Nairobi, le 29 mai 2021 (Net Press) . Nous apprenons que le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, est attendu à Nairobi dans la capitale kenyane, en date du 31 mai. Il participera aux cérémonies de la célébration de la journée de l’ indépendance de ce pays dénommé " Madaraka days ", le 1er juin, comme l’annonce le journal Nation.
Pour rappel, le président Ndayishimiye était dans la capitale ougandaise lors de l’investiture du président Yoweli Kaguta Museveni ; en date du 11 mai 2021, où les deux présidents ont signé un accord centré sur la construction de la route reliant Kampala – Bujumbura, en passant par la Tanzanie.
C’est le troisième pays de l’Eac qu’il aura visité après la Tanzanie et l’Ouganda. Signalons que la communauté de l’Afrique de l’Est est actuellement composée de sept pays auxquels le chef de l’Etat ne s’est pas encore rendu sont la République démocratique du Congo, (Rdc), le Rwanda et le Sud-Soudan.
Burundi - Ceeac - Politique
« La gestion des processus électoraux dans l’espace de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale »
Bujumbura, le 29 mai 2021 (Net Press). Tel est le thème de la 51e réunion ministérielle du comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale qui s’est tenu hier dans la capitale économique Bujumbura. Lors de l’ouverture des activités de ce comité, le ministre des affaires étrangères et de coopération, Albert Shingiro, a d’abord transmis les salutations du président de la République, Evariste Ndayishimiye, qui leur a souhaité pleins succès dans leurs travaux.
Il a signalé que dans la continuité de la mission dévolue au comité consultatif permanent chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), il a été mis en place par le secrétaire général des Nations unies la résolution 46/37B adoptée le 6 décembre 1991 par l’assemblée générale des Nations unies à la demande des pays membres ici présents. Il a dit que c’est pour la troisième fois qu’ils se rencontrent à Bujumbura et ce, malgré les moments difficiles liés au Covid-19, en leur souhaitant un excellent séjour dans le pays.
Il a fait savoir que le choix du thème n’est pas par hasard, mais par le simple fait qu’au cours de ces dernières décennies, les élections démocratiques sont devenues la norme dans de nombreux pays africains en général et dans ceux de notre sous-région en particulier.
Albert Shingiro a indiqué que pour le Burundi, la constitution du 7 juin 2018 consacre tout un titre sur les élections dont les dispositions libres, transparentes et régulières dont les modalités sont bien définies dans le code électoral. Il a affirmé qu’au Burundi, tout processus électoral doit être transparent, responsable, inclusif et dit qu’il doit susciter et mériter la confiance de la population, à travers la prise en compte du principe d’appropriation nationale.
Le représentant de l’Union Africaine a félicité le Burundi qui a fait abriter cette 51e réunion du comité consultatif et hommage au retour remarqué de ce pays sur la scène régionale et internationale depuis les élections de 2020. Il a ajouté que le Burundi est un acteur essentiel dans l’agenda paix et sécurité de l’UA dans la participation efficace aux opérations de paix en Somalie et en République centrafricaine.
Compte tenu des changements en cours dans le pays et encourager d’autres évolutions positives, le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, à l’issue de sa réunion du 27 avril 2021 dernier, a décidé de retirer le Burundi de son agenda. La délégation de l’Union africaine a réaffirmé son engagement à bâtir avec ce pays frère un partenariat fondé sur un accompagnement post-conflit visant la consolidation de la paix et un plaidoyer en faveur du développement économique et social. Albert Shingiro a enfin signalé le sommet qui s’annonce la semaine prochaine pour étudier la situation sécuritaire au Tchad. N.B.
Burundi - Rdc - Santé
Vers la réouverture du poste frontalier de Gatumba
Bujumbura, le 29 mai 2021 (Net Press). Le ministre de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, qui est en même temps vice-président du comité national de gestion de la pandémie de la covid-19, a annoncé le 27 mai que dès le 1er juin 2021, le Burundi va rouvrir sa frontière avec la Rdc dans la localité de Gatumba, à l’Ouest du pays.
Ce comité avait par le passé promis d’ériger un bâtiment de dépistage rapide afin de permettre aux populations des deux pays de voyager aisément malgré la pandémie de la covid-19. Il s’est rendu compte que ces constructions répondent aux normes et que les soignants pouvaient travailler dans de bonnes conditions, ce qui devait faciliter le commerce à travers cette frontière.
Nous apprenons que le gouvernement de Gitega entend poursuivre de telles érections à Mugina, dans la province de Makamba, au Sud du pays et au poste frontalier de Kobero de la province de Muyinga, au Nord-est. Les autres postes frontaliers resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. J.M.
Burundi - Urbanisme
Un projet d’agrandir le chef-lieu de la province Mwaro grâce à l’urbanisme
Mwaro, le 29 mai 2021 (Net Press) . Le gouverneur de la province Mwaro, le colonel Gaspard Gasanzwe, déclare que le fait que dans sa province, on y trouve encore des maisons en pailles a deux explications. La première est que cette province est neuve et que par conséquent, elle est tout juste au début de son développement. La deuxième raison est que cette province est naturellement froide, d’où la population aime cette toiture en pailles pour question de garder la chaleur.
Le colonel Gasanwe dit que l’avantage que l’on enregistre est que la population respecte les normes, ce qui veut dire qu’elle n’a pas construit sur les tuyaux où les conduits de l’électricité. Il ajoute que si une fois l’Etat aide dans l’agrandissement de cette ville, cela permettra à son épanouissement en matière de l’économie et de l’infrastructure comme d’autres provinces, d’autant plus qu’elle est au centre du pays. N.B.
Burundi - Education
Le porte-parole du ministère de l’éducation dément une information largement diffusée
Bujumbura, le 29 mai 2021 (Net Press). Dans l’une de ses dépêches du 28 mai, la rédaction avait mentionné le cas d’un enfant qui avait été surpris en possession d’une grille de correction en date du 26 mai dernier au lycée Sos. Le surveillant l’a fait sortir mais quelques temps après, il a rejoint la salle de classe pour poursuivre l’examen suite à une intervention policière.
La rédaction avait contacté le porte-parole du ministère ayant l’éduction dans ses attributions à ce sujet. Il avait indiqué qu’il n’était pas au courant de l’affaire, qu’il allait s’informer et qu’il allait s’exprimer plus tard. Liboire Bigirimana n’a pas répondu directement au reporter de Net Press, mais il a rédigé une lettre en langue nationale pour faire savoir que cette information est fausse, que deux élèves ont été punis conformément à la loi car ils ont triché et que l’examen s’est bien déroulé sur tout le territoire national. Ch.N.
Burundi - Politique
La province de Cibitoke demande à la population d’adhérer dans les coopératives
Cibitoke, le 29 mai 2021 (Net Press). Cette recommandation émane d’Anicet Saïd, le secrétaire permanent du bureau du gouverneur de province où il a conseillé à la population d’adhérer dans des coopératives et que la production issue de la récolte soit conservée dans des greniers collectifs qui sont partout dans les différentes communes du pays.
Il a ajouté que cela a comme avantage de ne pas gaspiller la récolte d’autant plus qu’en ce moment, la province de Cibitoke a connu une grande production de maïs cette année. Un autre avantage, selon lui, est que la population à peu de moyens ne peut pas manquer du fumier ou de semence. Ce responsable l’a annoncé dans une réunion de ce vendredi 28 mai 2021 avec les agronomes et les moniteurs de cette même province. N.B.
Burundi - Communication - Humanitaire
Le journal Africa lance officiellement les travaux de collecte d’aide pour la population de Gatumba
Nairobi, le 29 mai 2021 (Net Press) . Le journal Africa, en partenariat avec la fondation Ag Foundation, ayant pour mission de donner un coup de mains aux communautés en difficultés, dans un point de presse tenu dans la matinée de ce samedi, 29 mai, a lancé officiellement les travaux de collecte d’une aide pour la population de Gatumba meurtrie par l’inondation.
D’après ce point de presse, il est prévu un concert humanitaire qui se tiendra vers 14 hoo de ce dimanche en zone Cibitoke pour collecter des aides en vivres et en argent pour venir en aide à la population de Gatumba victime d’inondations ces derniers jours. Des artistes et les hommes de renoms seront invités pour attirer l’attention du public pour donner ce coup de main. N.R.
Burundi - Génocide
L’ancien président Ntibantunganya épingle une stratégie du pouvoir de Michel Micombero au service de son projet de génocide contre les Bahutu.
Bujumbura, le 29 mai 2021 (Net Press) . Dans une troisième conférence organisée par le sénat burundais de ce vendredi 28 mai, elle était centrée sur le mystère et la manipulation autour des éléments armés qui ont attaqué le sud du pays du 29 avril au 5 mai 1972, placé sous le thème ‘’Se souvenir et bien qualifier les évènements de 1972 au Burundi’’.
L’ancien président Ntibantunganya a épinglé une stratégie du pouvoir de Michel Micombero au service de son projet de génocide contre les Bahutu. Sylvestre Ntibantunganya ; à travers son ‘’ Livre blanc’’, explique que le pouvoir de Micombero a parlé de bandes de 25.000 nationaux et étrangers qui ont mené des attaques à Mabanda, Nyanza-lac, Magara, Vyanda et Rumonge.
D’autres éléments armés ont été signalés à Minago, sur la colline Gasarara, en commune Kanyosha et sur la colline Rutovu, en commune Mutambu ainsi que le long de la zone côtière du Lac Tanganyika. D’autres éléments seraient montés du côté de Vugizo et de Mabanda avant de rejoindre Rumonge et Nyanza-lac.
Ces éléments armés auraient fait des victimes principalement au sein du groupe ethnique des Batutsi. Le pouvoir de Michel Micombero a parlé de 50.000 victimes Batutsi. Par contre, affirme Sylvestre Ntibantunganya, les écrits publiés sur cette question parlent des victimes oscillant entre quelques centaines et 3000. Ces éléments armés ont été étiquetés de rébellion hutu par le pouvoir de Michel Micombero.
Sylvestre Ntibantunganya dit que ces mercenaires comprenant un grand nombre de mercenaires conduits par Mulele, présents sur le territoire burundais ; étaient recrutés et à la solde du pouvoir du président Micombero pour s’ouvrir à l’extermination systématique des Hutus accusés d’avoir tué les Batutsi dans le sud-ouest du pays du 29 avril au 5 Mai 1972.
Sylvestre Ntibantunganya se demande alors si ces éléments seraient des rebelles ou des mercenaires recrutés par le pouvoir de Micombero pour s’ouvrir la voie vers sa « « solution finale’’. Sylvestre Ntibantunganya a confronté plusieurs sources pour avoir la lumière sur ces éléments armés. Le conférencier a conclu que les éléments armés ayant essaimé dans le sud-ouest du pays du 29 avril au 5 Mai 1972 ont tués des Batutsi.
Selon cet ancien chef d’Etat, le recrutement de ce rebelle Mulele cherchait une occasion pour s’adonner à une éradication systématique des élites et autres notables, mais aussi de simples citoyens dont des étudiants, des élèves, des paysans… issus du groupe ethnique des Bahutu.
Une opinion se demande pourquoi cet ancien chef d’Etat, au pouvoir depuis 1994-1996, n’avait jamais évoqué le génocide des Bahutu et se demande de ce qui trame derrière cette révélation qualifiée d’" époustouflante " de cet ancien chef d’Etat natif de la province de Gitega qui n’est monsieur tout le monde.
D’autres se demandent pourquoi cet ancien numéro un burundais à travers ses révélations, ne dit rien sur l’implication du parti Ubu (Umugambwe w’abakozi b’uburundi ou union des travailleurs du Burundi), dont il aurait été membre, dans cette période sombre de l’histoire de ce pays. Il y en a qui vont jusqu’à l’accuser de falsifier sciemment l’histoire récente de ce pays. N.R.
Burundi - Rdc - Séisme
Les Gomatraciens continuent à fuir la zone volcanique
Goma, le 29 mai 2021(Net Press). Malgré la diminution de l’intensité des tremblements de terre à Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo et dans les régions voisines, notamment dans la zone de Rubavu au Nord-ouest du Rwanda, les spécialistes des volcans craignent une seconde éruption volcanique de Nyiragongo dans la ville de Goma.
C’est la raison pour laquelle plus de 400.000 personnes ont quitté la ville de Goma depuis ce jeudi 27 mai pour se rendre dans les régions comme Sake ou Gisenyi au Rwanda. Elles déplorent le fait qu’elles ont laissé leurs biens dans les ménages et qu’ils peuvent être volés sans aucune entrave.
Les mêmes populations déplorent également le fait qu’ils ont fui en ordre dispersé et que certains membres des familles entières ne sont pas ensemble. Nous apprenons que les humanitaires, aussi bien au Rwanda qu’au Congo tentent de rassemble les familles dispersées, une tâche que complique la pandémie de la covid-19.
De leur côté, les scientifiques craignent que les laves de Nyiragongo ne se déversent un jour dans le lac Kivu. Or, ce dernier contient du méthane et si jamais il est mélangé à ces laves, il risque d’y avoir dégagement des gaz nocifs pour la vie des habitants de cette région, voire au-delà de cette zone. D.N.