Gitega, le 20 septembre 2021 (Net Press) . Une grenade a explosé dans la soirée d’hier dans une buvette de la colline et commune de Gitega, dans cette même province, vers 20 heures. Elle a occasionné deux morts, un homme et son épouse et une quinzaine de blessés qui ont été évacués dans la soirée même à l’hôpital régional. D’après nos sources, les auteurs de ce forfait n’ont pas encore été identifiés.
Nous apprenons qu’une autre grenade a été découverte au lieu-dit Kukabasazi, non loin du marché central de Gitega, presqu’au même moment. Elle n’a pas fait de dégâts car elle n’a pas explosé. Parallèlement à ces détonations de Gitega, il y aurait eu également des obus, cinq au total, lancés à l’aéroport international Melchior Ndadaye, dans la nuit de vendredi à samedi 18 septembre.
Des observateurs de la situation sécuritaire de ce pays lient l’insécurité grandissante dans les deux capitales du pays avec le déplacement du président de la République, Evariste Ndayishimiye, au siège de l’Onu, à New York, aux Etats-Unis, où il participe à l’assemblée ordinaire annuelle de cette institution onusienne. Rappelons que sa visite prendra fin le 26 septembre prochain.
Toujours dans la rubrique de la sécurité, cette-fois routière, un accident de la route s’est produit dans la soirée de ce 18 septembre, vers 22 heures. Le véhicule qui descendait sur Bujumbura s’est abîmé dans les hauteurs surplombant la zone de Musaga, au Sud de la capitale économique Bujumbura. Six personnes ont trouvé la mort sur le champ et trois autres ont été blessées.
Une opinion trouve qu’il faut que le gouvernement réhabilite la route asphaltée avec son pont détruit il y a plus de deux ans. De cette manière, les conducteurs de véhicules qui ne maîtrisent pas bien l’endroit de déviation, n’auraient plus à se faire des soucis.
Le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, entend imposer une amende aux citadins qu’il qualifie de « rebelles », ceux qui n’ont pas encore installé des lampadaires sur leurs clôtures respectives afin de garantir l’éclairage aux passants. L’amende serait un montant égal ou supérieur à 100.000 francs burundais. Ch.N.
Burundi – Justice
L’ancien président du club Vital’O F.C poursuivi par la justice
Bujumbura, le 20 septembre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Benjamin Bikorimana alias Rama, il est ancien président du club de football Vital’O F.C. De sources dignes de foi, il est locataire de la prison centrale de Mpimba, située dans la capitale économique Bujumbura depuis jeudi 16 septembre dernier.
Il aurait été arrêté sur ordre d’un procureur pour s’être lancé dans l’extraction de l’or avec un montant d’autrui de plus de 120 millions de nos francs. Selon les mêmes informations, Benjamin Bikorimana est cité dans plusieurs dossiers louches qui pourraient également surgir dans sa nouvelle vie de détenu.
Il est cité dans l’achat des parcelles aussi bien dans Maramvya, de la province de Bujumbura que dans la localité de Gatete, de la commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Il aurait revendu ces parcelles à plusieurs reprises et leurs détenteurs, au lieu de les récupérer, se voyaient menacés de mort par le même Bikorimana. En plus des achats, il aurait également confisqué des parcelles.
Benjamin Bikorimana est également cité dans une affaire de meurtre où il aurait commandité l’assassinat de trois hommes, tous originaires de la localité de Gatete – il est lui aussi ressortissant de là - en date du 18 janvier 2016. Les victimes sont Ferdinand Habonimana, un ancien directeur général des ressources humaines au ministère de l’éducation, Protais Ndikuriyo et un commissaire, Anicet Dusabumukama. Les trois ont été tués dans la zone actuelle de Bwiza, commune Mukaza, parce qu’ils ne le respectent pas !
C’est la satisfaction générale dans l’opinion de la province de Rumonge, selon tous les témoignages contactés par la rédaction. Cet homme se permettait n’importe quoi du fait qu’il avait le soutien sans faille de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, dont il était très proche. Rappelons qu’il avait fait construire un village, non loin de Gatete justement, qu’il a baptisé « Nkurunziza City », issu des parcelles qu’il avait confisquées aux populations locales. D.N.
Burundi – Politique
Le président de la République dégomme un « des fainéants »
Gitega, le 20 septembre 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a signé en date du 17 septembre 2021, un décret n°100/202 du 17 septembre portant nomination d’un chargé de missions à la présidence de la République. Ainsi, Mme Irène Kabura Murihano a été désignée chargée de missions en remplacement de l’ambassadeur Jean Marie Rurimirije.
Cette dame est inconnue du grand public. Des informations non vérifiées avaient commencé à circuler depuis le début de la semaine passée et faisaient état d’une éventuelle démission de cet homme. Il avait connu une sanction de suspension, aux côtés d’autres 7 conseillers du chef de l’Etat, pour s’être absentés au service et sans motifs valables.
Le chef de l’Etat l’aurait donc destitué pour prouver qu’il poursuit ses sanctions à l’endroit des gens en qui il n’a plus confiance plutôt de le laisser démissionner, ce qui donnerait l’impression qu’il devance le décideur. Signalons tout de même que Jean Marie Rurimirije est connu comme un grand homme d’affaires qui était jusqu’à présent prospère. J.M.
Burundi - Politique
Ordonnance portant réduction d’une contribution en rapport avec le covid-19 payée aux postes frontaliers terrestres et maritimes
Bujumbura, le 20 septembre 2021 (Net Press) . Cette ordonnance a été signée ce vendredi dernier 17 septembre, conjointement par le ministère ayant les finances dans ses attributions, celui de la santé publique et de lutte contre le Sida ainsi que celui de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire.
Elle a pour mission de fixer la contribution aux frais de test de dépistage et modalité de prise en charge à la covid-19 dans le but de lutter contre la pandémie et aussi faciliter la libre circulation des personnes, des biens et services aux frontières terrestres et maritimes ouvertes.
Cette ordonnance stipule que tout voyageur entrant au Burundi via les frontières doit être soumis à un test de covid-19 dès son arrivée à la frontière et cela, moyennant un paiement d’un montant de 15 dollars américains pour les étrangers et 15.000 Fbu pour les nationaux. Ce montant est perçu par le service de l’office burundais des recettes, Obr, disponible aux postes frontières concernées. N.B.
Burundi - Politique
Le gouverneur de Kirundo évoque en résumé la vie de la province !
Kirundo, le 20 septembre 2021 (Net Press). Il s’appelle Albert Hatungimana, ce gouverneur de la province, au Nord du pays, un homme très ouvert et spontané devant les requêtes des médias tant publics que privés. Il a été contacté par la rédaction ce samedi 18 septembre, il s’est montré aussi bien à l’aise dans l’administration qu’au micro, il a ressassé la vie de sa province qui connaît beaucoup de rumeurs ces derniers temps.
Le premier lieutenant de la province de Kirundo, qui n’a pas sa langue dans la poche comme on dit, a informé à la rédaction que les relations avec le Rwanda, surtout la province voisine, le Bugesera, vont bon train. Ils se remettent des vaches volées dans les deux pays, ainsi que l’extradition des malfaiteurs et des irréguliers. Cet administratif dit que ces derniers jours, le district de Bugesera a remis à l’administrateur de la commune Busoni, en province de Kirundo, 5 porcs volés par les quelques ressortissants rwandais dans cette contrée administrative.
Albert Hatungimana évoque quelques défis qui minent sa province ainsi que des perspectives d’avenir. C’est notamment la famine suite aux méfaits liés au changement climatique, son administration est toujours à l’œuvre pour le reboisement des collines de sa province, la protection des lacs contre toutes sortes d’intempéries, en l’occurrence les lacs Cohoha, Rwihinda et Kanzigiri, dont les eaux ont baissé graduellement.
Par ailleurs, le gouverneur de la province de Kirundo, Albert Hatungimana, remercie l’association burundaise pour la protection de la nature pour son appui, lors du 21ème anniversaire, pour préserver la vie du lac Cohoha. Signalons que ce samedi 18 septembre, cette association a procédé à la plantation des arbres appelés communément « Umurera » le long de ce lac pour préserver le bien-être des oiseaux migrateurs pour redonner l’image de ce lac connu comme milieu touristique.
A la question de la cohabitation pacifique entre les anciens rapatriés du Rwanda et la population sur place, le gouverneur de la province de Kirundo a répondu que les anciens rapatriés du Rwanda aux camps de Mahama avaient fui par peur et que leur retour au bercail n’avait pas gêné la population de Kirundo restée au pays. Par contre, de bonnes initiatives allant dans le sens de réconforter ces anciens rapatriés sautent aux yeux de tout le monde, notamment l’échange des vivres, l’entraide mutuelle et a ajouté que des cas isolés ne manquent pas qui handicapent la paix et la tranquillité de sa province, notamment les conflits fonciers qui occasionnent des assassinats. N.R.
Burundi - Politique
Situation globale de la commune Mukaza
Bujumbura, le 20 septembre 2021 (Net Press) . L’administrateur de la commune Mukaza, Rénovât Sindayihebura, dans une présentation de la situation globale de la commune Mukaza et de l’échange afin de remédier à certaines situations, dit que pendant les 14 mois qu’il est en fonctions, pas mal d’activités ont été réalisées mais qu’il reste encore quelques étapes à franchir.
A propos de la question de propreté, l’administrateur dit que celui qui sera surpris en train de jeter de la saleté dans la rue au lieu de la jeter dans des poubelles publiques installées à cet effet, à partir du 1er octobre 2021, sera sanctionné par une amende de 10.000 Fbu. Pour ceux qui n’ont pas encore des poubelles chez eux, ils paieront 10.000fbu à partir du 15 octobre et l’amende se poursuivra jusqu’à ce que l’intéressé achète une poubelle.
Rénovât Sindayihebura a fait savoir qu’il y a un constat que les résultats scolaires dans sa commune urbaine sont médiocres. Il estime que les renvois des élèves pour cause de manque de minerval seraient la cause principale de ces échecs lamentables. Pour lui, les parents et l’école devraient désormais s’entendre pour régulariser la situation du minerval sans devoir jeter les enfants dans la rue.
Pour des élèves qui se baladent pendant les heures de cours, l’administrateur Sindayihebura dit que la police sera obligée de ramener les élèves en classe et ils seront obligés de rester là jusqu’à l’arrivée de leurs parents pour les récupérer. L’administrateur dit que les questions auxquelles ils n’ont pas eu de réponses, ils vont approcher les concernés pour trouver ensemble la solution. N.B.
Burundi - Education
Les champs scolaires doivent être bien entretenus et la production servira à nourrir les élèves
Bujumbura, le 20 septembre 2021 (Net Press). C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’éducation et de la recherche scientifique, François Havyarimana, qui a demandé aux directeurs des écoles, surtout celles qui sont à régime d’internats, qu’au lieu de laisser ces champs non exploités, il faut les cultiver et la récolte servirait à nourrir les élèves. Il déplore certains directeurs qui s’en approprient la récolte au lieu de les mettre dans les stocks scolaires. Le ministre François Havyarimana demande également de lutter contre la pandémie du covid-19 pour avoir une meilleure santé afin de vaquer aux activités de développement. N.B.
Burundi - Société
Les fêtes et cérémonies à caractère social sont désormais permises seulement les weekends
Bujumbura, le 20 septembre 2021 (Net Press) . Dans une correspondance que le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a adressée aux gouverneurs des provinces ainsi qu’au maire de la ville de Bujumbura, il est mentionné que lors du conseil des ministres du 8 septembre 2021, la question du covid-19 a été analysée et le constat est qu’il existe une sorte d’indiscipline dans les villes et certaines agglomérations, surtout chez les personnes dites évoluées.
Ces dernières ne respectent pas les mesures barrières face au covid-19, d’où l’augmentation des personnes atteintes de la pandémie. Il leur a demandé que les fêtes et cérémonies à caractère social soient organisées uniquement les samedis et les dimanches car leur multiplication constitue un facteur de propagation. L’administration est la police sont invitées à faire respecter strictement cette mesure et à punir tout récalcitrant. N.B.