Ruyigi, le 8 juillet 2021 (Net Press) . Des habitants ressortissants de la commune de Butaganzwa, dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays, ont découvert ce matin un jeune homme sans vie perché sur un avocatier. Les premières informations indiquent qu’il se serait suicidé pour des raisons qui n’ont pas été portées à la connaissance du public.
Les mêmes informations en provenance de cette entité provinciale affirment que même sa sœur ainée s’était elle aussi suicidée au même endroit en 2018. La science de la sociologie explique un suicide comme une condamnation du défunt à la société où il évolue, d’où il est demandé aux autorités de cette circonscription administrative de chercher les causes réelles des suicides dans cette province. D.N.
Burundi - Sécurité
Un médecin d’un centre de santé incarcéré pou viol
Rumonge, le 8 juillet 2021 (Net Press). Selon des sources sur place, un médecin du centre de santé Cabara est incarcéré dans les cachots du commissariat de Rumonge, au Sud-ouest du pays, depuis ce mercredi 7 juillet 2021. Il est accusé d’avoir violé une fillette de 16 ans qui était venue se faire soigner à ce centre de santé. Au lieu de la traiter, il l’a introduite dans une autre chambre de l’hôpital où il l’a violée.
Selon les voisins, les parents de la fille ont saisi la police après que le médecin eut demandé à la famille victime de ne pas le traduire en justice moyennant un paiement de 200.000 Fbu pour clôturer le dossier, ce que les parent ont refusé, demandant plutôt à la justice de faire son travail.
Opc2 Melchior Hakizimana confirme les faits et indique que le délinquant est détenu pour des questions d’enquêtes. Signalons que ce médecin travaillait pour le centre de santé de l’Ong locale "Famille pour vaincre le Sida", Fvs.
Fulgence Ngabire, le responsable de la Fvs amis des enfants à Rumonge, a demandé à la justice de jouer son rôle une fois que le médecin aura été reconnu coupable pour qu’il soit puni de façon exemplaire pour décourager de tels cas. N.B.
Burundi - Intégration - Politique
Le Burundi ratifie l’accord portant création de la zone de libre échange continentale
Gitega, le 8 juillet 2021 (Net Press) . Selon une correspondance de la présidence de la République datant du 17 juin dernier, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, affirme avoir vu et examiné l’accord portant création de la zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf) signé lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui a eu lieu du 1er au 2 juillet 2018 à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie.
Il l’a approuvé et l’approuve en toutes et chacune de ses dispositions conformément à la législation en vigueur au Burundi. Il déclare que ledit accord est accepté, ratifié et confirmé. Il promet qu’il sera intégralement et inviolablement observé. En foi de quoi, il a donné le présent instrument de ratification revêtu du sceau de la République. J.M.
Burundi - Tourisme
Vers la découverte des lieux touristiques du Burundi
Bujumbura, le 8 juillet 2021 (Net Press) . Ce mercredi 7 juillet 2021, l’entreprise "Visit Burundi" a organisé une conférence de presse pour lancer une activité de tourisme où une visite dans tout le Burundi est prévue pour découvrir ses lieux touristiques.
Bruce Niyonzima qui a représenté la société Fonix qui a conçu le projet, a fait savoir que le tourisme peut être un facteur déterminant ou un moteur de la croissance économique, il peut être utilisé comme alignement de marque internationale, a-t-il ajouté. Il peut enfin aider à développer le pays s’il est bien conçu par le gouvernement.
Bruce Niyonzima a fait savoir que le tourisme pourrait même limiter le chômage pour les jeunes qui ont suivi leurs études dans les différents pays comme la Chine, la Russie et même dans nos pays voisins comme l’Ouganda car ils peuvent servir comme guides lors des visites ou comme traducteurs de langues.
Napoléon Bizimana du "Visit Burundi" a fait savoir que la première visite a été réalisée dans la province de Muramvya, au Centre du pays et la seconde se fera à Gitega, toujours au Centre et Muramvya en date du 31juillet2021.
Signalons que cette ouverture a vu la participation des différentes institutions du pays à savoir le représentant de la présidence, celui du ministère du commerce, du ministère du transport et celui du tourisme et cette activité s’est déroulée en mairie de Bujumbura, à l’Hôtel de ville. N.B.
Burundi - Administration
Le ministère de la santé publique met la main sur trois employés en situation irrégulière
Bujumbura, le 8 juillet 2021 (Net Press) . Dans un point de presse tenu dans la matinée de ce jeudi, le porte-parole au ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Jean Bosco Girukwishaka, vient de démasquer des cas d’irrégularités et frauduleux dans le recrutement audit ministère.
Dr. Jean Bosco Girukwishaka dit que trois cadres de ce ministère au service des ressources humaines, à savoir Boniface Irangabiye, chef des ressources humaines, Cynthia Congera et Léonce Barankamira, du service informatique, sont les cerveaux de ce recrutement irrégulier.
Dr. Jean Bosco Girukwishaka cite nommément Cléophas Tuyisabe, embauché irrégulièrement au bureau provincial de santé de Ruyigi. Ce communicateur indique que tout a commencé en date du 6 juillet 2021 lorsque Cléophas Tuyisabe a remis une lettre d’affectation au directeur du bureau provincial de la santé de Ruyigi qui a émis des doutes, avant de contacter le cabinet du ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida.
Après les investigations, le ministère a découvert que la lettre d’affectation n’émanait pas de lui. Le nouvel "employé" a à son tour épinglé le chef des ressources humaines, Boniface Irangabiye, d’être impliqué dans ce recrutement irrégulier.
Dr. Jean Bosco Girukwishaka indique que deux autres cas ont été découverts chez Samson Ntakirutimana et Marcelline Ndayishimiye, affectés successivement dans les provinces de Cibitoke, au Nord-ouest et de Ruyigi à l’Est. Ils ont été demis de leurs fonctions et les enquêtes sont en cours pour vérifier s’il n’y a pas d’autres cas du genre.
Dr. Jean Bosco Girukwishaka conclut que ces trois cadres ont connu d’abord des sanctions administratives car ils ont été demis de leurs fonctions. Ensuite, ils subissent des poursuites judiciaires car ils ont été arrêtés et transmis au service national des renseignements pour plus enquêtes. N.R.
Burundi - Administration
Le personnel non retenu issu des institutions fusionnées pour former l’Obuha invités à se faire inscrire au ministère de tutelle.
Bujumbura, le 8 juillet 2021 (Net Press). Dans un communiqué rendu public par le ministère des infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux ce mardi le 6 juillet 2021, ce dernnier porte à la connaissance de tout personnel issu des institutions fusionnées dans l’office burundais de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction (Obuha) qui sont la Sip, l’Ecosat, les Setemu et le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics « Lnbtp » non repris par l’Ouha de venir s’inscrire sans délai dans les services des ressources humaines du ministère pour être intégré à la fonction publique.
Ce communiqué met en garde toute personne qui ne se sera pas inscrit au plus tard le 9 juillet 2021 à 15h30 min. Il ne comptera plus pour ce ministère. Signalons que ce transfert arrive après le recrutement de nouveaux employés de l’Obuha sur base des tests de recrutement pour avoir du personnel outillé en la matière. N.B.
Burundi - Sport
Des polémiques entre Francine Niyonsaba et le Cno à propos des jeux olympiques de Tokyo
Paris, le 8 juillet 2021 (Net Press) . La star burundaise de l’athlétisme, Francine Niyonsaba, qui représentera le Burundi aux jeux olympiques de Tokyo, semble se plaindre du fait que même si les préparatifs sur 5000 m et 10000 m vont bon train, il n’y a pas de médecins pour les suivre en cas de difficultés sanitaires au Japon.
Elle demande au comité national olympique, Cno, de mettre à sa disposition un médecin qui s’occupera de son massage (Team Burundi) en cas de besoin. Elle demande également la présence d’un journaliste qui rendra compte de l’évolution de la délégation burundaise dans ces compétitions, notamment en athlétisme, en natation et en boxe.
Tel un berger à une bergère, le Cno n’a pas tardé à réagir en faisant remarquer que Francine Niyonsaba a été injuste à son égard sur toute la ligne. Pour le secrétaire général du Cno, Salvator Bigirimana, qui sera d’ailleurs à la tête de la délégation burundaise à Tokyo, le comité ne ménage aucun effort pour assister les sportifs.
Parmi eux, deux d’entre eux, Olivier Irabaruta et Eric Nzikwinkunda, viennent de passer plus de deux ans sous l’assistance du Cno. Les autres comme Omella Havyarimana, Cresus Ganira et Odrena Kaze ont été récemment enregistrés par le Cno comme ayant été invités aux jeux olympiques et les moyens de leur assistance sont déjà prévus.
Quant à Francine Niyonsaba, le Cno l’attend pour que les moyens lui destinés lui soient remis car depuis qu’elle s’est payée le ticket des jeux olympiques de Tokyo, elle n’est pas encore revenue au Burundi.
Quant aux officiels qui accompagnent les compétiteurs, le Cno n’en a pas. Il y a un logiciel qui est utilisé selon le nombre de sportifs et qui donne directement l’effectif de ceux qui feront le déplacement, dont les entraîneurs prioritairement. Il fait savoir que 10.500 athlètes sont généralement accompagnés par 7500 officiels.
L’on saura que les milieux sportifs, surtout le football et l’athlétisme, sont des disciplines qui sont émaillées de beaucoup de magouilles - il y a énormément de fonds gérés un peu n’importe comment - si bien que l’on ne peut pas savoir qui dit vrai ou faux entre les deux parties qui s’accusent mutuellement. L’on saura enfin que comme la star sud-africaine, Caster Semenya, Francine Niyonsaba ne peut plus courir le 800 m, sa distance de prédilection.
La fédération internationale leur reproche d’avoir un taux élevé de testostérone pour une femme. Les deux athlètes ont été obligées de recourir à une distance de 5.000 m et Francine Niyonsaba a déjà décroché son billet pour Tokyo au moment où la Sud-Africaine tente encore sa chance. Ch.N.
Burundi - Afrique du Sud - Justice
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma se constitue prisonnier in extremis
Johannesburg, le 8 juillet 2021 (Net Press). Jacob Zuma a été condamné à quinze mois de prison la semaine dernière pour outrage à la justice après avoir refusé de comparaître devant une commission anticorruption en février dernier. Une demi-heure avant l’expiration de l’ultimatum fixé à minuit par la justice, l’ancien président sud-africain Jacob Zuma a, contre toute attente, décidé de se rendre. Condamné à quinze mois de prison ferme pour outrage, il s’est constitué prisonnier, mercredi 7 juillet au soir, a annoncé la fondation qui porte son nom.
Dans un message sur Tweeter , Le président Zuma dit qu’il a décidé de se conformer à l’ordre d’incarcération. Pour se rendre dans un établissement correctionnel, dans la province du Kwazulu-Natal, sa province d’origine bordant l’océan Indien, où il s’était retranché. Le ministère de la police a confirmé que « l’ancien président d’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, a été placé en détention ».
L’on saura que Jacob Zuma, ancien médiateur dans le conflit inter burundais, est également poursuivi pour plusieurs scandales de corruptions et de malversations économiques durant les 9 années qu’il est resté à la tête du pays Arc-en-ciel. Cet homme spécialiste dans tous les domaines de la science avait indiqué qu’après le rapport sexuel non protégé avec une femme, une douche bien fraiche au savon était suffisante pour que l’on n’attrape pas le vih/sida. N.R.