Bujumbura, le 18 mai 2021 (Net Press). Ces derniers jours, trois enfants ont été mordus par un chien en zone Kinama, de la commune urbaine de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura. La population demande aux propriétaires d’enfermer leurs chiens au risque de se voir punis par l’administration.
Le chef de quartier de Kinama confirme cette information et dit que ceux qui ont des chiens doivent les faire vacciner et les enfermer dans les ménages pour protéger la population. Il demande à ceux qui n’ont pas de moyens d’entretenir ces chiens de ne pas les élever. N.B.
Burundi - Sécurité
Une personne tuée en province de Bubanza
Bubanza, le 18 mai 2021 (Net Press) . Un jeune homme originaire de la colline de Murengeza, en commune de Mpanda, dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, a été sérieusement tabassé par les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure, avant qu’il ne succombe à ses blessures.
Tout a commencé dans la nuit de ce vendredi 14 mai, lorsque la victime avait été surprise dans un champs de maïs. Il a été sérieusement tabassé par les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires qui montaient la garde en une ronde nocturne, puis il a été conduit au poste de police de Musenyi. La police aurait refusé de garder à vue le jeune homme qui était entre la vie et la mort et il a rendu son âme dans la nuit de ce samedi 15 mai et enterré la même nuit.
Et dans la même foulée, la police a mis la main sur Emmanuel Ndayiragije, le chef de colline Murengeza, accusé de faciliter l’évasion des auteurs de ce crime. Ils sont pour le moment en cavale comme le confirme l’administrateur de la commune Mpanda. N.R.
Burundi - Justice
Un enseignant de l’école fondamentale de Musigati dans les quatre murs de la prison de Bubanza
Bubanza, le 18 mai 2021 (Net Press) . Un enseignant de l’école fondamentale de Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, accusé d’engrosser une élève, a été admis à la prison centrale de cette province.
Selon nos sources, cet enseignant avait été gardé au cachot du commissariat communal de la police de Musigati pour une enquête y relative. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu’il vient d’être transféré à la prison centrale de Bubanza.
Les défenseurs des droits humains en province dans cette entité provinciale demandent que l’auteur de ce forfait soit sévèrement puni conformément à la loi. N.R.
Burundi - Changement Climatique - Politique
Le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions demande aux partenaires de venir en aide aux victimes des eaux de la rivière Rusizi
Bujumbura, le 18 mai 2021 (Net Press) . Le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, a effectué une visite sur le site de déplacés des habitants de Gatumba, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, inondés par les eaux de la rivière Rusizi, ce lundi 17 mai 2021.
Gervais Ndirakobuca a demandé aux différents partenaires de venir en aide d’urgence aux habitants de la province Mutimbuzi qui sont menacés par les débordements des eaux.
Gervais Ndirakobuca l’a déclaré au moment où ces habitants qui vivent sur le site de Gatumba ont besoin d’être assistés. Il déplore les conditions d’hygiène dans lesquelles ils se trouvent car ils n’ont même pas de latrines. Il a fait savoir que le gouvernement est en train de chercher un espace libre et sécurisé où il peut les héberger. Il leur a demandé de prendre la décision du gouvernement comme elle viendra car elle le sera pour leur bien-être.
La population de cette localité demande une installation provisoire car, selon un d’eux, la saison sèche qui est proche et la situation sera redressée. N.B.
Burundi - Commerce
L’extraction des minerais en zone Kabuye suspendue
Kayanza, le 18 mai 2021 (Net Press) . Lors d’une visite sur les centres d’extraction des minerais en zone Kabuye, de la commune et la province de Kayanza, au Nord du pays, de ce lundi 17 mai 2021, le gouverneur de Kayanza, le colonel Rémy Cishahayo, a suspendu le travail d’extraction des minerais en zone Kabuye.
Le gouverneur Cishahayo estime que ceux qui font cette extraction ne respectent aucune mesure et n’avisent pas l’administration pour faire ce travail. Le gouverneur trouve que ce non-respect des procédures concerne le creusage des grandes fosses n’importe comment et sans respecter les zones autorisées aux orpailleurs. Il dit qu’au lieu d’extraire ces minerais dans une zone, ils veulent s’en octroyer deux et même plus et sans terrasser les zones exploitées précédemment.
Le gouverneur dit qu’on va mettre en place une commission de trois catégories (l’administration, l’environnement et l’office burundais des minerais, Obm) pour faire un procès-verbal sur la bonne exécution de l’extraction des minerais. Il a ajouté que cette activité en zone Kabuye attendra le rapport de ladite commission. N.B
Burundi - Santé
Memisa Belgique accorde des objets de propreté aux services d’hygiène à Muramvya
Muramvya, le 18 mai 2021 (Net Press) . Selon des informations concordantes, ces objets ont une valeur de 4.445.000 Fbu et ont été remis par l’Ong Memisa Belgique aux différents services d’hygiène de la province de Muramvya, au Centre du pays.
Le médecin provincial dans la province de Muramvya remercie cette organisation non gouvernementale pour ce don du matériel qui est très indispensable. Il a fait savoir que cette aide est composée par des houes, des machettes, des coupecoupes, des raclettes, des râteaux, des torchons et bien d’autres matériaux nécessaires pour faire la propreté.
Le médecin provincial demande aux bénéficiaires de bien utiliser ces matériaux pour combattre les maladies des mains salles, surtout pendant cette période du covid19. N.B.
Burundi - Rwanda - France - Génocide
Paul Kagame doit rencontrer d’anciens militaires français ayant servi au Rwanda
Paris, le 18 mai 2021 (Net Press) . Le président rwandais est en visite à Paris ce lundi et mardi. Paul Kagame participe à deux sommets distincts : un sur le Soudan et un sur les économies africaines. Il devrait également rencontrer d’anciens militaires français ayant servi au Rwanda entre 1990 et 1994. Étape supplémentaire dans le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays.
Du côté d’Ibuka, la principale association de rescapés du génocide, on salue les différentes étapes franchies depuis la publication du rapport Duclert et la volonté politique des gouvernements français et rwandais. Egide Nkuranga, président de l’association, déplore cependant le non-lieu requis le 3 mai par le parquet de Paris dans l’enquête sur l’attitude de l’armée française lors des massacres de Bisesero. « Nous espérons que ce sera discuté pendant la visite du chef de l’État rwandais à Paris », dit-il.
Paul Kagame devrait en tout cas rencontrer d’anciens militaires français ayant servi au Rwanda entre 1990 et 1994 et qui se sont, d’une manière ou d’une autre, opposés à la politique française de l’époque. Une démarche informelle et inédite, évoquée lors de la visite de Vincent Duclert à Kigali en avril et favorisée par l’historien français.
Ce jour-là, Paul Kagame émet le souhait de revoir Eric de Stabenrath qu’il avait croisé en 1990 lors d’une formation aux Etats-Unis, un général qui participera 4 ans plus tard à l’opération Turquoise. Ce dernier donne son accord. Jean Varret fait de même. Le président rwandais souhaite également s’entretenir avec ce général qui était de 1990 à 1993 chef de la mission militaire de coopération à Kigali. Un officier qui estime avoir été réhabilité par le rapport Duclert.
« Je pense que je serai amené à lui expliquer pourquoi j’ai démissionné de l’armée, avance Jean Varret au micro de Pierre Firtion. Je pensais que continuer à soutenir l’armée de Juvénal Habyalimana nous amenait à conforter certains Hutus à la nécessité d’un massacre. Et petit à petit, je me suis rendu compte que mes compte-rendus, mes positions n’étaient pas considérés par le pouvoir militaire et civil. Petit à petit, on m’a enlevé mes prérogatives, donc j’ai compris que je n’étais pas écouté, encore moins entendu. Donc je me suis tu et j’ai démissionné en 1993. »
Également convié au rendez-vous le colonel René Galinié, attaché de défense au Rwanda de 1988 à 1991, qui a lui aussi tenté d’alerter sa hiérarchie à l’époque. Dernière personnalité invitée : le diplomate Yannick Gérard. La rencontre doit se dérouler mardi soir en petit comité dans un grand hôtel parisien.
« C’est très bien, il est temps de tourner la page », estime un député du Fpr, le parti au pouvoir au Rwanda, qui voit dans cette visite une nouvelle étape dans le réchauffement des relations entre les deux pays et qui assure maintenant attendre avec impatience la venue d’Emmanuel Macron au Rwanda.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le président de la République française, Emmanuel Macron, va effectuer une visite officielle à Kigali du 27 au 28 mai 2021. Le réchauffement diplomatique entre Kigali et Paris est au cœur de ce déplacement. Selon des sources de l’Elysée, le président français sera reçu par son homologue rwandais Paul Kagame et il est prévu une conférence de presse conjointe avant de déposer le gerbe de fleurs sur le mémorial du génocide Tutsi sis à Gisozi, dans la capitale Kigali.
Cette visite interviendra au lendemain de celle de Paul Kagame en France où il se trouve maintenant pour deux sommets précités ci-haut. Pour rappel, Kigali a accusé par le passé Paris d’être derrière le génocide Tutsi de 1994 qui a causé l’extermination de plus de 800.000 Tutsi et Hutu opposés à la politique de Juvénal Habyalimana, sauvagement tués sous l’œil indifférent des soldats français accrédités au Rwanda. Nombreux observateurs y voient dans cette visite un signe de réchauffement diplomatique entre le Rwanda et la France. N.R/J.M.