisine de Bururi, pourquoi pas à Rumonge, passent par la RN n° VII Bujumbura - Ijenda - Matana - Rutovu qui commence elle-même à s’abîmer dans les environs de Bujumbura, une distance plus longue il est vrai, mais plus praticable..
L’on saura que la montée des eaux ne menace pas que la route Bujumbura - Rumonge. Même l’aéroport international Melchior Ndadaye n’est pas à l’abri car les spécialistes du secteur de l’environnement indiquent que les eaux se trouvent à plus ou moins 30 mètres de cette infrastructure plus que stratégique dans l’économie de ce pays.
Rappelons que même les quartiers de Kibenga, de Gatumba et de Kajaga, tous frontaliers aux eaux du lac Tanganyika, sont menacés d’inondation et que les autorités commencent à sensibiliser les populations riveraines de ce lac de penser à déménager tant qu’il est encore temps. Ch.N.
Burundi - Rd Congo - Société
Une Congolaise arrêtée au marché dit Cotebu, au Nord de la capitale économique
Bujumbura, le 28 avril 2021 (Net Press). Une femme d’origine congolaise accusée de racket de l’argent aux vendeurs de légumes a été arrêtée dans la matinée de ce mardi 27 avril au marché appelé communément « Cotebu », en zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique. Elle a été relâchée dans la soirée même, ce qui a inquiété les vendeurs de légumes.
Selon nos informations, cette dame congolaise s’est déguisée en agent qui travaille pour le compte du chef de sécurité de ce marché, pour rançonner une somme de 2000 Fbu à chaque vendeur de légumes. Aussitôt dénoncée, elle a été arrêtée par le commissaire de la police accréditée à ce marché et en ce moment précis, c’était un ouf de soulagement pour les victimes.
Ils furent cependant déçus car ils espéraient que la dame escroc allait devenir une pensionnaire de la prison centrale de Mpimba, ce qui n’a pas eu lieu. Dans la même foulée, le chef de sécurité a été auditionné par le commissaire de la police audit marché. Celui-ci a juré sur tous les toits qu’il n’avait pas autorisé à la dame congolaise de percevoir de l’argent.
Ces vendeurs trouvent pourtant que même si la dame et le chef de sécurité de ce marché ont été relâchés, l’escroquerie prend une allure inquiétante à cet endroit d’autant plus qu’une somme de 1000 par jour est perçue en cachette pour le compte du même chef de sécurité de ce marché.
Les victimes de cette escroquerie contactées ce matin par la rédaction déplorent " une bizarrerie à la Burundaise" car selon elles, cette dame escroc et le chef de sécurité de ce marché, tout comme le commissaire de police accrédité a ce marché d’ailleurs, devraient être auditionnés par la police judiciaire des parquets et une fois reconnus coupables, être admis à la prison centrale de Mpimba pour correction. N.R.
Burundi - Usa - Politique
Joe Biden attendu pour son discours de politique générale après 100 jours à la Maison Blanche
Washington, le 28 avril 2021 (Net Press) . Bientôt déjà 100 jours que Joe Biden est arrivé à la Maison Blanche. Et c’est ce mercredi soir, à la veille de ces 100 jours, que le président américain prononcera son discours de politique générale, vers 21 heures de Washington. Un grand rendez-vous de la politique américaine qui intervient, normalement, plus tôt après la prise de fonction. Que faut-il en attendre ?
Comme le veut la tradition, c’est la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, qui a invité le président à s’exprimer devant les deux chambres du Congrès.
Un rendez-vous retardé cette année, d’abord par la pandémie, mais aussi par des questions de sécurité, quelques mois seulement après l’assaut du Capitole.
Joe Biden ne s’exprimera pas devant l’ensemble des élus. Selon la presse américaine, seules 200 personnes sont conviées sur invitation, contre 1 600 en temps normal.
L’heure d’un premier bilan
La porte-parole du président promet une allocution centrée sur ce qu’elle qualifie de priorités pour la classe moyenne : l’enfance, l’éducation et la santé, avec de possibles annonces sur un congé parental rémunéré.
Mais ce discours de politique générale, opportunément prononcé à la veille des 100 jours de Joe Biden à la Maison Blanche, est aussi l’occasion de faire un premier bilan de la relance de l’économie à la campagne de vaccination. Les manœuvres rapides du président de 78 ans ont surpris jusqu’à ses détracteurs. Ce sera aussi l’occasion d’évoquer des réformes sociales plus difficiles à faire adopter au Sénat, où les démocrates n’ont qu’une courte majorité. Ch.N.