Cibitoke, le 24 novembre 2021 (Net Press) . Selon des sources sur place, le défunt s’appelle Christian Ndayizigiye, un cultivateur originaire de la colline Munyika II, de la zone et la commune Rugombo, de la province Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Son corps a été retrouvé ce mardi 23 novembre 2021 sur la rive de la Rusizi par les passagers qui l’ont reconnu.
Les mêmes informations disent que cet homme n’a aucun signe sur son corps d’où ils privilégient l’hypothèse d’une noyade lorsqu’il tentait de traverser la rivière pour aller au grand voisin de l’Ouest qui est le Congo. Les mêmes informations rapportent que les leurs, en collaboration avec l’administration, ont organisé un enterrement le même jour.
Signalons qu’il avait été porté disparu depuis 48 heures avant d’être retrouvé sans vie. Les accidents du genre sont fréquents dans la région, précisent les mêmes informations en provenance de cette contrée administrative. N.B.
Burundi – Sécurité - Environnement
Karusi : De fortes pluies torrentielles occasionnent des dégâts matériels en commune Shombo !
Karusi, le 24 novembre 2021 (Net Press) . Selon des sources sur place, de fortes pluies torrentielles mêlées de vents se sont abattues mardi soir, le 23 novembre 2021 sur la colline Bukirasazi, en commune de Shombo, de la province de Karusi, au Centre-est du pays. Nos sources dressent un bilan de 5 maisons détruites, des champs de cultures anéantis et une chèvre morte.
L’administrateur de la commune Shombo dit que ces pluies n’ont pas causé de dégâts humains et demande aux âmes charitables de voler au secours la population de cette localité qui risque de se voir menacée par une disette suite à ce changement climatique inopiné. N.R.
Burundi – Rdc - Réfugiés
Soit ils rentrent dans leur pays, soit ils sont migrés vers un autre endroit plus sécurisé
Bukavu, le 24 novembre 2021 (Net Press) . Telles sont les réclamations des réfugiés burundais basés dans le camp de Lusenda, en République démocratique du Congo. Selon nos sources, ces réfugiés viennent de passer des jours sans dormir suite à l’insécurité des assaillants qui viennent pour piller dans ce camp, mais aussi qui violent les femmes.
Ils disent qu’ils n’ont personne pour les secourir d’où ils demandent de les trouver un autre endroit plus sécurisé ou de les transférer dans leurs pays d’origine. Pour rappel, les rebelles Maï Maï attaquent ces réfugiés, principalement de l’ethnie tutsi, leur accusant de collaborer avec les tutsi congolais Banyamulenge.
Cependant, d’autres réfugiés estiment qu’il n’est pas encore temps de rentrer car ils ne sont même pas inscrits sur la liste de ceux qui vont regagner leur pays. Ils demandent plutôt qu’on les transfère dans un autre endroit plus sécurisé. Signalons que ce camp héberge environ 300.000 réfugiés burundais. N.B.
Burundi – Rwanda - Diplomatie
Sur les traces de réchauffement diplomatique entre Kigali et Gitega ?
Bujumbura, le 24 novembre 2021 (Net Press) . En marge des questions orales à l’assemblée nationale mardi 23 novembre 2021, le ministre de la jeunesse, sport et de l’intégration est-africaine, Ezéchiel Nibigira, a remercié le Rwanda d’avoir fourni des efforts pour la reprise de la coopération diplomatique entre le deux pays. L’on se rappellera que les relations entre les deux pays étaient devenues délétères depuis 2015. Une opinion se demande si le Burundi serait sur les traces de faire la paix avec son voisin du nord
Devant les membres de la chambre basse du parlement burundais, le ministre Nibigira a déclaré que le pays de Paul Kagame a transféré 19 rebelles du mouvement Red Tabara, qui s’apprêtaient à perturber la paix et la tranquillité du Burundi. Les différentes rencontres des autorités du sud du Rwanda avec les gouverneurs du nord du pays, les échanges mutuels des criminels et les irréguliers sont des signes éloquents de cet éventuel rapprochement entre les deux voisins.
Le ministre Nibigira a en outre fait savoir que l’armée burundaise a doublé d’efforts pour garantir la paix et la tranquillité du Rwanda, toujours dans la traque des éléments rebelles qui peuvent perturber la sécurité de son voisin du nord.
Depuis 2015 et suite au troisième mandat controversé de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, des manifestations spontanées contre cette accession au pouvoir ont été observées dans la capitale économique Bujumbura. Le régime d’alors, qui les a qualifiées de subversions, les a réprimées dans des bains de sang, poussant des milliers de Burundais à fuir vers les pays voisins, dont le Rwanda. Depuis, les deux pays qualifiés de jumeaux se sont accusés de déstabilisation mutuelle, d’où la rupture des relations diplomatiques.
Malgré cela, une autre opinion estime que cette révélation n’est qu’un trompe-l’œil d’autant plus que le Rwanda a tendu la main à son voisin du sud pour le réchauffement diplomatique et s’était heurté à une fin de non-recevoir. Pourtant, cette situation de tension de part et d’autre hypothèque la survie du bas peuple localisé dans les provinces du nord et qui sont assoiffées de la reprise de la circulation des biens et des personnes entre les deux pays. N.R.
Burundi - Enseignement
Les professeurs vacataires sur le point d’essuyer leur sueur
Bujumbura, le 24 novembre 2021 (Net Press) . Cela est une promesse de Steve Niyongabo, directeur général chargé de l’économie au ministère de la fonction publique, ce mercredi 24 novembre 2021. En effet, il a fait savoir que l’Etat a donné une opportunité de recruter les professeurs vacataires en 2013, mais comme les directeurs qui recrutent ces enseignants ne connaissaient pas le budget alloué à cette activité, ils ont commencé à accumuler des arriérés jusqu’aujourd’hui.
Steve Niyongabo a fait savoir que pour le moment, le gouvernement a débloqué l’argent pour payer toutes ces arriérés au cours de cette année 2021-2022. C’est la raison pour laquelle le ministère a demandé de dresser les listes de ces professeurs province par province. Pour ceux qui l’ont fait correctement – il cite l’exemple de Bujumbura et de Cankuzo -, leurs arriérés de salaires seront sur leurs comptes d’ici une semaine ou deux.
Steve Niyongabo a précisé qu’il y a d’autres provinces, comme Muyinga, qui ont récemment fait des réclamations qui contiennent malheureusement quelques erreurs et qui sont en train d’être corrigées. Il tranquillise ces enseignants que d’ici cette année 2021-2022, tous les enseignants auront perçu leurs arriérés de salaire. N.B.
Burundi – Ethiopie – Sécurité
« Face à l’avancée des rebelles, le Premier ministre Abiy Ahmed change de ton », dixit Rfi
Addis-Abeba, le 24 novembre 2021 (Net Press) . Alors que la coalition des rebelles tigréens et oromos est à moins de 200 km de la capitale éthiopienne, le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé qu’il se rendrait en personne sur la ligne de front pour diriger la défense de la capitale.
C’était à la sortie d’une réunion du comité exécutif de son parti, le Parti de la prospérité, que le Premier ministre Abiy Ahmed a fait savoir qu’à partir de ce mardi 23 novembre, il serait personnellement « mobilisé sur le front pour mener les forces armées ». « Ceux qui veulent faire partie des enfants de l’Ethiopie salués par l’histoire, levez-vous pour votre pays ! », a-t-il lancé.
Après avoir déclaré l’état d’urgence le 2 novembre, l’ancien soldat Abiy Ahmed a donc choisi de tenir désormais un discours très nationaliste, rappelant les serments guerriers des anciens empereurs d’Ethiopie. Et ce, alors que la coalition des rebelles oromos et tigréens, ayant juré de le destituer, dit avancer vers Addis-Abeba et avoir notamment pris la ville de Shewa Robit, à 200 kilomètres de la capitale. Et ils se trouveraient désormais près du col de Debré Sina, à environ 190 kilomètres au nord de la capitale éthiopienne.
De son côté, le ministre éthiopien de la Défense, Abraham Belay, a, lui aussi, fait savoir que les forces armées seraient désormais mobilisées « dans une action différente », mais sans plus de détails. « Nous ne pouvons pas continuer ainsi », a-t-il simplement affirmé. D.N.
Burundi – Rdc – Anniversaire
Il y a 56 ans, Mobutu venait d’accéder au trône par un coup d’Etat
Kinshasa, le 24 novembre 2021 (Net Press). En date du 24 novembre 1965, l’ancien journaliste Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, abrégé en Mobutu Sese Seko, venait de prendre le pouvoir de force à Kinshasa, renversant ainsi Joseph Kasavubu. Six ans plus tard, en 1971, il rebaptise le pays et l’appelle Zaïre. Il impose une dictature à parti unique gouvernée par le Mouvement populaire de la Révolution (Mpr) ainsi qu’un culte de personnalité.
Selon des défenseurs des droits de l’homme, sous son régime qui a duré 31 ans, 5 mois et 22 jours, le pays éprouve une violation généralisée des droits de l’homme ainsi que l’hyperinflation. Simultanément, il obtient une réputation de kleptocrate pour sa corruption, ses extravagances, ainsi que sa fortune personnelle.
Vers novembre 1996, lors de la première guerre du Congo et renverse son régime en mai 1997. Il s’enfuit en exil et meurt d’un cancer de la prostate trois mois plus tard au Maroc. Le pays est récupéré par Laurent-Désiré Kabila qui sera à son tour assassiné le 16 janvier 2001. Mobutu Sese Seko, un homme d’Etat, militaire et ancien président, avait vu le jour le 14 octobre 1930 à Lisala (Congo belge). Ch.N.