Bujumbura, le 23 octobre 2021 (Net Press). Selon des informations officielles, la police burundaise compte recruter de nouveaux candidats policiers à travers tout le pays. Les inscriptions sont prévues du 4 au 17 novembre de cette année dans tous les commissariats de police que compte le pays.
Les candidats officiers, les candidats brigadiers, tout comme les recrues, hommes et demoiselles, sont concernés par ces inscriptions. Entre autres critères de sélection, il faut être de nationalité burundaise, avec un âge variant entre 18 et 25 ans, il faut être célibataire et le rester pendant toute la période de la formation, etc.
Nous apprenons que les tests de sélection sont prévus au mois de décembre de cette même année. Il y a une mise en garde sévère pour les jeunes qui tricheront à propos de leurs ethnies ou alors de leur état-civil. Même en cours de formation, ils seront non seulement chassés de la police, mais ils seront également poursuivis, conformément à la loi.
Toujours dans le cadre de la sécurité, deux corps sans vie ont été trouvés sur les collines de Munyika I et de Mparambo II, dans la commune de Rugombo, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Selon des informations dignes de foi, il s’agissait d’un jeune et d’un vieillard retrouvés dans deux endroits différents.
Il semble que le jeune, qui était ligoté et qui aurait été tué à coups de bâtons, serait un bandit de grand chemin. Malgré cela, l’administration déplore le fait que la population se fait justice alors qu’elle devait saisir les instances habilitées. La province de Cibitoke connaît ces derniers temps une insécurité grandissante dans la plupart de ses circonscriptions administratives. J.M.
Burundi - Justice
Ngozi : Une élève accusée d’infanticide en détention préventive en commune Marangara
Ngozi, le 23 octobre 2021 (Net Press). Une élève étudiant en première section post-fondamentale à l’école fondamentale de Cindonyi, dans la commune de Marangara, de la province de Ngozi, au Nord du pays, est depuis ce 22 octobre 2021 en détention préventive au cachot du commissariat communal de la police de Marangara. Elle est accusée d’infanticide.
Selon nos informations, la jeune fille a trompé la vigilance de ses parents dans la nuit du 21 octobre 2021 pour aller sur la colline Kigufi où elle a avorté et jeté l’embryon de 5 mois dans les latrines de cette localité. Dès son retour à la maison, ses parents et le voisinage ont remarqué qu’elle n’était plus enceinte, la population a lancé un cri d’alarme au poste de police accrédité au chef -lieu de la commune Marangara. La jeune fille a été arrêtée pour une enquête y relative.
Nous apprenons que l’auteur de la grossesse, qui est un membre influent du pouvoir, n’est pas inquiété. Pourtant, le code de procédure pénal prévoit une peine de 20 ans de prison ferme pour des individus qui engrossent des jeunes filles en bas âge. N.R.
Burundi -Tanzanie – Politique
Le président burundais accueilli par la ministre des affaires étrangères tanzanienne sur le tarmac de l’aéroport international de Dodoma.
Dodoma, le 23 octobre 2021 (Net Press). Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, en visite en République Unie de Tanzanie, a été accueilli à sa descente d’avion ce vendredi 22 octobre sur le tarmac de l’aéroport international de Dodoma par la ministre tanzanienne des affaires étrangères, Liberata Mula Mula
.
Selon des informations sur place, le numéro un burundais s’est entretenu en tête-à-tête avec son homologue tanzanien au palais présidentiel de Chamvino, une séance tenue à huis clos et qui a duré deux heures de temps.
Lors de la conférence de presse conjointe effectuée au terme de ces échanges, le président burundais a révélé à la presse que leur échanges étaient centrés sur la lutte contre le mouvement terroriste conduit par Alexis Sinduhije, le rapatriement de plus de 140.000 réfugiés burundais éparpillés sur le sol Tanzanien et sur la construction du chemin de fer qui doit transiter par le Burundais vers la République démocratique du Congo.
Le président burundais a exprimé ses vifs remerciements à la République Unie de Tanzanie qui ne cesse de plaider pour la reprise de la coopération économique entre le Burundi et l’Union Européenne, de faciliter l’intégration du Burundi au sein de la Sadec (la communauté économique de l’Afrique de l’Est et Australe.
De son côté, la présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, a tranquillisé avant d’indiquer que la police et l’armée tanzaniennes travaillent de mèche avec les corps en uniforme burundais pour que le Burundi ne soit pas la cible d’une agression en provenance de son voisin de l’Est. Elle a fustigé les attaques qu’elle qualifie de « terroristes » qui se sont abattues sur Bujumbura et dans d’autres coins du pays.
La présidente Samia Suluhu a indiqué que son pays va conjuguer beaucoup d’efforts pour la tranquillité du Burundi et sa prospérité, tout en sauvegardant les héritages des deux ex présidents burundais et tanzaniens, feus Pierre Nkurunziza et John Pombe Magufuli, qu’ils ont succédé. N.R.
Burundi – Politique
Le premier ministre s’exprime sur la gestion des espaces verts
Bujumbura, le 23 octobre 2021 (Net Press) . Alors qu’il se trouvait devant le parlement pour présenter son bilan du deuxième semestre de l’année 2020/2021, le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, est revenu sur la gestion des espaces verts. C’était en date du 20 octobre dernier.
Lors de la viabilisation, a expliqué le premier ministre Bunyoni, le gouvernement doit absolument prévoir des espaces verts. Il y en a qui profitent pour se les approprier, ce qu’il trouve inacceptable. Il a fait un clin d’œil à ceux qui possèdent illégalement ces espaces verts de rectifier le tir à temps car ils doivent les restituer. Ceux qui résisteront seront sanctionnés, a-t-il conclu.
L’on saura qu’il y a des personnes influentes qui ont profité de leurs positions dans la société burundaise pour s’approprier de tels espaces. Il y en a d’autres qui ont su monnayer le service rendu par des personnes habilitées, une autre catégorie de gens que le premier ministre cible également, d’après ses interventions devant les deux chambres réunies du Burundi. N.B.
Burundi - Santé
Atelier organisé à l’endroit des journalistes sur les engagements du Burundi en matière de planification familiale (FP) 2030
Muramvya, le 23 octobre 2021 (Net Press) . Cet atelier a été organisé ce vendredi 22 octobre 2021 par le ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, en collaboration avec le UNFPA ou FINUAP. Les activités se sont déroulées à Bugarama, commune et province de Muramvya, au Centre du pays.
Le représentant de l’UNFPA, Dr Richmond TIEMOKO, a fait savoir que l’objectif de cet atelier est de contribuer au renforcement de la prise des consciences des avantages de la planification familiale pour améliorer la santé et le développement durable du pays en tenant compte du dividende démographique. Il a demandé aux journalistes de faire une sensibilisation pour que la population puisse changer le comportement afin qu’une grossesse soit un choix et non un hasard.
Il a ajouté que l’UNFPA s’est engagé à soutenir le gouvernement pour arriver à l’objectif de l’an 2025 afin de réduire le taux de mortalité à l’accouchement, réduire le taux de décès maternel, combattre les violences basées sur le genre et les besoins non satisfaits dans la planification familiale.
Le ministre Thaddée Ndikumana, qui a ouvert les travaux de cet atelier, a fait savoir qu’il a été organisé à l’endroit des journalistes pour les présenter l’état de lieux de la planification familiale au Burundi et pour présenter les résultats obtenus lors des consultations avec les organisations de la société civile et des jeunes œuvrant dans le domaine de la santé de la reproduction dans le cadre des engagement FP 2030.
Cet atelier était également l’occasion de voir ensemble les conséquences en matière de l’environnement, les conflits fonciers, la nutrition, l’éducation et la santé.
Dr. Thaddée Ndikumana a fait savoir qu’il y a des rumeurs qui empêchent l’adoption des méthodes contraceptives alors qu’il y a plusieurs méthodes pour faire le planning familial où il a demandé aux journalistes d’inviter le personnel de santé pour bien éclairer le public sur leurs différents médias.
Sur la question des personnes qui pensent que certaines méthodes sont à l’origine des cancers et des autres maladies aux femmes qui les adoptent, Dr. NDikumana a répondu que cela est faux car pour le cancer chez les femmes, celui qui est fréquent est le cancer du sein, avant de dire qu’il ne voit pas de liaison entre les deux.
Dr. Thaddée Ndikumana a également annoncé qu’il y a intention d’organiser un atelier avec les hommes car au niveau du ministère, on a constaté qu’il existe des hommes qui ne permettent pas à leurs femmes d’adopter ces méthodes alors que la planification familiale est pour une famille est non pour un individu. N.B.
Burundi - Education
Le lycée Kirundo : cadeau du président Ndadaye
Kirundo, le 23 octobre 2021 (Net Press) . Construit pour être une prison, le président Ndadaye promet, lors de sa campagne électorale à Kirundo, que les édifices seront transformés en un établissement scolaire. Malgré la disparition du président Ndadaye, les natifs de Kirundo vont tout faire pour faire de la promesse une réalité selon un des natifs qui a contribué activement pour l’ouverture de l’école.
L’ouverture de l’année scolaire coïncide avec la rentrée scolaire 1996-1997 Ce fut, témoigne un sexagénaire de la contrée, un moment de joie car les élèves étaient souvent envoyés dans d’autres provinces pour y suivre leur scolarité. Le lycée Kirundo, généralement appelé Lycée Ndadaye fut le troisième établissement de la province après Kanyinya, réservé essentiellement aux filles et plus loin, le lycée Mukenke dans la commune de Bwambarangwe. Aujourd’hui, l’école a besoin d’une réhabilitation selon les autorités de l’école.
De son côté, l’école technique secondaire de Kamenge reste première parmi les écoles techniques. Créée au début des années 1950, l’Ecole Technique Secondaire de Kamenge (Ets en sigle) a bel et bien grandi. Née de la convention entre le gouvernement belge et les frères de la congrégation de la Charité de Gand, cette école bénéficie toujours de l’appui de la coopération technique belge, aujourd’hui devenue Enabel avec des ateliers bien équipés. Elle connaît pourtant des difficultés de fonctionnement suite aux nombreux effectifs, notamment le manque de lits et de matelas.
Notre confrère “La Voix de l’Enseignant » constate qu’il y a une absence totale d’une éducation citoyenne sur la sauvegarde des biens publics. La population burundaise s’intéresse peu à la protection et à la défense des biens publics. En témoignent les saletés sur les voies publiques constituées de plastiques de jus de toutes sortes, des sachets en plastique qui jonchent les voies publiques, les vols des batteries qui alimentaient les éclairages publics en énergie solaire, … D.N.
Burundi – Ac-Génocide
L’association Ac-Génocide clôture ses activités du souvenir par une messe commémorative
Bujumbura, le 23 octobre 2021 (Net Press) . Nous apprenons à l’instant même que l’association de lutte contre le génocide, Ac-Génocide, vient de clôturer ses activités de mémoire par une messe de commémoration qui a été célébrée cet avant-midi à la paroisse Saint Joseph de Ngagara, dans la commune urbaine de Muha, en mairie de Bujumbura.
Selon des informations recueillies à cette église, la messe commémorative de cette association se passe toujours dans cette paroisse qui lui a été léguée par son ancien curé et en même temps aumônier national de l’Ac-Génocide, l’abbé Simon Ruragaragaza. L’association Ac-Génoicde avait également un soutien sans failles de Mgr. Jean-Louis Nahimana, ancien vicaire général de l’archevêque de Bujumbura aux côtés de Mgr. Evariste Ngoyagoye. Tous les deux sont actuellement décédés. Ch.N.
Burundi – RdCongo - Sécurité
« RDC : dans le Tanganyika, le départ programmé de la Monusco suscite des craintes », dixit Rfi
Moba, le 23 octobre 2021 (Net Press) . La société civile de la province du Tanganyika, dans le sud-est du pays, s’inquiète du départ de la Monusco, prévu d’ici le 30 juin 2022. C’est précoce pour la société civile qui continue d’enregistrer des affrontements entre milices dans le nord de la province. Un avis en décalage avec l’opinion à Kinshasa, où l’on estime que la paix est de retour. Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’Onu en visite en Rdc, a décidé que la mission pliera bagage. Mais son absence sera compensée.
Cela fait des mois qu’Anaclet Kabamba, président de la société civile, est remonté sur la question du départ programmé de la Monusco fin juin 2022. « Nous sommes sur le terrain, nous vivons des histoires inconcevables. Les germes de conflit sont là. À Moba, par exemple, ça bouillonne. Du coté Kongolo, Manono, on sent déjà que ça va exploser bientôt. Nous souhaitons que le retrait de la Monusco, quoi qu’échelonné, ne se fasse pas dans 5 ou 6 mois. Ça serait sacrifier tout le Tanganyika », prévient-il.
Si les troupes des Nations unies (ONU) sont retirées, les plus grandes victimes seront les Ntwa, des pygmées, assure Benjamin Mulezi, l’un de leurs représentants : « Les affrontements continuent puisque le conflit n’est pas résolu. Partir comme ça, c’est nous laisser désolés. »
Pour Dieudonné Kamona, le ministre provincial de l’Intérieur, le retrait se justifie par un changement de priorité : « Nous avons maintenant un ennemi commun en province, c’est la pauvreté. Celle-ci demande l’accompagnement de la communauté internationale. »
Le départ sera compensé par l’ouverture d’un bureau du Programme des Nations unies pour le développement et autres agences des Nations unies, selon Jean-Pierre Lacroix. Quant à la présence militaire, elle demeurera dans le nord, explique le secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de maintien de la paix : « Il y a encore un problème, des différends plus aigus de violences de groupes armés. C’est pour cela qu’une présence militaire sera maintenue dans le Nord du Tanganyika pour pouvoir travailler étroitement avec les FARDC. »
Les provinces du Sud-Kivu, l’Ituri et le Nord-Kivu resteront les seules avec une présence militaire et administrative de la Monusco. Elle affirme y faire face à des groupes armés plus structurés. J.M.