Ngozi, le 15 juillet 2021 (Net Press) . L’administrateur de la commune Ngozi (Nord du pays) et le procureur de la République, de concert avec quelques éléments de la police, ont mis la main ce matin sur plus de 1750 litres de boissons prohibées connues sous le nom d’ « Akanovera Wine ». Deux personnes ont été interpellées pour des enquêtes y relatives.
Des sources sur places indiquent que cette boisson est fabriquée sur base des vins de bananes depuis deux semaines dans le ménage d’un certain Damascène Nzeyimana, au centre-ville de Ngozi, comme l’explique l’un des fabricants de cette boisson. Elle est fabriquée sur base des bananes mures, du sorgho et du miel.
Après une fouille-perquisition opérée dans ce ménage, les choses ont tournée autrement car l’administration y a découvert des produits appelés mélasses qui constituent l’alimentation des vaches, les sucres, les quittances de l’office burundais de recette (Obr) ainsi que les certificats de contrôle de qualité du bureau burundais de contrôle de qualité (Bbn). Ceci laisse croire que le fabricant de ladite boisson est un faussaire. Deux personnes ont été interpellées pour question d’enquêtes et le propriétaire de cette usine est en cavale.
L’administrateur de la commune de Ngozi appelle la population de son ressort à dénoncer tous les cas de ventes de boissons prohibées pour épargner la bonne santé de la population. N.R.
Burundi - Justice
Lourde condamnation contre un tueur de sa femme à Ngozi
Ngozi, le 15 juillet 2021 (Net Press). Dans l’une de ses dépêches de ce 12 juillet, la rédaction faisait état d’un homme qui a tué son épouse qui était dans des toilettes par 9 coups de poignards dans la commune de Kiremba, de la province de Ngozi, au Nord du pays.
La rédaction avait mentionné que la cause immédiate de ce meurtre était un conflit foncier et que l’homme en question ne niait pas du tout les faits. Le tribunal de grande instance de Ngozi a siégé hier 14 juillet dans un procès de flagrance et a reconnu la culpabilité de l’époux en question.
Ainsi, Ferdinand Marorerwa a été condamné à un emprisonnement à vie, la perte de la gestion de sa famille ainsi qu’un dédommagement de 30 millions à l’endroit des enfants de la défunte, Générose Cimpaye. En cas de non paiement de ce montant, la condamnation s’élèvera à 150 ans de prison avec obligation de payer ces frais de dédommagement.
Ce présumé auteur de ce crime ne se sentait inquiet de sa lourde condamnation. Il ressassait à l’aise aux curieux comment il a planifié et exécuté son ancienne épouse. Certains témoins affirment qu’il est un homme à déficience mentale. Un homme de loi qui a requis l’anonymat indique qu’une large majorité des criminels sont généralement des malades mentaux.
Il demande pour cela que les cours et tribunaux, avant de rendre justice à des gens de cette catégorie, saisissent d’abord les auxiliaires de la justice, en l’occurrence les médecins et ou les psychothérapeutes pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé. Car, pour lui, un homme victime de la déficience mentale n’est pas pénalement responsable, il est à garder dans les hôpitaux et non dans les prisons pour qu’il ne constitue pas de danger public dans ces milieux. N.R.
Burundi - Justice
Le médecin qui a violé une jeune fille de 16 ans acquitté
Rumonge, le 15 juillet 2021 (Net Press) . Dans nos dépêches antérieures, nous faisons état d’un médecin de la commune Rumonge, au Sud-ouest du pays, qui a violé une fillette de 16 ans qui était venue pour une consultation.
Nous venons de l’apprendre à l’instant même, ce médecin été blanchi par le tribunal de grande instance de Rumonge aujourd’hui même. Le ministère public a interjeté appel et le présumé violeur est resté détenu. Nous reviendrons sur les détails dans nos livraisons de ce 16 juillet. J.M.
Burundi - Politique
"Les sanctions imposées par l’Union européenne restent une préoccupation", dixit Evariste Ndayishimiye
Kinshasa, le 15 juillet 2021 (Net Press) . Répondant aux questions de notre consœur Sonia Relay, correspondante de la Rfi à Kinshasa, le président Evariste Ndayishimiye s’est exprimé sur les sanctions imposées par l’Union européenne au Burundi.
Evariste Ndayishimiye a fait remarquer qu’il l’a dit à maintes fois que c’est une préoccupation, qu’il est le temps de revoir cette décision et a ajouté qu’il ne voit pas la raison d’être de ces sanctions au moment où il dit que le dialogue est déjà amorcé.
Sur la question des arrestations des opposants, notamment les membres du parti d’Agathon Rwasa, le président Ndayishimiye a indiqué que « des criminels veulent se cacher dans les partis politiques ». Le président met en avant le respect d’un Etat de droit, en ouvrant des procédures judiciaires. Il dément en revanche toutes disparitions où il reconnait seulement les criminels qui vont se cacher au Rwanda et les gens disent qu’ils sont disparus.
A propos de la question sur la construction d’un chemin de fer, il a répondu qu’il s’avère nécessaire pour désenclaver le Burundi et permettre la libre circulation des biens à l’Est du Congo où Bujumbura est considéré comme leur capitale en ce qui concerne leur approvisionnement mais aussi le Burundi en profite pour désenclaver la Rdc par rapport à la Dar-es-Salam. N.B.
Burundi - Tanzanie - Politique
La présidente de la République Unie de Tanzanie attendue à Bujumbura vendredi
Bujumbura, le 15 juillet 2021 (Net Press). La présidente de la République Unie de Tanzanie, Samia Saluhu Hassan, est attendue à Bujumbura ce vendredi 16 juillet dans une visite officielle. Elle entend échanger en tête-à-tête avec son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye, apprend on a des sources concordantes. Les détails sur cette visite seront livrés dans nos éditions ultérieures.
Par rapport à ces visites, nous apprenons, de sources indépendantes, que le président Evariste Ndayishimiye envisagerait également de se rendre à Kigali dans un futur proche, mais la date n’a pas été révélée par nos sources qui ont requis par ailleurs l’anonymat. N.R.
Burundi - Commerce
Des sanctions sévères prévues pour des commerçants qui pratiquent les prix non officiels
Bujumbura, le 15 juillet 2021 (Net Press). C’est un avertissement du ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, dans une lettre qu’il a écrite ce 14 juillet 2021 à tous les gouverneurs de province et au maire de la ville de Bujumbura sur la hausse illicite des prix.
Gervais Ndirakobuca écrit cela au moment où il s’observe en ces moments un peu partout dans le pays des commerçants qui s’adonnent à la hausse illicite des prix des produits comme le ciment, le sucre et les produits de la Brarudi, en dépit du prix officiels.
Il leur a demandé d’instruire les administratifs jusqu’à la base de décourager sévèrement ce comportement que la population ne cesse de décrier. Il leur infligera des sanctions exemplaires, y compris les amendes. Il dit que pour les récalcitrants, leurs sanctions iront jusqu’à la fermeture de leurs établissements. N.B.
Burundi - Santé
Un nouveau variant du covid-19 au Burundi
Bujumbura, le 15 juillet 2021 (Net Press). C’est une déclaration du Dr. Thaddée Ndikumana, ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, après sa visite au bureau de l’OMS au Burundi (organisation mondiale de la santé).
Dr. Thaddée Ndikumana a fait savoir qu’un nouveau virus du covid19 a été testé positif aux 3 individus en provenance de l’extérieur ; deux en Ouganda et un en Somalie et ces trois sont tous traités et guéris.
Il appelle la population de se faire dépister une fois qu’il sent les symptômes du covid-19. Mais il ajoute qu’il n’y a pas d’alarme au moment où sur tout le territoire national, il n’y a pas 6 personnes qui sont malades du covid-19 et demande à la population de prendre des précautions contre la pandémie. N.B.
Burundi - Kenya – Sécurité
Les réfugiés burundais et rwandais demandent à Nairobi de ne pas les forcer de rentrer
Nairobi, le 15 juillet 2021 (Net Press) . Les réfugiés burundais et rwandais vivant dans le camp des réfugiés de Kakuma, au nord-ouest du Kenya, demandent au gouvernement kenyan de ne pas les forcer de rentrer car la plupart des Burundais estiment que le pays n’a pas encore recouvré la paix et la tranquillité.
Selon des sources sur place, la plupart des réfugiés burundais indiquent que la paix et la tranquillité ne sont pas encore revenues au Burundi, d’autant plus qu’il s’observe des arrestations en cascade, des assassinats qui s’observent toujours au pays.
Pour rappel, en mars 2021, le gouvernement kenyan avait tenté de fermer les camps de Kakuma et de Dadaab, une décision qui a été rejetée provisoirement par la cour suprême de ce pays.
Nous apprenons que le projet de fermeture de ce camp est prévu en mai 2022, à l’issue d’une rencontre entre le ministre de l’intérieur, Fred Matinga et le représentant de l’office du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Fillipo Grandi, lors de sa visite au Kenya.
Le ministre Kenyan de la sécurité, Fred Matinga, appelle ces refugiés de choisir leur rapatriement dans leurs pays respectifs et ou de chercher le permis de travail pour s’établir n’importe où sur le sol kenyan.
Et dans la même foulée, nous apprenons que des rapatriés burundais reprennent le chemin de l’exil vers la Tanzanie au camp de réfugiés de Mtendeli. Ils sont constitués principalement des ressortissants de Makamba et de Ruyigi. Ils expliquent qu’ils sont poussés de nouveau à l’exil par la méfiance des voisins et par la pauvreté.
Nos informations évoquent une centaine d’anciens refugiés qui ont repris le chemin de l’exil et ont été accueillis au camp des réfugiés de Mtendeli, en Tanzanie. Certains expliquent qu’ils vivaient de la situation de précarité et d’autres évoquent qu’ils bénéficiaient d’une hospitalité légendaire de leurs voisins où ils étaient mis en quarantaine, dans les églises, les écoles, dans les buvettes, au marché. Ils étaient inquiétés par le comité mixte de sécurité qui serait derrière un vol qu’on voulait imputer à ces rapatriés.
Ces anciens rapatriés qui reprennent le chemin de l’exil sont épinglés par les réfugiés burundais de Mtendeli de servir d’espionnage pour le compte du Burundi et l’office du haut-commissariat des Nations unies hésite de les accueillir. Ces Burundais demandent au Hcr et à la Tanzanie de leur octroyer l’asile dans ce camp qui compte actuellement plus de 23.000 réfugiés burundais.
Burundi - Afrique du Sud - Justice - Politique
L’Afrique du Sud, un des rares pays africains où la justice est neutre
Pretoria, le 15 juillet 2021 (Net Press) . La justice en Afrique du Sud est impartiale comme le confirment beaucoup d’analystes politiques qui considèrent l’aspect juridique dans ce pays jugée des plus équitables sur le continent africain. En effet, ce pays a vu l’un de ses prisonniers politiques célèbres devenir président de la République, en l’occurrence Nelson Mandela, dit affectueusement Madiba.
D’un autre côté, la Nation Arc-en-ciel vient de voir également son ancien président devenir le plus célèbre des prisonniers en Afrique du Sud, allusion faite à Jacob Zuma, détenu pour avoir nargué la justice de son pays dans un dossier de témoignage dans une affaire de corruption. L’on sait que lui-même est impliqué dans de tels dossiers. D.N.