Bujumbura, le 13 novembre 2021 (Net Press) . Il était vers 11 h30 minutes de ce samedi, deux présumés bandits ont été interpellés par la police alors qu’ils s’apprêtaient à subtiliser de l’argent et autres objets précieux au parking qui desserve le nord et le centre du pays, au marché appelé communément « Cotebu », en zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa au nord de la capitale économique Bujumbura.
N’eut été l’intervention musclée de la police sur place, ceux qui ont assisté à cette scène macabre allaient se faire justice. Selon nos sources, ces bandits se déguisaient en convoyeurs pour embarquer les passagers qui empruntent les axes nord centre du pays. Ils ont été attrapés en train de subtiliser de jouer au pickpocket et ont été interpellés par quatre policiers. Les individus fous de colère ont tenté de les arracher des mains de ces policiers pour se faire justice, ils n’y sont pas parvenus, heureusement pour ces bandits.
Les foules nombreuses qui étaient sur place indiquent que le phénomène de banditisme prend une allure inquiétante et ce, malgré la présence d’une armada de policiers. Elles soulignent que les rares bandits interpellés sont toujours relâchés pour reprendre cette sale besogne au même marché, d’où l’intention manifeste de se faire justice de la part des victimes.
Plusieurs individus rencontrés sur place privilégient la voie de se faire justice pour juguler ce phénomène, ce qui est une accusation indirecte à l’endroit des policiers affectés à ce marché et dont la préoccupation majeure est la rafle des motos en situation irrégulière.
Pour s’enquérir de cette situation non moins inquiétante, la rédaction a cherché à contacter le chef de Zone Ngagara, Frank Ernest Ntandikiye, vers 13h 10 minutes, mais sans succès. La rédaction continue à le chercher pour qu’il donne des éclaircissements sur ce phénomène qui se déroule dans l’entité administrative de son ressort. N.R.
Burundi – Confessions Religieuses - Politique
Le ministère de l’intérieur déçu par le comportement de certaines confessions religieuses
Kayanza, le 13 novembre 2021 (Net Press) . Alors qu’il était en réunion dans la province de Kayanza, au Nord du pays, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, a profité de l’occasion pour s’exprimer sur certaines pratiques des confessions religieuses.
Il critiquait ouvertement des religieux qui organisent des prières pendant les heures de service, des trafics d’influence qui aboutissent aux conflits en pleins cultes, etc., d’où il s’est montré hostile à l’agrément de nouvelles confessions religieuses. Il a plutôt conseillé à ceux qui participaient à la réunion et qui semblaient chercher de nouveaux agréments de penser à d’autres activités génératrices de revenus comme des coopératives pour le développement du pays. J.M.
Burundi – Trafic Routier
Un reçu d’un permis de conduire seul suffit jusqu’au nouvel ordre
Bujumbura, le 13 novembre 2021 (Net Press) . Ceci figure dans une note de service N°004 publiée par le commandant de l’unité de police de roulage et de la sécurité routière, Eugène Bizindavyi, ce vendredi 12 novembre 2021. Il informe les usagers et la police de roulage que suite aux problèmes techniques observés dans le service permis, un reçu de paiement des frais de renouvellement du permis de conduire définitifs, des permis définitifs perdus et les permis définitifs expirés sont considérés comme permis définitifs valables jusqu’à nouvel ordre.
L’unité de police de roulage et de sécurité routière prie la police nationale de roulage, qui effectue des contrôles routiers sur les axes de tout le territoire national, de mettre en exécution la présente note jusqu’au nouvel ordre. Les chauffeurs sont satisfaits de cette mesure d’autant plus qu’elle est claire et empêche toute spéculation de la part des policiers chargés de la régulation routière. N.B.
Burundi - Agriculture
20.620T de café est la production attendue dans la province Bubanza
Bujumbura, le 13 novembre 2021 (Net Press) . La population de Bubanza, à l’Ouest du pays, demande de rehausser le prix d’un kg de café parce que cette culture exige beaucoup de travaux et du suivi. Cette population ajoute que comme le coût de la vie est cher, l’Etat devrait majorer le prix d’un kg de café qui est pour le moment à 700F alors que les autres cultures sont à un prix supérieur.
L’un des cultivateurs a fait savoir à titre d’exemple qu’il a produit 1 tonne de café l’année passée et qu’il a gagné 700.000F seulement. Pour lui, il travaille à perte. Un autre problème soulevé est le travail mal fait par les gens chargés de peser ce café, d’où les caféiculteurs demandent de les remplacer.
Le gouverneur de la province Bubanza, Cléophas Nizigiyimana, accompagné par le représentant de l’office pour le développement du café, Odeca, les tranquillisent. Le gouvernement du Burundi ne ménagera aucun effort pour faciliter l’agriculteur et il a demandé à ces caféiculteurs de bien entretenir le café pour accroitre la production.
Il a enfin annoncé que la quantité de café attendue cette année est de 20.620T de café. Signalons que c’était lors d’une campagne de mettre de l’engrais dans les champs et de pulvérisation du café contre les bactéries ce vendredi 12 novembre 2021. N.B.
Burundi - Santé
Neuf détenus sur 24 du commissariat de province Muyinga atteints du covid-19
Muyinga, le 13 novembre 2021 (Net Press) . Selon les sources sur places de ce vendredi 12 novembre 2021, 9 détenus du commissariat provincial de Muyinga, Nord-est du pays, ont été testés positifs du covid-19. Cette même source indique que ces détenus ont été alors mis en quarantaine pour ne pas contaminer le reste des détenus.
Le procureur de la République en province de Muyinga Vincent Uwizeye, confirme cette information et demande à la population d’observer toujours les mesures barrières contre le covid-19 car cette pandémie est toujours là. N.B.
Burundi – Education
Les nouveaux quartiers manquent d’écoles publiques
Bujumbura, le 13 novembre 2021 (Net Press). C’est le constat de notre confrère, l’hebdomadaire « La Voix de l’Enseignant » de ce12 novembre. Les écoles frontalières avec de nouveaux quartiers font face à des effectifs très élevés. Dans la commune Muha au sud de la capitale économique du Burundi, de nouveaux quartiers continuent à naitre, ce qui expliquerait le développement.
Malheureusement, les responsables des services de l’urbanisme oublient ou le font sciemment de réserver les parcelles pour la construction des écoles publiques, semble regretter ce journal spécialisé dans des questions de l’éducation.
Les enfants de ces quartiers gonflent les effectifs de peu d’écoles en place. Le directeur de l’école fondamentale de Ruziba II, de la même localité, propose aux parents de construire de nouveaux locaux en hauteur car l’école a plus de 3 mille écoliers et a emprunté des locaux de l’école fondamentale de Ruziba I.
Un parent par contre demande au ministère ayant les constructions publiques dans ses attributions de créer des espaces pour les écoles en indemnisant les propriétaires et les bâtir au cours des travaux communautaires, sinon les enfants ne seraient pas en train d’étudier gratuitement comme décidé par le gouvernement depuis 2005.
A côté de ce manque criant d’écoles publiques, notre confrère revient également sur l’instauration d’un billet d’autorisation dans la direction scolaire de Bujumbura. Dans une correspondance adressée aux directeurs communaux de l’éducation, le directeur provincial de l’éducation de Bujumbura restreint les mouvements du personnel.
Nul besoin de se rendre dans d’autres services sans autorisation écrite. Il va même jusqu’à interdire les enseignants qui demandent des lifts pour se rendre au service. Il oublie que la plupart des enseignants qui prestent dans cette localité sont des enseignants déstabilisés par l’opération de redéploiement.
L’hebdomadaire constate enfin que l’encadrement psychosocial des adolescents est un art. Les jeunes adolescents ont besoin d’un suivi régulier pour pouvoir s’intégrer socialement et suivre le cursus scolaire normalement. C’est ce qui a été dit dans un atelier de formation des pairs éducateurs sur l’encadrement psychosocial des orphelins et autres enfants vulnérables organisé par la Maison des Jeunes, en collaboration avec Global Peace Chain BURUNDI, avec l’appui de l’UNESCO.
Burundi - Ouganda – Politique
Le parti présidentiel en Ouganda signe et persiste : son candidat se présentera en 2026
Kampala, le 13 novembre 2021 (Net Press). Le président du parti mouvement de résistance nationale au pouvoir (NRM), fondé par l’actuel président ougandais en 1981, signe et persiste que Yoweli Kaguta Museveni va se représenter aux rendez-vous présidentiels de 2026 et ceux qui sont contre de sa candidature vont aller élever des canards.
Dans une conférence de presse tenue ce vendredi 12 novembre, lors des préparatifs des élections municipales de Kayunga, prévues au mois de décembre 2021, Tanga Adoi a juré sur tous les toits que le président ougandais, Yoweli Kaguta Museveni, va se représenter à la course présidentielle de 2026 et que ceux qui contestent sa candidature sont voués à aller élever des canards et n’ont pas de place dans ce pays.
Yoweri Museveni, né le 15 août 1944 à Ntungamo, est un homme d’État ougandais, président de la République depuis 1986. Il est actuellement l’un des plus anciens dirigeants au pouvoir en Afrique et dans le monde. Des informations qui filtrent dans la presse ougandaise indiquent que son fils, le lieutenant général Muhoozi Kanerugaba, serait des plus favoris pour succéder à son père qui sera certainement sous le poids de l’âge en 2026.
Cependant, le lieutenant général Muhoozi Kanerugaba, dans plusieurs sorties médiatiques, indiquent qu’il n’a pas les ambitions présidentielles. Les analystes estiment que de telles attitudes ont été adoptées par tous les fils des chefs d’Etat susceptibles de remplacer leurs pères de présidents au fauteuil présidentiel. Malgré cela, le lieutenant général Muhoozi Kanerugaba est présenté comme un homme taciturne. N.R.