Rumonge, le 10 août 2021 ( Net Press). Un policier du nom de Thaddée Niyubuntu, originaire de la colline Kinama, dans la zone de Mudende, en commune de Buyengero, de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, qui était en congé, a tué son frère, un enseignant, pour des raisons de conflits fonciers.
Des informations sur place indiquent que le chef de colline Kinama, Ferdinand Ndayikengurukiye, serait impliqué dans cette affaire car il a voulu les aider à résoudre pacifiquement ce conflit. Selon toujours nos informations, c’est à partir de cette date qu’un conflit ouvert a éclaté entre les deux frangins, ce qui a abouti à l’irréparable. D.N.
Burundi - Sécurité
Peur panique au centre-ville de Bujumbura suite à une violence policière !
Bujumbura, le 10 août 2021 (Net Press) . Il était vers 16 h 10 minutes de ce mardi à la chaussée du prince Louis Rwagasore, trois policiers en tenue civile ont violenté une sexagénaire vendeuse des fruits, qui est tombée en syncope. Cette situation a créé une peur panique de ceux qui ont vu cette scène qu’ils qualifient « de bizarreries policières ».
Pour ces derniers, il s’agit d’une force disproportionnée utilisée par ces policiers pour arracher un panier des mains de cette femme du troisième âge. N’eut été l’intervention musclée d’autres policiers en tenue policière, à bord d’un véhicule type pick up, ces policiers, auteurs de cette rafle, allaient embarquer cette sexagénaire qui était entre la vie et la mort, arguant qu’elle va retrouver la connaissance au cachot du commissariat spécial de roulage au quartier Bwiza , en commune urbaine de Mukaza .
Aussitôt repris la conscience, la dame, habitante du quartier Bukirasazi, de la zone Kinama, pose la question aux curieux de savoir ce qui s’est passé avant de réclamer la restitution de ses fruits. Désemparée, elle se demande à quel saint se vouer d’autant plus que la vente de ces fruits faisait vivre ses petits-fils orphelins et surtout à l’approche de la rentrée scolaire. N.R.
Burundi - Politique
Vers la mise en place d’un conseil des notables collinaires
Gitega, le 10 août 2021 (Net Press). Selon un décret présidentiel du 29 juillet 2021, 15 membres du conseil des notables collinaires vont être élus par une assemblée collinaire. Le décret définit les critères des gens qui doivent se faire élire, notamment l’âge, la neutralité, la nationalité burundaise, l’objectivité, 5ans de séjour sur la colline ou quartier, etc.
Les élections auront lieu dans tous les collines et quartiers du pays, le président et vice-président du conseil se choisiront en fonction du résultat des élections et ensembles, ces membres vont se choisir un secrétaire du conseil, un homme ou une femme qui sait lire et écrire.
En cas de vacance de poste, les réservistes qui ont le plus de voix lors du vote remplaceront les absents. En cas de besoin, d’autres élections s’organisent pour combler le vide. Signalons que l’élection sera secrète et au suffrage universel et supervisée par des hommes ou des femmes, au nombre de trois, qui ne se font pas élire. Les ministres ayant l’intérieur et la justice dans leurs attributions sont chargés de mettre en exécution ce décret. J.M.
Burundi - Afrique du Sud - Coopération
Le Burundi et l’Afrique du Sud prêts à travailler ensembles pour une bonne santé
Bujumbura, le 10 août 2021 ( Net Press) . Le vice-président de la République du Burundi, Prosper Bazombanza, a reçu en audience ce matin l’ambassadrice d’Afrique du Sud dans notre pays. Au terme de cette audience, il apparaît que le Burundi et l’Afrique du Sud veulent marcher la main dans la main pour une bonne collaboration en matière de santé. Ch. N.
Burundi-Politique
Immixtion d’un administratif dans les affaires judiciaires en commune Rango
Kayanza, le 10 août 2021 (Net Press). Il s’appelle Léonce Babahokubwayo, il est l’administrateur de la commune Rango, en province de Kayanza au Nord du pays. Il a de nouveau arrêté ce lundi 9 août son administré au site de déplacés de Gasenyi, colline Nyabibuye, blanchi et relâché par le parquet de la République près du tribunal de grande instance de Kayanza.
Selon des sources sur place, tout a commencé il y a un mois, lorsque le nommé Innocent Nimubona et ses coaccusés, tous épinglés d’avoir passé à tabac un prêtre de la paroisse Rango, un prélat de l’église catholique romaine qui voulait déloger les déplacés de 1993 hébergés dans le site des déplacés de Rango, ont été tous arrêtés par la police avant d’être transmis devant le parquet de la République de Kayanza pour un procès de flagrance. Innocent Nimubona a bénéficié d’une liberté provisoire.
Et à la surprise de tout le monde, comme le rapportent ses voisins et sa famille biologique, dans la petite matinée de ce dimanche le 8 août, Innocent Nimubona a été arrêté de nouveau par l’administrateur de la commune Rango, après avoir brandi le billet d’élargissement à cette autorité. Cette arrestation a créé des mécontentements des personnes déplacées des massacres de 1993 de Rango, en province de Kayanza.
Des hommes de droit indiquent que l’acte posé par l’administratif constitue une atteinte au principe de l’indépendance de chacun des trois pouvoirs (exécutif, judiciaire et législatif ), principe consacré par la constitution.
L’ on se rappellera que dans une lettre que le gouverneur de Bujumbura, à l’ouest du pays, a adressée aux chefs des juridictions de sa province en date du 26 juillet 2021, les délibérations de certains dossiers judiciaires vont se faire au bureau de son conseiller juridique une fois le mois.
De nombreuses réactions des juristes fusent d’un peu partout et indiquent que cette lettre vient confirmer la vacuité exhaustive de la séparation des pouvoirs au Burundi et la preuve tangible du e qui fait que le pouvoir judiciaire travaille à la solde du pouvoir exécutif.
De son côté, le gouverneur de Bujumbura, Ir.Désiré Nsengiyumva, explique que la délocalisation du parquet et du tribunal de grande instance au chef-lieu de la province est envisageable pour faciliter cette collaboration entre l’exécutif et le judiciaire.N.R.
Burundi - Hygiène
Autour des immondices, un dîner !
Bujumbura, le 10 août 2021 (Net Press) . Au moment où l’administrateur de la commune urbaine de Mukaza, dans son projet quinquennal de refaire la ville de Bujumbura, dans un projet "ville propre" , des chauffeurs et leurs aides dînent autour des immondices entassés non loin du bureau communal de Mukaza
Ces chauffeurs en attente d’aller transporter les clients dans les différentes localités de la capitale économique garent leurs véhicules non loin du bureau communal urbain de Mukaza et dans les parages du centre culturel islamique. Aux heures de midi, ils sont nombreux à dîner autour des immondices, ce qui saute aux yeux de tout passant, ces endroits sont dépourvus de latrines et d’eau propre. D’aucuns s’inquiètent de l’éventuelle propagation des maladies dites des mains sales comme le choléra et la dysenterie bacillaire.
Ce qui étonne à tout passant, c’est que ces chauffeurs prennent ce repas dont le menu est composé par la pâte de manioc et des haricots, cuits sur place, non loin des odeurs nauséabondes. En outre, des fumées ne cessent de se dégager des bus qui s’apprêtent à transporter les passagers au centre-ville. Ceci attire l’attention de tout le monde, surtout ceux qui empruntent l’axe centre culturel islamique et l’université sagesse d’Afrique .
Nous sommes tout près en face du building abritant le journal Ndongozi, dans le parage de la paroisse Saint Michel, les mêmes scenarii s’y observent. Au parking des bus en attente de transporter les passagers au centre-ville, le constat est que là non plus, il n’ y a pas d’eau potable ni de latrines. Malgré cela les chauffeurs y prennent régulièrement les repas de midi, ce qui laisse entendre que ces individus ne sont pas eux aussi à l’abri des maladies liées au manque d’hygiène.
Nombreux de nos interlocuteurs saluent l’œuvre de l’administrateur de la commune Mukaza, en la personne de Renovat Sindayihebura. Il a entrepris un projet de refaire le centre-ville de Bujumbura qui, actuellement, tend vers la clarté dans plusieurs localités. N.R.
Burundi - Politique
Deux poids deux mesures lors de la démolition des maisons construites anarchiquement en zone Kamenge
Bujumbura, le 10 août 2021 (Net Press). Selon des informations émanant des usagers de la route nationale qui mène vers Gitega et au nord du pays, il y a deux poids deux mesures lors de la démolition des maisons construites anarchiquement en zone Kamenge car selon eux, il ya un conteneur qui vient d’ y être érigé alors que d’autres maisons construites dans ces circonstances ont été détruites.
Ce containeur a été installé autour des maisons en ruine, non loin du bar appelé communément « Kwa Béa », à la gare du nord en zone Kamenge. La population s’inquiète de cette installation au vu et au su de l’administration qui reste passive.
Dans ses éditions antérieures, la rédaction avait livré d’autres infrastructures tant publiques que privées, en l’occurrence l’hôtel de ville, la banque communautaire du Burundi, la société d’assurance Ucar, Ego Hôtel et l’Hôtel Waterfront ancien Hôtel Novotel dont les clôtures construites en pleine rue n’ont pas été démolies.
Burundi- Education
Journée d’inscription pour les enfants de la première année
Bujumbura, le 10 août 2021(Net Press) . Après l’annonce du ministère de l’éducation nationale portant connaissance aux parents qui ont des enfants qui ont l’âge d’être scolarisés que l’inscription se fera le 10 août 2021 et cela pour tout le pays à partir de 7h30 pour une seule journée, la population a répondu massivement. Notre rédaction s’est rendue à Kanyosha et a trouvé que certains parents y vont avec les enfants et d’autres avec les extraits d’acte de naissance seulement. Ils ont dit que l’inscription est gratuite et que par conséquent chaque enfant doit être inscrit.
Les parents disent qu’ils sont habitués à ce système d’inscription qui se fait en une seule journée, une situation qui se réédite depuis l’année dernière. N.B.
Burundi - Société
Une maman qui réclame un troisième enfant à la maternité
Bujumbura, le 10 août 2021 (Net Press) . C’était ce lundi 9 août 2021 qu’une maman habitant le quartier Gisyo, en zone Kanyosha de la commune Muha, s’est présentée à l’hôpital universitaire roi Khaled pour mettre au monde. Compte tenu des résultats de l’ écographie qu’elle a faite à deux reprises, l’une sur un centre de santé, une autre sur un hôpital, donc la femme était enceinte de trois fœtus.
Au moment de l’accouchement, elle a mis au monde deux jumeaux, d’ou elle et sa famille ont accusé le personnel soignant qui a assisté à son accouchement de leur avoir volé le troisième bébé. Ils ont voulu même porter ce cas à la connaissance de la première dame. Les voisins qui ont gardé l’anonymat disent que c’est une fille mère qui a d’autres enfants et qui souhaite avoir l’aide de la première dame comme elle le fait aux autres qui ont des triplets.
Les mêmes sources ajoutent que le docteur de l’hôpital universitaire roi Khaled a gardé le carnet et les autres papiers que la fille-mère a présentés, y compris les résultats des échographies faites avant d’aller sur la table d’accouchement. N.B.
Burundi - France - Rwanda - Justice
Polémiques des autorités françaises autour d’un fait grave d’insécurité
Paris, le 10 août 2021 (Net Press) . Un prêtre a été assassiné dans la matinée de ce lundi 9 août 2021 à l’ouest de la France, a annoncé le ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui a évoqué tout son soutien aux catholiques de son pays après cet ignoble assassinat.
Des informations en provenance de l’Hexagone indiquent qu’un homme d’origine rwandaise s’est présenté à la police dans l’après-midi du même jour pour déclarer qu’il avait tué un ecclésiastique. Ce qui est le plus troublant, c’est qu’il est présumé auteur de l’incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020.
Marine Le Pen, présidente du parti Rassemblement National, une formation politique d’extrême droite, n’y est pas allée par quatre chemins. Pour elle, "En France, on peut donc être clandestin, incendier la cathédrale de Nantes, ne jamais être expulsé et récidiver en assassinant un prêtre". Marine Le Pen trouve qu’il s’agit d’ "une faillite complète de l’Etat et de Gérard Darmanin".
Ce dernier n’a pas tardé à réagir car pour lui, "cet étranger n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé. Le ministre de l’intérieur a accusé Marine Le Pen de "polémiquer sans connaître les faits". J.M.