Ngozi, le 29 octobre 2021 (Net Press) . L’ancienne administratrice de la commune Nyamurenza, accusée d’être derrière l’assassinat de son administré, le septuagénaire tué en date 4 septembre 2021, a été condamnée ce jeudi 28 octobre par la cour d’appel de Ngozi, siégeant en matière répressive, à une année d’emprisonnement et à six mois de prison avec sursis et à verser une amende de deux millions à remettre à la famille du défunt.
Des sources sur place indiquent que ses principaux coaccusés, les administratifs, subissent la même sanction, tandis que le bas peuple qui a participé directement à l’assassinat de ce septuagénaire a été condamné à perpétuité avec une amende de 2000.000 de nos francs chacun.
Pour ceux qui sont outillés en matière de droit, cette condamnation à cette peine constitue l’acquittement de cette administration pour qu’elle reprenne ses fonctions de l’administratrice de la commune Nyamurenza dans quelques jours, aussitôt sortie de la prison. N.R.
Burundi - Rwanda – Justice
Un Burundais accusé de trafic d’ivoire arrêté par les services de renseignement rwandais
Kigali, le 29 octobre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Cyriaque Kaburaburyo, il a été arrêté aux côtés de deux Rwandais Désiré Murokozi et Derrick Gisa ainsi qu’un Congolais, Nicodème Bugabo. Ils sont tous accusés de trafic d’ivoire et ont été arrêtés ce jeudi 28 octobre par le service national des renseignements rwandais. Ils sont gardés à vue dans les cachots du service de la police présidentielle sise dans la capitale rwandaise (Kigali).
Selon nos sources, ces quatre individus constituaient des trafiquants d’ivoire en provenance de la République démocratique du Congo. Désiré Murokozi est employé de la Sinelac et utilisait le véhicule de diplomate pour faire entrer ces ivoires sans être inquiété par la police rwandaise pour des raisons d’immunité diplomatique.
Il se rendait donc dans la ville de Kigali où il vendait ces ivoires, mais son véhicule non fouillé transitait par la région de Gisenyi, au Nord-ouest du Rwanda. Nous apprenons que le Burundais, Cyriaque Kaburaburyo, est sur le point d’être extradé sur Bujumbura pour qu’il soit jugé par la justice burundaise.
Selon les experts environnementalistes, 20.000 ou 30.000 éléphants sont tués en Afrique à la quête d’ivoire, ce qu’occasionne la disparition systématique de cette espèce rare en Afrique et dans le monde. N.R.
Burundi – Statistiques
Lancement officiel du 10e mois de la statistique au Burundi et la 29ème journée africaine de la statistique
Bujumbura, le 29 octobre 2021 (Net Press). A travers un communiqué de presse organisé par l’l’institut des statistiques et des études économiques du Burundi, Isteebu, ce vendredi 29 octobre 2021, son directeur général a fait savoir que depuis 2012, le système statistique national (SSN) du Burundi, coordonné techniquement par l’institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu), célèbre son mois de la statistique au Burundi allant du 20 octobre au 20 novembre.
Le thème de cette année est « moderniser le système de collecte des données du recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage de 2022 (RGPHAE 2022) pour soutenir le développement socioculturel au Burundi ».
Le directeur général a fait savoir que les activités prévues durant cette période figurent entre autres, l’animation du présent point de presse pour le lancement du 10e mois de statistique au Burundi, l’organisation d’une table ronde de mobilisation des appuis techniques et financiers internationaux pour le recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage au Burundi de 2022.
L’on prévoit également l’organisation de 8 ateliers de validation des profils socio-économiques des provinces du Burundi ; l’organisation d’un atelier-retraite de traitement et d’analyse de données de l’enquête sur les conditions de vie des ménages au Burundi de 2019/2020 ; la formation du personnel du ministère en charge de l’intérieur sur les logiciels statistiques et cartographiques.
Il y aura en outre l’organisation d’un atelier de vulgarisation des documents stratégiques statistiques à l’intention des hauts cadres du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique ; le démarrage du processus de l’élaboration de la stratégie statistique du ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi, l’organisation d’un café statistique sous le thème : « comprendre les innocentions dans l’approche et les produits du recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage au Burundi de 2022 ». N.B.
Burundi – Tanzanie – Réfugiés
Des réfugiés burundais prennent toujours le risque de se rendre au Kenya clandestinement
Mara, le 29 octobre 2021 (Net Press) . Nous apprenons que la police kenyane vient d’arrêter plus de 50 réfugiés burundais, essentiellement des femmes et des enfants, qui quittaient les camps de réfugiés en Tanzanie, surtout celui de Nyarugusu, pour se rendre au Kenya, au camp de Kakuma et ce, en clandestinité. Ils ont été remis aux autorités policières de Mara, une région de la Tanzanie.
Ils fuient les conditions de vie précaires dans lesquelles ils vivent au pays de Samia Suluhu Hassan ainsi que leur probable rapatriement forcé. Des informations en provenance de la frontière entre le Kenya et la Tanzanie rapportent que ces réfugiés interceptés dorment à la belle étoile et n’ont aucune assistance. La Croix-Rouge de son côté leur donne un peu de nourriture et des biscuits.
En Tanzanie, surtout au camp des réfugiés de Nyarugusu, une réunion a été tenue à l’endroit des réfugiés burundais pour décourager ces départs. Il leur a été signifié que celui qui sera attrapé dans de telles circonstances sera mis directement sur la liste de rapatriement. Apparemment, c’est une peine perdue car les réfugiés estiment que le départ vers Kakuma est leur chance de survie.
Nous apprenons que plus de 3.500 Burundais sont déjà partis vers le camp de Kakuma dans ces conditions. Ce dernier compte actuellement plus de 20.000 réfugiés d’origine burundaise. Les autorités tanzaniennes indiquent que la paix et la sécurité ont été recouvrées au Burundi, comme l’a décrit le président Ndayishimiye lors de son récent voyage en Tanzanie.
Les camps des réfugiés burundais de Tanzanie regorgent de plus de 140.000 personnes qui, aux yeux des Tanzaniens, devraient se faire inscrire pour un rapatriement volontaire. L’on rappellera que la Tanzanie vient de décider de ne plus accorder de nationalité à des réfugiés burundais et qu’elle ne donnera plus d’autorisation aux Burundais désirant un troisième pays d’accueil. J.M.
Burundi - Economie
Quand l’Ong Parcem fait un clin à Gitega …
Bujumbura, le 29 octobre 2021 (Net Press) . Dans une conférence de presse tenue ce matin, le directeur national de l’Ong « Parole et action pour la lutte contre la corruption et les malversations économiques », Parcem, Faustin Ndikumana, a lancé un cri d’alarme au gouvernement burundais, l’invitant à redoubler d’efforts pour la lutte contre la corruption et les malversations économiques.
Faustin Ndikumana a indiqué que la Parcem avait salué la politique du nouveau gouvernement (Leta Mvyeyi , Leta Nkozi, Etat responsable, Etat laborieux) suite au lancement officiel d’une campagne de lutte contre la corruption et ses infractions connexes et cette politique a été accompagnée par un document de la Parcem qui emboitait le pas au gouvernement burundais.
Faustin Ndikumana estime que dans cette campagne, il y a des dossiers brûlants centrés sur la corruption qui ont éclaté, allusion faite au cas du ministère des finances, du budget et de la planification, de celui du ministère de transport, du commerce et du tourisme, où la ministre Francoise Ndabaneze a été limogée, au cas de l’office de transport en commun « Otraco », au rapport de la commission sur le comportement des cadres à la fin de la législature, au cas d’entreprise d’adduction d’eau potable en commune Giheta, la déclaration des biens qui ne sont pas respecter, ect.
Le directeur national de Parcem, Faustin Ndikumana, se pose la question de savoir pourquoi ce sont des institutions en dehors de la hiérarchie de l’exécutif qui doivent saisir ces cas pour établir la responsabilité. Il demande au gouvernement burundais et aux organes habilités de rectifier le tir pour que le pays ne continue pas à sombrer dans l’impunité. Il faut une lutte acharnée contre la corruption et la malversation économique, a-t-il conclu. N.R.
Burundi - Santé
L’analyse de l’état des lieux de la reposte de covid-19, l’un des trois points analysés par le comité national Covid-19
Bujumbura, le 29 octobre 2021 (Net Press) . Ce sont les propos du ministre de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr Thaddée Ndikumana, lors d’une conférence de presse qu’il a animée après une réunion du comité national du covid-19 où il a annoncé que les cas de positivité ont sensiblement diminué sur tout le territoire national dans les proportions de 5% à 1.6% dans tout le pays.
Le ministre afait savoir que c’est grâce à la conjugaison des efforts des services de santé, de l’administration, du service de l’ordre mais également de la population qui ont observé les mesures barrières du covid-19, surtout pour avoir abandonné de s’embrasser. Suite à cette réduction, le comité a décidé que le dépistage qui était envisagé à l’entrée ou à la sortie de la capitale économique Bujumbura est suspendu, mais que le dépistage dans les différents centres prévus dans tout le pays est maintenu.
Le ministre Thaddée Ndikumana a fait savoir que le comité a analysé également l’état des lieux du stock où il a dit que le comité remercie le gouvernement pour son dévouement car les médicaments, comme les antigènes et les médicaments pour la prise en charge sont en nombre suffisant.
Quant à l’état des lieux de la vaccination du covid-19, il a fait savoir qu’une centaine de gens ont pour le moment été vaccinés volontairement, qu’il n’y a pas de gens qui viennent chercher le vaccin et ne l’auront pas bien sûr qu’avec consentement.
Le ministre dit que pour les gens qui veulent voyager, ils ont des difficultés de payer les frais de certificats. Le ministère est en train de travailler avec les banques, les médias, mais également avec l’Obr pour voir s’ils peuvent payer en ligne comme ils le font pour faire l’inscription. N.B.