Cibitoke, le 24 juin 2021 (Net Press) . Selon des informations concordantes en provenance de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, un jeune homme du nom de Désiré Baranyishimiye, membre de la ligue des jeunes du parti aux affaires, Imbonerakure, a été arrêté dans la matinée de ce mercredi 23 juin à son domicile.
Les éléments de la police ont encerclé sa maison sise sur la colline de Ndava, en commune de Buganda très tôt le matin d’hier. Au terme de la fouille-perquisition, un sac de chanvre a été découvert et il est apparu qu’il fait partie d’un groupe de ces jeunes qui font le trafic de chanvre en provenance de la Rd Congo.
Il a été appréhendé, comme le confirment les sources policières locales. L’heure actuellement est à la recherche de ses complices pour juguler définitivement ce genre de trafics. Selon nos informations, la vente de drogue dans cette localité est l’un des facteurs de la croissance de l’insécurité, d’où cette détermination de la police et de l’administration de briser ce mouvement. D.N.
Burundi - Sécurité
L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Rumonge
Rumonge, le 24 juin 2021 (Net Press) . Une personne est morte et une autre blessée hier vers 21 heures sur la colline Mujiga, de la commune de Buyengero, dans la province de Rumonge au Sud-ouest du pays. Selon des informations en provenance de cette localité, leurs téléphones portables et leur argent ont été volés par les assaillants.
L’un d’entre eux était un commerçant de vaches et de produits Brarudi et ils ont été attaqués par des gens qui n’ont pas encore été identifiés. Les deux victimes de l’agression ont été évacuées à une structure de santé la plus proche où l’un a succombé à ses blessures. La police locale affirme avoir entamé des enquêtes pour identifier les auteurs de ce crime. Ch.N.
Burundi - Politique
Le président de la République reçoit en audience le représentant de la banque mondiale en Afrique
Bujumbura, le 24 juin 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience ce matin, le représentant de la banque mondiale en Afrique, au palais Ntare Rushatsi. Au terme de l’audience, ce dernier a fait savoir que la banque mondiale va appuyer dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage ainsi que dans les projets de développement de la jeunesse, comme l’a signalé le porte-parole adjoint du président de la République, Alain Diomède Nzeyimana.
Le représentant de la banque mondiale en Afrique a déclaré que sa structure va appuyer les femmes dans leurs projets de développement car elles constituent la majorité de la population et dans le domaine de la santé mère-enfant afin de limiter les naissances et d’éviter les grossesses nos désirées en bas âge.
Il a insisté que la banque va appuyer dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage pour produire plus et procéder à des transformations de la production afin de vendre produits finis pour procurer des devises au Burundi dont il a tant besoin.
La banque devrait également appuyer les projets des jeunes comme l’Etat a mis en avant ce projet, en vue de leur donner du travail, y compris ceux qui n’ont pas eu la chance de terminer leurs études.
Elle va enfin intervenir dans le domaine des infrastructures visibles et des routes pour promouvoir le développement en général. Alain Diomède Nzeyimana a conclu que cette visite montre que les relations entre le Burundi et la banque mondiale se sont améliorées et qu’elle va contribuer dans de grands projets du pays. N.B.
Burundi - Ue - Politique
Troisième session des pourparlers entre le Burundi et l’Ue pour la reprise de la coopération
Bujumbura, le 24 juin 2021 (Net Press) . La troisième session de dialogue entre l’Union européenne et le Burundi a repris ce matin. Que ce soit Albert Shingiro, ministre burundais des affaires étrangères ou Claude Bochu, ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, toutes les deux parties estiment qu’elles sont sur la bonne voie pour voir relancée la coopération qui avait été suspendue en 2016.
Albert Shingiro fait savoir que le Burundi préside aux destinées du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) pour le mois de juin et qu’il sera à la tête de la communauté de l’Afrique de l’Est à partir de l’année prochaine, ce qui signifie qu’il est de retour sur la scène internationale.
De son côté, Claude Bochu a fait savoir qu’il y aura un sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine l’année prochaine à Bruxelles et que le Burundi peut s’attendre à des résultats positifs qui se dégageront de ce sommet. Sinon, dans son intervention, il a insisté sur la respect des droits de l’homme, un aspect qui est toujours revenu dans les conditions posées par l’Union européenne.
L’on saura que plusieurs regards restent braqués sur ces pourparlers, que ce soit en Europe ou au Burundi, dans le camp du pouvoir comme celui de l’opposition au Burundi, à l’intérieur ou à l’’extérieur du pays. Rappelons que le chef d’Etat avait accueilli en audience l’ambassadeur de l’Union européenne ce 21 juin et que ce dernier avait indiqué que les deux parties travaillent sérieusement pour qu’il y ait reprise de coopération.
L’on se souviendra également que des réactions des organisations de la société civile avaient surgi, invitant l’Union européenne à ne pas lever la mesure si tôt au regard de l’évolution de la situation au Burundi. De son côté, le Cndd-Fdd au pouvoir mise sur un éventuel succès diplomatique car l’organisation internationale de la francophonie et l’Union africaine ont déjà levé leurs sanctions prises à l’endroit du Burundi.
Ce pays ne fait plus partie de l’agenda des Nations unies et que les Etats-Unis entendent collaborer de nouveau avec Gitega, allusion faite aux récentes déclarations de l’ambassadrice du pays de Joe Biden au Burundi. Le ministre Shingiro n’a pas donc de choix, il doit creuser ses méninges s’il veut amener le bateau à bon port. J.M.
Burundi - Politique
Projet Merankabandi : quatre ans de prestation, quel bilan ?
Ngozi, le 24 juin 2021 (Net Press) . Ce mercredi 23 juin 2021, le projet Merankabandi a organisé un atelier de partage sur ses réalisations, ses défis et les perspectives d’avenir durant ces quatre ans d’existence. Le coordonnateur du projet Merankabandi, Michel Nyabenda, a fait savoir que c’est un projet de 5 ans qui est opérationnel dans 4 provinces dont Gitega, Karusi, Kirundo et Ruyigi, sur 247 collines et qui regroupe 56.090 ménages bénéficiaires.
Le coordonnateur a poursuivi que ce projet donne 40.000 Fbu tous les deux mois en plus du volet "formation" comme mesure d’accompagnement à des familles les plus vulnérables choisies sur les 247 collines. Il a ajouté que les résultats sont positifs où 97% des bénéficiaires ont fait de l’épargne dans leurs ménages, 77.9% des ménages ont un niveau de consommation alimentaire acceptable, 50% des ménages, tous les enfants vont à l’école et 90.2% des ménages disposent de savon en permanence.
Michel Nyabenda a signalé que ce projet vient de durer 4 ans et sera clôturé le 30 juin 2022. Mais dans les perspectives d’avenir, le projet devrait octroyer une autre somme plus importante à des bénéficiaires pour les aider à aller toujours de l’avant. Ils sont en train d’élaborer un autre projet plus vaste que le premier qui s’étendra sur tout le pays et qui sera présenté par le gouvernement à la banque mondiale. Selon les organisateurs de l’atelier, il y a une promesse d’un autre projet car Merankabandi est un projet pilote. Il dit que l’activité menée hier est liée à la clôture du projet.
Le chef de cabinet au ministère ayant la solidarité dans ses attributions, Felix Ngendabanyikwa, qui a représenté le gouvernement du Burundi, salue les activités du projet Merankabandi et ajoute que les activités de ce projet ont été la réponse aux attentes du gouvernement qui sont de lutter contre la pauvreté. Il a ajouté que le fruit de ce projet est très remarquable pour cette population bénéficiaire en matière d’hygiène et de développement. Il demande à cette population d’aller toujours de l’avant et de partager l’expérience aux autres ménages qui n’ont pas bénéficié de ce projet pour qu’à leur tour, ils entreprennent des activités de développement.
Signalons que le projet Merankabandi a déjà utilisé une somme de 30.897.708.000 Fbu et compte clôturer le projet le 30 juin 2022. Affaire à suivre ! N.B.
Burundi - Education - Politique
Quand une information crée des polémiques dans le public
Gitega, le 24 juin 2021 (Net Press) . Depuis quelques jours, une information circule comme quoi chaque enseignant œuvrant dans la direction communale de Giheta, dans la capitale politique Gitega, au Centre du pays, doit verser un minimum de 2.000 Fbu pour un soutien à la famille de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza.
Selon les mêmes informations, cette pratique semble s’étendre sur d’autres directions provinciales de l’enseignement, allusion faite à la province de Mwaro, toujours au Centre du pays. Les mêmes sources indiquent que l’ancienne première dame, Denise Bucumi Nkurunziza, a tout fait pour arrêter ces contributions car sa famille n’est pas des plus nécessiteuses.
Dans une correspondance du 21 juin 2021, Godefride Hakizimana, directrice provinciale de l’enseignement dans la province de Gitega, dénonce des informations diffusées par la radio publique africaine et sur les réseaux sociaux relatives à de telles cotisations forcées des enseignants de cette commune.
Cette personnalité fait savoir que cette information est de l’intoxication mensongère sans aucun fondement. La directrice provinciale de la province de Gitega déplore que ces informations déstabilisent les populations dans l’ensemble et les enseignants qui vaquent tranquillement à leurs activités.
Elle n’y va pas par quatre chemins car aucun franc ne se fait collecter auprès de tous les enseignants de la direction provinciale de l’enseignement à Gitega dans l’ensemble, encore moins dans la direction communale de l’enseignement dans la commune de Giheta de façon particulière.
Godefride Hakizimana invite tous les enseignants de rester sereins et de poursuivre leurs activités au quotidien pour terminer en beauté l’année scolaire 2020 - 2021 qui touche à sa fin. Signalons que ce communiqué est rédigé en langue nationale. Ch.N.
Burundi - Commerce
Plus de 20 tonnes de sucre attendu à la fin de l’actuelle campagne
Rutana, le 24 juin 2021 (Net Press). Ce sont des propos du directeur général de la Sosumo, Alain Ndayikengurukiye, lors du lancement de la campagne de récolte et de production du sucre ce mercredi 23 juin 2021. Il ajoute que cette activité prendra fin au mois de décembre sans interruption, 24 heures sur 24.
Alain Ndayikengurukiye déclare que la Sosumo a un projet de produire 35000T de sucre et 6500T de mélasse à chaque six mois de l’année dans le projet que l’Etat a mis en place pour étendre la Sosumo. Quant à la pénurie du sucre, le directeur général dit qu’à partir de la semaine prochaine le sucre sera disponible dans tout le pays. N.B.