Bujumbura, le 2 septembre 2021 (Net Press). Nous sommes dans la nuit de mercredi à jeudi 2 septembre, sur la 1ère avenue du quartier Kavumu, de la zone de Kamenge, en commune urbaine de Ntahangwa, une centaine de fidèles des églises à vocation protestante, campés sur cette avenue et autour du feu, font la prière à la frappe des tambours mêlés à des cris de joie. La population de cette localité et des environs dénonce le tapage nocturne.
Des habitants rencontrés par la rédaction se plaignent qu’ils n’ont pas fermé les yeux durant cette nuit et ajoutent que ce tapage a été effectué sous le silence du comité mixte de sécurité, de l’administration civile et policière qui devrait garantir la paix et la tranquillité de ce ressort administratif. En effet, de tels tapages nocturnes réveillent les enfants et les familles qui ont besoin de se reposer après une journée de dur travail, ce qui perturbe les activités du lendemain.
D’autres se posent la question de savoir pourquoi ces prières se font pendant la nuit et sous l’autorisation des autorités de cette contrée administrative. Ils estiment qu’il doit y avoir d’autres mobiles cachés derrière ces pratiques nocturnes.
Dans ses dépêches antérieures, la rédaction avait livré une information d’un chef de ménage du quartier Maramvya, de la commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, qui, à minuit, a trompé la vigilance de son épouse pour aller se faire délivrer au cours des prières nocturnes. Sous l’intervention musclée de la police accréditée en zone Maramvya, l’homme avait été retrouvé au quartier Kavumu même, dans cette même zone et dans les mêmes pratiques. N.R.
Burundi – Sécurité Alimentaire
Les populations de Kayanza inquiétées par l’invasion des criquets
Kayanza, le 2 septembre 2021 (Net Press). Selon des informations en provenance de Kayanza, au Nord du pays, plus précisément dans la commune de Butaganzwa, des criquets d’une odeur nauséabonde s’attaquent aux champs dans cette localité, comme l’affirme l’administratrice de cette commune, Janvière Kanyana.
Les populations de la place tentent de les combattre en les brûlant mais elles n’y parviennent pas car ils sont très nombreux. Il est demandé au gouvernement de prêter main forte à ces habitants qui ne savent plus où donner de la tête. Le Burundi a toujours fait objet de famines liées à la présence de criquets de par l’histoire récente de ce pays. Ch.N.
Burundi – Politique
Une délégation burundaise à Kinshasa pour une 4ème session de coopération
Kinshasa, le 2 septembre 2021 (Net Press) . Des sources du ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement, une délégation burundaise conduite par le ministre de tutelle, Albert Shingiro, se trouve dans la capitale congolaise Kinshasa dans le cadre de la commission mixte permanente de coopération entre le Burundi et la Rd Congo.
Selon les mêmes informations, la délégation est composée de certains cadres du ministère et le chargé d’affaires ad intérim à l’ambassade du Burundi à Kinshasa. Elle est en mission de travail car elle se penche sur la mise en œuvre des engagements pris par les deux parties lors de la visite d’Etat du président de la République, Evariste Ndayishimiye, à Kinshasa.
Elle a eu lieu du 12 au 14 juillet dernier sur invitation de son homologue congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les deux chefs d’Etat avaient instruit leurs ministres d’organiser dans les plus brefs délais la 4ème session de la commission mixte de coopération entre le Burundi et la République démocratique du Congo.
Les questions à l’ordre du jour sont entre autres, toujours selon ce ministère, celles qui ont trait à la coopération économique et sécuritaire. Il s’agit notamment de la sécurité à la frontière commune, des échanges commerciaux, de l’exploitation rationnelle de la plaine de la Rusizi, des mobilités des biens et des personnes à la frontière commune ainsi que d’autres sujets d’intérêt commun. J.M.
Burundi - Politique
Des cris pour le non-prolongement d’une mission d’enquêtes des Nations unies sur le Burundi se font sentir
Genève, le 2 septembre 2021 (Net Press). Cinquante organisations de la société civile œuvrant au Burundi, épinglées comme étant proches du pouvoir, demandent au conseil des droits de l’homme des Nations unies de ne pas prolonger la mission d’observation des Nations unies sur le Burundi. Selon ces organisations, le Burundi a recouvré la paix et la tranquillité en plus du respect des droits de l’homme.
Pour Gérard Hakizimana, le représentant légal de la force de lutte contre le népotisme et le favoritisme au Burundi (Folucon) parmi le grands signataires, dit que la paix et la tranquillité ont été maitrisées et que l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Burundi est une évidence. Il reconnaît qu’il y a des cas isolés qui sont poursuivis par la justice burundaise.
Gérard Hakizimana indique qu’il y a d’autres institutions qui rentrent dans le strict respect des droits de l’homme au Burundi. Il cite la commission indépendante des droits de l’homme au Burundi (Cnidh), l’institution de l’Ombudsman, la commission en charge des droits de l’homme au sein de la chambre basse du parlement burundais et invite le conseil des droits de l’homme des Nations unies de ne pas prolonger la mission d’enquêtes des Nations Unies sur le Burundi.
Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale chez Human Rights Watch, invite le conseil des Nations unies pour les droits de l’homme, lors de ses prochaines assises de Genève, de prolonger la mission de la commission d’enquêtes sur le Burundi, qui constitue une fenêtre de monitoring sur la situation des droits de l’homme au Burundi.
Lewis Mudge dit que depuis ces derniers jours, la dégradation de la situation des droits de l’homme au Burundi est préoccupante car, selon ce défenseur des droits de l’homme, des corps sans vie sont toujours découverts dans la rivière Rusizi, des disparitions forcées, des tortures suivies des arrestations arbitraires des militants de l’opposition (conseil national pour la liberté) sont devenus monnaie courante.
Cependant, une large opinion trouve que même le président de la République, Evariste Ndayishimiye, au cours des cérémonies marquant le trentième anniversaire de la charte de l’Unité nationale au monument de l’unité nationale sise au quartier Kiriri, a demandé aux hauts gradés de la République ainsi que les citoyens burundais exhortent de ne pas tuer car, selon le numéro un burundais, un être humain est un don de Dieu, qu’il faut respecter son intégrité physique et lors de sa rencontre avec la magistrature debout et assise, le président Ndayishimiye a déploré des irrégularités mêlées à des corruptions qui minent le secteur de la justice hypothèque la tranquillité sociale.
Cette opinion trouve que ces manquements décriés par le président de la République menacent la tranquillité sociale, où des assassinats sur base des revendications foncières s’observent et constituent une preuve massue que le conseil des droits de l’homme des Nations unies devrait tenir en compte pour garder l’œil vigilant sur la situation des droits de l’homme au Burundi. N.R.
Burundi - Politique
Les travaux de l’Obuha vont démarrer très prochainement
Bujumbura, le 2 septembre 2021 (Net Press) . L’information émane de Deogratias Nsanganiyumwami, le ministre de l’infrastructure, d’équipement et du transport, quand il s’exprimait sur les questions orales avec les deux autres ministres, celle de la justice et celui ayant l’intérieur dans ses attributions de ce mercredi 1er septembre 2021, devant l’assemblée nationale.
Sur la question relative aux dossiers qui traînent à la recherche d’un titre de propriété, Nsanganiyumwami a fait savoir que le nouvel organe qui est l’Obuha a connu un problème de manque du personnel, mais qu’il vient de recruter un grand nombre d’agents qui sont au nombre de 348 par rapport à 16 d’avant, d’où il a rassuré les députés que les activités de l’Obuha vont prochainement démarrer et que même le budget a été revu à la hausse, passant de 8 à 21 milliards.
Il y a également la demande d’informatisation des dossiers fonciers qui a été demandé par les députés. La ministre de la justice dit que c’est une suggestion pertinente qui réduira le vol de ces documents et qu’une équipe dudit ministère se penchera sur ce dossier pour cet objectif. N.B.
Burundi – Politique - Opinion
Le président de la République prouve qu’il suit de près les questions de l’heure du pays
Kayanza, le 2 septembre 2021 (Net Press). A chaque sortie médiatique, surtout dans le cadre de la moralisation et du patriotisme, le président burundais, Evariste Ndayishimiye, ne cesse de prouver qu’il suit de près tous les dossiers épineux que connaît la population et qu’il tente de résoudre séance tenante.
D’aucuns se rappellent de son intervention dans la province de Kayanza, au Nord du pays, à propos de la procureure qui a libéré un enseignant qui avait violé une fille mineure. Outre que le chef de l’Etat a évoqué le seul cas de Kayanza, une certaine opinion a évoqué d’autres cas de corruption autour de cette dame, notamment dans la province de Ngozi quand elle occupait les mêmes fonctions.
Toujours dans le cadre de la justice, le président Ndayishimiye parle toujours de la corruption dans ce secteur si bien que mêmes les investisseurs étrangers ne veulent pas s’installer dans notre pays, de peur d’être dépouillés par les magistrats. Les jeunes entrepreneurs se sont également plaints devant le président de la République que quand leurs projets sont subtilisés, ils ne gagnent jamais de procès au ministère de la justice car les magistrats sont « approchés » par ces coupables.
Il entend cependant mettre sur pieds un cadre de protection de projets des jeunes comme ils le lui ont demandé et compte instruire au ministère ayant le commerce, l’industrie et le tourisme dans ses attributions de se mettre à l’écoute des jeunes entrepreneurs pour leur développement. A propos de l’entreprise Onatel, le chef de l’Etat a la même vision que son premier ministre.
Rappelons qu’Alain Guillaume Bunyoni avait renvoyé dos à dos les syndicalistes qui demandaient des arriérés de salaires. Le premier ministre avait répondu que l’Etat a injecté beaucoup de fonds dans le fonctionnement de l’entreprise et qu’il n’entend plus le faire. Le chef de l’Etat l’a confirmé, les agents de l’entreprise n’ont qu’à travailler ou à rentrer chez eux.
Selon la même opinion, Evariste Ndayishimiye apparaît comme un homme franc et direct, allusion faite au limogeage du directeur général du Fonic alors qu’il se trouvait dans la province orientale de Ruyigi, sans oublier le renvoi sans manière de l’ancien directeur général de l’Otraco, Albert Maniratunga alias Mashok, à la grande satisfaction de l’opinion burundaise. D.N.
Burundi - Changement Climatique
L’institut géographique du Burundi donne la lumière sur la prévision météorologique saisonnière pour le Burundi
Bujumbura, le 2 septembre 2021 (Net Press) . En marge d’un atelier d’information et d’échanges sur les prévisions météorologiques saisonnières valables de septembre à décembre tenue à Bujumbura, Déo Bibonwanayo, le directeur de l’hydrométéorologie et de l’agrometerologie à l’institut géographique du Burundi, dans un communiqué de presse, s’est exprimé sur la prévision météorologique saisonnière pour le Burundi de septembre à décembre cette année.
Déo Bibonwanayo dit que selon la prévision météorologique saisonnière, il est prévu une forte probabilité d’avoir une pluviométrie proche de la normale dans les régions naturelles de Mugamba, de l’Imbo, du Mosso, du Kirimiro, du Buyenzi et du Bututsi. Il y a également une forte probabilité d’avoir une pluviométrie en dessous de la normale climatologique dans certaines parties de la région naturelle du Bugesera, du Bweru et du Buyogoma.
Déo Bibonimana considère que l’augmentation des effets néfastes des variabilités et changements climatiques, tous les secteurs de développement socio-économique sont encouragés de tenir compte des informations climatiques et dans leurs planifications. Il ajoute que l’institut géographique du Burundi s’engage de mettre à la disposition du public toutes les informations climatiques et météorologiques utiles et mettre à jour cette prévision à travers des prévisions décadaires et mensuelles.
Burundi - Education
Le ministère de l’éducation fixe la note exigée en 9ème pour avancer de classe
Bujumbura, le 2 septembre 2021 (Net Press). La note définitive pour les élèves qui terminent la classe de neuvième qui ont passé un test pour avancer en troisième post fondamentale est de 88 points tandis que ceux qui veulent fréquenter les écoles à régime d’internat, les points exigés sont de 135 sur 200. Cela a été proclamé par le ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique ce mercredi 1er septembre 2021.
Rappelons que la rentrée scolaire est fixée au 13 septembre 2021 par le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, la semaine passée dans la commune de Busoni, en province Kirundo, au Nord du pays.
Burundi - Education
Un test de recrutement du personnel enseignant est organisé dans tout le pays
Bujumbura, le 2 septembre 2021 (Net Press) . Ce jeudi 2 septembre 2021, sur tous les centres communaux, a été organisé un test de recrutement des enseignants dans tout le pays et l’effectif attendu pour faire ce test est de 25 mille candidats. Au niveau du pays, cette activité a été débutée par le ministre de l’éducation et de la recherche scientifique ainsi que la ministre de la fonction publique à Gitega, la capitale politique au centre.
La ministre de la fonction publique Domine Banyankimbona, a indiqué que l’effectif de ceux qui vont faire ce test est de vingt-cinq mille candidats et ces candidats ont déposé les dossiers dans leurs communes d’origine et a ajouté qu’ils seront recrutés en fonction des places disponibles dans chaque commune.
La ministre dit que la correction se déroulera dans les communes et les listes des enseignants recrutés seront affichés dans les différents centres de passation le 8 septembre 2021. N.B.