Cankuzo, le 5 novembre 2021 (Net Press) . Le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, déclare qu’en date du 4 novembre 2021, un élève du nom de Tarira Sharif a trouvé la mort lors d’un accrochage entre les élèves de l’école fondamentale Camazi et ceux du lycée islamique au terme d’un match de football.
Après cette altercation, un des élèves nommé Fulgence Irankunda, âgé de 22 ans, a lancé une pierre à Tarira Sharif de 13 ans qui a été blessé et évacué manu militari vers le centre de santé de Gasenyi, où il a fini par rendre son âme suite aux blessures mortelles qu’il avait eu sur le front. Pierre Nkurikiye dit que le présumé auteur a été interpellé pour un dossier pénal.
Sur la même rubrique sécuritaire, Jeannette Iradukunda, âgée de 30 ans, a été retrouvée pendu sur la toiture d’une maison à l’aide d’une corde, dans l’après-midi de ce mercredi, sur la colline de Gatwe, de la commune Nyabihanga de la province de Mwaro, au Centre du pays. Le chef de la colline, Donatien Hakizimana, n’écarte pas l’hypothèse d’un suicide.
Jeannette Iradukunda rentrait des activités champêtres d’où elle venait de récolter des patates douces lorsqu’elle a été retrouvée pendue. Selon un témoin, les mobiles liés à sa mort ne sont pas encore connus. La police a effectué le déplacement sur les lieux du drame pour enquêter. La défunte venait de terminer ses études d’humanités générales au lycée communal Muyange, section langues, dans la même commune de Nyabihanga. Elle s’apprêtait à aller à l’université. N.R.
Burundi – Confessions Religieuses - Sécurité
Des arrestations en cascades autour d’une éviction !
Bujumbura, le 5 novembre 2021 (Net Press) . Au moins 9 fidèles de l’église Rehoboth Holly Church, parmi eux une femme de cinquante-cinq ans souffrant des maladies chroniques, ont été arrêtés depuis dimanche 31 octobre. Ils sont tous accusés de mouvements insurrectionnels dans la croisade tenue en zone Gihosha, commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique. Ils sont détenus au bureau spécial de recherche, police judiciaire des parquets et dans le cachot du commissariat zonal de Kamenge.
Selon des informations à notre disposition, l’affaire remonte au mois de septembre, lorsque le représentant de l’église Rehoboth Holly Church sise au quartier 6, en zone Ngagara, de concert avec les prélats de cette église, ont procédé à la chasse aux sorcières des fidèles qu’ils qualifient de gênants et sans aucune signification.
La chorale Yakim ainsi des évangélisateurs ont été chassés de l’église. Certains chrétiens qui ont remarqué le comportement peu tendre de ce représentant de cette église envers les fidèles, sont partis en débandade dans d’autres églises.
Le groupe de choristes chassé dit que pour préserver leurs talents et continuer à chanter à la gloire de Jésus Christ, a organisé une croisade qu’il allait animer en date du 31 octobre 2021 dans la salle de réception « Ku kazuba center », dans l’entourage de la station d’essence de la zone Gihosha, commune urbaine de Kamenge, qui a rencontré l’approbation du chef de Zone Gihosha et le directeur général au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Selon ces fidèles qui ont requis l’anonymat, cette chorale a procédé aux affiches dans les coins de la zone Gihosha pour annoncer aux fidèles et aux autres curieux assoiffés par la tenue de cette croisade considérée comme sauveur des esprits meurtris par toutes sortes d’intempéries.
Et au moment où ces anciens fidèles de l’église Rehoboth Holly center s’apprêtaient à organiser cette croisade, des coups de téléphones en cascade du représentant de l’église Rehoboth Holly center, en la personne d’Etienne Ntamavukiro, de concert avec l’ancien commissaire de la police nationale, Dieudonné Nkurunziza, révoqué dans ce corps pour des raisons non encore connues, ont proféré des menaces de mort pour empêcher la tenue de cette croisade.
Et dans la même foulée, le commandant du commissariat zonal de Gihosha a intimé l’ordre aux anciens fidèles de cette église de sortir et a interdit cette croisade, arguant que l’injonction est venue d’en haut.
Un élément qui s’entremêlait dans ces échauffourées et sous les bottes du représentant de l’église Rehoboth Holly Center, a lancé une pierre aux policiers accrédités à ce lieu qui devrait abriter cette croisade. Ce fut le commencement du calvaire où 5 personnes ont été arrêtées sur place et conduites manu militari dans les différents cachots de la mairie de Bujumbura. Ils sont tous accusés de tenir un mouvement insurrectionnel.
Nous apprenons que plus de 9 personnes ont été arrêtées, dont une vielle femme qui souffre de maladies chroniques. Ils sont entre les mains de la police du bureau spécial de recherche, de la police judiciaire des parquets et dans le cachot du commissariat zonal de Kamenge, où d’autres arrestations en cascades de ces anciens fidèles de l’église Rehoboth Holly Center sont attendus. Ces derniers sont dans la peur bleue et vivent en cachette.
Ces anciens fidèles de l’église Rehoboth Holly Center demande à la commission nationale indépendante des droits de l’homme (Cnidh) et au président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, d’interdire ces arrestations en cascades envers les citoyens paisibles, dont leur objectif était de se rassembler pour prier.
Cependant, la rédaction s’était donné rendez-vous avec le représentant de l’église Rehoboth Holly Center, Etienne Ntamavukiro, dans la soirée de ce jeudi pour s’enquérir de cette situation. Il a décidé d’éteindre son téléphone. N.R.
Burundi – Eac - Justice
« On n’est pas obligé d’aller à Arusha pour y intenter une action en justice », dixit Nestor Kayobera
Bujumbura, le 5 novembre 2021 (Net Press). Ce qu’a déclaré Nestor Kayobera, président de la cour de justice de la communauté est-africaine ce jeudi 4 novembre 2021, lors des festivités du 20e anniversaire de cette cour à l’hôtel Royal Palace. En répondant aux questions des journalistes, il a fait savoir que cet anniversaire a été organisé pour mettre la population dans le bain sur l’existence de cette cour et son rôle par rapport aux autres cours nationales.
Nestor Kayobera a fait savoir que cette cour est un organe qui est chargé de s’assurer de l’interprétation de l’application et du respect du traité de la cour est-africaine comme le stipule l’article 7.
Les journalistes ont soulevé la question des difficultés d’accéder à cette cour, Nestor Kayobera a fait savoir que pour le moment, il n’y a pas de problème car la cour a ouvert des sous-greffes dans chaque Etat-membre et un autre avantage et qu’il n’y a pas de frais prévus d’accéder à cette cour.
Le président Kayobera a dit que dans le temps, il n’était pas permis de saisir la cour est-africaine sans avoir parcouru toutes les cours nationales mais pour le moment, l’on peut saisir cette cour sans passer par les cours nationales ou en même temps saisir les deux cours.
Nestor Kayobera a informé la population que la cour va passer ce mois de novembre 2021 à Bujumbura pour recevoir des doléances publiques et livrer des jugements. Il a terminé en disant qu’il est satisfait du bilan pour ces 20 ans d’existence de la cour est-africaine. N.B.
Burundi - Politique
Vers la mise en place des membres du conseil des notables
Bujumbura, le 5 novembre 2021 (Net Press) . A travers une ordonnance signée conjointement par la ministre de justice et celui ayant l’intérieur dans ses attributions le 2 novembre 2021, portant numéro 550/530/1302, les deux ministres ont nommé 10 personnes qui sont membres d’une commission chargée de la mise en place effective des membres du conseil des notables de collines ou de quartier.
Parmi les tâches de cette commission, figure notamment l’élaboration des termes de références pour les élections des membres du conseil des notables de collines ou de quartiers. La commission préparera ensuite un guide électoral pour les chefs de collines ou de quartiers en se référant au guide électoral national dans ses aspects compatibles avec la nature du scrutin, les aspects de genre et des équilibres constitutionnels dument pris en compte.
Cette commission a également pour rôle de proposer les mécanismes de fonctionnement et d’opérationnalisation du conseil des notables de colline ou de quartier. N.B.
Burundi - Santé
Les mesures barrières du covid-19 sont en vigueur sur les parkings du sud de la capitale Bujumbura
Bujumbura, le 5 novembre 2021 (Net Press) . Au moment où la population a abandonné le système de lavage des mains avant de prendre leur bus, à partir de ce jeudi 4 novembre 2021, les passagers sont obligés de se laver les mains et de porter leurs masques avant d’entrer dans le bus. Il y a des personnes qui sont chargées d’assurer le suivi.
La population qui emprunte cette direction dit que c’est une bonne initiative mais déplore les gens qui arrivent dans le bus, enlèvent leurs masques jusqu’à l’endroit où se trouvent les policiers qui contrôlent le port de masques. Certains disent qu’il s’avère nécessaire de trouver un agent dans chaque bus pour faire respecter cela où encore que ces policiers changent de place pour que les passagers puissent changer de comportement. N.B.
Burundi - Administration
Neuf employés de l’entreprise Afritextile interpellés par la police !
Bujumbura, le 5 novembre 2021 (Net Press) . Selon des informations sur place, neuf employés de l’entreprise Afritextile ont été interpellés vers 10 h00 de ce matin. Ils seraient accusés d’empêcher d’autres employés de travailler après un mouvement de grève lié à une revendication salariale observée depuis trois jours.
Pour rappel, certains employés de l’entreprise Afritextile avaient observé un mouvement de grève depuis ce mardi, leurs revendications étaient centrées sur l’amélioration de la masse salariale et une application de deux poids deux mesures frappé une partie du personnel qui a été mis en chômage.
Nous apprenons que dans la matinée de ce vendredi, les employés grévistes ont voulu empêcher de travailler ceux qui étaient au service et sous l’intervention musclée de la police, neuf employés de l’Afritextile ont été interpellés, d’autres ont pris fuite.
Cependant, l’Inspection générale du travail en visite dans cette entreprise dit que le mouvement de grève observé par certains employés de cette entreprise est illégale car la direction générale de l’Afritextile avait ouvert les portes à toutes les négociations à la partie lésée.
Une certaine opinion trouve que l’inspection générale du travail devrait diligenter une enquête et audition auprès de toutes les parties pour s’exprimer ouvertement sur les accusations mutuelles. N.R.
Burundi – Commerce
La Brarudi dément une information qui circule sur les réseaux sociaux
Bujumbura, le 5 novembre 2021 (Net Press) . Selon un communiqué de presse de l’entreprise commerciale de brassage et de vente de bière, Brarudi, de ce 5 novembre, il y a une fausse information qui circule et qui veut qu’un concours en ligne circule depuis un certain temps sur les réseaux sociaux, évoquant qu’il est organisé à l’occasion du cinquantenaire de la Brarudi.
Le communiqué fait savoir que les participants qui répondront correctement à des questions gagneront une certaine somme ou une somme certaine d’argent. La direction de cette entreprise commerciale porte à la connaissance du public qu’elle n’est pas à l’initiative de ce concours et invite le public à ne pas y participer.
Un lecteur assidu de Net Press a mis en cause cette information avant même que la direction ne le fasse. Pour lui, il vient de passer plus de 50 ans à Bujumbura, il a toujours vu ses aînés prendre de la bière produite par Brarudi, qu’il était donc impossible que la société fête uniquement ses 50 ans. Il a été complété par un autre qui croit avoir bu de la bière juste après la proclamation de l’indépendance, ce qui veut dire que cet anniversaire est fabriqué de toutes pièces. D.N.