Cibitoke, le 13 août 2021 (Net Press) . Deux présumés rebelles ont été arrêtés dans la soirée de ce mercredi 11 août à la frontière burundo-congolaise, en commune Mabayi, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, par des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir (les Imbonerakure). Les témoins oculaires de la scène parlent d’un montage grossier pour leur soutirer de l’argent.
Selon nos informations, les deux hommes étaient partis en République démocratique du Congo à la quête du lendemain meilleur. Aussitôt rentrés, ils ont été appréhendés à la frontière des deux pays par les Imbonerakure qui, d’habitude, font des rondes nocturnes dans cette localité.
Selon les mêmes informations, ces jeunes du parti de l’Aigle les ont collés deux fusils pour faire croire qu’ils venaient d’arrêter des rebelles, mais en réalité, ces Imbonerakure voulaient soutirer de l’argent à leurs "butins".
Les habitants de la commune Buganda en province de Cibitoke avaient salué l’arrivée au pouvoir du président Evariste Ndayishimiye car il avait mis fin à toutes sortes de tracasseries que des Imbonerakure infligeaient à la population paisible. Ces mêmes habitants épinglent les militants de la ligue des jeunes Imbonerakure basés à la frontière des deux pays de faire la pluie et le bon temps en soutirant de l’argent aux citoyens honnêtes en provenance de la République démocratique du Congo.
Ces mêmes populations demandent au président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, à la tête du gouvernement responsable et laborieux, d’ éradiquer les bavures des Imbonerakure qui s’observent en province de Cibitoke et dans quelques autres provinces du pays. N.R.
Burundi - Justice Transitionnelle
Plus de 360 ha de terres domaniales rétrocédées à l’Etat en province de Bubanza
Bubanza, le 13 août 2021 (Net Press) . Ce jeudi 12 août 2021, la cour spéciale des terres et d’autres biens, Cstb, a attribué 364 hectares à l’Etat du Burundi en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, exploités jusque-là par une société privée Sodeo.
En exploitant cette terre domaniale, la Sodeo avait galopé sur les terres de la population environnante. C’est ainsi qu’en vertu du même arrêt, la Cstb a également rétrocédé 30 hectares à 47 familles de cette localité.
Suite à la violation du contrat, la Cstb a redonné les 364 hectares sis à Gifurwe, en commune Mpanda dans la province de Bubanza à l’Etat.
Le ministre Deo Guide Rurema, qui a représenté le gouvernement du Burundi, salue cette décision de la Cstb. Il a également plaidé pour que cette cour ainsi que les avocats de l’Etat puissent avoir des véhicules qui faciliteront leur déplacement pour accomplir leurs tâches plus convenablement. N.B.
Burundi - Politique
Du rififi et des voies de sortie autour de la restitution à l’Etat du Burundi des parcelles sises en zone Ngagara
Bujumbura, le 13 août 2021 (Net Press) . La commission nationale terres et autres biens (Cntb) a restitué dans la matinée de ce jeudi 12 août 2 terrains abritant le lycée central Saint Gabriel et le Lycée de l’amitié, sis successivement aux quartiers VII et VI de la zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa, au gouvernement burundais.
Celui-ci était représenté par le ministre des Infrastructures, des travaux publics et des équipements, en la personne de Deo Nsanganiyumwami, une restitution qui a été suivie de beaucoup de commentaires dans les milieux des citadins qui connaissent bien l’évolution de ce dossier.
En effet, pour ceux qui connaissent les lieux, le gouvernement burundais avait attribué ces parcelles en 1971 aux réfugiés rwandais vivant au Burundi pour l’encadrement des jeunes réfugiés rwandais. Après leur retour au pays de Paul Kagame, le lycée Saint Gabriel a été cédé au Diocèse de Ngozi qui a été représenté par l’abbé Helmenegilde Twagirumukiza et que jusqu’ici, il n’y avait pas de contrat de cession. Nous apprenons par ailleurs qu’une bonne partie de cet espace avait été attribuée a l’office burundais des recettes pour la construction des hangars.
Le représentant légal du lycée central Saint Gabriel, Salvator Nsavyimana, est courant que ces parcelles appartiennent à l’Etat du Burundi et demande de ne pas relocaliser les infrastructures de cette école qui contribue à l’éducation des enfants qui constituent l’avenir du pays. Il demande au ministère ayant les infrastructures dans ses attributions de les mettre sous location pour bien préparer la rentrée scolaire prévue en date du 7 septembre 2021.
Même son de cloche chez Gilbert Buzungu, le représentant de l’église Evangelical Presbyterian Church, implantée dans cette parcelle de 2 ha 50 ares. Il demande à ces ministères de les mettre sous location pour ne pas déstabiliser les cultes de cette église .
Le ministre des infrastructures, des travaux publics et des équipements, Deo Nsanganiyumwami, tranquillise que le ministère était venu pour récupérer les titres de ces parcelles, et qu’il n’y a de décisions allant dans le sens de déstabiliser les locataires. Il a conclu que les personnes morales qui se trouvent dans ces parcelles pourront s’adresser au ministère de tutelle pour trouver un terrain d’entente. N.R.
Burundi - Education
Les syndicats des enseignants réagissent sur la politique salariale
Bujumbura, le 13 août 2021 (Net Press) . Ce vendredi 13 août 2021, le vice-président de la Cosesona, M. Emmanuel Mashandari, qui a animé la conférence de presse, a fait savoir que cette dernière est organisée pour exprimer la préoccupation des enseignants face à la conclusion du conseil des ministres, après l’analyse du projet de la politique salariale qui a été présenté par la ministre de la fonction publique, du travail et de l’emploi.
Emmanuel Mashandari estime que cette politique est le résultat des documents techniques produits par l’équipe des consultants qui ont été recrutés pour cette fin ainsi que le comité mixte du gouvernement et des syndicats mis en place pour parachever le projet de politique salariale équitable dans l’administration publique burundaise. Il a fait savoir que cette politique est négociée depuis longtemps et le gouvernement a conclu un accord avec les enseignants le 6 avril 2015. Cet accord porte sur les modalités pratiques d’éradiquer l’injustice salariale.
Emmanuel Mashandari dit que l’objectif de cette conférence de presse est de donner un clin d’œil à l’Etat pour rappeler que la politique salariale n’a pas été mise en exécution car depuis 2016, ils sont enregistrés mais ils ne sont pas régularisés. Ils ne voient pas comment entrer dans le nouveau système alors qu’ils sont bloqués depuis 6 ans.
Il a ajouté aussi que cette conférence de presse est pour éclairer l’opinion car les gens disent beaucoup de choses dans la rue comme quoi demain ou après-demain, les enseignants auront de l’argent alors que c’est faux. Ce clin d’œil est pour informer les concernés pour qu’ils ne contractent pas de dettes. Il dit que suite à la nouvelle technologie de l’information et de la communication, il ne faut pas écouter les rumeurs qui circulent sur des réseaux sociaux mais d’attendre les négociations des syndicats avec le gouvernement. N.B.
Burundi - Holocauste
Massacres de Gatumba, les Banyamulenge se souviennent…
Bujumbura, le 13 août 2021 (Net Press). C’est dans la nuit du 13 au 14 août 2004 que plus de 166 Tutsi d’origine congolaise, qui vivaient dans un camp de réfugiés de Gatumba, dans la commune de Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, ont été massacrés par des éléments du Fnl d’Agathon Rwasa, il y a plus précisément 17 ans.
Les massacres ont été revendiqués par le porte-parole du front national de libération, un mouvement armé qui combattait le régime de transition de Bujumbura piloté par Domitien Ndayizeye, Methuselah Nikobamye alias Pasteur Habimana. Agathon Rwasa a tenté plus tard de rectifier le tir mais sans succès car les Banyamulenge ont toujours demandé que lui et son ancien porte-parole soient traduits devant la justice et jugés pour leurs actes.
Les Banyamulenge vivant sur le sol canadien entendent manifester par des conférences publiques en dates des 13 et 14 août 2021. Aujourd’hui, il y aura une manifestation pacifique au siège du parlement de 12 h à 14h30. Ce samedi, il y aura une conférence de haut niveau au 170 colonnade Road South, Ottawa.
Les conférenciers sont Dr. Stanton Gregory, fondateur du "Genocide Watch", Dr. Ahmed Kaswer, professeur adjoint à l’université de Winnipeg, au Manitoba au Canada. Il y aura également l’exposé de Jean Paul Shyaka, avocat au barreau de New York, aux Etats-Unis, ainsi que celui de Mme Perusi Nandebwa, survivante des massacres de Gatumba. J.M.
Burundi - Usa - Médias
La fédération internationale de journalistes lance un cri d’alarme !
Bruxelles, le 13 août 2021 (Net Press) . La Fédération internationale des journalistes, FIJ, ayant comme siège à Bruxelles en Belgique, qui est une fédération syndicale internationale qui rassemble plus de 600 000 professionnels des médias regroupés dans 187 syndicats et organisations basés dans 146 pays du monde, a lancé un cri d’alarme sur l’assassinat de Kashif Hussain en date du 10 août 2021 dans la petite ville de WanikeTarrar, district de Hafizabad, au Pakistan et a exigé une enquête.
Dans un message électronique, la fédération demande aux autorités pakistanaises de s’impliquer davantage pour une enquête sur l’assassinat de ce professionnel des medias, arrêter et traduire devant la justice pakistanaise les auteurs de ce crime.
Ce correspondant du journal Daily Khabrain et Daily Qomi Akhbar vivait séparément de sa famille. Son corps sans vie a été retrouvé assassiné à l’aide d’une arme blanche, comme l’affirment les citoyens de cette localité.
Muhsin Khalid, le président de Gujranwakal club de presse, rapporte à l’association international des journalistes que le défunt a été tué à l’aide d’une arme blanche par des éléments non encore identifiés.
La police pakistanaise affirme que le journaliste a été tué par des éléments non encore connus et que la police est à l’œuvre pour traquer tout suspect de cet assassinat et ajoute que les mobiles de ce crime ne sont pas encore connus.
La fédération internationale des journalistes déplore les assassinats ciblés des journalistes dans le monde, en particulier le Pakistan et l’Afghanistan et exige une enquête y relative pour mettre la lumière sur les causes et les circonstances de l’assassinat de ce célèbre journaliste. N.R.