Muramvya, le 30 octobre 2021 (Net Press) . Un membre de l’opposition, Christophe Ndayiragije (43 ans), a été arrêté depuis le 19 octobre 2021, appréhendé par la police en compagnie de jeunes Imbonerakure. Il était à son domicile au chef-lieu de la commune de Kiganda en province de Muramvya, au Centre du pays. Le gouverneur de cette circonscription provinciale, Diomède Nzambimana, n’en dit mot.
Selon nos informations, M. Ndayiragije a été libéré en avril 2021 dans le cadre de la grâce présidentielle. Il était détenu à la prison centrale de Bujumbura depuis 2016 pour « participation à un mouvement insurrectionnel », pour avoir participé aux manifestations contre un autre mandat controversé de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, en 2015.
Après une courte audition par un OPJ (Officier de police judiciaire) de Kiganda, il a été détenu au commissariat provincial de la police à Muramvya pendant deux jours avant d’être transféré vers un lieu jusqu’ici tenu secret.
La rédaction a contacté le gouverneur de province, Diomède Nzambimana, qui a réservé une réponse du berger à la bergère envers le reporter de l’agence Net press. Par après, il a tapé la main sur la table indiquant qu’il fallait arriver sur terrain en commune Kiganda pour s’enquérir de cette disparition forcée. Après cette réponse indigne d’une autorité de sa stature, il a raccroché son téléphone portable. Nous apprenons que même les administrations civile et policière de la commune Kiganda ont refusé de s’exprimer sur l’arrestation de Ndayiragije.
Cette réaction tranche nettement avec la position du chef de l’Etat par rapport au fonctionnement des médias. Alors qu’en réunion avec leurs responsables, le président Ndayishimiye avait clairement indiqué que rien ne peut se faire sans la presse et que personne ne devrait retenir l’information pour le bien de la société. Probablement que le gouverneur Nzambimana n’a pas été au courant de la volonté du chef de l’Etat.
Cependant, la rédaction de l’agence Net Press donne un coup de chapeau au gouverneur de la province de Kirundo, au Nord du pays, en la personne d’Albert Hatungimana, ce haut gradé de cette province qui est aussi à l’aise dans son cabinet de travail que devant les medias. En effet, il ne sait pas conjuguer le verbe « retenir » l’information sur la vie de sa province, quelle que soit sa nature, ce qui devrait servir d’exemple à d’autres autorités, fut-elle celle de Muramvya, qui devraient comprendre que livrer une information à la presse n’est pas une faveur à l’endroit du journaliste, mais des lecteurs, des écouteurs ou des téléspectateurs grâce auxquels elles sont payées.
Par ailleurs, cela est un droit garanti par la constitution burundaise, raison pour laquelle il y a des mécanismes prévus par la loi pour l’exercice du métier. Et à notre connaissance, le téléphone n’est pas interdit comme moyen de recherche d’information, Mr. Le gouverneur Nzambimana ! N.R.
Burundi - Rdc – Sécurité
Quand les Banyamulenge sont interdits de prendre le chemin de l’exil vers le Burundi
Gatumba, le 30 octobre 2021 (Net Press). Ils sont des milliers de l’ethnie Banyamulenge de la République démocratique du Congo, qui fuient les combats intenses de l’ethnie Mayi–Mayi qui ont fait 13 morts du côté Banyamurenge et plusieurs maisons brulées. Nous apprenons que depuis trois jours, les gardes du poste frontalier de Gatumba refusent que ces Banyamulenge prennent le chemin de l’exil vers le Burundi.
Selon des informations sur place, l’ethnie Mayi–Mayi est toujours à la chasse aux sorcières de l’ethnie Banyamulenge, cette ethnie d’origine Tutsi dont la revendication de nationalité congolaise irrite les Congolais pur dur racistes contre l’ethnie Tutsi. Ils ont été attaqués depuis leur fief de Bigonogono, dans le territoire de Fizi, à l’est de la République démocratique du Congo. Certains ont fuient vers l’Ouganda depuis la fraicheur des faits.
Nous apprenons que des milliers de cette ethnie qui ont tenté de prendre le chemin de l’exil au Burundi ont vu leur requête refusée par les agents de l’immigration du poste frontalier de Gatumba.
Des Banyamulenge parlent d’une situation bizarre, arguant qu’aucun pays au monde ne peut refuser le droit de l’exil à un citoyen victime d’insécurité grandissante dans son propre pays. Ils demandent au gouvernement burundais de leur garantir le droit d’asile. N.R.
Burundi - Fisc
Le paiement de redevance routière se poursuit ce samedi …
Bujumbura, le 30 octobre 2021 (Net Press) . Ceci figure dans un communiqué rendu public par l’office burundais des recettes (Obr) ce vendredi 29 octobre 2021. L’Obr dit que dans l’intention de faciliter ceux qui n’ont pas encore payé la redevance routière, une journée de grâce a été accordée, c’est-à-dire ce samedi de 11h à 14h. Les guichets de l’Obr seront ouverts pour cet effet.
Ce communiqué ajoute que pour ne pas perdre du temps à attendre devant le bureau de l’Obr, il rassure qu’après avoir payé ces frais, les quittances seront récupérées même dans les jours à venir.
Notre rédaction est passée sur le guichet de l’Obr se trouvant au palais des arts et de la culture, il y a peu de gens qui sont devant le bureau. Ceux qui étaient sur place disent que peut être se bousculent dans des banques pour avoir des bordereaux de versement. Pour d’autres, au regard du faible pouvoir d’achat, il y en a qui attendent de l’argent pour s’acquitter de cette redevance, moyennant amende si jamais il n’y pas de prolongation des délais.
Burundi – Télécommunication
La banque centrale et l’agence de contrôle des télécommunications le public et les clients du lumicash
Bujumbura, le 30 octobre 2021 (Net Press) . Dans un communiqué signé conjointement par Audace Niyonzima, de la banque de la République du Burundi (Brb) et Samuel Muhizi, de l’(Arct) agence de régulation et de contrôle de télécommunication ce vendredi 29 octobre 2021, ils tranquillisent la population et les clients que Lumicash continuera à offrir les services malgré le communiqué du 27 octobre 2021 qui exige qu’à partir du 1er novembre, les services de Lumicash seront suspendus.
Lors de cette rencontre, ils ont conclu que toutes les parties prenantes sont invitées à continuer à offrir les services de transactions électroniques et ajoutent que des réunions vont être organisées à l’intention des super agents pour donner une orientation adéquate.
Ces parties appellent tous les super agents et agents à continuer à offrir les services de lumicash au public, jusqu’à nouvel ordre. Ils mettent en garde néanmoins tous les super agents et agents qui refuseraient intentionnellement d’adhérer au contenu dudit communiqué. Ils seront seront sanctionnés conformément aux lois et règlements en vigueur.
Les agents de Lumicash que notre rédaction a contactés disent qu’ils ont bien accueilli la mesure et remercient les deux parties qui sont intervenues à temps avant qu’un grand nombre de jeunes ne retournent dans la rue. N.B.
Burundi – Assainissement
Quatorze collines de la commune Bugabira dotées d’eau potable
Kirundo, le 30 octobre 2021 (Net Press) . Au moment où cette commune de Bugabira, de la province Kirundo, au Nord du pays, est la seule qui n’avait aucune source d’eau potable dans tout le pays pour alimenter ces 14 collines susmentionnées, la direction chargée d’alimenter en eau potable la population a trouvé cette source en commune Vumbi de la même province et ce projet a couté 5 milliard de nos francs.
La population dit que depuis 1998, elle ne connaissait pas d’eau potable et utilisait des eaux du lac ou des rivières, d’où elle souffre beaucoup des maladies intestinales. Elle remercie le gouvernement pour avoir pensé à elle, ajoutant que cela limitera les maladies liées au manque d’hygiène. N.B.
Burundi - Education
Une séance de moralisation à l’endroit des personnels de l’éducation
Gitega, le 30 octobre 2021 (Net Press) . Le Président de la République a animé ce vendredi 29 octobre 2021 une séance de moralisation à l’endroit des hauts cadres et des cadres du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique à Gitega, capitale politique du pays. Le ministre François Havyarimana indique que les enseignements suivent le cours normal malgré les énormes défis que connaît ce secteur.
C’est notamment le manque d’enseignants et d’enseignants qualifiés, le manque de supports pédagogiques, le manque de bancs-pupitres. Le Président de la République appelle le personnel de l’éducation à s’atteler efficacement au travail, chacun en ce qui le concerne pour développer le pays.
Mashandari Emmanuel, en lieu et place de la COSESONA, apprécie cette séance et en appelle à tous ceux qui y ont participé de faire sien les conseils prodigués par le numéro un burundais. Le Président de la République a octroyé aux dix-huit directeurs provinciaux de l’éducation un véhicule flambant neuf et à chaque direction provinciale et communale de l’éducation un ordinateur pour la bonne marche du travail.
Nos confrères de « La Voix de l’Enseigant » semblent déplorer le fait que la dispense du cours des Tic reste quasiment théorique. La réforme du fondamental a introduit un nouveau cours des TIC (technologie de l’Information et de la Communication). Ce cours commence avec la classe de 8ème. Cependant, les défis sont très nombreux au niveau des écoles et surtout aux classes du cycle 4 accolées aux écoles fondamentales.
Les enseignants ne se contentent que de la théorie. Cela est notamment le manque d’enseignants qualifiés, d’outils informatiques et de courant électrique. Il s’agit d’un apprentissage tronqué, déplorent-ils.
Il n’y a pas non plus de clémence du ciel pour les écoles de Buyengero, selon toujours ce confrère. Les pluies diluviennes mêlées aux vents violents dans la nuit du 24 au 25 octobre ont endommagé plusieurs établissements dans la direction communale de l’enseignement de Buyengero en province de Rumonge.
On enregistre beaucoup de dégâts matériels, notamment les toitures emportées, les livres des enseignants et des élèves ainsi que leurs cahiers. Les autorités scolaires demandent une assistance d’urgence.
L’hebdomadaire fait savoir enfin que les nouveaux enseignants seront formés en pédagogie d’intégration. Le système éducatif burundais connait une réforme. Le gouvernement a introduit la Pédagogie d’intégration et la pédagogie des grands groupes qui a remplacé la pédagogie par objectifs.
Les enseignants en activité en 2017 ont reçu une formation avec l’introduction de la réforme. L’enseignant devient facilitateur et le gros du travail est fait par l’apprenant. Aujourd’hui la formation s’est arrêtée alors que le système n’est pas maitrisé par tous les enseignants. En plus, le ministère de la fonction publique continue à recruter de nouveaux enseignants.
Certains n’ont aucune notion en Pédagogie et encore moins en pédagogie d’intégration. Un responsable d’une école demande la continuité de la formation pour améliorer la qualité de l’enseignement. Le Directeur général des Innovations et des curricula promet une formation aux nouveaux enseignants. J.M.