Rutana, le 27 octobre 2021 (Net Press) . Nous sommes dans la province de Rutana, au Sud-est du pays, plus précisément dans la commune de Mpinga-Kayove, où, dans l’après-midi de ce 26 octobre, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région, faisant d’énormes dégâts matériels, à savoir 40 maisons, trois églises et des écoles fondamentales détruites.
Les autorités communales indiquent que l’inventaire des dégâts n’est pas encore terminé, mais elles demandent d’ores et déjà aux âmes charitables et aux autres bienfaiteurs d’assister les populations sinistrées. La saison pluvieuse s’est annoncée tardivement cette année, selon des experts de l’environnement, raison pour laquelle de fortes précipitations sont à l’origine des dommages ici et là dans le pays. N.B.
Burundi – Eac - Economie
Le conseil interuniversitaire de la communauté est-africaine tiens des assises sur l’innovation et la science
Bujumbura, le 27 octobre 2021 (Net Press). Le conseil interuniversitaire de la communauté est-africaine organise à Bujumbura, du 27 au 29 octobre 2021, en collaboration avec la commission de la science et de technologie de la communauté est-africaine, une conférence régionale centrée sur les échanges d’expériences avec les scientifiques et les entrepreneurs sur le rôle de la science et technologie et innovation dans la communauté est-africaine pour l’intégration socio-économique, surtout dans cette période de pandémie Covid-19
Le secrétaire général du conseil interuniversitaire de la communauté est-africaine, le Burundais Gaspard Banyankimbona, a souligné que cet échange permettra aux scientifiques et aux entrepreneurs de la communauté est-africaine de partager leurs expériences et de travailler en synergie pour la création des petites, moyennes et grandes entreprises et se mesurer sur le marché de l’emploi.
Gaspard Banyankimbona a fait remarquer que ces échanges d’expériences permettront aux étudiants d’aller au-delà des expériences acquises dans les auditoires pour acquérir des compétences sur la création de leur propre emploi, pour être les flambeaux de la société.
Même son de cloche de la commission de la science et de technologie de la communauté est-africaine dans un communiqué rendu public. Il dit que ces assises ont pour objectif de fournir une plateforme d’informations pour partager l’expérience entre les hommes qui œuvrent dans les sciences, les technologies, l’innovation et les industriels pour promouvoir les générations futures pour le développement de la communauté est-africaine. N.R.
Burundi – Commerce
Quand un politicien est sanctionné pour spéculation dans la vente des produits Brarudi
Bujumbura, le 27 octobre 2021 (Net Press) . La commune de Mukaza, en mairie de Bujumbura, dans la capitale économique Bujumbura, vient d’imposer une amende de 50.000 Fbu à un politicien du nom d’Anicet Niyonkuru, président du parti socio-libéral « Conseil des Patriotes », Cdp, qui se veut de l’opposition
Il a été pris en flagrant délit de spéculation sur la vente des produits de la Brarudi à Kiriri, dans la commune de Rohero. Anicet Niyonkuru avait fui le pays en 2015 lors de la crise politico-sécuritaire née de la volonté de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, de briguer un troisième mandat controversé.
Il avait intégré une plateforme de l’opposition, basée essentiellement en Europe « Cnared-Giriteka », qui s’est effritée quelques années plus tard car ses membres ont constaté qu’elle est infiltrée par des inconditionnels du gouvernement de Gitega dominé par le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd.
Il était retourné au pays en décembre 2019, arguant qu’il rentrait définitivement pour préparer les élections de 2020. Après le triple scrutin, il n’a rien obtenu à part un décret présidentiel du 26 novembre 2020 qui l’a nommé comme secrétaire permanent au ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias.
Il rejoint un cercle de plus en plus grand de personnalités politiques haut placées qui tombent dans le piège des spéculations dans le commerce des produits sensibles, ce qui crée un conflit d’intérêt au moment où sous d’autres cieux, il est tout simplement interdit d’être à la fois un mandataire public et un commerçant. J.M.
Burundi – Commerce - Energie
Pourquoi ne pas revoir à la hausse le prix du carburant ? Se demande une opinion
Bujumbura, le 27 octobre 2021 (Net Press) . Selon les conducteurs des voitures que notre rédaction a contactées sur la station Kibenga, ils ne voient pas comment ils vont s’en sortir. L’un qui a voulu qu’on garde l’anonymat a déclaré que c’est vraiment dommage que cette situation de pénurie vienne de passer à peu près deux mois sans trouver une solution.
Pour notre interlocuteur, même dans les pays de la sous-région, le prix de ce produit a augmenté, ce qui devrait se faire aussi dans notre pays au lieu que cette carence paralyse toutes les activités. Le gouvernement n’a pas d’autre choix car c’est le citoyen qui en subit les conséquences néfastes. Un autre a renchéri que les sanctions de cette carence sont immédiates car au marché, les prix de tous les produits vivriers ont été revus à la hausse suite à la rareté du carburant.
La rédaction a cherché le porte-parole du ministère ayant l’hydrocarbure dans ses attributions pour avoir une information sur ce qu’on a conclu avec tous les concernés de la question du carburant dans une réunion organisée la semaine dernière, le téléphone sonnait mais il ne répondait pas.
Dans le même ordre d’idées, selon nos sources, à Kayanza, sur la station de certain Youssouf Minani, communément appelé chez Khalfan, la police a saisi plusieurs bidons d’essence ce mercredi 27 octobre 2021. La police de Kayanza demande à tous ceux qui font ce genre de fraude de rompre avec ce mauvais comportement. N.B.
Burundi - Commerce
Les agents de la société Lumitel réagissent face à une nouvelle mesure les concernant
Bujumbura, le 27 octobre 2021 (Net Press) . Les agents de Lumicash, une société de distribution de crédits et de transfert d’argent, disent qu’ils ont mal accueilli la note que la société Lumitel a rendu publique où elle invite les agents d’être dotés d’un appartement de travail, d’un registre de commerce et d’un numéro d’identification fiscale, Nif, pour exercer leur métier. Un délai de deux semaines leur avait été accordé.
Les jeunes qui exercent ce commerce contactés par la rédaction avec un micro-baladeur au centre-ville de Bujumbura disent qu’ils ne voient pas leur avenir car avec un capital de 50 mille de nos francs, on ne peut pas louer une maison et payer ces taxes, se plaignent-ils.
Les autres disent que le gouvernement devrait étudier la question car au sortir de leurs études universitaires, la majorité des jeunes ne trouvent pas d’emplois et ils se débrouillent en faisant ce petit commerce pour survivre. Ils demandent au gouvernement de s’assoir ensemble avec la société Lumitel pour que cette dernière supporte ces jeunes qui gagnent un tout petit rien en exerçant ce genre de commerce. N.B.
Burundi – Société
Une première dans une structure sanitaire
Rumonge, le 27 octobre 2021 (Net Press) . Nous sommes à l’hôpital de Rumonge, au Sud-ouest du pays où deux enfants malades sont passés de vie à trépas. Leurs corps ont été emmenés à la morgue, ce qui est une chose tout-à-fait normale. Une déception a surgi ce 26 octobre quand une famille d’un des enfants décédés a voulu enterrer le sien en toute dignité.
A sa grande surprise, le cadavre de l’enfant n’était pas sur place à la morgue de Rumonge et elle apprend qu’il a été enterré par une autre famille en date du 23 octobre dernier, ce qui a mis en évidence le dysfonctionnement de l’hôpital de Rumonge. Pire encore, la famille qui s’est trompée de cadavre a refusé de le déterrer.
Le cas a été soumis devant le médecin provincial qui n’a pas su quoi faire. La solution viendra de la Croix-Rouge qui a accepté de déterrer le cadavre et de le remettre à sa famille. De son côté, l’autre cadavre qui est toujours à la morgue devrait être inhumé incessamment aux frais de l’hôpital.
Un laisser-aller des responsables dans certains services serait à l’origine des erreurs pareilles. Pour des habitants de Rumonge, c’est la toute première fois dans l’histoire de cet hôpital qu’une monstruosité pareille s’observe. Les responsables de cette horreur devraient être limogés, à défaut d’être poursuivis par la justice, estiment-ils. D.N.
Burundi – Usa - Société
Ségrégation raciale aux États-Unis : Claudette Colvin veut laver son honneur
Montgomery, le 27 octobre 2021 (Net Press) . Avant Rosa Parks, Claudette Colvin refusait de céder sa place à des blancs dans un bus du sud ségrégationniste des États-Unis. Pour cela, elle avait été arrêtée. Ce mardi 26 octobre, Claudette Colvin, aujourd’hui âgé de 82 ans, a fait une demande officielle pour que son casier judicaire soit purgé de toute mention de cette affaire.
En mars 1955, les policiers font descendre de force Claudette Colvin, quinze ans, d’un bus de Montgomery en Alabama, dans le sud ségrégationniste alors qu’elle rentrait de l’école : ils viennent d’arrêter la jeune Afro-Américaine pour avoir refusé de donner sa place à une femme blanche.
On l’emmène en prison. « Quand j’ai entendu le bruit de la clé dans la serrure, je me suis mise à pleurer, et j’ai commencé à réciter le 23e psaume "le seigneur est mon berger" », racontera bien plus tard Claudette Colvin, condamnée à l’époque pour violation de la politique de ségrégation de la ville, et pour avoir agressé un policier.
Une agression dont la vieille dame ne dit avoir aucun souvenir. Seulement qu’elle résistait en criant « c’est mon droit constitutionnel », car elle venait juste d’avoir un cours sur la Constitution à l’école.
L’image de Rosa Parks plus « acceptable » pour l’Amérique blanche
Neuf mois plus tard, Rosa Parks refusera elle aussi de céder sa place. Claudette Colvin estime que si elle a été davantage mise en avant dans le mouvement des droits civiques, c’est parce qu’elle était plus « acceptable » pour la communauté blanche car plus âgée, mariée, et plus claire de peau.
À l’époque, Claudette Colvin a été mise en liberté conditionnelle. Elle a été condamnée par un tribunal pour enfants, puis incarcérée, avant qu’une somme ne soit rassemblée par des figures de la communauté noire locale, dont Rosa Parks, pour payer sa caution.
Aujourd’hui, elle explique vouloir faire laver son nom pour ses petits-enfants, ses arrières petits-enfants et pour les enfants noirs, pour leur montrer que les choses peuvent s’améliorer, et que le progrès est possible. Ch.N.