Rutana, le 30 août 2021 (Net Press). Un septuagénaire accusé de tremper dans la sorcellerie a été tué ce dimanche 30 août sur la colline de Rutovyi, dans la commune et province de Rutana, au Sud-est du pays. Cinq personnes constituées par des élus collinaires ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes.
Selon des sources sur place, la victime a été sérieusement tabassé avant d’être brûlé vif et a rendu son âme sur le champ. Quelques éléments de la police sont intervenus, mais l’irréparable avait été déjà commis. La victime a été enterrée sur le lieu du crime sur instruction des autorités administratives locales. N.R.
Burundi – Sécurité Routière
Accident mortel dans la province de Makamba
Makamba, le 30 août 2021 (Net Press) . Nous apprenons que dans l’après-midi de ce 29 août, un véhicule militaire de plaque N° A50FDN, a connu un accident de roulage sur la route Mabanda – Nyanza-Lac, plus précisément à Rukono, dans la province de Makamba, au Sud du pays, selon des sources autorisées.
Le bilan enregistré au moment de l’accident est de trois morts et de 6 militaires blessés. Les corps des personnes décédées ainsi que les blessés ont été évacués vers l’hôpital de Nyanza-Lac tout proche. Les informations disponibles à la rédaction ne précisent pas si l’accident aurait été causé par une vive allure ou une défaillance technique. N.B.
Burundi – Rwanda - Coopération
Coopération entre le Burundi et le Rwanda : lentement mais sûrement
Muyinga, le 30 août 2021 (Net Press) . Le 28 août dernier, le Burundi a commémoré la journée nationale dédiée aux jeunes du parti de l’Aigle, « Imbonerakure Day ». Les cérémonies ont eu lieu dans la commune de Gasorwe, de la province de Muyinga, au Nord-est du pays. Durant plus de deux heures, les jeunes Imbonerakure ont défilé, avec un salut militaire devant les différentes autorités, une démonstration de force de ces jeunes.
Les activités marquant cette journée ont vu la participation de plusieurs délégations des missions diplomatiques. L’une d’entre elles a attiré l’attention particulière du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, celle du Rwanda. Il en a profité pour rassurer de la renormalisation des relations entre les deux pays voisins. Le président a fait savoir que le Rwanda a déjà changé de cap, allusion faite à la dernière extradition des rebelles au régime de Gitega.
Dans son discours, il a rappelé que les Burundais ne veulent pas du mal aux Rwandais, qu’ils sont gentils et que le pays de Paul Kagame était en train de se rendre compte de la réalité des choses. Pour le président Ndayishimiye, le voisin du nord connaît très bien l’origine du conflit entre les deux pays et que si ce dernier le veut, les relations pourraient reprendre incessamment.
L’on signalera que plusieurs pays avaient été représentés par des jeunes de partis au pouvoir. Il s’agit notamment du Nigéria, du Botswana, du Zimbabwe, de l’Afrique du Sud, du Tchad, de la Tanzanie, du Kenya, de la RDC, du Congo Brazzaville ainsi que de la Namibie. Cependant, les jeunes Imbonerakure un peu partout dans le pays ont commémoré cette journée autour de la bière et en tenue de leur formation politique. J.M.
Burundi – Politique – Justice
Le parti Parena s’exprime sur le constat présidentiel de l’état déplorable de la justice
Bujumbura, le 30 août 2021 (Net Press). Cette formation politique, à travers un communiqué de ce 30 août, fait savoir qu’elle suit de près les déclarations du président de la République, Evariste Ndayishimiye, particulièrement de la justice au Burundi. Le Parena trouve que le chef de l’Etat n’a jamais cessé d’appeler les juges à rendre de bons jugements et à l’administration en général d’être juste envers les administrés au point que pour lui, il ne devrait même plus y avoir de procès entre l’Etat burundais, désormais Etat/Parent et ses administrés et que même l’institution de l’Ombudsman devrait disparaître d’elle-même, faute de matière.
Le Parena trouve que cette manière de voir les choses est un rêve, mais un rêve somme toute légitime. Ce rêve était également celui de l’accord d’Arusha, poursuit-il, avant qu’une certaine classe politique ne les transforme en arrangement pour s’approprier les richesses nationales au nom de « consensus pluriethnique suffisant », en donnant au passage l’idée à une autre classe politique de les taxer de « amagaburanyama » (partage des postes juteux, Ndlr) sans que malheureusement cette dernière ne fasse mieux non plus.
C’est pour cela que le Parena en appelle au chef de l’Etat d’organiser « l’évaluation des accords d’Arusha » comme convenu lors d’un atelier des « partis politiques organisé à Ngozi en date du 10 juillet 2020 » sous le haut patronage du chef de l’Etat lui-même, afin de voir pourquoi « 21 ans » après la signature des accords d’Arusha, la justice pour laquelle ils ont recherchés et signés tarde à venir. J.M.
Burundi – Politique
Gabriel Banzawitonde réélu pour un mandat de 7 ans à la tête de l’Apdr
Bujumbura, le 30 août 2021 (Net Press) . Gabriel Banzawitonde, le président sortant du parti Alliance pour la paix, le développement et la réconciliation (Apdr), a été réélu ce dimanche 29 août à la tête de cette formation politique. Dans un communiqué de presse rendu public, cet homme se dit déterminé à remporter les rendez-vous politiques de 2025 et de 2027.
Pour lui, sa formation politique est toujours au chevet du pouvoir pour dénoncer les exactions commises dans les différents secteurs de la vie nationale qui handicapent le développement du pays. Il profite de cette occasion pour demander au gouvernement burundais de faciliter le départ pour l’étranger des hommes et femmes qualifiés, l’assiduité au travail des fonctionnaires de l’Etat d’autant plus que selon cet homme politique, il s’observe l’absentéisme au travail qui prend une allure inquiétante, la multiplication des entreprises agro-pastorales.
Gabriel Banzawitonde dit que son pari sera centré sur l’amélioration de la masse salariale de nos hommes, en plus d’une bonne alimentation ainsi que le comportement vestimentaire correct, la lutte les corrompus de la République et ses infractions connexes, asseoir une justice équitable où les justiciables bénéficieront des procès équitables et rapides. N.R.
Burundi – Politique
Jérémie Ngendakumana sur le point de rentrer au pays
Bruxelles, le 30 août 2021 (Net Press). Nous apprenons qu’après plus de six ans d’exil, Jérémie Ngendakumana, ancien président du parti aux affaires, le Cndd-Fdd et ancien député de l’Eala, s’apprête à rentrer au pays. Il est décidé à se mettre à la disposition des dirigeants actuels pour qu’ils bénéficient de son expérience.
Selon les premières informations à notre disposition, il était attendu hier dans la capitale économique Bujumbura, mais pour des raisons que la rédaction ne connaît pas encore, il n’est pas rentré. Rappelons que Jérémie Ngendakumana avait succédé à Hussein Radjabu à la tête du parti Cndd-Fdd, en 2007 avant de tomber lui aussi en disgrâce en 2012.
Rappelons enfin que ce dernier avait été arrêté et détenu en 2007 et condamné pour une période de 13 ans, reconnu coupable d’atteinte à la sécurité intérieure du pays. Au mois de mars 2015, il a profité de la défaillance du système de sécurité pour s’évader en dehors des frontières nationales. Les autorités politiques d’alors avaient s’étaient senties humiliées de cette fuite organisée par des proches du pouvoir et à son insu. D.N.
Burundi – Changement Climatique
Des pluies mêlées de grêles s’abattent sur les communes de Bujumbura
Bujumbura, le 30 août 2021 (Net Press) . Dans l’après-midi de ce dimanche 29 août, les pluies diluviennes mélangées de grêles se sont abattues sur certains endroits des communes de Mukike et de Mugongomanga, dans la province de Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. Parmi les collines les plus touchées, l’on peut citer celle de Kanyunya où la population se trouve dans la désolation totale car la culture du blé a été totalement détruite.
Les champs de pommes de terre, qui sont souvent dans les marées, ont été également abîmés et les populations n’espèrent rien récolter. L’on signalera que cette colline de Kanyunya a été la première à s’intégrer dans les coopératives Sangwe dans tout le pays et selon des statistiques du Fonic, la colline a 80 millions de nos francs sur ses comptes. N.B.
Burundi – Environnement
Le gouverneur de Rumonge contre l’insalubrité dans sa province
Rumonge le 30 août 2021 (Net Press) . Le gouverneur de Rumonge, au Sud-ouest du pays, Consolateur Nitunga, recommande que ceux qui assurent le transport des personnes par voiture, par bus, par moto et par vélo doivent être en possession des poubelles pour récupérer les bouteilles en plastiques des clients qui sont jetées n’importe où avec le risque de polluer le lac Tanganyika et l’environnement d’une manière générale.
Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge, indique que les bouteilles en plastique des différents jus sont éparpillées partout dans la ville avec toutes les conséquences que ces objets non biodégradables font sur l’environnement en général et le lac Tanganyika en particulier.
Il a ordonné qu’à partir du 1er septembre, chaque transporteur des personnes devra se munir d’une poubelle ou le ou les clients devront jeter les bouteilles en plastique qui contiennent de l’eau ou des jus pour préserver l’environnement et assurer une propreté dans la ville de Rumonge.
Il a lancé un appel aux voyageurs et à la population de sa province de ne plus jeter n’importe où les objets en plastiques non biodégradables mais de penser à mettre ces objets dans des poubelles.
Certaines personnes de la ville contactées saluent cette mesure, mais se demandent la destination finale de ces objets plastiques non dégradables car la ville de Rumonge ne dispose pas de décharge publique où seront jetés ces objets non biodégradables.
Contacté, Jérémie Bizimana, administrateur communal de Rumonge, indique que la commune vient d’avoir un endroit où sera installée une décharge publique et indique que c’est un endroit qui sera aménagé pour recevoir toutes les ordures de la ville de Rumonge.
La commune devrait organiser le ramassage de toutes les ordures en provenance de la ville de Rumonge car cela constitue un grand défi selon plusieurs habitants de la ville de Rumonge.
L’on saura que de l’eau propre est commercialisée dans certaines localités dans des sachets en plastiques dans ces quartiers de la ville. Ch.N.
Burundi – Environnement
La population de Kanyosha se pose la question de savoir si l’administration est au courant des activités de ceux qui cherchent du sable dans la rivière Kanyosha
Bujumbura, le 30 août 2021 (Net Press). Les populations se posent cette question au moment où dans la matinée de ce 30 août, ceux qui sont riveraines de la rivière Kanyosha et qui ont voulu garder l’anonymat indiquent avoir vu ceux qui extraient les sables déplacer des immondices situés tout près des rives afin de protéger des maisons tout proches.
Ils se plaignent d’autant qu’ailleurs, à Kibenga par exemple, dans la même zone, les populations plantent des arbres pour soutenir les rives et ils se demandent si les autorités administratives sont au courant de cette exploitation. Ils ont d’autant plus peur que la saison des pluies est proche, ils ne savent à quel saint ils vont se vouer. N.B.
Burundi – France - Sport
Francine Niyonsaba fait encore parler d’elle en France
Paris, le 30 août 2021 (Net Press). Après les Etats-Unis, c’est maintenant au tour de la France où l’athlète burundaise, Francine Niyonsaba, s’est classée encore une fois première ce 28 août sur une distance de 3.000 mètres, sur un score de 8 minutes, 19 secondes et 8 centièmes, ce qui devient une nouvelle distance de prédilection pour la star burundaise, obligée d’abandonner les 800 mètres.
L’on saura que Francine Niyonsaba n’a pas eu la chance de s’exhiber aux derniers jeux olympiques de Tokyo pour avoir placé une de ses jambes dans une piste qui appartenait aux adversaires, donc qu’il ne fallait pas, alors que du côté du chronomètre dans cette compétition sur 5.000 mètres, elle n’avait pas démérité, selon des informations reçues de Tokyo. D.N.
Burundi – Education – Commerce
Le gouvernement fixe les prix des cahiers
Bujumbura, le 30 août 2021 (Net Press). Le ministère du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme a sorti un communiqué de presse pour porter à la connaissance au public en général, aux parents en particulier, les prix des cahiers en mairie de Bujumbura et à l’intérieur du pays. A Bujumbura, un cahier de 100 feuilles se vend à 1200 Fbu, celui de 60 feuilles à 750 Fbu, celui de 48 feuilles à 650 Fbu et le cahier de 36 feuilles à 550 Fbu.
A l’intérieur du pays, le prix est majoré de 50 Fbu par catégorie. Le ministère de tutelle recommande à tous les commerçants des cahiers de respecter ces prix. Il met en garde celui ou celle qui passera outre cette décision. Il dit que des mesures appropriées ont été prises pour lutter contre toute forme de spéculation.
Burundi – Nations Unies – Sécurité
Le monde célèbre la journée internationale des victimes de disparition forcée
New York, le 30 août 2021 (Net Press). Le 30 août de chaque année, le monde entier célèbre la journée international des victimes de disparition force. A cette occasion, le secrétaire général des Nations Unies, à partir de New York, a adressé un message que la rédaction reprend en intégralité pour son lectorat.
« Strictement interdites en toutes circonstances par le droit international des droits de l’homme, les disparitions forcées continuent pourtant d’être utilisées dans le monde entier comme un moyen de répression, de terreur et pour étouffer la dissidence. Paradoxalement, elles sont parfois utilisées sous prétexte de lutte contre la criminalité et le terrorisme. Les avocats, les témoins, les opposants politiques et les défenseurs des droits humains en sont les premières victimes.
« Les disparitions forcées privent les familles et les populations du droit de connaître la vérité sur le sort de leurs proches, d’exiger des comptes, et d’obtenir justice et réparation. En limitant la possibilité de rechercher les personnes disparues et d’enquêter sur les disparitions forcées présumées, la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’exacerber l’agonie et l’angoisse causées par ces disparitions.
« La Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées est un instrument indispensable à la lutte contre cette pratique lâche. Or, elle n’aura d’effet que si ceux qui en ont le pouvoir mobilisent la volonté et la détermination nécessaires.
« Les États doivent s’acquitter de leurs obligations et prévenir les disparitions forcées, rechercher les victimes et faire en sorte que les auteurs soient poursuivis, traduits en justice et sanctionnés.
« En cette Journée internationale, j’exhorte de nouveau tous les États à ratifier la Convention et à collaborer avec le Comité des disparitions forcées et le Groupe de travail sur les disparitions forcées. Ensemble, nous pouvons – et devons – mettre fin à toutes les disparitions forcées. »