Bujumbura, le 20 novembre 2021 (Net Press) . Ce sont des propos de Jacques Nshimirimana, l’un des commissaires à la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, au cours d’une conférence de presse de ce samedi 20 novembre 2021 relative à la journée mondiale de l’enfant de la rue.
Jacques Nshimirimana a fait savoir que la question de réinsérer les enfants de la rue est un processus qu’on ne peut pas faire précipitamment pour éviter des échecs tels qu’ils été enregistrés dans les années passées car chaque enfant a ses propres problèmes qui l’ont incité à aller dans la rue.
Il a indiqué que plusieurs enfants ont été réinsérés mais suite à ces problèmes variés les uns sont retournés dans la rue et y ont rencontré de cas nouveaux d’enfants de la rue.
Le commissaire Nshimirimana a ajouté que le ministère ayant la solidarité dans ses attributions a réuni toutes les parties prenantes œuvrant dans ce secteur pour trouver une solution à ces enfants de la rue. Il estime que d’ici 2022, le problème des enfants de la rue qui augmentent du jour au lendemain aura trouvé une solution.
Jacques Nshimirimana demande que la loi relative aux enfants torturés en familles soit élaborée en urgence car ces enfants ont aussi leurs droits, de même que les enfants qui sont contraints à des travaux lourds alors qu’ils sont encore mineurs.
Signalons que trois personnes ont été primées pour s’être occupées de ces enfants en difficultés, en l’occurrence Mme Christine Ntahe, surnommée affectueusement « Maman Dimanche » par ces enfants, Cécile Ntakiyirusha et un prénommé Christophe. N.B.
Burundi – Politique
Le président de la République satisfait des recommandations du forum national
Bujumbura, le 20 novembre 2021 (Net Press) . Un forum national sur le développement s’est tenu pendant deux jours, du 18 au 19 novembre 2021, dans l’hémicycle de Kigobe, dans la capitale économique Bujumbura, sous la présidence du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. Il a réuni les experts nationaux et de la diaspora ainsi que des hauts cadres de l’Etat.
Au terme de ses travaux, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a exprimé sa satisfaction et s’est solennellement engagé, au regard de l’importance et de la portée de ces assises, à prendre bonne note des recommandations formulées et à constituer, dans un proche avenir, une équipe parmi les participants, qui sera chargée de coordonner leur mise en œuvre. J.M.
Burundi – Politique
Une démolition qui épargne !
Bujumbura, le 20 novembre 2021 (Net Press). Nous sommes au quartier Jabe, en commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura, en face de l’église pentecôte, la maison médicale du Dr pédiatre Charles Batwenga, l’église vivante de Jabe, l’hôtel Albatros, leurs clôtures ont été détruites lors d’une campagne de démolition des maisons construites anarchiquement effectuée depuis ce mercredi 17 novembre, une démolition qui fait grincer les dents et suscite des interrogations.
Certains citadins réclament la démolition d’une partie hébergeant la mairie de Bujumbura, construite à quelques mètres de la route asphaltée menant au centre-ville de Bujumbura. Ils indiquent que les clôtures de la banque burundaise de commerce et d’investissement, Bbci, la banque de développement de l’agriculture du Burundi, l’union du commerce des assurances du Burundi, l’hôtel Ego Hotel et l’hôtel Waterfront, sont dans la ligne de mire des constructions à démolir, ce qui bascule sous le silence des autorités.
Les mêmes individus estiment cependant qu’il y a des lieux sacrés comme la maison médicale du Dr. Charles Batwenga ainsi que l’église vivante de Jabe qui n’ont pas été épargnées. N.R.
Burundi – Traffic Routier
Les chauffeurs des bus qui desservent le sud de la capitale demandent l’entretien de leur parking
Bujumbura, le 20 novembre 2021 (Net Press). Les chauffeurs que notre rédaction a trouvés sur le parking disent malgré toutes les manœuvres qu’ils font pour contourner les nids de poules qui endommagent leurs véhicules, ils n’y parviennent pas car même les endroits de déviation commencent à se détériorer.
L’un des chauffeurs a déclaré que la mairie connaît parfaitement ce problème car il y a ses agents qui y vont pour collecter de l’argent. Un autre a dit qu’en plus des quittances payées par chaque véhicule, il y a une autre quittance de redevance routière dont ils ne comprennent pas l’importance d’autant plus que les véhicules s’abîment les passagers voyagent dans des conditions déplorables. En guise de conclusion, ces chauffeurs demandent à la mairie de paver cette place. N.B.
Burundi - Energie
Peur-panique dans des ménages de Kiremba
Rumonge, le 20 novembre 2021 (Net Press) . La peur-panique gagne les ménages de Kiremba, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays car ils observent des fils électriques non protégés qui peuvent brûler leurs maisons d’un moment à l’autre.
La population de cette circonscription demande que ces fils soient remplacés avant qu’ils ne brulent des maisons. Cette population dit qu’il y a des gens qui ont abandonné la connexion à la Regideso car, chaque fois qu’il y a du vent ces files se contactent et le feu se dégage.
Les habitants de cette localité disent que la Regideso est au courant de ce problème car si de telles pannes arrivent, ce sont ses agents qui viennent pour le dépannage, qui se déplacent sur les frais de la population.
Félix Ntirampeba, qui travaille pour la Regideso à Kiremba, a fait savoir que ces fils sont installés de façon archaïque. Il l’a déjà signalé à la hiérarchie et il attend l’arrivée de nouveaux fils électriques. N.B.
Burundi - Education
Regard sur le droit d’accès à l’éducation au Burundi compte tenu de la Convention internationale des droits de l’enfant
Bujumbura, le 20 novembre 2021 (Net Press). L’hebdomadaire spécialiste de l’enseignement informe que la convention internationale relative aux droits de l’enfant adoptée par l’Organisation des Nations Unies, le 20 novembre 1989, garantit aux enfants du monde entier un certain nombre de droits, parmi ceux-ci, il y a « l’accès à l’éducation ».
Au Burundi, en dépit des mesures prises et des actions menées allant dans le sens de la mise en application de ce droit, notamment la gratuité de l’enseignement fondamental, la construction de nouvelles salles de classes et la réhabilitation de celles détruites pendant la guerre, etc.., beaucoup reste à faire.
Des centaines de milliers d’enfants ne vont pas à l’école suite au manque des infrastructures d’accueil. L’on observe de plus en plus la pléthore dans les classes, le manque de bancs-pupitres, l’insuffisance de manuels scolaires. La pauvreté des familles et les grossesses non désirées chez les jeunes filles entrainent les abandons scolaires.
Pour sortir de cet engrenage, les spécialistes de l’éducation suggèrent l’augmentation du budget alloué à l’éducation et de privilégier les dépenses qui favorisent la scolarisation de tous les enfants, surtout ceux qui sont marginalisés.
Selon toujours notre confrère, la gestion des effectifs demande des acrobaties à l’école fondamentale de Busoro. L’Ecole fondamentale de Busoro doit faire face aux effectifs pléthoriques dans les classes. Elle recourt aux acrobaties pour gérer plus de 4000 écoliers à répartir dans 22 salles de classes. Les groupes pédagogiques sont au nombre de 36 et alternent les avant et après-midi. Du côté personnel, l’école a besoin de cinq enseignants suppléants qui puissent remplacer les enseignants titulaires en cas d’absence.
Par ailleurs, selon toujours notre confrère, le commerce ambulant des aliments à l’école est bien réel. Glaçons colorées, bonbons, beignets se vendent devant les entrées des écoles aussi bien privées que publiques. Ce sont des écoliers et élèves qui s’approvisionnent avant de rentrer à la maison.
Aujourd’hui, des agents de la santé s’inquiètent de la situation car il y a risque d’attraper et propager le Covid-19 et d’autres maladies des mains sales dans les écoles. Les autorités scolaires devraient interdire ce commerce car des élèves, sans argent peuvent être tentés de voler les frais de déplacement de leurs camarades ou à la maison.
Les dernières leçons du jour ne sont pas bien suivies car les élèves pensent déjà à l’achat de ces biens. Un directeur d’une école publique demande à ses collègues de créer plutôt des boutiques scolaires où la propreté serait garantie et ainsi d’éviter des maladies contagieuses. D.N.
Burundi - Usa – Politique
Usa : la vice-président des Etats unies Kamala Harris prématurément au pouvoir
Washington, le 20 novembre 2021 (Net Press) . Ce vendredi 19 novembre, le président des États-Unis, Joe Biden, a subi une coloscopie "de routine". En attendant qu’il subisse cet examen, la Maison-Blanche a annoncé que c’est Kamala Harris, sa vice-présidente, qui allait assurer son intérim pour 85 minutes.
La Maison Blanche déclare que le président Joe Biden avait transféré ce vendredi 19 Novembre le pouvoir à la vice-président Kamala Harris pour la brève période pendant laquelle il sera placé sous anesthésie aujourd’hui tout en subissant une coloscopie
Nombreux observateurs indiquent que c’est une grande première aux États-Unis, une femme avait temporairement occupé les plus hautes responsabilités au sein de la Maison-Blanche. Ce vendredi 19 novembre, le président Joe Biden a dû s’absenter de ses fonctions pour des raisons de santé.
Un scénario qui s’est déjà produit avec George W. Bush
Pour rappel, l’ancien président George W. Bush a eu recours à la même procédure en 2002, puis en 2007. Selon la constitution de ce pays, George W. Bush, en date du 29 juin 2002, avait cédé l’intérim au vice-président Dick Cheney.
L’on saura que Joe Biden, 78 ans, a trébuché à plusieurs reprises en montant à bord d’Air Force One ! Il avait trébuché à trois reprises en montant à bord d’Air Force One. Il s’était agrippé à la rambarde lors de sa chute, le 19 mars 2021. Il était tombé sur le genou alors qu’il montait l’escalier le menant à bord de l’avion présidentiel. Un incident sans gravité dû au vent, a réagi une porte-parole de la Maison Blanche. Joe Biden, 78 ans, est le plus vieux président des Etats-Unis en exercice Il s’est néanmoins relevé rapidement et a pu monter sans difficultés à bord de l’avion qui se trouvait sur la base militaire d’Andrews, dans la banlieue de Washington DC. Celui-ci a décollé peu de temps après à destination d’Atlanta.
S’adressant à New York Post, la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a assuré depuis l’appareil que Joe Bien allait « très bien », sans toutefois préciser s’il avait été examiné par un médecin. Karine Jean-Pierre aurait également affirmé aux journalistes présents à bord que l’incident était dû au vent. Qu’il, y avait beaucoup de vent dehors. C’est très venteux et ajoute qu’elle-même a failli tomber en montant les marches. N.R
Burundi – Onu – Sécurité Routière
Les Nations unies s’expriment à l’occasion de la journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route
New York, le 20 novembre 2021(Net Press) . Le 21 novembre de chaque année, les Nations unies commémorent la journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route. A cette occasion, le secrétaire général de cette institution onusienne a rendu public un message que la rédaction propose en intégralité aux lecteurs.
« Toutes les 24 secondes, une vie est fauchée dans un accident de la route.
« La Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route est l’occasion de réfléchir sur la mort tragique de millions de personnes.
« Avec le thème retenu cette année, nous réaffirmons qu’il est crucial de réduire la vitesse au volant pour prévenir les décès et les blessures graves, en particulier chez les jeunes femmes et les jeunes hommes, qui sont à l’aube de leur vie d’adulte, les piétons et les autres usagers de la route vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées.
« J’exhorte chaque pays et entreprise ainsi que chaque citoyen et citoyenne à soutenir l’action menée aux niveaux local et mondial pour rendre les routes plus sûres, notamment dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, où sont enregistrés plus de 90 % des décès liés à des accidents de la route dans le monde. J’encourage également tous les États Membres à adhérer aux conventions des Nations Unies sur la sécurité routière et à se doter de plans d’action mobilisant l’ensemble de la société – et j’exhorte tous les donateurs à accroître leurs précieuses contributions financières et techniques dans le cadre du Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière.
« Alors que nous préparons la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale visant à améliorer la sécurité routière, prévue l’année prochaine, rappelons-nous que chacun et chacune d’entre nous a un rôle à jouer pour ce qui est d’assurer la sécurité routière.
« En ce jour et chaque jour, engageons-nous à rendre les routes plus sûres pour tous et pour toutes, partout dans le monde. »