Kayanza, le 15 décembre 2021 (Net Press) . Selon nos sources, une femme a été tuée par ses voisins sur la colline Nyabikaranga, dans la province de Kayanza, au Nord du pays, ce mardi 14 décembre 2021. Elle est accusée de sorcellerie car elle a été surprise dans l’enclos du voisin avec un sachet contentant des produits que ceux qui l’ont appréhendée n’ont pas pu identifier.
Elle a été battue jusqu’à ce que mort s’ensuive avant que les auteurs du crime ne prennent le large. Les autorités administratives locales ont condamné cet acte ignoble et demandent à la population de couper court avec cette mauvaise pratique de se faire justice. N.B.
Burundi – Sécurité
De la drogue saisie dans la province de Ngozi
Ngozi, le 15 décembre 2021 (Net Press) . De sources dignes de foi, 100 kilos de drogue ont été saisis hier, vers 16 heures, sur la colline de Buhoro, dans la commune de Gashikanwa, de la province de Ngozi, au Nord du pays. La police a été alertée par les populations locales qui ont vu la drogue embarquée dans une voiture de type Probox. Le propriétaire de la voiture et de la drogue a été appréhendé et se trouve au cachot de la commune de Ngozi.
Nous apprenons que dans le coin, la vente des boissons prohibées par la loi burundaise est fréquente. Non loin de là, tout près de la rivière Nyamuswaga, les commerçants de vaches qui proviennent de Tangara (Ngozi) ou de Karusi, au Centre-est, qui acheminent leurs bêtes au marché de Vyerwa, toujours dans la province de Ngozi, sont victimes des attaques des hommes armés.
Il semble que les vaches ou l’argent de la vente leur est souvent retiré par ces bandes armées, ce qui laisse perplexe la population locale car il y a une position policière à l’école fondamentale de Buhoro. Cette dernière ne comprend pas comment ces bandits ne sont pas inquiétés alors qu’ils volent au grand jour, au nez et à la barbe des éléments des forces de l’ordre basés au poste de police qui se trouve sur place. J.M.
Burundi - Infractures Routières
Démarrage de remise en état de la RN 17, route Bururi - Majamba.
Bururi, le 15 décembre 2021 (Net Press) . Cette route sera rechargée de latérite sur une distance de 37 Km pendant 12 mois. Plus de trois ans viennent de se passer sans que cette route Taba - Makamba soit praticable aux véhicules, selon le gouverneur de la province de Bururi, le colonel Léonidas Bandenzamaso.
Il indique que la population de Bururi, pour se rendre à Makamba doit passer à Rutana ou à Rumonge. Le gouverneur a annoncé que la population a déjà collecté plus de 30 mois destinés à l’achat du carburant et le gouvernement a mis à leur disposition des machines et engins de l’Agence routière du Burundi. Le gouverneur rappelle que lors de la visite du chef de l’Etat dans cette province, il leur avait promis des machines et que la province devrait s’arranger pour chercher du carburant.
La population de cette province s’en réjouit, mais demande que cette route puisse être goudronnée afin de désenclaver définitivement cette province. Le représentant de l’Ong locale Parcem dans cette province salue la vision du gouverneur qui ne force pas les gens à donner cette contribution mais appelle à ceux qui ont plus de moyens de s’acquitter de cette contribution en carburant.
Il salue l’engagement des Burundais de la diaspora natifs de cette province qui ne cessent d’accompagner, surtout dans le domaine de l’éducation et de la construction des infrastructures, leur province natale.
Avec la construction de la route Taba – Gakuba - Gitega et la construction de la route Rumonge Nyanza-lac, Bururi deviendra une plaque tournante pour la région sud car elle sera reliée au centre, au sud, à l’est et à l’ouest du Burundi, a conclu ce représentant de cet Ong locale. N.B.
Burundi – Santé
Le comité de riposte covid-19 s’exprime …
Bujumbura, le 15 décembre 2021 (Net Press) . Selon plusieurs autorités compétentes, la pandémie du covid-19 reprend de l’ampleur dans notre pays depuis peu, selon la ministre en charge de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Sylvie Nzeyimana. Le comité national de riposte contre le covid-19, piloté par le ministère ayant la sécurité publique dans ses attributions, a sorti un communiqué y relatif ce 15 décembre.
Selon le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, le taux de propagation de covid-19 dans notre pays était le moins élevé de la région suite à l’observation des mesures barrières contre la pandémie. Il y a un relâchement actuel, d’où la propagation de la maladie redevient inquiétante ces derniers jours.
Dans le cadre de lutter contre cette pandémie, le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique rappelle que les Karaokés et les boîtes de nuit restent fermés. Les populations sont priées de se laver les mains avec du savon le plus souvent possible, de ne pas se saluer et de porter des masques dans des milieux de rencontre de plusieurs personnes.
Il leur est également prié de ne pas participer à des rassemblements non essentiels et d’observer la distanciation d’au moins un mètre entre deux personnes. Les églises, les sociétés privées et les organisations de la société civile sont priées de contribuer à la mise en application de ces mesures. Le ministère menace de sanctions ceux qui ne mettront pas à exécution ces mesures. D.N.
Burundi – Agriculture
Du manuel à l’électronique dans l’octroi des documents
Bujumbura, le 15 décembre 2021 (Net Press) . Selon le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema, les documents qui étaient délivrés manuellement sur papier seront désormais délivrés électroniquement dans le système de guichet unique. Il l’a déclaré lors d’un point de presse de ce mercredi 15 décembre 2021.
Il a fait savoir que d’ici janvier 2022, il y aura la mise sur pied d’un permis d’importation des végétaux, des pesticides et d’autres articles réglementés dans le cadre du guichet unique électronique sur le commerce extérieur. Il a ajouté que ces produits importés seront accompagnés par des documents qui attestent leur bon état phytosanitaire.
Deo Guide Rurema a poursuivi que pour que notre pays puisse avancer au rythme des autres, le ministère ayant l’agriculture dans ses attributions a sollicité l’appui technique de l’office burundaise des recettes (Obr), sur financement de Trade Mark East Africa, pour exécuter ce travail.
Le ministre a mentionné les avantages du guichet unique électronique et que les opérateurs n’auront qu’à fournir les données qu’une seule fois et dans un seul système. Un autre avantage est que cette procédure va faciliter un bon contrôle des importations et exportations, sans perdre de temps à la recherche des permis, des autorisations par les opérateurs.
Pour accéder à cet outil qui sera mis en œuvre dès le mois de janvier 2022, le ministre pense que chaque opérateur désirant importer devrait avant tout se faire enregistrer au ministère ayant l’agriculture dans ses attributions en vue d’obtenir le numéro d’enregistrement qu’il présentera à l’Obr pour avoir l’autorisation d’entrer dans le système.
Les journalistes ont voulu savoir s’il n’y a pas de cultures qui seront valorisées au détriment des autres, celles qui sont en voie de disparition comme la colocase et la patate douce. Le ministre a répondu qu’on est en train de faire le suivi de ces cultures, qu’elles n’ont pas du tout oubliées, qu’on va même introduire les autres variétés qu’on ne cultivait pas jusqu’à présent au Burundi.
Une autre question est de savoir s’il n’y a pas de contradiction quand le ministre dit qu’on va exporter la récolte alors que sur le marché, les prix ont sensiblement augmenté sur presque tous les produits comme le riz, le maïs et autres, le ministre a répondu que c’est une spéculation purement et simplement où les commerçants veulent avoir un grand bénéfice sur le produit mais qu’il envisage s’entretenir avec le ministère du commerce pour réguler ces prix. N.B.
Burundi – Commerce - Opinion
Les consommateurs des produits Brarudi s’inquiètent …
Bujumbura, le 15 décembre 2021 (Net Press). Selon des populations rencontrées par la rédaction, essentiellement des commerçants de bière, il y a risque de ne pas avoir à vendre lors des fêtes de fin d’année au regard de la pénurie actuelle des boissons fabriquées par l’unique société de brassage dans notre pays.
Le comble de malheur, selon les interlocuteurs de Net Press qui ont requis l’anonymat, c’est que cette entreprise commerciale ne déclare rien à propos de la carence de ses produits, surtout l’Amstel 65 cl et l’Amstel Bock, qui sont les plus recherchés par les consommateurs. Même les limonades ne sont pas à l’abri car il y a des Fanta qui sont devenus tout simplement introuvables.
Pour les mêmes personnes, il y a des informations, avérées ou pas, qui font croire que ces boissons sont vendues dans les pays voisins, surtout en République démocratique du Congo, où les Amstels 65 cl y sont en abondance au détriment du marché burundais. Ceci occasionne des spéculations de toutes formes si bien que quelques fois, le prix d’une bouteille d’Amstel 65 cl équivaut à celle d’une bouteille d’Amstel Royale, soit 2.500 Fbu la bouteille contre 1900 Fbu ou 2000 Fbu. l’Amstel 65 Cl et 2.200 Fbu pour l’Amstel Royale.
A titre d’exemple, selon toujours ces interlocuteurs, il y a des formes de commerce éhontées dans la zone de Kinindo, où des commerçants grossistes pratiquent également le commerce au détail à la fois dans des boutiques et dans des maisons à dépôts, tout en sélectionnant ceux qu’ils servent afin de créer une concurrence déloyale. La responsable de cette partie de Kinindo est restée injoignable jusqu’à présent. Ch.N.
Burundi – Environnement
Quand deux secteurs incompatibles se trouvent dans un même ministère !
Bujumbura, le 15 décembre 2021 (Net Press). Les spécialistes de l’environnement estiment qu’il y a deux secteurs incompatibles en matière de protection de l’environnement, à savoir l’agriculture et l’environnement. En effet, chaque fois que les cultivateurs veulent augmenter leur production, la réaction est d’étendre les superficies des champs de culture, ce que dénoncent les environnementalistes.
En effet, quand ces derniers évoquent l’environnement, ils entendent par-là les forêts, les eaux des lacs et le sous-sol qui sont des milieux vivants et qui protègent la vie des êtres humains. Or, quand les cultivateurs agrandissent leurs champs de culture, ils détruisent des forêts, des fois par des feux de brousse, si bien que mêmes des animaux qui y vivaient soient obligés de fuir le milieu.
Ils trouvent donc qu’un ministère, aussi organisé soit-il, ne peut pas regorger ces deux secteurs car l’un détruit l’autre. Ils déplorent d’ailleurs le fait qu’il n’y a plus actuellement de ministère qui se charge de la protection de l’eau, allusion faite à la pollution des eaux du lac Tanganyika par des populations riveraines, de la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, à celle de Makamba, au Sud.
L’on sait par exemple que le lac Tanganyika est riverain de 4 pays, à savoir le Burundi, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie. Outre qu’il y a pollution au Burundi, ces environnementalistes trouvent qu’il y a également pollution du même lac chez les voisins, d’où ils recommandent activement des solutions concertées entre ces pays pour la meilleure protection du lac Tanganyika. J.M.