Cankuzo, le 25 novembre 2021 (Net Press) . L’affaire remonte dans l’après-midi de ce mercredi 24 novembre, lorsque 4 guides du parc national de la Ruvubu se sont rentrés dedans avec des braconniers qui pullulaient dans cette réserve naturelle, dont une partie se trouve en commune Kigamba, en province de Cankuzo, à l’Est du pays, occasionnant 2 blessés, dont une personne est entre la vie et la mort.
Des sources sur place font savoir que les deux parties avaient des forces disproportionnelles car les braconniers étaient armés de deux fusils au moment où les guides de ce parc ne disposaient que des lances comme instrument de protection. Et par miracle, les braconniers ont tenté de tirer sur les gardes forestiers, les balles ne sont pas sorties du canon. Aussitôt le danger écarté, les gardes forestiers se sont rentrés dedans avec les braconniers, occasionnant 2 blessés du côté des assaillants, dont l’un qui est entre la vie et la mort. Ces derniers l’ont transporté vers une destination inconnue pour échapper à toute poursuite judiciaire.
Pour rappel, lors d’un périple effectué par les journalistes environnementaux dans les provinces de Kirundo et de Muyinga du 9 au 11 novembre 2021, le représentant de l’office burundais pour la protection de l’environnement (Obpe) en province de Muyinga, avait tiré une sonnette d’alarme au cours d’une conférence de presse tenue au parc national de la Ruvubu, faisant savoir que son administration éprouve un manque criant du personnel, surtout les gardes forestiers et les fusils pour leur autodéfense contre toute forme d’agression.
Le numéro un de l’Obpe en province de Muyinga avait lancé un appel vibrant au gouvernement burundais et aux partenaires techniques et financiers de voler au secours à ce parc qui regorge différentes espèces en voie de disparition suite aux activités de braconnage. N.R.
Burundi – Onu - Droits de l’Homme
La secrétaire générale adjointe des Nations unies et directrice exécutive de l’Onu Femmes s’exprime…
New York, le 25 novembre 2021 (Net Press) . Le 25 novembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La secrétaire générale adjointe des Nations unies a fait une déclaration dont une copie est parvenue à la rédaction de Net Press. Cette dernière la livre intégralement à son lectorat.
« C’est aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ici, à l’ONU, et partout dans le monde, nous célébrons celles et ceux qui œuvrent pour protéger les femmes et les filles et pour défendre leurs droits fondamentaux. Et nous souhaitons la bienvenue à de nouveaux partenaires, gouvernements, organisations, institutions, groupes communautaires, personnes de partout, pour qu’ils se joignent à nous, fassent entendre leur voix et travaillent ensemble pour transformer la vie, non seulement pendant les 16 Jours d’activisme, mais également au quotidien.
« La violence à l’égard des femmes est une crise mondiale. Dans tous nos quartiers, il y a des femmes et des filles en danger. Dans le monde entier, les conflits, les catastrophes naturelles liées au climat, l’insécurité alimentaire et les violations des droits de la personne exacerbent la violence à l’égard des femmes. Plus de 70 % des femmes ont subi des violences basées sur le genre dans certains contextes de crise. Et dans tous les pays, qu’ils soient riches ou pauvres, les préjugés sexistes ont alimenté des actes de violence perpétrés envers les femmes et les filles.
« La violence à l’égard des femmes n’est souvent pas signalée, est réduite au silence par la stigmatisation, la honte, la crainte des agresseurs et la peur d’un système de justice qui ne fonctionne pas pour les femmes. La pandémie de COVID-19, avec tout l’isolement et la distanciation qu’elle impose, a permis une violence invisible : une deuxième pandémie de violence de l’ombre à l’égard des femmes et des filles, dans une situation où elles se sont souvent retrouvées confinées avec leurs agresseurs. Dans tous les coins du monde, le nombre de signalements a augmenté pour les services d’assistance en cas de violence à l’égard des femmes.
« Les droits fondamentaux des femmes, y compris le droit à la sécurité, à la dignité, à l’égalité et à la justice, sont des principes fondamentaux du droit international. Et nous savons que le leadership et la sécurité des femmes, dans toute leur diversité, jouent un rôle vital, notamment pour le progrès économique, le bien-être communautaire, la santé et l’éducation des enfants. Toutes les vies humaines bénéficient d’une situation dans laquelle les droits des femmes sont respectés, et lorsque ces droits sont bafoués, nous en pâtissons toutes et tous.
« Mais il y a de l’espoir. Ces dernières années, beaucoup a été accompli pour prévenir et réduire la violence à l’égard des femmes et des filles. Le défi à relever consiste maintenant à accroître les efforts à l’échelle mondiale et à obtenir des résultats tangibles améliorant plus de vies. Nous devons veiller à ce que les services essentiels soient disponibles et accessibles aux femmes de tous âges. Il nous incombe de soutenir les environnements, en ligne et hors ligne, dans le cadre desquels les femmes peuvent participer en toute sécurité à la prise de décision.
« De nouvelles possibilités se présentent. L’été dernier, dans le cadre d’un engagement de 40 milliards de dollars en faveur des femmes et des filles du monde entier, le Forum Génération Égalité a lancé la Coalition d’action contre la violence basée sur le genre. La Coalition réunit un large éventail de groupes de femmes et d’autres groupes : les jeunes, la société civile, les institutions confessionnelles, les associations philanthropiques, le secteur privé, les organisations internationales et les États membres des Nations Unies. Il y aura des engagements financiers et politiques concrets, ainsi que des initiatives à grande échelle dans des domaines essentiels : les services de soutien aux survivantes de violences, les cadres juridiques et un accroissement des ressources destinées aux organisations citoyennes locales.
« Aujourd’hui, la Journée internationale pour l’élimination de la violence suscite aussi des espoirs enthousiasmants. Elle marque le début des « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre », une série d’événements visant à entraîner un véritable changement. Pour 2021, le thème est « Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! » La couleur « Orange » symbolise un avenir plus lumineux, exempt de violence. Je vous invite à y participer.
« Les groupes de femmes et les personnes concernées dans le monde entier ont joué un rôle essentiel dans les progrès accomplis. À l’avenir, ensemble, nous pouvons rendre la vie meilleure et plus prometteuse pour beaucoup plus de filles et de femmes à travers le monde. ».
Au niveau national, le lancement de la campagne de l’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles s’est déroulé au chef-lieu de la province de Muyinga, au Nord-est du pays. Les cérémonies ont été rehaussées par le vice-président de la République, Prosper Banzombanza, ainsi que la ministre en charge des droits de la personne humaine, Imelde Sabushimike.
Cette campagne s’étend sur une période de 16 jours et prend fin le 10 décembre de chaque année, une date qui rappelle la signature de la déclaration universelle des droits de l’homme ratifiée le 10 décembre 1948, au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Le thème retenu chez nous et « Orangeons le Burundi et agissons immédiatement pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles ». J.M.
Burundi - Société
Un enfant retrouvé fait objet d’une dispute entre deux femmes à Gihanga
Bubanza, le 25 novembre 2021 (Net Press). Selon des informations en provenance de la colline Rugunga, en commune Gihanga, de la province de Bunbanza, à l’Ouest du pays, il s’agit d’un enfant retrouvé après sa mort il y a cinq ans, d’après la femme qui se dit être sa mère. Elle a déclaré que l’enfant est mort il y a cinq ans et a ajouté que cet enfant est même inscrit dans un registre des naissances en commune Gihanga.
Presqu’au même moment, une autre femme est venue réclamer cet enfant, arguant qu’il lui appartient et qu’il est même reconnu par son entourage. La première accuse la seconde qu’elle est la sorcière qui a mis fin à la vie de cet enfant il y a cinq ans. La population dit que l’enfant est muet mais qu’il a écrit que la seconde femme est sa patronne qui l’utilise dans les travaux champêtres. Les deux femmes ont commencé à se battre, la population qui était sur place a fait savoir que l’enfant marche sur les genoux et les bras et qu’il est herbivore.
Notre rédaction a contacté l’administrateur de la commune Gihanga, Léopard Ndayisaba, à ce sujet. Il a affirmé qu’il y a un enfant handicapé psychologiquement qui a été retrouvé dans cette circonscription et qui fait objet de cette dispute entre ces deux femmes. L’administrateur Ndayisaba a poursuivi que ces deux femmes sont pour le moment détenues au commissariat communal de Gihanga pour des raisons d’enquêtes afin de reconnaitre la vraie mère de cet enfant.
Il a ajouté que l’enfant est pour le moment dans une famille qui l’a trouvé mais l’administrateur communal a nié que cet enfant ne mange que des herbes. Il tient à donner l’information complète après les enquêtes qui sont en train d’être menées. N.B.
Burundi – Rdc - Politique
Vers la redynamisation de l’Iraz
Bujumbura, le 25 novembre 2021 (Net Press) . Au terme d’une visite de 5 jours du ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage, Désiré Muzinga Birahanze, le ministre burundais de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema, lors des cérémonies d’adieu à son homologue, a indiqué que le Burundi va s’impliquer davantage pour la reprise des activités de l’institut de recherche agronomique et zoologique (Iraz).
Le ministre Déo Guide Rurema a déclaré que l’Iraz est une institution qui se greffe à la communauté économique des pays des grands lacs, regroupant le Burundi, le Rwanda et la République démocratique du Congo, ayant pour objectif de répondre aux besoins des agriculteurs par une expérimentation adaptée et une méthode scientifique, rigoureuse et établir des collaborations avec d’autres programmes de recherche dans un cadre pluridisciplinaire.
Le ministre Déo Guide Rurema a poursuivi que l’Iraz avait arrêté ses activités lors de la crise politique qui a endeuillé le Burundi et a ajouté que son ministère va entrer en concertation avec le Rwanda et les différents partenaires financiers comme la banque mondiale pour la reprise totale des activités de l’Iraz.
L’on saura que l’Iraz, une institution sous régionale implantée dans la ville de Gitega, au Centre du pays. Depuis les crises que le Burundi a connues, cet institut de recherche avait basculé dans les oubliettes et les grands terrains des infrastructures et bâtiments de résidence mises à la disposition de l’Iraz, inexploités. N.R.
Burundi – Politique
Quand le ministre de l’intérieur s’inquiète…
Bujumbura, le 25 novembre 2021 (Net Press). Le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, d’habitude sûr de lui-même en tous lieux et en toutes circonstances, n’a pas hésité à afficher son inquiétude et sa déception totale face à une triste réalité qui sautait à ses yeux : plus de 51 millions de nos francs ont été détournés par les percepteurs d’impôt et taxes en mairie de Bujumbura, dans une période n’excédant pas deux mois et demi.
C’était lors de sa rencontre avec les fonctionnaires de la mairie ainsi que les percepteurs d’impôts dans l’après-midi de ce mercredi 24 novembre 2021. Il a déploré un replacement des percepteurs qui vient d’être fait très récemment suite au même motif de détournement.
Gervais Ndirakobuca a recommandé que d’ici lundi de la semaine prochaine, le 29 novembre, cette somme de plus de 51millions soit restituée sur le compte de la mairie. Il a fait savoir que ce détournement a été remarqué en consultant les quittances des contribuables qui ne coïncident pas avec les reçus de versement de la mairie. A titre d’exemple, sur une quittance de 105.000 francs, on peut trouver un reçu de 15.000 francs seulement.
Certains percepteurs ont reconnu ce détournement, mais il y a d’autres qui demandent des preuves. Ces percepteurs ont demandé l’augmenter de leurs salaires et de les affilier à l’Inss. Pour ceux qui n’ont pas reconnu le vol, le ministre Ndirakobuca a recommandé de les emprisonner afin que leurs dossiers soient poursuivis en justice. N.B.
Burundi – Voirie
Lancement des travaux de réhabilitation de la RnIII, tronçon Gitaza – Rumonge
Rumonge, le 25 novembre 2021 (Net Press) . C’est aujourd’hui que le premier ministre burundais, Alain Guillaume Bunyoni, a procédé au lancement des travaux de réhabilitation d’une partie de la route nationale n° 3, Bujumbura – Rumonge, au Sud-ouest du pays. Il s’agit aujourd’hui du tronçon de Gitaza à Rumonge, qui a une longueur de 45 kilomètres.
Selon des informations dignes de foi, les travaux de réfection de cette route ont été confiés à la société Sogea Satom au moment où la distance restante, de Rumonge à Nyanza-Lac, dans la province de Makamba, au Sud du pays, a été attribuée à la société chinoise Chico. Celle-ci a une longueur de 52 kilomètres. D.N.
Burundi - Enseignement
Pas de prolongation de durée pour ceux qui ont gagné le marché de fabrication des bancs-pupitres scolaires
Gitega, le 25 novembre 2021 (Net Press) . Tels sont les propos de François Havyarimana, ministre de l’éducation et de la recherche scientifique qui a fait savoir qu’il y avait eu une commande de bancs-pupitres depuis 2020 pour des élèves et établissements des provinces de Gitega, de Makamba, de Bujumbura mairie et de Ngozi. Il a déploré le fait que beaucoup de ces bancs-pupitres ne sont pas conformes à la commande et que sur un effectif de 4500 bancs-pupitres demandé, 3200 seulement ont été réceptionnés en mairie de Bujumbura.
A Ngozi, sur une commande de 3500 bancs-pupitres, seuls 2500 ont été réceptionnés tandis qu’à Makamba sur 4000 bancs-pupitres commandés, 690 seulement ont été réceptionnés. Le ministre dit qu’en province de Gitega, aucun banc-pupitre n’a été réceptionné.
François Havyarimana a signalé qu’il n’y aura pas un autre délai de prolongation car ceux qui avaient gagné le marché avaient eu suffisamment de temps pour ce travail. Pour le moment, le ministère va interroger la loi et accorder le marché aux autres.
Mais au-delà de cette déception, l’opinion se demande si les menuisiers avaient suffisamment d’avances pour fabriquer ces bancs-pupitres. Au cas où l’information serait avérée, il se poserait alors la question de l’honnêteté dans un pays où tout le monde avoue qu’il sait faire des choses juste pour gagner du pain, une attitude que devrait combattre énergiquement le gouvernement. N.B.