Makamba, le 6 mai 2021 (Net Press) . Les propriétaires des motos et des utilisateurs de ces engins se plaignent du fait que les policiers les arrêtent à tout moment, qu’ils soient sur le parking ou en circulation. Même si les premiers parlent de boycotter le travail de transport par moto, les policiers de leur part évoquent le contrôle de routine.
Ils se plaignent d’autant plus qu’une fois la moto saisie, le propriétaire doit verser un montant variant entre 60 et 100.000 Fbu pour la récupérer. Dans le cas contraire, si le montant n’est pas disponible, il y a "négociations" entre les deux parties pour que l’on récupère sa moto, ce qui gêne les motards car ces montants ne sont enregistrés nulle part, ce qui dénote le racket des policiers aux yeux des motards.
Des policiers entretenus avec la rédaction affirment qu’ils contrôlent normalement la circulation de ces motos. Ils indiquent également que les motards sont des tricheurs car chaque fois qu’ils sont surpris en flagrant délit de manque de documents par exemple, leur première réaction est d’alerter les médias.
Ils font savoir qu’ils ont des missions bien précises de la part de leurs supérieurs qu’ils accomplissent en bonne et due forme. Ils en veulent pour preuve que depuis, il y a des contrôles chaque fois que de besoin et que jusqu’à présent, aucun policier n’a été sanctionné pour faute dans cette tâche. J.M.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Le Burundi remet au Rwanda trois vaches volées
Kirundo, le 6 mai 2021 (Net Press). Les autorités de la province de Kirundo vont procéder dans la soirée de ce jeudi à la remise de 3 vaches qui avaient été volées au Rwanda au début du mois d’avril, via le poste frontalier de Gasenyi–Nemba, comme l’indique Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Selon nos sources, les habitants du district de Bugesera saluent cet acte et ajoutent que c’est un geste de bon voisinage entre les communes frontalières avec le Rwanda, d’autant plus que les relations entre Kigali et Gitega avaient été envenimées par la crise sociopolitique et sécuritaire enclenchée depuis le mois d’avril 2015, avec le 3ème mandat controversé de l’ancien président de la République, feu président Pierre Nkurunziza.
Pour rappel, Gitega a toujours accusé le pays des mille collines d’héberger les putschistes du 13 mai 2015 et d’entraîner sur son sol les opérations paramilitaires des réfugiés burundais qui perturbent la paix et la tranquillité de son voisin du Sud. De son côté, le pays de Paul Kagame accusait le Burundi d’héberger les génocidaires " Interahamwe " de sinistre mémoire et qui ont trempé dans le génocide des Tutsi en 1994.
Les habitants frontaliers de deux pays appellent Gitega et Kigali à un réchauffement diplomatique pour permettre le bon voisinage entre les deux peuples et la libre circulation des personnes et des biens, d’autant plus que ces derniers ont toujours vécu en interdépendance quelles que soient les relations entre les deux capitales. N.R
Burundi - Société
Vol à main armée de plus de 50 millions de nos francs dans la société qui fabrique des suppléments alimentaires
Bujumbura, le 6 mai 2021 (Net Press) . Selon nos sources, c’était aujourd’hui vers 11h où 5 hommes munis d’un fusil et de 3 pistolets sont entrés dans cette société, arrivés à l’intérieur, ils ont obligé tout le personnel de se mettre à même le sol, ils ont ensuite demandé à un préposé d’ouvrir le coffre-fort où ils ont trouvé 40 millions de francs burundais.
Le chef de cette société a déclaré qu’il ne sait pas exactement la somme volée par ces bandits car, en plus de ces 40 millions subtilisés, il y a 11 millions de nos francs qui étaient destinés à payer leurs clients.
Un tel hold-up dans notre pays est un phénomène quasi nouveau où des bandits pensent à cacher leurs visages avant de dévaliser une entreprise bien ciblée. Ceci devrait donner matière à réflexion aux structures de sécurité publique pour qu’elles sévissent énergiquement contre ce banditisme afin de le juguler à temps.
Cette situation rappelle un autre phénomène qui a surgi au Burundi vers les années 1980, sous la IIème République dirigée par feu Jean Baptiste Bagaza, qui a combattu et annihilé le banditisme dit "Gatarina" (Catherine en Français). Pour les générations actuelles, l’on devrait dire que les Gatarina étaient des bandits violents qui brisaient aux moyens de grosses pierres des portes des maisons avant d’entrer à l’intérieur.
En cas de moindre résistance de la part de la famille victime de ce vol, ils n’hésitaient pas à tuer ses membres et voler tout ce qui était sur leur passage. L’ancien président, le colonel Jean Baptiste Bagaza, a dû former des gendarmes de l’époque pour venir à bout ce phénomène. N.B.
Burundi - Rdc - Coopération
Vers le principe de réciprocité du gouvernement burundais à l’endroit de la Rdc
Gitega, le 6 mai 2021 (Net Press) . Dans une note verbale de ce 30 avril 2021, le ministre des affaires étrangères et de coopération au développement de la République du Burundi a rappelé à l’endroit de l’ambassade de la Rdc au Burundi, que si les terrains appartenant à l’ambassade du Burundi à Kinshasa sont spoliés, après plusieurs réclamations du gouvernement du Burundi, le Burundi se réservera le droit légitime de lui appliquer le principe de réciprocité sur les terrains appartenant à la République démocratique du Congo.
Dans l’histoire des relations entre les deux pays, l’on ne connaît pas un seul instant où les deux pays voudraient en venir aux mains pour spoliation mutuelle des terrains. Le seul cas que l’opinion ait retenu est lorsque le président Jean-Baptiste Bagaza a menacé son homologue zaïrois, le maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Zabanga, de le menacer s’il continue à réclamer la zone de Gatumba en 1978.
L’on rappellera que la tension a été tellement vive que le journal "Jeune Afrique" a écrit dans ses colonnes que "L’oreille menace la tête", considérant la dimension des deux pays car le Zaïre, actuelle Rdc, était 80 fois plus que le Burundi.
A un certain moment, les missions de bons offices entre les deux Etats ont été menées à bon port, ce qui inspirerait aussi les autorités actuelles de ces deux pays à normaliser de nouveau la situation de bon voisinage sans tambour ni trompettes. N.B.
Burundi - Coopération
Le ministère des affaires étrangères satisfait du pèlerinage du ministre en Europe
Bujumbura, le 6 mai 2021 (Net Press). Dans un communiqué rendu public hier, le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale dit que la tournée du ministre de tutelle et de sa délégation sur le sol européen ; en l’occurrence la France, la Belgique et la Confédération suisse est prometteuse et que l’Union européenne pourrait lever des sanctions économiques infligées contre le Burundi.
Dans ce communiqué, l’on peut lire que la délégation burundaise conduite par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Albert Shingiro, en tournée dans certaines capitales européennes, a été reçue par les hautes autorités françaises, belges et suisses et leurs échanges étaient centrés sur le réchauffement des relations d’amitié et de coopération entre le Burundi et l’Union européenne, la levée des sanctions prises contre le Burundi en mars 2016 et les opportunités d’investissement étrangers au Burundi.
Et au terme de leurs discussions, il s’est observé une convergence de vues sur ces sujets et une volonté partagée de réchauffer davantage les liens entre le Burundi et l’Union européenne.
Cependant, des sources sous couvert d’anonymat indiquent que la délégation burundaise conduite par le ministre des affaires étrangères, Albert Shingiro, a été accueillie dans la froideur d’autant plus que le ministre Shingiro a été accueilli par les autorités subalternes de ces pays qui épinglent le Burundi de tremper dans l’emprisonnement arbitraire, les tueries qui s’observent en province de Cibitoke et le reste du pays, le verrouillage de l’espace politique où l’opposant historique Agathon Rwasa et sa formation politique n’ont pas été enrôlés dans les rouages du pouvoir, de refuser les négociations inclusives, la seule voix de sortie de la crise burundaise. N.R.
Burundi - Environnement
Destruction des filets maillots et des moustiquaires sur le lac Rweru
Kirundo, le 6 mai 2021 (Net Press). Jacques Bigirimana, directeur général de l’autorité maritime et ferroviaire met en garde les pêcheurs qui utilisent des filets maillots et des moustiquaires alors que ces derniers sont strictement interdits dans la pêche. Il l’a dit sur le lac Rweru ce mercredi 5 mai 2021 dans une activité de destruction de ces filets non autorisés dans la pêche.
Jacques Bigirimana a également recommandé aux pécheurs de pourvoir à leurs bateaux des plaques d’immatriculation, une plaque qui va permettre l’identification dans le but premier de la sécurité des pêcheurs.
Jacques Bigirimana dit que cela concerne tous les pêcheurs opérant dans tous les lacs du pays, ce qui reviendrait à payer un montant de 110 dollars américains pour avoir cette plaque. Signalons qu’après cette rencontre, l’on a procédé à la destruction de tous les filets et moustiquaires qui avaient été saisis. N.B
Burundi - Société
La coopérative des femmes musulmanes brise le tabou
Bujumbura, le 6 mai 2021 (Net Press) . C’est ce matin que les femmes musulmanes ont lancé une foire Eid –El –Fitri au palais des arts de Bujumbura. Cette activité a été ouverte par la vice-présidente de cette coopérative, Mme Hawa Uwimana.
Dans son allocution, elle a fait remarquer que la femme musulmane n’est plus celle de s’occuper uniquement des travaux ménagers comme le croit une opinion de ce pays. Cette foire vient démontrer l’engagement de la femme, musulmane en particulier, dans le développement de notre pays.
Selon toujours Hawa Uwimana, cette une foire organisée au mois du Ramadhan a pour thème " Femme entrepreneure, pilier du développement " qui vise à sensibiliser la femme burundaise en général, en particulier les femmes musulmanes de briser le tabou.
Hawa Uwimana, cette jeune demoiselle musulmane à la fleur de l’âge, invite les femmes musulmanes de répondre à l’appel lancé par le président de la République, Evariste Ndayishimiye, de se regrouper en coopératives pour le développement de leurs familles et la nation en particulier. N.R.