Bujumbura, le 19 août 2021 (Net Press) . Des éléments de la police nationale ont tenté d’arrêter dans la petite matinée de ce jeudi un militaire accusé de consommer des stupéfiants. C’était au quartier III, en zone Ngagara, de la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Cette initiative policière a échoué car tout autour de cet endroit, il y avait d’autres militaires qui sont intervenus à temps.
Des sources dignes de foi indiquent que ce militaire du camp Ngagara avait l’habitude de consommer des stupéfiants en compagnie des jeunes du coin, non loin de l’école primaire dudit quartier. Aussitôt alerté par certains habitants de ce quartier, quelques éléments de la police se sont rendus sur les lieux pour procéder à son arrestation, un acte aussitôt déjoué par ses collègues militaires.
Certains « Ngagariens » qualifient de « solidarité négative » l’intervention des militaires. Mais cela n’a pas empêché les éléments de la police de vider les lieux.
Quand un policier devient plus discipliné qu’un militaire !
Un des habitants de cette localité salue la bravoure de ces policiers qui avaient procédé à l’arrestation de ce militaire considéré comme un élément dangereux de la société mais qui a mal tourné. Une autre opinion évoque plutôt la résignation du policier qui s’est retrouvé désarmé face à un fait de société des plus inquiétants. N.R.
Burundi - Politique
Un autre visage qui pourrait coordonner valablement l’action du gouvernement burundais !
Gitega, le 19 août 2021 (Net Press) . Dans un décret numéro 100/194 du 13 août 2021, portant règlement intérieur du gouvernement de la République du Burundi, l’on stipule qu’en cas d’empêchement du premier ministre burundais, Alain Guillaume Bunyoni, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, coordonne valablement l’action du gouvernement burundais.
A travers ce décret, l’on peut lire qu’en son article quatre, que le premier Ministre anime et coordonne l’action gouvernementale. Il exerce le pouvoir hiérarchique sur les ministres et à ce titre, il donne des orientations et instructions aux ministres pour une bonne mise en œuvre de la politique générale de l’Etat. Il dirige les réunions préparatoires du conseil des ministres et en cas de son empêchement, le ministre en charge de l’intérieur anime et coordonne l’action du gouvernement.
En cas de rétention de l’information, l’opinion se la fabrique. Elle pense donc que l’absence du premier ministre burundais, Alain Guillaume Bunyoni, pour des cas non encore évoqués mais qui alimentaient beaucoup d’encre et de salive, surtout sur les réseaux sociaux, ce dernier pourrait être remplacé par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca.
Cependant, une autre opinion se pose la question de savoir pourquoi, durant plus d’une année du régime actuel, le gouvernement burundais n’était pas régi par un règlement d’ordre intérieur, ce qui laisse entendre que le gouvernement burundais travaillait dans l’illégalité, selon un de nos interlocuteurs.
Cependant, d’autres sources sa ravisent et indiquent que le principe de la continuité de l’Etat fait que le régime du président actuel était régi par celui de la législature passée, d’où le changement actuel ne devient qu’une simple retouche. N.R.
Burundi - Politique
Les provinces et les communes seront réduites pour atteindre un développement durable
Bujumbura, le 19 août 2021 (Net Press) . Ce sont les propos du ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, lors d’une réunion avec les gouverneurs de provinces et le maire de la ville, ce mardi 17 août 2021 à Sororezo, en mairie de Bujumbura. Le ministre Ndirakobuca a évoqué qu’il fait un travail de délimiter les frontières des provinces du pays pour réduire le nombre de provinces et de communes avec l’objectif d’un développement durable.
Gervais Ndirakobuca a démontré que le développement durable est impossible au moment où le Burundi compte plus de cent communes et plus de dix provinces, que l’intention du gouvernement est de délimiter le Burundi et diminuer l’effectif des provinces et des communes pour une efficacité administrative.
Une telle stratégie, selon le ministre Ndirakobuca, rentre dans le cadre du développement du pays car, plus une entité administrative est grande, plus les ressources sont nombreuses. Cette théorie vient contrarier une autre qui voulait que la décentralisation de l’administration était une source sûre du développement liée à la proximité de la population. N.B.
Burundi – Commerce
« La quantité de carburant est suffisante pour tout le pays », dixit le gouvernement
Bujumbura, le 19 août 2021 (Net Press). Selon Léonidas Sindayigaya, le porte-parole du ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines lors d’une conférence de presse de ce jeudi 19 août 2021, la quantité du carburant est suffisante pour tout le pays. Cette information intervient au lendemain de la réunion du ministère avec les importateurs du carburant, en date du 18 août 2021 sur l’état des stocks, des quantités et des importations en cours.
Léonidas Sindayigaya a fait savoir que le ministère tient à informer le public que la quantité du carburant est suffisante pour tout le pays, que la pénurie dans certains lieux sont liés à la défaillance dans le circuit d’approvisionnement et qu’une solution vient d’être trouvée lors de cette réunion avec les importateurs. Il a ajouté qu’à partir de ce jeudi 19 août 2021, il ne s’observera plus de manque de carburant.
Le porte-parole Sindayigaya a rapporté que le ministère a remercié les importateurs de carburant et tous ceux qui œuvrent dans le secteur qui se comportent en très bons gestionnaires en fournissant du carburant sans spéculation aucune. Il a demandé à la population et à l’administration à rester vigilantes pour bannir toutes sortes spéculations qui pourraient survenir dans ce secteur.
Il a terminé en tranquillisant la population que rien ne sera ménagé pour que l’approvisionnement en carburant et en pétrole réponde aux attentes des populations. Il a enfin garanti qu’il y aura la poursuite de l’activité économique en toute sérénité. N.B.
Burundi – Enseignement Supérieur
L’Ens donne la capacité d’accueil des étudiants au cours de l’année académique prochaine
Bujumbura, le 19 août 2021 (Net Press) . Selon le recteur de l’école normale supérieure, Sanctus Niragira, la capacité d’accueil de cette infrastructure universitaire varie entre 300 et 400 étudiants au cours de l’année académique 2021 - 2022
Il a fait savoir que ces étudiants seront accueillis dans 15 facultés, dont deux sont nouvelles à cette institution : il s’agit de l’institut des sciences agronomiques et l’institut supérieur des sciences appliquées.
Sanctus Niragira dit qu’un communiqué est sorti pour informer de la disponibilité des résultats, les étudiants peuvent se faire inscrire dans un institut qui leur est proche pour limiter le gaspillage des moyens de déplacement. Il a ajouté qu’ils comptent accueillir des étudiants handicapés pour développer leurs talents comme ils l’ont fait l’année passée où les étudiants handicapés ont évolué très bien. N.B.
Burundi – Economie
Vers des sanctions à ceux qui sont hostiles à l’adhésion aux coopératives
Bujumbura, le 19 août 2021 (Net Press) . Nous devons cette information à Martin Ninteretse, secrétaire permanent au ministère ayant l’intérieur dans ses attributions, où il a fait savoir que tout le monde a le droit d’adhérer aux coopératives communales.
Dans une réunion organisée par le Fonic (fonds national d’investissement communal), qui est chargé de suivre de près l’utilisation des fonds des coopératives communales, a déclaré que les fonds alloués à servir dans les coopératives sont utilisés à 99%. C’est pourquoi Le Fonic procède à la collecte des fonds pour le remboursement pour que ceux qui sont récoltés soient affectés aux autres communes qui n’ont pas eu cette opportunité.
Le maire de la ville, Jimmy Hatungimana, qui a participé à cette réunion d’évaluation, a fait savoir qu’il existe des projets qui n’ont pas été réalisés suite au manque de lieux de travail, surtout en mairie de Bujumbura. Le représentant du Fonic a répondu qu’il faut chercher les lieux de travail même à l’intérieur du pays et qu’on va partager les bénéfices. N.B.
Burundi – Rapatriement
Sur environs 450 rapatriés en provenance de la Rdc, 30 sont testés positifs au centre de transit de Gihanga
Bubanza, le 19 août 2021 (Net Press) . Environ 45O refugiés basés en Rd Congo ont regagné le pays ce mercredi 18 août2021 et 30 parmi eux ont été testés positifs au covid-19. Sous d’autres cieux, le nombre des rapatriés testés positifs ne dépassait jamais 10 cas. Antoine Sindayigaya, chargé du rapatriement au sein du ministère de la santé publique, dit que le taux est trop élevé.
Il demande à la Rd Congo d’envoyer les gens qui ne sont pas atteints du covid-19 comme le font les autres pays. Que cela permettra d’utiliser les médicaments dont l’Etat dispose pour soigner les nationaux bien que le dépistage et le traitement sont gratuits au Burundi. Antoine Sindayigaya a ajouté qu’il entend organiser une réunion avec le chargé du rapatriement en Rd Congo pour échanger sur cette question.
Il a enfin mentionné que sur les 5 centres de dépistage du covid-19 dont disposent le pays, tous sont dotés du matériel et de traitement et les malades guérissent sans problème une fois qu’ils prennent les médicaments convenablement. N.B.
Burundi - Bamako – Politique
Apres la chute de Kaboul, Bamako entre le marteau et l’enclume !
Bamako, le 19 août 2021 (Net Press). Le journal « Le Soir de Bamako », dans ses publications de ce mercredi 18 août, a annoncé que le retrait de la force française sur le sol malien, un an après le coup d’Etat, Bamako craint de partager le sort de Kaboul : une psychose générale de peur s’installe.
En 2013, les soldats français avaient enrayé la progression des djihadistes, qui contrôlaient le nord du Mali et progressaient vers le centre, faisant craindre la prise de Bamako. Après plus de huit ans d’engagement, Paris prévoit de fermer d’ici le début de 2022 les bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou, dans le nord.
Selon le journal « Le Soir » de Bamako, La France devrait maintenir à terme entre 2.500 à 3.000 hommes dans la région, contre 5.100 engagés aujourd’hui au Sahel. Une diminution qui fait craindre que certaines zones ne passent complètement aux mains des djihadistes, tant les Etats locaux semblent dans l’incapacité de restaurer leur autorité dans ces vastes bandes désertiques et extrêmement pauvres.
Selon le même journal, chaque année, la situation se dégrade et sans la présence de l’armée française, une ville comme Gao peut tomber en moins de 30 minutes. Et grâce au dispositif sécuritaire des partenaires (principalement forces françaises et de l’Onu) que les grandes villes du Nord sont toujours sous contrôle de l’État.
Les violences au Mali, qui ont débuté par des rébellions indépendantistes, puis djihadistes dans le Nord, se sont ensuite propagées au centre et au sud du pays, se mêlant à des conflits intercommunautaires et à des attaques crapuleuses dans des zones où l’influence de l’Etat est très faible.
Le phénomène s’est étendu au Burkina Faso et au Niger voisins, où opèrent également des groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l’organisation Etat islamique.
Et des zones d’Ombres sur la prise de Kaboul !
Ce media malien, dans ses publications, parle également des zones d’ombre sur la prise de Kaboul par les Talibans, formée et financée par les Etats-Unis à hauteur de 89 milliards de dollars sur les vingt dernières années, l’armée afghane a subi une véritable débâcle. Officiellement estimés à plus de 300.000 soldats, ses effectifs auraient été largement gonflés, selon de nombreux experts, pour bénéficier d’une aide internationale plus importante.
Les changements d’allégeance ont été également nombreux, des policiers et officiers de l’armée afghane n’étant plus payés depuis des mois. Les Talibans en ont profité pour renforcer leurs effectifs et conquérir des villes sans coup férir. Les capitulations se sont par ailleurs accélérées après les annonces du président américain Joe Biden en avril, stipulant que toutes les forces armées américaines quitteraient l’Afghanistan « sans conditions » d’ici le 11 septembre.
De son côté le « Combating Terrorism Center » faisait état d’une armée d’un peu moins de 100.000 hommes, face à 70.000 Talibans. Cette force de frappe était par ailleurs exclusivement déployée à terre, puisqu’une grande partie de l’aviation afghane, privée de maintenance et d’assistance américaine, s’est retrouvée clouée au sol. La corruption a également conduit à une attrition considérable des armements, bien souvent vendus aux Talibans par des militaires. N.R.
Burundi – Nations Unies – Humanitaires
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime à l’occasion de la journée de l’aide humanitaire
New York, le 19 août 2021 (Net Press). Le 19 août de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de l’aide humanitaire. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu a livré un message que la rédaction reprend intégralement à l’intention de son lectorat.
« Le personnel humanitaire est là pour venir en aide aux populations les plus vulnérables quand survient une catastrophe.
« Mais aux quatre coins du globe, les humanitaires font face à des menaces croissantes. Ces 20 dernières années, les fusillades, les enlèvements et autres attaques visant des organisations humanitaires ont été multipliés par 10. Rien que cette année, au moins 72 humanitaires ont été tués dans des zones de conflit.
« La Journée mondiale de l’aide humanitaire est l’occasion de rendre hommage au personnel humanitaire, partout dans le monde, et de nous engager à tout mettre en œuvre pour le protéger, lui et le travail essentiel qu’il accomplit.
« La campagne de cette année met l’accent sur la crise climatique, qui menace les habitations, les moyens de subsistance et la vie de celles et ceux qui comptent parmi les plus pauvres au monde.
« En participant au défi sportif #[hashtag] La Course Pour L’humanite, vous enverrez un message aux dirigeants mondiaux : dans notre action pour le climat, ne laissons personne de côté.
« L’urgence climatique est une course que nous sommes en train de perdre. Mais cette course, nous pouvons et nous devons la gagner.
« Prêts ? Rejoignons La course pour l’humanité et, ensemble, faisons en sorte que tout le monde franchisse la ligne d’arrivée. » Ch.N.