Bujumbura, le 3 mai 2021 (Net Press) . Le monde médiatique burundais s’est joint au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse, les professionnels de ce secteur saluent la libération des journalistes du groupe de presse Iwacu, le bon classement du Burundi par rapport à la liberté de la presse, la réouverture des medias fermés en 2015 et exigent des améliorations très remarquables, comme l’indique le président du collectif de la Maison de la Presse au Burundi , Onésime Harubuntu.
Ce dernier demande au gouvernement ainsi qu’à tous les partenaires des organisations des professionnels des médias de mettre beaucoup de force et de fonds de financement des médias avec la technologie en mutation. Pour lui, la plupart des équipements des médias sont devenus hors usage, d’où il demande par conséquent au gouvernement de revoir à la baisse les redevances que les médias payent à l’agence de régulation et de contrôle de la communication.
Il estime que cela constitue une entrave pour le bon fonctionnement des organes de presse, étant donné que ces frais sont payer en dollars. Il demande également au pouvoir de ne pas sombrer dans un ségrégationnisme des medias dans la transmission de l’information.
La ministre de la communication des technologies et des médias, Chantal Nijimbere quant à elle, a dit dans son allocution qu’elle est au courant de cette situation et des défis qui minent la liberté de la presse en général et les professionnels des médias en particulier qui travaillent dans des conditions économiques précaires. Elle a demandé à son tour simultanément aux partenaires financiers de travailler de concert avec le gouvernement burundais afin d’appuyer les medias dans la fenêtre de renforcement des capacités des professionnels des medias. N.R.
Burundi - Changement Climatique
Le ciel se fâche dans la commune de Bugabira
Kirundo, le 3 mai 2021 (Net Press) . Nous apprenons que dans l’après-midi de ce dimanche 2 mai, des pluies torrentielles se sont abattues dans la commune de Bugabira, dans la province de Kirundo, au Nord du pays. Ces pluies diluviennes ont causé d’énormes dégâts comme des personnes blessées, au nombre de deux, des maisons détruites et des champs abîmés.
Les autorités communales, via l’administrateur Eric Kwizerimana, demandent aux âmes charitables de secourir la population sinistrée, surtout celle qui n’a plus de toit. Il y a pratiquement une période d’un mois, cette même commune avait été victime des pluies torrentielles qui avaient détruit une trentaine de maisons, endommageant également des cultures de champs. N.B.
Burundi - Rwanda - Coopération
"Les relations entre le Burundi et le Rwanda sont améliorées", dixit Paul Kagame
Kigali, le 3 mai 2021 (Net Press) . C’était ce samedi le 1er mai 2021 que le président rwandais, Paul Kagame, clôturait le congrès du Fpr (Front Patriotique Rwandais) lors de l’évaluation de son pays et les défis auxquels il fait face dans un congrès qui a duré deux jours. Il a déclaré que les relations de bon voisinage avec le Burundi vont dans le bon sens.
Il vient de renforcer ce que le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, avait dit qu’ils ont entrepris les voies de négociations avec le Rwanda qui est un pays frère et que dans les prochains jours, chacune des deux pays pourront se demander qu’elle était la cause des conflits qui existaient entre ces deux parties.
Le président Paul Kagame a dit : " comme le Fpr, nous devons faire la différence et nous démarquer. Le bon voisinage avec les pays limitrophes est ce dont nous avons besoin pour vivre en paix nous tous ".
Nous entretenons de bonnes relations avec nos trois pays voisins à l’exception d’un quatrième qu’il n’a pas voulu citer. Il y a quelques temps, ils étaient deux mais pour le deuxième, je parle du voisin du sud le Burundi, pour le moment, la reprise des relations diplomatiques va dans la bonne direction.
"Nous et les Burundais manifestons l’intérêt de cohabiter pacifiquement", a déclaré Paul Kagame, le président du Rwanda. Signalons que les relations entre le Burundi et le Rwanda se sont détériorées depuis 2015, les deux pays s’accusant mutuellement de déstabilisation. La reprise récente des pourparlers bilatéraux encourage les deux parties. N.B.
Burundi - Génocide
Débat autour de la commission vérité et réconciliation sans son représentant.
Bujumbura, le 3 mai 2021 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches de ce 29 avril 2021, la rédaction évoquait un débat autour de la commission vérité et réconciliation organisé par une organisation de la diaspora, Mouvement d’actions patriotiques, Map Burundi Buhire, où les panélistes se demandaient si la Cvr est un instrument pour une société paisible et réconciliée comme le prévoyait l’accord d’Arusha.
Le débat devait avoir lieu ce 1er mai et les invités étaient Eugène Nindorera, Pierre-Claver Ndayicariye, Evariste Ngayimpenda, Marie Louise Baricako, Novat Nintunze et Térence Mushano. Même si la rédaction n’a pas été associée dans la recherche des participants à cette discussion, elle suppose que Pierre-Claver Ndayicariye avait été invité comme président de la Cvr.
Le constat a été que l’ambassadeur Pierre Claver Ndayicariye n’a pas participé au débat. La rédaction l’a contacté aujourd’hui pour avoir des précisions sur cette absence au débat. Il a fait savoir qu’après avoir été contacté par le professeur Libérat Ntibashirakandi, il a indiqué qu’’il représente une institution nationale créée par la loi. Voulant savoir que c’est de même pour Map Burundi Buhire, il a appris que l’association n’a été agréée par aucun notaire.
Pour la rédaction, Map Burundi Buhire venait de lui offrir un espace d’expression à propos de son institution et il fallait malgré tout intervenir. Il a répondu que ce n’est pas de cette manière qu’il faut réfléchir, il est juriste de formation, a-t-il poursuivi, il respecte le principe du parallélisme des formes. Quand il représente une institution nationale agréée par une loi, il faut que l’interlocuteur soit dans les mêmes conditions que lui, a-t-il conclu. J.M.
Burundi - Commerce
Le sucre de la Sosumo devient une problématique
Bujumbura, le 3 mai 2021 (Net Press) . Certains commerçants de la capitale économique disent qu’ils viennent de passer deux mois sans avoir du sucre et les autres disent qu’une fois que ce produit est approvisionné, il est distribué en petite quantité de telle manière qu’ils ne peuvent pas le vendre par Kg mais par cuillère à 100F/unité. Tels sont les propos des commerçants détaillants que notre rédaction a contactés. Les conséquences ont commencé à s’observer sur les commerçants des beignets, ceux du thé qui disent que leur travail semble arrêté.
Jean Pierre Nzobambona, chargé du commerce à la Sosumo, dit que le sucre est disponible à la société, il reste à voir où se trouve la fuite lors de la distribution chez les commerçants. Il affirme que lui aussi, comme tout autre citoyen, entend parler de cette pénurie, mais s’étonne comme tous les consommateurs car pour lui, la quantité de sucre qui est sortie de l’usine est de 1300 tonnes au mois d’avril 2021. En outre, les commerçants qui ont reçu ce sucre sont enregistrés, il reste à savoir comment ils gèrent leurs stocks.
Pour ce mois de mai, Nzobambona dit que la Sosumo va commencer à distribuer ce sucre ce mardi 4 mai 2021 et ce travail sera effectué par l’entreprise même, de concert avec les administratifs. Cette distribution commencera à l’endroit des alimentations et par après, aux autres commerçants du sucre, a-t-il ajouté. Il l’a dit au micro de nos confrères de la radio nationale. N.B.
Burundi - Commerce
Augmentation du prix des produits de la Brarudi
Bujumbura, le 3 mai 2021 (Net Press) . Dans un communiqué de presse sorti par la Brarudi ce Dimanche 2 mai 2021, cette entreprise commerciale a procédé à l’augmentation des prix de quelques unes de ses boissons.
Elle dit que depuis 2018, date de la dernière augmentation des consommateurs recommandés de ces boissons, elle a connu une augmentation importante de ces coûts de matières premières et d’énergie, c’est pourquoi elle a décidé de revoir à la hausse les prix des produits recommandés afin de préserver le pouvoir d’achat de son consommateur. Laugmentation du prix s’applique sur certains produits comme l’Amstel 65cl qui est passe de 1800 FBU à 1900 FBU, l’Amstel 50 cl de 1300 FBU à 1500F, l’Amstel Bock 33cl de 1200 FBU à 1400F, le Royal de 2000 FBU à 2200FBU ainsi que les boissons gazeuses 30cl, de 700 FBU à 800F par bouteille..
Ce communiqué dit que pour les autres produits de la Brarudi, leurs prix sont restés inchangés. Signalons que cette modification des prix arrive au moment où il s’observe la pénurie généralisée de ces mêmes produits dans presque tout le pays pendant deux mois. Une rumeur de leur vente à l’étranger aussi circule dans la capitale économique Bujumbura. N.B.