Muyinga, le 17 mai 2021 (Net Press) . Wilson Habonimana, cet ancien refugié du camp de Mahama au Rwanda, fraichement rentré de l’exil, reste introuvable depuis le 12 mai 2021, comme l’indique sa famille biologique. Il était natif de la commune et province de Muyinga, au Nord-est du pays
Wilson Habonimana, connu sous le sobriquet de Mandela, faisait ses achats au marché de Muyinga au moment où il a été porté disparu. Sa famille biologique l’a cherché dans tous les cachots de la province sans succès. Elle dit qu’elle craint qu’une situation pire lui soit arrivée. N.R.
Burundi - Sécurité
Deux personnes mortes, 8 maisons détruites et les routes impraticables
Bubanza, le 17 mai 2021 (Net Press). Tels sont les dégâts causés par la rivière Kajeke, en commune Gihanga, de la province Bubanza, à l’Ouest du pays, qui a quitté son lit et envahi les maisons sises dans la localité où 50 maisons sont menacées par les eaux de cette rivière. Deux personnes, dont une femme et un enfant, ont trouvé la mort dans la noyade, ce dimanche 16 mai. Des sources sur place indiquent qu’une autre personne a pu être repêchée vivante. Par contre, une femme a été emportée par cette rivière et sa famille a perdu l’espoir de la retrouver saine et sauve.
Les routes sont devenues impraticables, allusion faite aux transversales n°5 et N°7 qui sont pour le moment bloquées. La population dit qu’elle n’a pas à dire et demande au gouvernement de lui venir en aide.
L’on signalera que la route nationale RN 5 Bujumbura – Cibitoke, nouvellement réhabilitée, reste impraticable suite aux débordements des eaux de cette rivière. Pire encore, nous apprenons que le cimetière de Mpanda est actuellement inondé par les eaux des deux rivières Kajeke et Mpanda et les autorités locales ne savent pas quoi faire dans l’immédiat.
L’administrateur de la commune Gihanga, Léopold Ndayisaba, indique que 50 maisons sont menacées d’être détruites. Il poursuit que son administration est en train de mobiliser des engins pour le curage de cette rivière qui menace la vie de la population de Gihanga.
Et dans cette même rubrique, trois membres du gouvernement, en l’occurrence les ministres de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, celui de l’infrastructure et de l’équipement, de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, respectivement Gervais Ndirakobuca, Déogratias Nsanganiyumwami et Déo Guide Rurema, ont effectué ce lundi une descente sur terrain pour s’enquérir du débordement des eaux du lac Tanganyika et de la rivière Rusizi.
Une opinion estime que de cette visite, des mesures vont être prises pour contrecarrer cet afflux dangereux des eaux qui passent au-dessus de la route Bujumbura – Gatumba, vers la République démocratique du Congo. N.R/N.B.
Burundi - Sécurité
Un jeune ingénieur employé d’une société minière en Clandestinité
Bujumbura, le 17 mai 2021 (Net Press). Un jeune homme du nom de Michel Brian Gasihiri, employé de la société minière African Mining Burundi, est en clandestinité après avoir reçu des menaces par des Imbonerakure et recherché par les services de renseignement. La famille est très inquiète et craint pour sa vie.
Ce jeune homme est accusé de tenir des réunions contre l’Etat du Burundi et de collaborer avec des groupes armés qui se trouveraient au Rwanda. Ceci se passe après que ce jeune homme eut osé dénoncer des pratiques des employés membres de la milice imbonerakure du parti CNDD-FDD qui en faisaient à leur guise, allant jusqu’ à faire travailler des enfants mineurs.
Les ennuis de cet ingénieur ont débuté quand il a commencé à dénoncer l’utilisation des enfants mineurs dans des travaux d’extraction minière artisanale et à réprimander des travailleurs sous sa supervision qui s’absentaient sans justifications. Ces derniers l’ont mal perçu et ont commencé à le menacer en disant qu’ils étaient intouchables. Ce jeune homme a essayé de les dénoncer chez ses supérieurs hiérarchiques qui n’ont pu rien faire contre eux parce qu’ayant peur de faire face à ces imbonerakure et leurs chefs.
Le jeune ingénieur a par la suite même fait objet de menaces de la part de l’adjoint du chef des renseignements dans la commune Butihinda qui l’a interrogé sur ses origines et sur la façon dont il a obtenu un boulot dans cette société.
Par après, il a commencé à recevoir des appels anonymes et des messages de menaces. Des inconnus le filaient alors qu’il rentrait chez lui.
Les intimidations sont montées d’un cran lorsque lors de son récent congé à Bujumbura, il a été convoqué et interrogé par des officiers de police judiciaire à Kinindo, le 14 mai 2021, au sujet de son travail, de ses derniers voyages au Rwanda et sur sa famille. Parallèlement, la police du chef-lieu de la province faisait une fouille dans sa chambre à Muyinga. J.M.
Burundi - Education
Deux salles de classes réservées aux élèves qui ont fui les inondations dans Mutimbuzi
Bujumbura, le 17 mai 2021 (Net Press). Ceci est dit par le directeur provincial de l’enseignement (Dpe) de la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, plus précisément dans la commune de Mutimbuzi, à la veille d’un test des élèves de la 9e au moment où 4607 parmi eux sont touchés par l’inondation et ont déménagé.
La Dpe confrontée à cette difficulté, a cherché à la contourner et à trouver une solution pour les élèves qui vont passer un test la semaine prochaine. Elle a pu en décrocher deux salles de classes pour cet effet.
Pour ces élèves qui ont été migrés suite à l’inondation, le directeur provincial dit qu’il est en train de voir comment réintégrer ces apprenants dans les écoles plus proches de l’endroit où ils se trouvent pour le moment afin de clôturer l’année scolaire comme les autres. Il demande aux élèves de garder courage et aux enseignants de rester proches des élèves malgré la déstabilisation liée à l’inondation. N.B.
Burundi - Ouganda - Elections
Remise du rapport d’observation électorale au secrétaire général de l’Eac
Arusha, le 17 mai 2021 (Net Press). C’était ce vendredi 16 avril 2021 que Domitien Ndayizeye, ex président du Burundi, qui était le chef de mission d’observation électorale de la communauté est-africaine en Ouganda, a remis son rapport à Libérat Mpfumukeko, le secrétaire général sortant de l’Eac.
Domitien Ndayizeye a remercié la communauté est-africaine et les autorités burundaises pour la confiance qu’ils ont placée en lui en le nommant comme chef d’une commission d’observation électorale en Ouganda dont le mandat a pris fin en janvier 2021.
Domitien Ndayizeye a mentionné que les élections se sont déroulées dans un climat de paix et de transparence et que la cour constitutionnelle a validé la victoire du président ougandais Yoweri Kaguta Museveni en janvier dernier. Il a ajouté qu’il a remis ce rapport pour que le secrétaire général de l’Eac le présente à son tour au conseil des ministres de l’Eac.
Libérat Mpfumukeko a remercié l’ancien président, Domitien Ndayizeye, pour avoir accepté volontiers de diriger la commission de la part de l’Eac. Il a pris cette occasion pour dire que son mandat de secrétaire Général de l’Eac a pris fin le 25 avril 2021. N.B.
Burundi - Administration
Elles réclament 3 mois d’arriérés de salaire
Bujumbura, le 17 mai 2021 (Net Press) . Ce sont les femmes qui entretiennent les routes de la mairie de Bujumbura qui réclament trois mois d’arriérés de salaires au moment où elles disent qu’elles sont surendettées. Pour le moment, pour paraphraser un homme politique burundais, le manque de loyer ajoute le drame au drame.
Elles demandent au maire de la ville de Bujumbura de leur trouver une solution d’urgence et durable. La rédaction a tenté d’entrer en contact avec le chargé de la communication de la mairie pour de plus amples détails, mais en vain. N.B.
Burundi - Afrique du Sud – Justice
L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, dans le collimateur de la justice de son pays
Pretoria, le 17 mai 2021 (Net Press) . L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, est attendu au tribunal ce lundi 17 mai, à la haute-cour de Pietermaritzburg, dans sa province du KwaZulu-Natal. Zuma est poursuivi dans une affaire de corruption avec l’industriel militaire français Thalès.
Les faits remontent à 1999 quand Jacob Zuma était vice-président d’Afrique du Sud. Il est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin de la part de Thalès autour d’un contrat d’armement avoisinant au total les 3 milliards d’euros.
Fraude, trafic d’influence et extorsion. Voici les chefs d’accusations qui pèsent à la fois sur Jacob Zuma et sur l’entreprise française d’armement Thalès. C’est l’État sud-africain le plaignant. Il soutient que Jacob Zuma a été soudoyé par Thalès pour protéger l’entreprise d’un éventuel procès sur les conditions d’attribution d’un juteux contrat d’armement.
Ce procès hors norme, présenté comme l’un des plus importants de l’histoire récente du pays, devrait voir défiler plus de 200 témoins. Ils seront entendus jusqu’au 20 juin si le calendrier est tenu. Et ce sera d’ailleurs la seule incertitude de ce premier jour d’audience, le procès pourra-t-il commencer ?
La nouvelle équipe juridique de Jacob Zuma pourrait demander un délai supplémentaire afin de préparer sa défense. Conséquence d’une fracassante démission au mois d’avril. Les avocats de Jacob Zuma avaient lâché leur client, sans expliquer pourquoi. Depuis sa mise en cause, Jacob Zuma a multiplié les recours pour éviter un procès. Il se dit persécuté. N.R.