Gitega, le 18 août 2021 (Net Press) . Une jeune fille au fleur de l’âge, a été retrouvée morte dans la petite matinée de ce mardi 17 août sur la colline Gihehe, dans la zone Kabanga, de la commune Giheta , en province de Gitega, au Centre du pays. Elle a été tuée par des éléments non encore identifiés, comme l’indiquent les habitants de la même colline.
La jeune fille a été retrouvée, déjà étranglée et son corps sans vie a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Gitega, la capitale politique.
Pour rappel, dans ses dépêches d’hier, la rédaction avait livré une information sur l’assassinat d’un veilleur d’une boutique, Fidèle Nikunze, survenu sur la colline Ntobwe, commune et province de Gitega. Il a été lui aussi retrouvé mort dans la matinée de ce mardi et les mobiles de son assassinat restent inconnus. N.R.
Burundi - Sécurité
Quand la rivière de la Rusizi devient le mouroir de tout le temps, clame un défenseur des droits de l’homme !
Cibitoke, le 18 août 2021 (Net Press). Dans la même rubrique sécuritaire, un défenseur des droits de l’homme sous couvert d’anonymat indique qu’en l’espace de deux ans, (juin 2019 et juin 2021), 72 corps sans vie ont été découverts flottants sur la rivière Rusizi, dont 40 l’année écoulée.
D’après ses informations, ces personnes ont été tuées quand ils s’apprêtaient à franchir les frontières de la République démocratique du Congo, à la quête du lendemain meilleur. Pour ce défenseur des droits de l’homme, ce qui est étonnant, c’est que ces corps sans vie ont été rapidement enterrés par les autorités de la commune Buganda, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, sans que l’identité des victimes ne soit connue.
Par ailleurs, ce défenseur des droits de l’homme dresse le bilan ci-haut dénombré dont 7 personnes portées disparues, parmi elles, Isaie Ndayahundwa, Gabriel Butoyi portés disparus en janvier 2020, Yvan Ndayishimiye et Jean Marie Niyuhire portés disparus en commune Rugombo le 4 octobre 2020, quand ils venaient de traverser la rivière de la Rusizi en provenance de la République démocratique du Congo .
Selon ses informations, d’autres disparitions forcées ont été observées depuis avril et mai 2021. Il s’agit d’un Congolais de l’ethnie munyamurenge, Onesphore Ruhindya et un pasteur d’origine béninoise, Frank Yandoka.
Et quand la commission nationale indépendante des droits de l’homme est remise en cause
Ce défenseur des droits de l’homme pointe du doigt la commission nationale indépendante des droits de l’homme (Cnidh) et l’accuse de garder le silence devant des cas d’assassinat et des disparitions forcées. Il recommande à l’Onu de renouveler le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Une escapade en pleine nuit de la chambre conjugale !
Bujumbura, le 18 août 2021 (Net Press). Une famille habitant en zone Maramvya, à la 13ème avenue, commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, a été réveillée par l’escapade d’un père de famille vers 23 hoo de ce mardi 17 août. Son épouse a lancé un cri d’alarme aux voisins et à la police de cette entité administrative pour les aider à le retrouver.
D’après les informations recueillies sur place, le couple avait du mal à dormir tranquillement, car le chef de ménage souffrait au niveau d’un bras, en pleine nuit. Il a trompé la vigilance de sa femme qui était profondément endormie pour s’évader vers une destination jusque-là inconnue, une situation alarmante qui a vite éveillé le voisinage et la police de cette localité.
Nous apprenons que l’homme s’est dirigé dans la nuit de ce mardi vers le quartier Heha 1ère avenue, dans la zone Kamenge, en commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique, à la recherche d’un pasteur pour sa délivrance contre ses douleurs. Ayant reçu cette information, sa famille a poussé un ouf de soulagement d’autant plus qu’elle craignait son éventuelle disparition forcée.
Les citoyens en rires moqueurs se demandent pourquoi ce père de famille a bravé tous les dangers qui pouvaient s’abattre sur lui au lieu de se rendre dans un établissement sanitaire proche de son domicile pour se faire soigner ? J.M.
Burundi - Politique
Audience à la présidence de la République
Bujumbura, le 18 août 2021( Net Press) .Selon la porte-parole du président de la République, Evelyne Butoyi, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience l’ambassadeur de l’Egypte ce mercredi le 18 août 2021 et à l’issue de leur entretien, l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte a fait savoir que c’est dans la continuité des relations bilatérales centrées sur la coopération dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’électricité et dans le domaine de la sécurité publique.
Il a ajouté que le président de la République a déjà effectué lui aussi une visite en Egypte et que c’est pour continuer le processus d’entraide entre ces deux pays qu’a eu lieu cette visite. L’ambassadeur a clôturé son message en félicitant le gouvernement du Burundi du pas déjà franchi en matière de développement. Ch.N.
Burundi - Politique
La date limite de démolir les maisons construites anarchiquement reste maintenue au 1er septembre 2021
Bujumbura, le 18 août 2021(Net Press) . Le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, a tenu une réunion à l’endroit des gouverneurs de province et au maire de la ville, mardi le 17 août 2021, pour leur rappeler que la date limite de démolition reste maintenue au 1er septembre de cette année.
Le ministre Gervais Ndirakobuca a rappelé que les bâtiments concernés sont ceux dont leur construction n’a pas respecté les 6 mètres de part et d’autre des routes principales alors que les propriétaires de ces parcelles ont reçu une indemnité de quitter les lieux.
Le ministre affirme que certains disent qu’ils ont fait recours au ministre, mais à son tour, il leur rétorque qu’il est représenté dans chaque commune et province. Il ordonne que cette démolition soit terminée avant le 1er septembre.
Signalons que ce travail concerne les maisons construites sur les routes principales et les personnes qui n’ont pas respecté les bornes. N.B.
Burundi – Usa - Media
Après la prise de Kaboul, le comité pour la protection des journalistes demande à la maison blanche de protéger les professionnels des medias
New York, le 18 août 2021 (Net Press) .Dans un communiqué rendu public ce mardi 17 août, le directeur exécutif du comité pour la protection des journalistes, Joël Simon, demande l’aide de la puissance américaine de voler au secours des journalistes et des medias afghans toujours ciblés par toutes les attentats terroristes des Talibans qui ont pris le pouvoir depuis qu’ils étaient au maquis.
Selon ce communiqué, le comité pour la protection des journalistes, une Ong basée à New York, aux Etats-Unis, chargée de protéger les journalistes à travers le monde, demande à la première puissance mondiale de conjuguer ses efforts pour faciliter l’octroi d’urgence des visas et l’évacuation d’une centaine des journalistes afghans et correspondants locaux des journaux comme New York times, Washington Post, the Wall Streat Journal, qui peuvent tomber dans les tracasseries du pouvoir taliban.
Dans ce communiqué, il déplore que le pays de Joe Biden ait envoyé un seul aéronef militaire pour évacuer les diplomates américains accrédités dans ce pays suite à la détérioration de la sécurité à l’aéroport international de Kaboul. Il s’insurge contre le processus d’octroi des visas pour ces journalistes qui avance au pas de tortue, ces derniers se cachent dans leurs domiciles fixes et demandent leur évacuation d’urgence et sans condition, d’une centaine de journalistes qui sont sous la proie du régime taliban.
Le comité pour la protection des journalistes dresse un bilan sombre où depuis 2001, 53 journalistes accusés de travailler à la solde des forces de la coalition internationale et le gouvernement afghan et l’alliance de l’Atlantique Nord (Otan) ont été tués, d’ou cinq autres ont été assassinés en une seule année 2020.J.M.