Gitega, le 9 octobre 2021 (Net Press) . Quatre personnes ont été blessées lors d’un accident de roulage survenu dans la matinée de ce samedi, dans un endroit appelé communément « Palace », dans la capitale économique Gitega.
Selon les informations sur place, trois jeunes en provenance de Bujumbura, arrivés à l’entrée de la ville de Gitega sur une moto, sont entrés en collision avec une autre moto et les deux engins ont pris feu. N’eut été l’intervention de la population sur place, les quatre personnes allaient être calcinées.
La police de la protection civile en province de Gitega, la capitale politique située au Centre du pays, a évacué les quatre blessés à l’hôpital régional de Gitega pour leurs premiers soins. Selon les premières informations en provenance de l’hôpital, leurs vies ne sont pas en danger. N.R.
Burundi - Sécurité
Huit kiosques des pêcheurs ravagés par un incendie
Rumonge, le 9 octobre 2021 (Net Press) . Huit kiosques des pêcheurs ont été ravagés par le feu dans la nuit de ce mercredi à jeudi 7 octobre. Des sources administratives en commune de Rumonge, au Sud-ouest du pays, indiquent que ce jeudi vers 1 heure du matin, huit kiosques dans lesquels les pêcheurs chargeaient leurs batteries ont pris feu qui a tout ravagé.
Le camion extincteur de la police est intervenu pour éteindre et limiter les dégâts. Les pêcheurs déclarent avoir perdu du matériel dont la valeur est estimée à environ 100 millions de nos francs. Ils demandent à la Regideso de les indemniser, ce que cette entreprise publique ne veut pas entendre parler.
Le chef de la région sud à la Regideso balaie du revers de la main cela en arguant que son entreprise avait prévenu ces pêcheurs de ne pas charger leurs batteries sur le courant de la Regideso car cela pourrait engendrer des cours circuits, mais les pêcheurs n’ont pas entendu les conseils leur prodigués.
Ce responsable de la Regideso fait savoir que des accidents similaires s’étaient déjà produits aux ports de pêche de Magara, de Karonda et de Kagongo. Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge, demande aux pêcheurs d’approcher la Regideso afin qu’elle leur indique comment ils vont charger leurs batteries et de se prévenir d’autres accidents similaires. J.M.
Burundi - Justice
Arrestation d’un activiste des droits de l’homme
Bururi, le 9 octobre 2021 (Net Press). Fidèle Nkurunziza, qui fût observateur des droits de l’homme pour la ligue des droits de la personne « Iteka » en province de Bururi, au Sud du pays, est détenu dans un cachot de police. Des sources policières à Bururi indiquent que ce jeudi 7 octobre vers 20 heures, Fidèle Nkurunziza a été arrêté par le sous-commissaire de la police en province de Bururi, dans un bistrot au chef-lieu de ladite province.
Selon certains témoins, le sous-commissaire s’est chamaillé avec cet ex-activiste des droits de l’homme un petit moment, ce premier a arrêté Nkurunziza et l’a conduit lui-même au cachot de la police. Sa famille demande que cet activiste soit libéré afin qu’il puisse comparaître étant libre. Signalons que cet activiste reste dans le cachot jusqu’à présent. F.N.
Burundi - Politique
La décision du ministère ayant l’intérieur dans ses attributions relative aux mariages illégaux et au concubinage est irréversible
Karusi, le 9 octobre 2021 (Net Press) . Suite à une lettre que le ministre a écrite le 4 octobre 2021 et qui demande aux gouverneurs de limoger les administratifs mariés illégalement où accusés de concubinage, les journalistes, lors d’une émission publique, ont voulu savoir pourquoi la décision ne concerne pas les administratifs jusqu’au sommet.
Pierre Nkurikiye, le porte-parole de ce ministère, a répondu que cette décision a commencé par les administratifs à la base mais qu’elle va s’étendre sur tous les administratifs car on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas. Il a dit que la constitution burundaise reconnait un homme marié à une seule femme et vice-versa. Plus tard, avait-il ajouté, la décision s’étendra à toute la population.
Dans le même ordre d’idées, l’administrateur de la commune Rumonge a adressé une correspondance à tous les chefs de zones et de collines où il leur a demandé de dresser une liste de ceux qui seront suspendus suite à cette décision. Il a terminé en demandant à toute la population qui n’est pas mariée légalement d’approcher la commune dans un délai ne dépassant pas le 15 octobre 2021. N.B.
Burundi - Diplomatie
Le ministère des affaires étrangères donne la lumière sur la mobilité de la main d’œuvre et des travailleurs domestiques au royaume saoudien
Karusi, le 9 octobre 2021 (Net Press) . Au cours d’une émission publique tenue au centre-ville de Karusi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères et de la coopération étrangère, Sonia Niyubahwe, a donné la lumière sur la mobilité de la main d’œuvre et des travailleurs domestiques vers le royaume saoudien.
Sonia Niyubahwe a déclaré qu’en marge des accords signés dimanche le 3 octobre 2021 portant sur la mobilité de la main d’œuvre et des travailleurs domestiques au royaume saoudien, les travailleurs domestiques vont bénéficier du renforcement des capacités centrés sur les coutumes du royaume saoudien, couplé d’une protection sociale.
Sonia Niyubahwe a déclaré qu’en plus de cette protection sociale, les entreprises chargées du recrutement de ces travailleurs domestiques dans le royaume saoudien doivent démontrer les capacités financières pour faire financer le rapatriement forcé d’un citoyen burundais recruté en cas de manquement au cours de l’exercice de ses fonctions. N.R.
Burundi - Finances
Le problème des devises est lié à la faiblesse de l’exportation
Karusi, le 9 octobre 2021 (Net Press) . Telle est la réponse de Larissa Dushime, porte-parole du ministère des finances et du budget lors d’une émission publique de ce vendredi 8 octobre 2021 sur la question de savoir pourquoi malgré la fermeture des bureaux de change qui prétend être la cause du manque de devises, leur prix sur le marché devient insupportable.
Larissa Dushime a expliqué que les devises proviennent des produits exportés et notre pays en exporte très peu. Pour elle, la solution est de produire plus pour avoir à exporter. Quant aux bureaux de change qui sont fermés, elle estime que l’Etat a le droit de les fermer et pour ceux qui continuent à faire ce travail en clandestinité, elle a fait savoir que tôt ou tard, ils seront découverts est punis.
A la question du manque des bancs-pupitres, des livres et des matelas dans beaucoup d’établissements scolaires, le porte-parole du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique a fait savoir que ce manque est une réalité et déclaré que cela demande même beaucoup de moyens. Il a poursuivi que le ministère est en train d’organiser une visite dans les écoles pour les premiers secours, informant sur le champ que 530.000 livres ont été distribués et 300.000 autres sont sur le point de l’être. Il a ajouté que 30.000 matelas ont été également distribués pour les écoles à régime d’internat. Il a demandé aux natifs et aux communes où ces écoles sont placées d’apporter leur soutien car l’école demande l’implication de tous.
A propos de la question des personnes qui sont portées disparues et leurs familles plaidaient pour elles à travers les réseaux sociaux, les journalistes ont voulu savoir si ces cas sont connus par le ministère ayant la sécurité dans ses attributions et son apport.
Le porte-parole dudit ministère, Pierre Nkurikiye, a dit qu’il ne connait pas ces gens et que pour plaider, il faut approcher d’abord l’administration à la base et non les réseaux sociaux.
Les journalistes ont voulu également savoir pourquoi pour le vaccin du covid-19 qui sera disponible dans les prochains jours, il n’y aura pas de sensibilisation comme tous les autres vaccins, le porte-parole a confirmé que le vaccin sera disponible à partir de ce mois de novembre mais que c’est volontaire parce que les conséquences du vaccin ne retombent pas à l’Etat au moment où tous ces vaccins sont dans une période d’essai, avant de dire que le ministère attend l’homologation du vaccin unique qui sera publié par l’Oms.
Burundi – France – Afrique
La France organise un sommet Afrique – France sans chefs d’Etat africains
Montpellier, le 9 octobre 2021 (Net Press). Ce vendredi 8 octobre, la France a organisé une 28ème édition du sommet Afrique – France. Contrairement aux années antérieures, le président français a décidé de repenser l’exercice et d’en faire rendez-vous exclusivement dédié à la jeunesse et à la société civile.
Selon des informations sur place, entre 2.000 et 3.000 personnes ont participé à cet événement où Emmanuel Macron n’a pas été ménagé par de jeunes africains qui l’ont interpellé de manière très vive lors d’une séance de questions réponses, où il avait affaire à 11 jeunes africains. Emmanuel Macron s’est déplacé à Montpellier pour faire un exercice de vérité et pour cela, il fallait qu’il soit bousculé par ses interlocuteurs.
Dès son arrivée, le président français a été pris à partie par une artiste camerounaise, Koyo Kouoh, qui a demandé « combien d’artistes africains ont été montrés, ne serait-ce que ces dix dernières années en France ? ». Emmanuel Macron a répondu qu’il n’est pas en fonction depuis si longtemps et que différents projets culturels ont été engagés depuis 2017.
Le chef de l’Etat français a été très bousculé par de jeunes intervenants qui ont fustigé le « colonialisme », « l’arrogance » » ou le « paternalisme français ». L’intervention d’une dame originaire du Burkina Faso, Eldaa Koama, a été très remarquée. Elle a comparé les relations entre la France et l’Afrique à une « marmite », elle a demandé au président français de la récurer car elle est sale de corruption, de reconnaissance légère, de non-transparence.
Le numéro un français n’y est pas allé par quatre chemins car il a affirmé qu’il fallait « laver la marmite, mais qu’il y aurait forcément des traces », voulant dire par là qu’on ne peut pas effacer l’Histoire. A un blogueur sénégalais qui lui demandait de « demander pardon au continent africain » pour les crimes de la colonisation, il a riposté qu’il ne croit pas à une politique de pardon, mais de reconnaissance, à une politique qui doit mettre en place un processus de mémoire et d’histoire commune.
Il y a eu aussi des débats sur le vocabulaire. Le mot « aide » a été contesté, Emmanuel Macron s’est engagé à parler d’investissement solidaire. Certaines choses étaient de l’ordre du symbolique, d’autres très concrètes. Le président français a annoncé durant ces échanges la création d’un fonds d’innovation pour la démocratie. Objectif : soutenir les acteurs du changement, notamment sur les questions de gouvernance et de démocratie.
Une autre annonce de l’Elysée, c’est la restitution des 26 œuvres d’art au Bénin qui se fera à la fin du mois à Paris en présence de Patrice Talon, alors qu’une autre œuvre, le tambour parleur du peuple Ebrié, sera, lui, bientôt rendue à la Côte d’Ivoire. Une certaine opinion parle de cette démarche de la France dans une période qui approche les élections l’année prochaine dans l’Hexagone et où Emmanuel Macron risque d’avoir des adversaires de taille. D.N.