Muramvya, le 8 octobre 2021 (Net Press) . Un couple qui rentrait tranquillement sur la colline Busimba, en commune et province de Muramvya, au Centre du pays, a été la cible d’une attaque à la machette par des éléments non encore identifiés, une somme non encore connue et les téléphones portables ont été spoliés.
Des sources sur place rapportent que le couple partageait un verre au centre de négoce de Bugarama, il a été attaqué dans les environs de la colline Busimba et n’eut été l’intervention musclée de la population locale, le couple allait être lynché.
Toujours sur le plan sécuritaire, la population de la zone Cibitoke, au Nord de la mairie de Bujumbura, fait savoir que l’insécurité refait surface car selon elle, des bandits pullulent tard dans la nuit pour voler à tout passant et dans les ménages.
Elle réclame la sécurisation de cette localité d’autant plus que la police et les militaires accrédités dans cette zone Cibitoke, de concert avec l’administration, avaient découragé de par le passé ce comportement qui prenait une allure inquiétante. N.R.
Burundi - Politique
Un débat houleux autour d’une émission publique tenu en province de Karusi !
Karusi, le 8 octobre 2021 (Net Press). Dans une émission publique tenue en province de Karusi, au Centre-est du pays, à travers son porte-parole, Evelyne Butoyi, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, s’insurge contre les attaques armées des forces négatives du mouvement armé Red Tabara et demande de cesser de verser le sang du peuple burundais.
Le président Ndayishimiye fait savoir que le Burundi a été parmi les pays qui combattent le terrorisme dans le monde, en particulier au Somalie et demande au peuple burundais de garder l’œil vigilant pour combattre toute initiative visant à perturber la paix et la tranquillité du Burundi.
A la question de savoir pourquoi le gouvernement burundais a sommé la population ciblée par les attaques armées de rentrer très tôt, le porte-parole du gouvernement et secrétaire général, Prosper Ntahorwamiye, répond que la paix et la tranquillité règnent sur tout le territoire national, mais n’épargne pas que nonobstant, le pays a été le cible des attaques armées et demande à la quadrilogie de rester vigilante pour sauvegarder la paix et la tranquillité du pays.
Sur la question de savoir pourquoi les frontières terrestres du Burundi avec la Tanzanie et la République démocratique du Congo sont ouvertes à l’exception de celles du Rwanda, le porte-parole du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, Sonia Niyubahwe, a répondu qu’il y a une nette amélioration des relations entre les deux pays.
Elle a fait remarquer que Kigali facilite le rapatriement des réfugiés burundais vivant sur le sol rwandais, les échanges des éléments rebelles sont une réalité, mais qu’il y a une condition particulière non encore remplie pour la reprise totale de coopération entre le Burundi et le Rwanda : la remise des putschistes éparpillés sur le sol rwandais.
Les professionnels des médias ont voulu connaître la réaction des porte-parole sur la position des Nations unies qui veut que sous l’ère Ndayishimiye, la situation des droits de l’homme ne s’est pas du tout améliorée, le porte-parole du chef de l’Etat, Evelyne Butoyi, a fait savoir que ceux qui donnent des rapports qu’elle qualifie de « mensongers » ne sont pas au courant de l’évolution de la situation des droits de l’homme au Burundi.
Elle a renchéri que le Burundi a recouvré la paix et la sécurité, elle a cité la mise en place du programme national de développement, le comité vérité et réconciliation, la commission nationale indépendante des droits de l’homme, le ministère en charge des droits de l’homme qui sont toujours à l’œuvre pour garantir la situation des droits de l’homme au Burundi. N.R.
Burundi – Commerce
Le carburant de nouveau introuvable dans la province de Bururi
Bururi, le 8 octobre 2021 (Net Press) . Des sources d’informations en provenance de la province de Bururi, au Sud du pays, indiquent que depuis une semaine, il y a un manque criant de carburant, de type essence et mazout. De leur côté, les utilisateurs des véhicules de transport rémunéré n’ont pas tardé à augmenter les prix de ces produits, spéculation obligé !
Nous apprenons que par endroits, le prix du ticket de transport est passé du simple au double, ce qui cause un désordre dans le domaine de déplacements des populations locales. La rédaction a tenté d’entrer en contact avec les autorités concernées pour avoir de plus amples détails sur cette information, mais en vain. J.M.
Burundi – Santé
L’administration communale de Rumonge engage une vitesse supérieure
Bujumbura, le 8 octobre 2021 (Net Press) . Des informations qui circulent ici et là dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, font savoir qu’il y aurait une augmentation exponentielle des cas de covid-19 dans cette entité administrative même si les autorités ne veulent pas communiquer les effectifs précis concernant les malades et ou les décès liés à cette pandémie.
Par contre, l’on voit une réaction musclée de l’administrateur communal de Rumonge, Jérémie Bizimana, accompagné de policiers et des employés de la commune, se rendre au marché de Rumonge pour s’assurer que les populations locales portent un masque, une mesure rendue obligatoire depuis quelques jours.
Ceux qui ne respectent pas ce dispositif de l’administration se voient arrêter et demander une amende de 5.000 Fbu. Les plus concernés sont notamment les boutiquiers, des passants et toute autre personne qui exerce des activités au marché ou alors qui y va pour des achats divers. Malgré cela, l’on déplore le fait que l’hôpital n’est pas suffisamment aménagé pour isoler les malades. Ch.N.
Burundi – Norvège – Politique
Le prix Nobel de la paix attribué aux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov
Oslo, le 8 octobre 2021 (Net Press) . Le prix Nobel de la paix a été attribué ce vendredi aux deux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov, au terme d’une édition très ouverte parmi 329 candidatures proposées cette année. Tous deux ont été récompensés pour « leur combat courageux pour la liberté d’expression » dans leurs pays respectifs, aux Philippines et en Russie.
Maria Ressa et Dmitry Muratov « sont les représentants de tous les journalistes qui défendent cet idéal dans un monde où la démocratie et la liberté de la presse sont confrontées à des conditions de plus en plus défavorables », a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen, à Oslo. Maria Ressa avait notamment été honorée par le magazine Time aux côtés de Jamal Khashoggi en 2018.
Quand la liberté d’information est récompensée pour la première fois !
Âgée de 58 ans, Maria Ressa a cofondé la plateforme numérique de journalisme d’investigation “Rappler » en 2012, un média qui a braqué les projecteurs sur « la campagne antidrogue controversée et meurtrière du régime (du président philippin Rodrigo Duterte, a fait valoir le comité Nobel. D’un an son aîné, Dmitry Mouratov a quant à lui été un des cofondateurs et un rédacteur en chef du journal Novaïa Gazeta, une des rares voix encore indépendantes en Russie où la dissidence se heurte à une féroce répression.
Le quotidien a notamment mis en lumière « la corruption, les violences policières, les arrestations illégales, la fraude électorale et les “fermes de trolls” et l’a payé au prix fort », a souligné le comité : six de ses journalistes ont perdu la vie, dont Anna Politkovskaïa, tuée il y a 15 ans quasiment jour pour jour. Dans un monde où, comme le veut l’adage, « la première victime de la guerre, c’est la vérité », il s’agit du premier prix Nobel de la paix, en 120 ans d’histoire, à récompenser la liberté d’information en tant que telle.
Moscou félicite le journaliste d’opposition
Le Kremlin a immédiatement salué le « courage » et le « talent » de Dmitry Muratov, lauréat du prix Nobel de la paix pour son combat en faveur de la liberté d’expression à la tête du principal journal d’opposition russe. « Nous pouvons féliciter Dmitry Muratov. Il travaille en continu en suivant ses idéaux, en les conservant. Il est talentueux et courageux », a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Consistant en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 10 millions de couronnes (980 000 euros), celui-ci est remis traditionnellement le 10 décembre, date anniversaire de la mort d’Alfred Nobel (1833-1896). Après celui de la paix, seul Nobel à être décerné dans la capitale norvégienne, la saison Nobel retournera à Stockholm pour un bouquet final avec le prix d’économie lundi. N.R.