Ngozi, le 2 décembre 2021 (Net Press) . Shabani Nimubona, ce garcon de 26 ans, s’est suicidé ce 30 novembre 2021 en commune Kiremba, dans la province de Ngozi, au Nord du pays, a l’aide d’une corde et il est mort sur le champ. Dans une lettre rédigée par la victime avant de se pendre, l’on peut lire qu’il y avait un différend avec son père en rapport avec un téléphone portable. Il a invité ceux qui participeraient à ses funérailles de déclarer personae non grata son père lors de ces cérémonies.
Dans la même province, dans la commune de Marangara, un enfant a été brulé par sa mère. Elle s’appelle Pélagie Nimubona, cette habitante de la colline Gikomero, dans la zone de Gikomero, de la commune Marangara, en province de Ngozi, est entre les mains de la police. Elle est accusée d’avoir brûlé son fils au niveau des bras.
L’histoire remonte en date du 26 novembre 2021 quand cette dame avait surpris son fils en train de déguster de la viande cuite dans une marmite. Prise de colère, elle a versé de l’eau chaude sur les mains du gamin, ce qui a occasionné des brûlures dans les membres supérieurs. Cependant, cette dame, pour échapper à toute poursuite judiciaire, elle a mis son fils dans un endroit isolé pour que cet incident ne soit pas remarqué.
Des gémissements de ce dernier ont attiré l’attention des autorités collinaires. L’enfant a été transporté à l’hôpital de Kiremba, toujours dans cette province, pour les premiers soins. Nous apprenons que la jeune dame nie toutes ces allégations, elle est entre la main de la police accréditée en zone Gikomero, commune de Marangara, pour une enquêté y relative.
Ce n’est pas la première fois que des parents brûlent les doigts ou les mains de leurs enfants pour avoir dégusté une viande non encore servie et qui se trouve toujours dans la marmite. Il y a quelques années, un incident pareil avait apparu dans la même province de Ngozi, ce qui a occasionné l’emprisonnement de cette mère. N.R.
Burundi – Sécurité - Politique
Campagne contre les violences faites aux femmes : mêmes les élues ne sont pas épargnées
Bujumbura, le 2 décembre 2021 (Net Press). Au moment où le monde entier procède à un activisme de 16 jours contre les violences faites aux femmes, nous apprenons qu’une responsable administrative dans la zone de Bwiza, dans la commune de Mukaza, en mairie de Bujumbura, Sifa Habonimana, a été maltraitée par un habitant de la place, prénommé Hubert, connu sous le sobriquet de Tingiti.
Selon des informations concordantes, cet homme, un consommateur des stupéfiants, ne recule devant rien pour maltraiter ses voisins. Sifa Habonimana, responsable des 10 maisons, communément appelée « Nyumbakumi », qui vit à la 7ème avenue, n° 29, est souvent sollicitée par des habitants de son voisinage pour qu’elle rappelle à l’ordre ce voisin encombrant.
Il est souvent accusé de menacer des voisins au fusil, de louer sa maison par trois ou quatre locataires qui lui donnent chacune de l’argent, il prend tout le loyer alors qu’il devrait le partager avec son frère, il a tué sa propre femme quand il vivait encore dans la zone de Kanyosha, il a été en prison puis relâché, raison de son insolence.
Quand la responsable des 10 maisons l’interpelle pour ses fautes, il la gronde, la traite de « chienne », allant jusqu’à déchirer ses habits, la laissant complètement nue, y compris son sous-vêtement, comme l’affirme cette femme. Elle a décidé de réagir avec le soutien de toute l’administration, jusqu’au chef de zone, pour qu’il soit poursuivi par la justice.
Il a été convoqué il y a 8 jours et l’on a constaté qu’il y avait d’autres plaintes contre lui, soit pour avoir touché indûment 500.000 Fbu, mais également d’autres convocations soit pour plusieurs agressions contre ses voisins car selon ceux qui le connaissent, il est tout sauf civilisé. Il a été coffré au cachot de la zone Bwiza pendant 8 jours avant d’être transféré hier au bureau spécial de recherche, Bsr.
Ce matin, il a été amené au parquet de la commune Mukaza où il a été entendu. Au moment où nous mettons sous presse, il était encore sous interrogatoire. Plusieurs de ses voisins sont convaincus qu’il doit être transféré à la prison centrale de Mpimba. La rédaction promet de poursuivre ce dossier. J.M.
Burundi - Justice
Christa Kaneza est enfin libérée provisoirement !
Bujumbura, le 2 décembre 2021 (Net Press) . Après dix mois de détention préventive, Christa Kaneza, veuve de feu Thierry Kubwimana, assassiné le 25 novembre 2020, a bénéficié d’une liberté provisoire depuis ce mercredi 1er décembre 2021 par le parquet de la mairie de Bujumbura, les siens se réjouissent.
Elle avait été accusée d’être complice dans l’assassinat de son mari, une version qui n’a jamais convaincu l’opinion, surtout de Bujumbura, qui évoquait des manœuvres dilatoires pour la garder en prison. Elle est vient d’être libérée alors qu’il y a eu deux tentatives de sa libération qui qui ont toujours raté à la dernière minute.
L’on saura que Christa Kaneza, emprisonnée tout juste après avoir donné naissance à un enfant, n’a pas eu le droit de l’allaiter, ce qui avait révolté les milieux des défenseurs des droits de la personne, surtout des femmes. L’on saura enfin qu’elle vient de retrouver la liberté en pleine campagne de 16 jours de lutte contre les violences faites aux femmes, du 25 novembre et 10 décembre de chaque année. N.B.
Burundi – Politique
Des militants du parti présentiel coffrés dans la province de Kirundo
Kirundo, le 2 décembre 2021 (Net Press) . Quatre veilleurs, tous militants du parti de l’Aigle, qui étaient jusqu’ici veilleurs à l’école fondamentale de Rubuga, dans la commune de Bugabira, de la province de Kirundo, au Nord du pays, sont détenus depuis 48 heures au cachot du commissariat de Bugabira. Selon des informations en provenance de cette entité administrative, ils ont tué un membre de l’Uprona, l’accusant de vouloir voler un stock de nourriture à l’école fondamentale de la même commune.
Le corps de la victime, Jean Pierre Ndayishimiye, alias Mukristu, une vingtaine d’années, était allongé devant la cantine scolaire. Mais les siens ne sont pas convaincus de cette version car ils estiment qu’il aurait été tué dans une embuscade sur son chemin vers son domicile et que son corps aurait été amené à cet endroit pour fausser les pistes. Tout le monde, mêmes les autorités locales, pourtant qui militent dans le même parti que les veilleurs, n’ont pas pu réunir des preuves de sa culpabilité.
Burundi – Média
Un nouveau look au conseil national de la communication !
Bujumbura, le 2 décembre 2021 (Net Press) . Dans une assemblée plénière extraordinaire des membres du conseil national de la communication tenue dans la matinée de ce jeudi 2 décembre, l’ambassadeur Willy Nyamitwe, cet ancien conseiller principal en charge de la communication à la présidence de la République, a été élu a 100% Président du conseil national de la communication (CNC), en remplacement de Nestor Bankumukunzi aujourd’hui ambassadeur du Burundi au Royaume du Maroc.
Pierre Chanel Nsabimbona, Journaliste cet ancien directeur général au ministère de la communication, de la technologie et des médias, hérite le poste du secrétaire général du conseil national de la communication (CNC) par le même score, en remplacement de Jacques Bukuru, actuellement directeur général de la communication, des technologies de l’information et des medias.
Willy Nyamitwe a révélé à la presse qu’il vient pour la promotion de la liberté de la presse comme le chef de l’Etat l’avait demandé à ce conseil le 28 janvier dernier. Il a affirmé qu’il poursuivra la tâche entamée par son prédécesseur et qu’il compte sur le concours de tout un chacun pour mener le bateau à bon port.
Et un paradoxe autour de l’élection des nouveaux hauts gradés du Cnc
L’ambassadeur Willy Nyamitwe, nouveau président du conseil national de la communication et Chanel Sabimbona, le nouveau secrétaire général du Cnc, sont tous des citadins, des « Ngagariens » ethniquement différents, le premier étant hutu et le second tutsi. Ils ont pratiquement la même taille, militent dans la même formation politique au pouvoir et ont tous les deux évolué dans le domaine de la communication même si leurs carrières ont pris des parcours forts différents. N.R.
Burundi – Politique
Vers la naissance du centre industriel en mairie de Bujumbura
Bubanza, le 2 décembre 2021 (Net Press) . Des sources concordantes indiquent que le gouvernement burundais envisage la création d’une deuxième ville parallèle à la mairie de Bujumbura qui aura comme centre Gihanga, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, le centre industriel.
La mairie de Bujumbura va abriter comme le centre commercial et administratif tandis que le centre de négoce de Gihanga va agir comme le centre industriel. N.R.
Burundi - Agriculture
Salon horticole première édition
Bujumbura, le 2 décembre 2021 (Net Press) . Ce jeudi 2 décembre 2021, l’agence de développement du Burundi (Adb), ancienne Api, a organisé un salon horticole, première édition, sous le patronage du ministère de l’environnement, de l’agriculture et l’élevage, sous le thème « vers la diversification des exportations pour la création d’emplois et le développement économique ». L’exposition de deux jours est composée par les fruits, les légumes et les fleurs et les occupants des stands sont regroupés dans l’alliance des coopératives rurales.
Le représentant du maire de la ville a salué cette initiative qui a pensé à ouvrir ce salon horticole première édition, mais que ce n’est pas étonnant car c’est la capitale économique et que Bujumbura dispose d’un aéroport et d’un port, ce qui devrait faciliter l’écoulement des produits, a-t-il fait savoir.
Le secrétaire permanent au ministère ayant l’agriculture dans ses attributions a fait savoir que le gouvernement a mis en place un plan national de développement de 2018-2027 où le secteur agricole est parmi les priorités, y compris les cultures de fruits, de légumes et des fleur qui ont un apport important pour la consommation mais aussi pour la commercialisation car ils ont une saveur unique, comparativement à ceux de l’étranger.
Il leur a suggéré de protéger l’environnement en utilisant les emballages nationaux car ne pas défendre le milieu aboutit à un échec et le développement n’est en aucune manière possible. Il a invité les entrepreneurs à promouvoir ceux qui œuvrent dans le secteur des fruits, des légumes et des fleurs.
Désiré Musharitse, le directeur Général de l’Adb a fait savoir que les exportations sont minimes par rapport aux importations. Ces premières concernent les anciennes cultures comme le thé et le café, d’où le constat est que les fruits, les fleurs et les légumes peuvent servir de culture d’exportation. Il a ajouté que le gouvernement est en train de faire un effort supplémentaire dans la promotion, le marketing et la commercialisation de ces légumes et fruits.
Désiré Musharitse a suggéré à ces détenteurs des stands que pour être compétitifs, ils devraient augmenter le capital pour accroitre la production, qu’ils devraient participer dans des foires pour échanger les expériences, ils devraient aussi respecter les normes de qualité car cela fait partie des exigences lors de l’exportation.
Signalons qu’à côté de la foire, les experts dispenseront des enseignements relatifs à la culture, à la transformation et à la commercialisation de ces produits du 2 au 3 décembre 2021. N.B.
Burundi - Société
Des cris dans les décombres de Mutakura
Bujumbura, le 2 décembre 2021 (Net Press). Il y a quelques jours, la mairie de Bujumbura a procédé à la démolition des maisons construites anarchiquement dans tous les coins de la capitale économique. Les habitants du quartier Mutakura, dans la zone de Cibitoke, en commune urbaine de Ntahangwa, dénoncent une mesure qui ne se conforme pas au plan cadastral.
Pour ceux qui ont été joints par la rédaction, les détenteurs du plan cadastral indiquent que les démolitions n’allaient pas dépasser dix mètres à partir de la route qui mène vers Bubanza, un plan qui avait été approuvé par les autorités locales et qui avaient même ordonné la construction des kiosques à caractère commercial sur prêt bancaire au vu et au su de ces autorités locales.
A leur grande surprise, dernièrement, les services de la mairie de Bujumbura ont outrepassé les 10 m pour détruire les maisons situées à 14,5 mètres, une action décriée par les victimes qui estiment qu’elle ne se conforme pas à la norme cadastrale.
La population de cette localité ne savent plus à quel saint se vouer d’autant plus ils avaient contracté des crédits bancaires et qui, au moment de la démolition de leurs maisons, ne les avaient pas encore épongés. N.R.
Burundi – Canada – Sécurité
La police Québécoise à l’école de la police burundaise
Québec, le 2 décembre 2021 (Net Press) . Nous apprenons que deux jeunes gens ont connu une arrestation violente de la part des policiers dans cette ville. Des images diffusées ont montré des policiers frappant à plusieurs reprises le jeune Pacifique Niyokwizera, le policier lui écrasant le visage au sol et lui jetant de la neige au visage au moyen de ses bottes. C’était le 26 novembre dernier.
Une autre image choquante est celle d’une jeune fille, qui était sur les lieux, qui a été traînée au sol par des cheveux par un autre policier. Dans un communiqué de ce 1er décembre, l’Alliance des Burundais du Canada, le Burundi we want ainsi UNIs pour une intégration consciente au Canada, ont vivement réagi contre ce comportement des policiers dont la mission première est de protéger tout le monde sans exception. D.N.