Bubanza, le 28 août 2021 (Net Press) . Nous apprenons qu’une prénommée Monique, plus ou moins 70 ans, est partie ce 26 août 2021 à la recherche du bois de chauffage et subitement, elle n’a plus fait signe de vie. Les siens l’ont retrouvée le lendemain, dans la localité de Mitakataka, de la commune et province de Bubanza, à l’Ouest du pays.
Les mêmes informations indiquent que le corps présentait des blessures, mais qu’il n‘y avait aucune goutte de sang là où le corps gisait, ce qui laisse croire qu’elle aurait été tuée ailleurs et la dépouille transportée jusqu’à cet endroit. L’on ne connaît pas encore les raisons ni les auteurs de ce crime
Mais ce qui est aussi bizarre dans tout cela, la vieille femme a été retrouvée dans une brousse gardée par cinq hommes, ce qui a poussé les forces de l’ordre à arrêter six personnes pour des raisons d’enquêtes, dont cinq sentinelles et un habitant de la colline de Kanombe, sous colline de Cone où elle a été retrouvée. Ils sont gardés au cachot du commissariat de la police à Bubanza. D.N.
Burundi - Sécurité
Huit morts et des blessés lors d’un accident de roulage en commune Buhinyuza !
Muyinga, le 28 août 2021 (Net Press) . Lors de la célébration de la fête « Imbonerakure day » tenue en commune Gasorwe, en province de Muyinga, au Nord-est du pays, huit personnes ont trouvé la mort et d’autres ont été blessées lors d’un accident de roulage survenu en commune Buhinyuza, de la même circonscription provinciale. D’après des témoignages des gens sur place, le bilan des personnes mortes pourrait s’alourdir.
Selon nos sources, les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires (Imbonerakure), à bord d’un camion de type Fuso, apparemment serrés les uns contre les autres, ont eu un accident de roulage alors qu’ils s’apprêtaient à aller célébrer la fête nationale dédiée aux Imbonerakure en commune Gasorwe.
Après le drame, des messages ont circulé sur les réseaux sociaux, invitant les Imbonerakure de faire attention à leur sécurité afin d’éviter tout autre accident de roulage d’autant plus qu’ils sont nombreux dans les différentes routes qui mènent vers le lieu de rencontre. Les mêmes messages invitent les chauffeurs d’observer le code de la route.
Une opinion estime que les rencontres publiques sont devenues un danger public pour les jeunes du partide l’Aigle. Elle a rappelé un autre accident qui a eu lieu à Mageyo, dans Bujumbura rural, alors que les membres du parti Cndd-Fdd venaient des festivités en mairie de Bujumbura.
Un autre accident du genre avait également eu lieu dans la province de Ngozi lors des rencontres du genre. Là aussi, un véhicule de type Fuso rempli de gens qui se rendaient dans la province de Gitega s’est renversé, faisant des morts et des blessés.
Pour le moment, un autre mal planétaire menace le monde entier, la pandémie du covid-19. Bien que lors du congrès de Ngozi d’hier, les participants portaient des masques, ceux qui voyagent à bord de ces camions ne respectent nullement les mesures barrières. Ils sont serrés, ne portent pas de masques sans oublier qu’ils se saluent « à la burundaise » sans se soucier de quoi que ce soit.
Rappelons que les autorités burundaises ne donnent pas trop de crédit aux vaccins contre la pandémie de covid-19. Alors qu’un représentant de l’Eac demandait qu’il y ait obligation de vaccination avant tout voyage dans les pays membres, le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni lui trouve qu’il s’agit ni plus ni moins de bafouer les libertés individuelles. N.R.
Burundi - Justice
Une formation à l’endroit des hauts cadres des cours et tribunaux
Bujumbura, le 28 août 2021 (Net Press). Selon le président de la cour suprême de l’Afrique de l’est, le Burundais Nestor Kayobera, une formation à l’endroit des présidents des cours et tribunaux a été organisée car cette cour est chargée de l’interprétation, de l’application et du respect du traité tel que stipulé dans son article 32.
Cette formation est d’autant plus importante que si les cours et tribunaux ne respectent pas le traité, les dossiers se retrouvent pendants devant la cours de la communauté de l’Afrique de l’Est.
Nestor Kayobera a expliqué que cette formation a pour rôle d’échanger de la compétence de la cour de l’Afrique de l’Est et de leur rôle dans l’intégration du Burundi mais également des autres pays qui forment la communauté de l’Eac. Kayobera a fait savoir que cette formation a commencé au Burundi mais qu’elle va continuer dans les autres pays membres de cette communauté.
Il a recommandé aux juges de respecter la loi nationale mais également le traité de l’Eac qui est précis dans ses articles 6 et 7 de la communauté Est-africaine. Emmanuel Gateretse, le président de la cour suprême au Burundi, dit que les attentes de cette formation sont que les juges et magistrats burundais sachent que les jugements mal rendus ne sont pas limités ici au Burundi seulement, mais qu’ils puissent être poursuivis jusqu’à la communauté est-africaine. N.B.
Burundi - Diplomatie
Du nouveau visage dans la mise en valeur du patrimoine africain
Bujumbura, le 28 août 2021 (Net Press). En marge de la 10ème session du conseil d’administration du centre international de recherche et de documentation sur les traditions et langues africaines tenu à Bujumbura du 26 au 27 août 2021, le Burundi va abriter le siège de l’Afrique de l’Est et centrale de ce centre.
La représentante de ce bureau au Burundi, Rose Ndayiragije, dit que ce bureau va abriter le siège des pays comme le Cameroun, le Congo-Brazza, la Rdc et le Tchad. Il représentera des institutions inter Etats de coopération scientifique pour la préservation, la diffusion et la mise en valeur du patrimoine culturel africain et le Burundi va en profiter pour renforcer la culture et les traditions et la langue africaine et la création d’emplois.
De son côté le Ministre de l’éducation et de la recherche scientifique, François Havyarimana, dit que la présence de ce bureau au Burundi va faciliter l’opérationnalité de l’académie Rundi, l’attraction des touristes et s’engagera à soutenir ce bureau dans l’optique de la coopération sud –Sud. N.R.
Burundi – Administration
A deux jours du grand rendez-vous, les citadins de Kamenge ne savent pas quoi faire
Bujumbura, le 28 août 2021 (Net Press) . Ce samedi 28 août 2021, notre rédaction a pu se rendre dans la zone de Kamenge, commune de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, pour voir si la mesure de démolir toutes les maisons qui sont construites sans respecter les six mètres de part et d’autre sur les routes principales ainsi que les constructions qui ont dépassé les bornes, a été bien respectée avant la fin de ce mois, tel que demandé par le ministre de ayant l’intérieur dans ses attributions, la population de cette contrée ne voit pas ce qu’il peut faire.
Sur la route qui mène vers le Gare du Nord, les habitats de ce quartier disent que même les maisons sur lesquelles on voit un signe de croix ne vont pas être démolies car, disent-ils, ils ont démoli pour la première fois sous l’instruction des agents de la mairie et par après, d’autres agents y sont passés et ont mis encore un signe de croix. Le même phénomène s’est répété jusqu’au jour où les habitants de Kamenge ont demandé jusque quand cela prendra fin.
Les autres disent qu’ils attendent toujours les gens qui ont mis des signes pour réclamer car les administratifs disent que c’est le travail de la mairie. Nous avons voulu parler avec l’administration de la localité mais sans succès. Les habitants de cette zone se trouvent dans cette situation au moment où il ne reste que deux jours pour que la mesure ait été totalement exécutée. N.B.
Burundi – Education
Le journal “La Voix de l’Enseignant” de nouveau dans les kiosques
Bujumbura, le 28 août 2021 (Net Press) . Cet hebdomadaire fait savoir que les enseignants redéployés demandent justice. Après l’opération de redéploiement des années 2017 et 2018, la plupart des enseignants ont été remplacés par de nouveaux enseignants recrutés, de vacataires ou de bénévoles.
Les clauses du retour des enseignants redéployés lorsqu’il y a une place vacante n’ont pas été respectées. Cette année, le recrutement privilégie la proximité zonale ou communale, les enseignants vacataires et bénévoles. Ce qui pousse les syndicalistes à se demander pourquoi les enseignants redéployés ne regagnent pas leurs zones, communes ou provinces d’origine.
Ces enseignants redéployés ne sont pas les bienvenus dans les provinces d’accueil. Ils se disent discriminés en tout : lorsqu’il y a échec scolaire, pénurie de denrées alimentaires au marché, …. Le motif est simple, ils occupent des postes des natifs. Il y a en tout cas des alternatives, les redéployés peuvent retourner dans les provinces ou communes d’origine et les recrutements de nouveaux enseignants se font dans les communes ou provinces de redéploiement. Seule la volonté ou l’orientation du gouvernement suffit.
Sur un tout autre chapitre, selon toujours ce confrère, les parents doivent se rassurer de la régularité de leurs enfants à l’école. Bien qu’il ne reste que deux semaines pour démarrer la rentrée scolaire 2021-2022, les certificats et les diplômes des élèves finalistes des Humanités Générales, Pédagogiques et Techniques ne sont pas encore déposés au ministère de tutelle pour signature.
Ce retard est dû à la vérification des irrégularités dans des dossiers individuels. Des élèves auraient changé d’établissements sans permission ou avancé de classes sans avoir réussi l’année. Les parents sont appelés à suivre la régularité de leurs enfants à l’école. Il y en a ceux qui quittent l’école publique pour l’école privée sans avertir les parents et sans autorisation du ministre de l’Education.
Un parent jette le tort aux directeurs des écoles qui inscrivent de nouveaux élèves sans documents exigés. Aux responsables du ministère de tutelle, il leur demande de punir sérieusement ce genre de directeurs d’école, poursuit toujours le journal « La Voix de l’Enseignant ».
Ce confrère nous apprend également que tout n’est pas que rose car le lycée de Rugari va débuter l’année scolaire avec difficultés. A la veille de la rentrée scolaire 2021-2022, le lycée de Rugari de la Direction Provinciale de l’Enseignement de Muyinga connait pas mal de difficultés. Les responsables signalent le manque des supports pédagogiques en nombre suffisant, le nombre insuffisant d’enseignants, des locaux qui sont vieux, des matelas usés et en quantité insuffisante sans oublier l’approvisionnement en eau potable qui fait défaut.
Le directeur de l’école demande au ministère ayant en charge l’Education d’en tenir compte lors du partage de nouveaux enseignants qui seront recrutés et à toute personne ou organisation d’aider à surmonter toutes ces difficultés en vue d’améliorer les conditions de travail des enseignants et élèves, conclut ce journal.
Burundi – Usa – Politique - Sécurité
« Vers une libération conditionnelle de l’assassin de Robert Kennedy », dixit Rfi
Los Angeles, le 28 août 2021 (Net Press) . Incarcéré depuis 50 ans, l’assassin de Robert Kennedy, le frère cadet de John Fitzgerald Kennedy, pourrait retrouver la liberté. C’est en tout cas ce que recommande une commission de l’État de Californie où Sirhan Sirhan est emprisonné depuis 1969.
Lorsqu’il a été arrêté, Sirhan Sirhan avait tout juste 24 ans. Aujourd’hui, il a 77 ans, les cheveux blancs et dit regretter son acte. Le 5 juin 1968, alors que « Bobby » Robert Kennedy célèbre sa victoire aux primaires démocrates dans un hôtel de Los Angeles, Sirhan Sirhan lui tire dessus avec un revolver. Le sénateur meurt des suites de ses blessures, cinq ans après l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Tout comme son frère, il était lui aussi pressenti pour devenir président.
Aux enquêteurs, Sirhan Sirhan, qui est d’origine palestinienne, avait dit avoir été déçu par la promesse de Robert Kennedy d’envoyer des avions à Israël. Il avait été condamné à mort, sa peine avait été commuée en réclusion à perpétuité en 1972, à la faveur d’une brève suppression de la peine capitale en Californie.
Les appels à sa libération de Bobby Junior
Jusqu’ici ses demandes de libération avaient toutes été rejetées : 16 rejets en 50 ans. Vendredi, devant la commission des libérations conditionnelles, Sirhan Sirhan a reçu le soutien de l’un des fils de Robert Kennedy qui a plaidé en sa faveur.
Si la commission a accepté la demande de Sirhan Sirhan, le dernier mot revient désormais au gouverneur de Californie, Gavin Newsom qui doit s’exprimer après un délai d’examen de 90 jours. Pour le moment, son bureau n‘a pas souhaité s’exprimer sur la question. J.M.