Ngozi, le 6 octobre 2021 (Net Press) . Deux enfants qui avaient été enlevés et portés disparus en commune Tangara, en province de Ngozi, au nord du pays, ont été découverts enterrés dans la matinée de ce mercredi sur la colline Ruyaga, de cette même commune, comme l’indiquent des sources sur place.
Il semble qu’ils étaient introuvables depuis la semaine dernière, des curieux de cette localité émettaient des doutes sur une fosse creusée sur cette colline qui a été remise à la normale. Au terme d’une fouille ils ont découvert les corps sans vie de ces 2 enfants en extrême décomposition. Le commissariat communal de la police de Tangara et l’administration indiquent que les enquêtes y relatives sont en cours. N.R.
Burundi - Sécurité
Et une situation nauséabonde et embarrassante à Mutakura
Bujumbura, le 6 octobre 2021 (Net Press). Nous sommes à la deuxième avenue du quartier Mutakura, zone Cibitoke, de la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura la capitale économique. Plusieurs sacs d’immondices enlevés dans les ménages longent cet axe en cette période et ces déchets dégagent une odeur suffocante, témoignent les habitants de cette avenue.
Ces déchets ont été enlevés samedi dernier, le 2 octobre, afin que la société chargée de l’enlèvement des immondices dans ce quartier les transporte vers le dépotoir des déchets et immondices. Depuis ce jour, il n’y a aucun signe de vie de la part de cette société et ces déchets commencent à dégager une odeur nauséabonde qui dérange la population de cette localité.
Elle s’inquiète qu’elle risque d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène, d’autant plus que même les enfants en bas âge peuvent s’approcher des lieux de l’endroit où ces immondices sont entassés.
D’autres habitants de ce quartier affirment que quelques habitants profitent de la défaillance de cette société pour tromper toute vigilance de la police ou de la population et aller jeter ces immondices dans la rivière Nyabagere, une situation embarrassante qui pourrait détruire l’environnement.
Ces habitants interpellent les autorités administratives et policières de faire pression sur cette société chargée de l’enlèvement des déchets et immondices pour qu’elle revoie son cahier de charge. N.R.
Burundi – Droits de l’Homme
Voir ensemble si le droit des réfugiés est respecté et l’apport de l’administration
Kayanza, le 6 octobre 2021 (Net Press). Tel est le but d’une réunion de la Cnidh avec les administratifs des provinces de Kayanza, de Ngozi et de Muyinga de ce mardi 5 octobre 2021 au chef-lieu de province Muyinga.
Le président de la Cnidh, Sixte Vigny Nimuraba, a fait savoir que parmi les préoccupations de la commission, figure le droit des refugiés. Il a déclaré que cette réunion a pour mission d’analyser ensemble si le droit des refugiés est respecté et l’apport de l’administration pour faire respecter ces droits.
Nimuraba trouve qu’il faut analyser en long et en large dans tous les secteurs où sont installés ces réfugiés, ce dont ils ont besoin pour que ces derniers ne puissent pas dire que leur rapatriement est involontaire. Il dit que c’est pourquoi il a invité les différents administratifs qui ont des centres où résident des refugiés.
Le gouverneur de la province Muyinga a fait savoir que le droit des réfugiés est respecté dans sa province, que ce soit dans le voisinage où dans leurs biens au moment où ces réfugiés quittent leurs sites de déplacés pour aller travailler chez eux et retournent dans le site le soir. Il a ajouté qu’ils cohabitent pacifiquement avec les voisins. Le gouverneur a fait savoir que le rapatriement est volontaire dans sa province. N.B.
Burundi - Justice
Deux personnes écopent 10 ans de prison ferme en province de Ngozi !
Ngozi, le 6 octobre 2021 (Net Press). Dans un procès de flagrance de la soirée de ce mardi 5 octobre, le parquet de la République près du tribunal de grande instance de Ngozi a requis une condamnation de 10 ans de prison ferme et une amende de 300 .000 Fbu infligée aux deux jeunes gens.
Ils sont tous accusés de falsification des cartes nationales d’identification des femmes, des propos calomnieux, injurieux à l’encontre des femmes, en l’occurrence la procureure générale de la République près la cour d’appel de Ngozi, en la personne de Daphrose Buganyira.
La condamnation est d’autant plus sérieuse que cette juridiction ordonne que ce jugement soit affiché dans le bulletin officiel du Burundi. N.R.
Burundi - Administration
Attribution de 486 titres de propriété aux demandeurs de la commune Mutimbuzi suite à la décentralisation du service foncier
Bujumbura, le 6 octobre 2021 (Net Press) . Telle est l’affirmation d’Ernest Nizigama, directeur du service foncier en commune de Mutimbuzi, de la province Bujumbura, à l’Ouest du pays. Il a fait savoir que la majorité de la population n’a pas encore compris l’importance de se procurer de ce titre mais qu’à partir de la décentralisation du service foncier, 486 titres de propriété ont été déjà livrés et la majorité de ceux qui en ont demandé sont de la zone Maramvya.
Il a précisé qu’il arrive des cas où l’on constate que ces parcelles appartiennent à l’Etat et dans ces circonstances, on ne donne pas de titre.
Ernest Nizigama appelle la population à chercher les titres de propriété car cela ne demande pas trop de moyens. Il ajoute qu’avoir un titre de propriété limite les conflits fonciers et qu’on peut même hypothéquer ce titre pour accéder à un crédit auprès d’une banque. N.B.
Burundi - Santé
Des voix qui s’élèvent pour l’adoption de certificats de test de la covid-19 régionaux communs
Nairobi, le 6 octobre 2021 (Net Press) . Le conseil des entreprises de l’Afrique de l’Est (East African Business Council, EABC), l’organe suprême régional du secteur privé de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), a appelé mardi à l’adoption de certificats de test de la Covid-19 communs à travers la région.
Dans une conférence de presse tenue ce mardi 5 octobre dans la capitale kenyane, John Bosco Kalisa, directeur général de l’EABC, a fait savoir que la reconnaissance mutuelle des tests de la Covid-19 délivrés par les Etats membres de l’EAC contribuerait à faciliter la circulation des personnes et des biens à travers les frontières.
Il a ajouté que cette organisation régionale veut des certificats de tests de la covid-19 communs afin que quiconque voyage dans la région ne passe pas plusieurs tests chaque fois qu’il entre dans un pays voisin, d’autant plus que les voyageurs sont soumis à des tests de la Covid -19 aux points frontaliers, ce qui entraine des retards dans les voyages régionaux.
Il a fait savoir que c’est un coup dur pour les entreprises et les touristes qui veulent se déplacer vers les pays voisins et que ce certificat de test de la covid-19 commun jouera aussi un rôle dans la reprise économique du bloc de l’Eabc. L’on se rappellera L’EABC rassemble le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et le Soudan du Sud.
Et quand le conseil des entreprises de l’Afrique de l’Est a du pain sur la planche !
Une certaine opinion trouve que le conseil des entreprises de l’Afrique de l’Est a du pain sur la planche pour convaincre Gitega à adopter les certificats de test de la covid-19 régionaux communs. Elle fait allusion au ministre de la santé publique et la lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, qui s’en lave les mains sur la vaccination de cette pandémie, arguant que le gouvernement burundais ne va pas encourager la vaccination au regard des effets secondaires qui pourraient en résulter. Il avait précisé que la vaccination reste volontaire et que cette organisation devrait se pencher sur les disparités des frais des tests covid -19 aux frontières de la sous-région.
De son côté, le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, avait fait savoir à un délégué de l’Eac dans notre pays que le gouvernement n’entend pas vacciner obligatoirement ses populations au nom du respect des droits de l’homme. N.R.
Burundi – Ouganda - Société
Un premier convoi de 265 réfugiés burundais rapatriés du camp de Nakivale en Ouganda
Nakivale, le 6 octobre 2021 (Net Press). Un premier convoi de 265 réfugiés burundais rapatriés du camp de Nakivale en Ouganda est arrivé mardi soir au Burundi, a déclaré via twitter le ministère burundais de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire. Sur le compte twitter de ce ministère, l’on peut lire qu’Il s’agit des premiers rapatriés par voie routière depuis 2015 et le deuxième convoi est attendu le 18 octobre.
Le directeur du rapatriement des réfugiés au ministère de l’intérieur, Nestor Bimenyimana, dans un point de presse tenu à cet effet, indique que plus de 80.000 réfugiés burundais ont regagné le pays depuis le début de cette année. Et regrette que le gouvernement burundais envisage de rapatrier environ 143 000 réfugiés au cours de cette année, mais la pandémie de Covid-19 a freiné le rythme
Selon le décompte de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr), l’effectif total des réfugiés burundais éparpillés dans le monde était de 267. 999 au 31 août 2021. Ces réfugiés sont principalement campés en Tanzanie, au Rwanda, en Ouganda et en République démocratique du Congo.
La plupart de ces réfugiés ont fui le pays en 2015 au plus fort d’une crise politique et sécuritaire née de la décision de l’ancien président de l’époque, feu Pierre Nkurunziza, de briguer un 3ème mandat jugé illégal par l’opposition et la société civile. N.R.
Burundi – Egypte – Politique – Anniversaire
Il y a 40 ans, l’ancien président égyptien tombait sous les balles des mutins
Le Caire, le 6 octobre 2021 (Net Press) . « Que la paix entre les Arabes et les Israéliens meurt comme Sadate », dixit feu Mouammar El Kadhafi, ancien président de la Libye, en date du 6 octobre 1981, à l’annonce de l’assassinat d’Anouar el-Sadate, au stade du Caire, par une partie de son armée, membre du jihad islamique égyptien, une branche fondée par des Frères musulmans.
L’ancien président égyptien n’a pas toujours été antipathique car lors de son accession à la magistrature suprême en 1970, il a été accueilli en sauveur. Cette image sera renforcée en 1973 lorsque Sadate surprit les Israéliens dans une attaque armée pour reprendre le territoire du Sinaï perdu en 1967. La guerre fut baptisée « guerre du Kippour », elle a duré 6 jours.
Les Israéliens ont été obligés de se rendre à l’évidence et ont fait une contre-attaque et même si le plan de Sadate n’a pas totalement réussi, il a gardé son estime dans le monde arabe en général et en Egypte en particulier. Le président égyptien s’est ensuite lancé dans un rapprochement avec Israël, son ennemi de toujours, sous les auspices des Etats-Unis.
Ainsi, en 1978, le 17 septembre, à Camp David aux Etats-Unis, Sadate signe les accords de paix avec le premier ministre israélien, Menahem Begin, sous la médiation de l’ancien président des Etats-Unis, le démocrate Jimmy Carter. Tous les pays arabes sont contre ce rapprochement et considèrent que le président égyptien est un traitre.
Le 6 octobre 1981, il y a 40 ans, le président Sadate, qui était conscient de son impopularité, s’est présenté au stade du Caire dans une parade militaire filmée, avec des gilets anti balles. Malgré cela, les tirs ne lui ont laissé aucune chance de survie à la satisfaction de ses voisins arabes. De leur côté, les Etats-Unis ont constaté amèrement que la cohabitation entre les deux peuples était tout simplement impossible à cette époque. J.M.