Kirundo, le 17 novembre 2021 (Net Press) . Nous apprenons qu’un homme âgé de 44 ans et son enfant de 6 ans sont morts noyés dans le Lac Rwihinda de la province de Kirundo, au Nord du pays. Selon des informations en provenance de cette localité, ils étaient dans un bateau qui s’est renversé. Jusque ce matin, les corps des disparus n’étaient pas encore remontés à la surface des eaux. D.N.
Burundi - Sécurité
Six présumés rebelles interpellés dans les provinces de Kayanza et de Muramvya
Muramvya, le 17 novembre 2021 (Net Press) . Ils ont été arrêtés ce lundi à Bugarama, en commune et province de Muramvya (centre du Burundi) et dans la commune de Matongo, en province de Kayanza (nord). Les militaires ont collaboré avec la police et de jeunes Imbonerakure pour les interpeller. Ils sont soupçonnés d’appartenir à un mouvement rebelle installé dans la forêt naturelle de la Kibira.
Des sources sur place indiquent que deux suspects ont été arrêtés par des militaires et policiers en patrouille sur la colline de Mpehe, zone Bugarama en commune et province de Muramvya. C’était une opération conjointe de la police et des militaires appuyée par de jeunes du Cndd-Fdd. Ils ont alors repéré deux hommes dans une localité proche de la Kibira qu’on a pas pu identifier. Ils les ont approchés sur le champ avant de les interpeller et menotter.
Cependant, d’autres sources affirment que plusieurs policiers lourdement armés, appuyés par des membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel, Imbonerakure, avaient érigé des checkpoints sur la RN1(route nationale numéro un) et ses ramifications menant au centre-est et à l’est ainsi qu’au nord-est jusqu’à la frontière avec le Rwanda et la Tanzanie.
Selon des témoins, quatre autres hommes ont été capturés par des militaires et des Imbonerakure le même jour entre les communes de Bukeye (Muramvya) et de Matongo (Kayanza au nord).
Des témoins racontent qu’ils ont vu ces suspects, ils avaient les bras attachés avec une corde. Ils ont promis de montrer aux militaires où se trouvent d’autres rebelles dans la Kibira avant d’y aller avec eux. Ils racontent qu’ils ne sont pas au courant des suites des évènements. N.R.
Burundi - Justice
Un homme détenu dans le cachot du commissariat de Ngozi accusé d’avoir des habits d’un évêque
Ngozi, le 17 novembre 2021 (Net Press) . Selon nos sources, Il s’appelle Steven Ngabishengera, de la colline Kinyami, de la commune et la province Ngozi, au Nord du pays. Il est le fils de Ngabishengera. Les sources disent que ce jeune homme a été saisi par la police ce mardi 16 novembre au terme d’une fouille-perquisition que la police a organisée au domicile de Ngabishengera.
Ces éléments des forces de l’ordre avaient eu des informations que cet homme détient illégalement d’armes et à leur grande surprise, ils y ont trouvé des soutanes de moines et autres outils de l’église catholique comme les chapelets et les croix. Ils se sont rendu compte que Ngabishengera est un pro-Zebiya, une fille dénommée Eusébie Ngendakumana, qui affirme qu’elle voit régulièrement la Vierge Marie.
Il n’était pas sur place pour qu’il puisse s’expliquer sur ce qu’il possède, mais contre toute attente, son fils Steven Ngabishengera a été arrêté pour des raisons d’enquêtes. Un comportement décrié par les voisins du jeune homme qui est arrêté en lieu et place de son père pour expliquer les origines des biens de son paternel. N.B.
Burundi - Politique
Faustin Ndikumana félicite le président de la République pour avoir organisé un forum national
Bujumbura, le 17 novembre 2021 (Net Press) . Faustin Ndikumana, président de l’Ong nationale Parcem, l’a déclaré dans une conférence de presse de ce mercredi 17 novembre 2021, où il a fait savoir qu’il y aura un forum organisé du 19 au 20 novembre 2021 qui a quelque chose de nouveau car il sera organisé par le président de la République et sera dirigé par lui-même de façon extraordinaire.
Faustin Ndikumana a fait savoir que ce forum va regrouper les Burundais de la diaspora, les différents intervenants dans le secteur de l’Economie ainsi que le gouvernement dans un contexte des états généraux sur l’économie pour se concentrer sur les véritables défis économiques pour y apporter des solutions.
Le président de Parcem souhaite que cette date soit une date historique, qui change le destin dans le système économique du pays. Il demande qu’il y ait des cadres forts pour le suivi et la mise en application des recommandations issues de ce forum et demande également qu’il y ait une sensibilisation pour que ces recommandations pénètrent dans le fin fond de la population. N.B.
Burundi - Politique - Communication
L’association des femmes journalistes sur les traces de la promotion de la voix des femmes dans les médias
Bujumbura, le 17 novembre 2021 (Net Press) . L’association des femmes journalistes (Afjo) a tenu un forum d’échanges entre les responsables des medias, les leaders des organisations de la société civile, centré sur la promotion de la voix des femmes dans les médias.
Diane Ndonse, la présidente de l’association des femmes journalistes (Afjo), dans un point de presse tenu à cet effet, dit que si les responsables des medias et les professionnels des medias sont sensibilisés sur les questions du genre et droits des femmes et qu’il y a collaboration entre les femmes leaders des organisations féminines et les directeurs des medias, les femmes et les filles seront davantage visibles dans les médias et leurs préoccupations auront l’occasion de comprendre les éléments qui composent l’environnement médiatique burundais, d’apprendre comment reconnaitre les médias à cibler dans leurs communications et de découvrir les avantages et les inconvénients des différents types des medias. N.R.
Burundi - Agriculture
Deo Guide Rurema demande à la population de Bubanza de différencier le manque et l’insuffisance de l’engrais organo-minéraux
Bubanza, le 17 novembre 2021 (Net Press) . Deo guide Rurema, ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, l’a dit ce lundi 15 novembre 2021 à Bubanza, à l’Ouest du pays, accompagné par les députés élus dans cette circonscription lors d’une visite de supervision à fertilisants organo-minéraux industries (FOMI) pour s’enquérir de la disponibilité des fertilisants au moment où la population de cette province se lamente du manque de fertilisants organo minéraux de la fomi. Il a demandé à la population de savoir distinguer le manque et l’insuffisance de ce fumier.
Le ministre Rurema a fait voir qu’il y a des rumeurs comme quoi il y a rupture de stocks des engrais organo-minéraux de fomi de type « totahaza » utilisé après le sarclage, ils ont constaté que les intrants destinés à la province de Bubanza sont disponibles mais suite au manque du carburant, cela a entravé le transport de ces engrais.
Le ministre a ordonné que ces engrais en stocks soient distribués dès le samedi 20 novembre pour qu’ils soient utilisés dans les champs de riz pour qu’il n’y ait pas d’impact sur la production lié au retard d’accession de cet engrais.
Le ministre Rurema a montré le processus de fabrication de l’engrais à cette délégation et dit qu’il y a des rumeurs qui disent que cet engrais est fabriqué à base du sable et des restes du riz. Les hôtes du ministre ont pu visiter tout le processus jusqu’à mettre ce fumier en emballage. N.B.
Burundi – Nécrologie
Départ pour l’Eternité d’un homme exceptionnel
Bujumbura, le 17 novembre 2021 (Net Press) . Dans la matinée du 6 novembre dernier, un samedi, une mauvaise nouvelle parvint à la famille, aux amis et connaissances de Prosper Nkurunziza, il venait de rendre son âme. C’était la consternation totale car en moins d’une année, cette famille avait perdu deux êtres très chers, à savoir Mathias Mwoho, le père de Prosper Nkurunziza et la prénommée Mme Grâce, sa belle-sœur.
Quelques jours plus tard, la famille décide d’enterrer dignement le défunt en date du 16 novembre, des cérémonies qui devraient être suivies par la levée de deuil partielle. C’est donc hier que le corps de Prosper Nkurunziza a été levé à l’hôpital « Kira Hospital » pour être transféré à la paroisse Regina Pacis de Kinindo où le dernier hommage lui a été rendu. C’est à cette même paroisse qu’une messe en sa mémoire a été célébrée.
D’entrée de jeu, l’on a constaté que la messe a été concélébrée par 5 prêtres, dont 4 curés à savoir Agapit Nindorera de la paroisse de Kinindo, Félix Fupi de la cathédrale Regina Mundi, Désiré Ninahazimana de la paroisse Saint Sauveur de Nyakabiga, de Déo Nitunga, de la paroisse de Munanira et de Jerry Cimpaye, un jeune prêtre natif de Kinindo, que la paroisse considère d’ailleurs comme son fils aîné.
Dans son homélie, le curé de la paroisse Regina Pacis de Kinindo a remonté avec brio le moral de la famille et de ceux qui accompagnaient l’illustre disparu. Il a vanté les mérites exceptionnels, il a prouvé par A + B que le départ pour l’Eternité de cet homme hors du commun s’est déroulé dans des conditions idéales au regard des étapes qu’il a franchies depuis la déclaration de sa maladie.
Il a évoqué ses mouvements de la maison à l’hôpital, puis de retour à la maison, des visites des prêtres, son degré de la croyance en Dieu, tout laissait croire qu’il a préparé la nouvelle vie qu’il allait entamer, dans le royaume des cieux.
Au cimetière de Mpanda, nous avons appris que feu Prosper Nkurunziza a vu le jour le 28 février 1963. Ni jeune ni vieux, il est passé de vie à trépas à l’âge de 58 ans, un temps très court dans la vie d’un homme, mais très riche au regard de ce qu’il a fait de son vivant sur la terre. Après ses études primaires, il a fréquenté l’Athénée de Bujumbura avant de s’orienter à l’école technique secondaire de Kamenge.
Très talentueux, il ne rencontra pas de difficultés à l’école, une vertu vite remarquée par son père Mathias Mwoho qui lui a désigné, juste après ses études, comme gérant de la société CAMU, chargée de produire et de vendre la chaux. Prosper Nkurunziza la dirigea d’une rigueur incroyable et pleine de vision pendant plus de 30 ans, si bien que son père, tout comme sa famille, personne n’a pensé à le supplanter, il était tout simplement irremplaçable.
D’après celui qui présentait sa biographie, cette société dont Prosper Nkurunziza était directeur général, - il a occupé ce poste à l’âge de moins de 20 ans, ce qui est plutôt rare – était basée dans la province de Rutana, au Sud-est du pays. Selon celui qui parlait de sa vie, Prosper Nkurunziza, un citadin pour ne pas dire un garçon de ville, ne s’est jamais plaint de monter régulièrement dans cette province même si sa famille était basée à Bujumbura.
Plus tard, il a pensé à créer sa propre entreprise dénommée « Etablissement Nkurunziza Prosper » qu’il a gérée jusqu’à sa mort. Tous ceux qui ont pris la parole à la tombe ont évoqué des qualités exceptionnelles de l’homme qui ont toujours fait de lui un homme de consensus quelles que soient les turbulences ou les timidités des uns et des autres. Le moment fort des cérémonies d’inhumation a été le discours de sa propre épouse, Laetitia.
Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’elle éclate en sanglots, elle a plutôt démontré un calme olympien, à la Prosper. Entourée de ses enfants, elle a fait part du bonheur qu’elle a eu au cours de son union avec Prosper, qui la qualifiait de « Marie » et qu’elle qualifie de « Joseph ». Avec émotion mais sans larmes aux yeux, Mme Laetitia, Maman Lionel ou Mamy Laetitia, a prononcé des mots très touchants prouvant qu’elle a été toujours épanouie aux côtés de l’homme de sa vie.
Prosper Nkurunziza a eu l’occasion de fonder une seconde famille dénommée La Case, faite des voisins et des amis de la zone de Kinindo, une association très active lors de l’assistance d’un membre en difficultés ou en liesse. Elle a réclamé et obtenu de soulever et de déplacer le cercueil de Prosper, une activité faite par 10 hommes dont l’âge oscille autour de 60 ans. Ce geste a été hautement apprécié par tous ceux qui ont accompagné Prosper à sa dernière demeure.
A la tombe, une effigie de Prosper Nkurunziza avait été préparée par un membre de La Case avec des écriteaux très évocateurs : « Je pars préparer la place pour vous tous ». Egalement, ses membres, autour de 50, hommes et femmes, se sont réunis et l’un d’eux a prononcé l’oraison funèbre qui a été elle aussi préparée par un membre de cette association. La rédaction propose l’entièreté de ce texte à son lectorat.
« Frère et ami Prosper Nkurunziza
« Nous voici, La Case, notre seconde famille, réunie, consternée autour de votre dernière demeure ; aux côtés des amis et des connaissances et en soutien à votre famille de sang à nouveau durement éprouvée par votre disparition :
« Très récemment, votre PAPA, le Mushingantahe Mwoho Mathias tirait gracieusement sa révérence après une vie bien remplie ; Hier, nous pleurions la brutale disparition de l’irremplaçable Madame Grâce notre sœur, dont la seule présence était source intarissable de joie ;
« Aujourd’hui, nous pleurons la disparition d’un homme profondément humain ; un homme que ses multiples qualités rendaient tout simplement exceptionnel ; Un mélange savant des qualités d’amitié, de simplicité, de sincérité, de rigueur et de tolérance ;
« Un homme aux faits et gestes ordinaires, mais dont l’élégance les rendait extraordinaires ; Nous pleurons un frère et ami d’un calme inégalable en toutes circonstances ; Un ami dont le silence était plus éloquent que des torrents de mots ;
« Dont le regard et le geste juste forçaient le respect de tous ; Un ami tolérant, grand partisan de la pensée positive, mais un ennemi déclaré du mensonge, de l’hypocrisie et de la duplicité ; Nous gardons le souvenir d’un digne fils et d’un frère très attaché à l’honneur de la famille ;
« Le souvenir d’un mari, un parent et un grand parent aimant et débordant d’attention ; Un mari très entreprenant, un travailleur infatigable, qui a longtemps sacrifié repos et loisirs pour le bien-être de sa bien-aimée Laetitia, de ses fils et filles, Lionel, Marvella, Douce et Kader.
« Cher Prosper, cher frère ;
« Tes amis t’accompagnons, garderons de toi l’image forte d’un homme, Qui a compris avec justesse qu’il faut vivre humblement pour apprendre à mourir dignement ; Tu nous quittes avec dignité et ta disparition nous rappelle constamment et avec force, que tu ne fais que nous précéder ;
« Puisse le Tout Puissant prendre la place que tu lui accordais avec tant de générosité ; Puisse cette tragique perte renforcer encore davantage la gloire et la foi de cette mère et de tes enfants ;
« En souvenir des bons moments passés ensemble ; La Case, en chœur, te dit simplement : merci Prosper. Nous te faisons la promesse solennelle que le courant que tu as établi entre La Case et ta famille ne connaîtra jamais de panne ni de délestage ;
« Ton souvenir restera à jamais gravé dans la mémoire collective de La Case ; MUVUKANYI, MUGENZI Prosper, NIWIGIRE AMAHORO La Case. »
A l’endroit de l’illustre disparu, forts de tous ces témoignages, les membres de La Case peuvent déduire que
Que tu étais un homme Pacifique
Que tu étais un homme Rigoureux
Que tu étais un homme Ordonné
Que tu étais un homme Supérieur
Que tu étais un homme Persévérant
Que tu étais un homme Enviable
Que tu étais un homme Rassurant
Ton doux visage et ton âge
Inspiraient un comportement sage
Ce qui nous permettait de tourner la page
Même en cas de panne dans notre ménage
C’est cela La Case que tu as toujours voulue
C’est cela La Case que tu as toujours conçue
C’est cela La Case que tu as toujours cousue
C’est cela La Case que tu as toujours pondue
C’est cela La Case que tu as toujours promue.
La mort t’a emporté ? Nous la défions et te promettons que ton image sera toujours gravée dans notre mémoire. Nous sommes certains que tu es assis à la droite de Notre Père, au ciel, où tu es désormais notre ambassadeur. Nous sommes certains que ta charmante épouse, Laetitia, tes enfants et ton petit enfant te rejoindront dans une période que l’on voudrait qu’elle soit la plus lointaine possible. Que la terre de tes ancêtres te soit légère, ce n’est qu’un au revoir cher Prosper ! J.M.
Rectificatif.
Dans l’une de ses dépêches de ce 16 novembre, une erreur malencontreuse s’est glissée dans nos colonnes. Il s’agissait d’un article concernant la sécurité dans la province de Rumonge. Ainsi, une personne est morte à coups de bâtons et non à coups de bateau comme c’est écrit. La rédaction présente ses excuses à son aimable lectorat. D.N.
Communiqué
Il est porté à la connaissance de la clientèle et des lecteurs de l’agence de presse en ligne Net Press que le nommé Déo Hamenyimana, ancien comptable à ladite agence, ne fait plus partie de son personnel. Désormais, il ne peut plus engager l’agence en quoi que ce soit. Pour toute information complémentaire, prière s’adresser à la Direction au +257 22217080, au +257 75760349 ou au courriel : netpressn@gmail.com.