Kakuma, le 31 juillet 2021 (Net Press) . Deux refugiés burundais et trois congolais habitant au camps des refugiés de Kakuma au Kenya, ont été mise en quarantaine par leurs pairs. Ils sont accusés d’avoir consommé la chair d’un chien. Ces derniers racontent avoir trouvé de bon goût la viande d’un chien .
Selon plusieurs témoignages, le scenario s’est produit le mardi 27 juillet dernier quand les habitants du quartier Gambera, en zone Kakuma 2, principalement habitée par des réfugiés burundais et congolais, ont été alertés par un cri inhabituel d’un chien qui était en train d’être abattu par ces réfugiés avant qu’ils ne dégustent la viande de cet animal qu’ils trouvent délicieuse.
Ces pairs du camps de réfugiés de Kakuma les ont mis en quarantaine, arguant qu’ils ont transgressé la culture de deux communautés. De cette manière, ils ne pourront plus partager avec ces derniers un verre.
Ces 5 réfugiés trouvent normal de consommer cet animal d’autant plus que ces viandes ont du bon goût. Ils ont qu’ils n’avaient plus de moyen pour acheter d’autres viandes et ils ont préféré abattre des chiens qui errent dans ce camps. N.R.
Burundi - Politique
Clôture de la semaine de la diaspora en zone Bugarama
Muramvya, le 31 juillet 2021 (Net Press) . Ce vendredi 30 juillet 2021, pour clôturer la semaine de la diaspora qui s’est déroulée en zone Bugarama, de la commune et province de Muramvya, au Centre du pays, les Burundais de la diaspora ont visité les projets de développement dans cette province où ils ont visité une usine de thé qui appartient à l’une des personne qui vit à l’étranger. Il a promis aux gens de cette localité de leur fournir de l’eau potable et de l’électricité.
Le représentant des Burundais de la diaspora, Eric Niragira, a déclaré que les membres de cette communauté vont doubler d’efforts pour récupérer le retard accumulé pour promouvoir le développement de leur pays.
Ferdinand Bashikako du ministère des affaires étrangères, qui a représenté l’Etat du Burundi, s’est montré reconnaissant envers ses interlocuteurs et les a interpellés à sensibiliser les autres pour qu’ils leur emboîtent, toujours dans le souci de développer leur pays. N.B.
Burundi - Diplomatie – Rwanda
Kigali sur le qui-vive au réchauffement diplomatique avec Gitega
Kigali, le 31 juillet 2021 (Net Press) . Le ministre rwandais des affaires étrangères, Dr Vincent Biruta, dans une conférence de presse tenue ce jeudi 29 juillet, a fait savoir que son pays est sur le point de s’engager pour le réchauffement diplomatique avec son voisin du sud, le Burundi .
Selon le numéro un de la diplomatie rwandaise, des efforts considérables sont entre d’être menés pour la reprise de la coopération entre deux pays, arguant que les chefs des services nationaux des renseignements de deux pays se sont rencontrés à deux reprises et que d’autres efforts visant la reprise de coopération ont été menés.
Il a fait savoir que d’autres actions vont suivre après la visite du premier ministre rwandais à Bujumbura, Dr Edouard Ngirente, à l’occasion de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Burundi.
Pour rappel , les relations entre Gitega et Kigali se sont détériorées suite au troisième mandat controversé brigué par l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza en 2015. Plusieurs des contestataires de ce mandat qu’ils ont jugé de trop ont gagné la voix de l’exil vers le Rwanda et d’autres pays.
Curieusement, les seuls réfugiés au Rwanda ont causé des maux d’estomac au régime de Gitega qui les pointait du doigt comme étant les déstabilisateurs du régime de feu Pierre Nkurunziza. Le Rwanda a toujours rejeté ces accusations, ce qui ne l’empêchait pas non plus de revenir à la charge contre le Burundi, l’accusant d’héberger les Interhamwe de triste mémoire.
Pour le moment, estiment les observateurs, le troisième mandat est passé, Pierre Nkurunziza n’est plus là, mais les Burundais et les Rwandais ont toujours besoin de la cohabitation pacifique. Un minimum de conditions sont donc remplies pour que les deux parties embrayent sur l’accélérateur du réchauffement des relations bilatérales. N.R.
Burundi - Education
"L’enseignement des TICs : une occupation de valeur pendant les vacances", dixit le journal "La Voix de l’Enseignant"
Bujumbura, le 31 juillet 2021 (Net Press) . L’Association « Computers For Schools in Burundi » apprécie positivement l’enseignement des TICs dans les écoles post fondamentales où elle a implanté des machines ordinatrices comme don. Pendant les grandes vacances, l’association organise une formation pour évaluer les enseignements faits en classe pour les élèves finalistes des humanités. Actuellement, les logiciels de base sont maitrisés.
Un étudiant d’une université étrangère affirme qu’il n’a pas eu de problèmes à utiliser la machine pour faire des recherches ou pour prendre notes en classe. Le représentant Légal de l’association demande au gouvernement et aux bienfaiteurs de l’épauler dans la fourniture des machines à d’autres écoles car les élèves des établissements sans machines étudient seulement les théories et éprouvent des difficultés à manier la machine dans leur vie courante.
Concernant l’emploi, notre confrère estime que des jeunes manquent de capitaux pour se créer des emplois. Des jeunes qui terminent les études secondaires et ou universitaires doivent se créer des emplois car les places dans les services publics sont très limitées. Actuellement, ils se lancent dans divers métiers qui, malheureusement, demandent de petits capitaux. C’est entre autres la vente du matériel scolaire, vente des unités pour les téléphones et transfert d’argent par ecocash ou lumicash.
Ceux qui terminent les humanités demandent au ministère de tutelle de revoir le système d’attendre une année pour commencer les études universitaires. Ceux qui ont terminé demandent l’organisation des tests d’entrée pour tous les services publics ou privés comme ça se fait à l’enseignement pour juguler l’injustice sociale, source de conflits dans le pays.
Après seulement quatre mois d’essai, elle est limogée pour incompétence. Les bureaux des curricula s’attèlent à achever la conception des programmes mais se heurtent à trop de difficultés. La directrice du Bureau d’Etudes et des Curricula de l’Enseignement du Préscolaire et du Fondamental vient d’être limogée après 4 mois d’essai seulement. Les bureaux des curricula ont connu des chambardements avec l’opération de redéploiement qui a pris des conseillers pédagogiques formés et rôdés et remplacés par des novices souvent nouveaux dans le secteur.
En amenant des gens qui n’ont jamais tenu une classe, fraîchement débarqués des auditoires, les autorités du ministère de l’éducation nationale n’ont pas perçu le danger à temps. Le travail à abattre étant très grand, les concepteurs n’étant pas de même calibre, les produits laissent à désirer. Mais son limogeage ne résout pas le problème pour autant. Ch.N.
Burundi - Sport
Le Burundi échoue "avec dignité"…
Bahir Dar, le 31 juillet 2021 (Net Press) . Dans ses dépêches d’hier, la rédaction faisait état de l’équipe nationale du Burundi des moins des 23 ans qui devait rencontrer les Taifa Stars de la Tanzanie en finale au stade Bahir Dar Stadium d’Ethiopie. Nous apprenons que les Burundais se sont inclinés devant les Tanzaniens.
Les rideaux se sont refermés dans la soirée sur le tournoi Cecafa des moins de 23 ans. En finale, les Taifa Stars de la Tanzanie se sont imposés aux tirs au but devant leurs homologues du Burundi (6-5), à Bahir Dar Stadium (Éthiopie).
Au terme d’un match "fou ", les deux équipes ont attendu la séance des tirs au but pour se départager. Acculés face aux assauts adverses durant le match, les Taifa Stars se sont montrés plus efficaces à cet exercice en réussissant six tirs contre cinq pour l’équipe du Burundi.
Ainsi, avec cette victoire, la Tanzanie remporte la 41ème édition du tournoi Cecafa des moins de 23 ans et succède à l’Ouganda, vainqueur de l’édition 2019. Ceux qui ont suivi de près le match affirment que le Burundi n’a pas démérité, que le Burundi a échoué avec dignité car au football, les tirs au but sont prévus pour départager les équipes qui ont égalisé après le temps réglementaire.
De son côté, la Burundaise Francine Niyonsaba ne participera pas à la finale sur 5.000 m a Tokyo même si elle s’est qualifiée. Malgré un bon chrono, elle a occupé la 4ème place après Tsegay, une Ethiopienne, Hellen Obiri, une Kenyane et Betolleti, une Italienne. En outre, l’athlète de 28 ans a été disqualifiée pour avoir mis un pied en dehors de la piste pendant la course. J.M.
Burundi - Ouganda - Santé
Après plus de 40 jours de confinement, le président de l’Ouganda est satisfait
Kampala, le 31 juillet 2021 (Net Press) . Ce vendredi 30 juillet 2021, les Ougandais ont terminé une période de confinement de 42 jours ordonnée par le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, pour limiter la propagation de la pandémie du covid-19.
Le président Museveni s’est dit satisfait par les résultats de ce confinement car les cas positifs au test covid-19 sont passés de 14200 cas positifs à 432 cas. Il a fait savoir qu’actuellement, les Ougandais sont à 8% des cas testés positifs sur le nombre de ceux qui se sont fait dépister. Le président a autorisé la suspension du confinement pour que les populations vaquent aux activités tout en respectant les mesures barrières contre la pandémie.
Signalons que 1.040.000 personnes ont déjà bénéficié du vaccin contre le covid-19, mais le processus de vaccination est provisoirement interrompu suite à la rupture de stock du vaccin astre Zenica. Il dit qu’il attend d’autres doses de ce vaccin à partir de ce samedi prochain, le 7 août, pour continuer à distribuer ce vaccin. N.B.
Burundi - Guadeloupe - Nécrologie
Jacob Duvarieux le leader de Kassav et père du zook est mort de suite au covid 19
Basse-Terre, le 31 juillet 2021 (Net Press) . Jacob Desvarieux s’est éteint à l’âge de 65 ans, en Guadeloupe. Depuis plusieurs jours, il était plongé dans un coma artificiel après avoir contracté le coronavirus. Le musicien guadeloupéen basé en métropole entretenait avec le continent africain et ses artistes une relation étroite de longue date,
Sa voix rocailleuse, grave et presque discrète semblait taillée pour le blues. Mais c’est au rythme du zouk que Jacob Desvarieux s’est fait entendre et a marqué les esprits, même si le guitariste chanteur s’est offert au milieu de sa carrière une escapade rappelant ses liens avec la musique du Sud des États-Unis, le temps de l’album Euphrasine’s Blues.
Durant plus de quatre décennies, avec la formation Kassav’ dont il était devenu de facto le leader, il a porté l’étendard de la musique antillaise. À son palmarès au sein du collectif, entre autres, le premier Disque d’or pour la Guadeloupe en 1986, une Victoire de la musique en 1988, dix Zéniths à Paris remplis pour les dix ans d’activité (1989), deux Bercy pour ses vingt ans, le Stade de France pour ses 30 ans, La Défense Arena (plus grande salle d’Europe avec 40 000 spectateurs) pour la décennie suivante en 2019.
Souvent cité comme le groupe français qui a le plus tourné à l’étranger, affichant plus de 70 pays à son compteur, Kassav’ peut se prévaloir d’avoir attiré des foules considérables, en particulier en Afrique (Angola, Burkina Faso, Madagascar, Mozambique, Congo, Cameroun, Bénin…) où sa résonance ne s’est jamais démentie depuis le premier concert en Côte-d’Ivoire en 1985.
Pour rappel, Jacob Desvarieux, né le 21 novembre 1955 à Paris et mort le 30 juillet 2021 à Pointe-à-Pitre, est un chanteur, musicien, arrangeur et producteur français. Il est l’un des cofondateurs du groupe de musique Kassav’. N.R.
Burundi - Onu - Esclavage
L’Onu s’exprime sur la traite des êtres humains
New York, le 31 juillet 2021 (Net Press) . Le 30 juillet de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a rendu public un message sous le thème "La voix des victimes nous guide" que la rédaction présente en entièreté à son lectorat.
" En pleine pandémie mondiale, à l’heure de la montée des inégalités et de la dévastation économique, les voix des victimes et des personnes rescapées de la traite d’êtres humains risquent d’être noyées.
" Or, il importe plus que jamais d’écouter leurs récits, tandis que la crise de la COVID-19 accentue les fragilités et accroît le désespoir.
" Quelque 124 millions de personnes de plus ont basculé dans l’extrême pauvreté, ce qui expose des millions d’entre elles à la traite.
" Les enfants courent un risque important qui va : ils représentent un tiers des victimes dans le monde, un nombre qui a triplé en 15 ans. Ils constituent la moitié des victimes dans les pays à faible revenu et font le plus souvent l’objet d’une traite à des fins de travail forcé. Partout, les criminels utilisent la technologie pour repérer, contrôler et exploiter des êtres vulnérables. Les enfants sont de plus en plus visés au moyen de plateformes en ligne à des fins d’exploitation sexuelle, de mariage forcé et d’autres formes de maltraitance.
" La traite des femmes et des filles à des fins d’exploitation sexuelle reste l’une des formes les plus répandues et les plus odieuses de la traite d’êtres humains. Les migrantes représentent plus de la moitié des victimes de la traite dans la plupart des régions.
" Les gouvernements doivent agir de toute urgence pour renforcer la prévention, accompagner les victimes et traduire les auteurs de ces actes en justice, notamment par l’application de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de son protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes.
" Notre action doit être guidée par les personnes rescapées. Leur concours est essentiel pour éliminer les facteurs de risque, répertorier et protéger les victimes et garantir leur accès à la justice et à la réadaptation, tout en demandant des comptes à ceux qui les ont exploitées.
" L’ONU s’attache à écouter les victimes et les personnes rescapées de la traite d’êtres humains et à réagir, à garantir leurs droits et leur dignité, à relayer leurs récits et à en tirer des enseignements, dans le combat mené pour prévenir et faire cesser ce crime inqualifiable." D.N.