Gitega, le 30 décembre 2021 (Net Press) . Quatre personnes ont été blessées dans des échauffourées, la nuit dernière, dans un bistrot situé sur la colline Gerangabo, de la zone Rwisabi, en province de Gitega, au Centre du pays. Comme l’indiquent les témoignages, il s’agit d’une mésentente sur le partage de l’argent issu de la vente d’une propriété.
Ils partageaient la bière de banane et l’ambiance était bon enfant, pleine de retrouvailles car certains étaient venus de la ville de Gitega et les autres de la Zone Gasenyi, dans la commune Rango en province de Kayanza, au Nord du pays. Le sage de famille a pris la parole pour expliquer les modalités de partage de l’argent. Ce mot fut accueilli avec enthousiasme par la famille qui partageait un verre de fraternité.
Dans la même foulée, dix personnes armées de pierres, prétendant issues de cette famille, ont fait irruption dans le cercle de cette famille, arguant qu’ils sont originaires de la zone Gasenyi mais qu’elles des origines ancestrales dans cette famille. Ce fut un sentiment de frustration et d’indignation dans cette famille qui voyait ces intrus comme des escrocs.
La famille a décidé de déménager pour partager l’argent dans un lieu plus clément, elle a été poursuivie par ces malvenus, suivis de jets de pierres, quatre personnes ont été blessées, dont deux enfants et deux femmes. Le comité mixte de sécurité de Gerangabo a vite maîtrisé les auteurs de ces bagarres.
Nous apprenons qu’ils seraient en détention au cachot du commissariat de Mutaho pour question des enquêtes y relatives. Les blessés ont été transportés au centre de santé de Mutaho pour les premiers soins. N.R.
Burundi - Sécurité
Une infirmière de Bubanza inquiétée par les services secrets à Bujumbura
Bujumbura, le 30 décembre 2021 (Net Press) . Elle s’appelle Béatrice Nizigama, cette infirmière du centre de santé Bubanza 2. Elle a été interpelée dans la matinée de ce mercredi 29 décembre alors qu’elle se rendait au travail.
Des sources sur place indiquent que l’infirmière, habitante en commune Gihanga, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, serait victime d’une opinion sur la mort d’Augustin Matata. Ce militant du conseil national pour la liberté, Cnl, est mort des suites de tortures lui infligées par des agents du service national des renseignements (Snr).
Béatrice Nizigama a passé quelques minutes dans les bureaux du Snr (service national de renseignements) à Bubanza avant d’être conduite à Bujumbura à bord d’un véhicule de Venant Miburo, responsable des renseignements en province de Bubanza.
Elle est détenue au cachot du service national des renseignements où elle subit un interrogatoire, selon ses proches. Ils disent ignorer les mobiles de son arrestation et exigent sa libération tout en s’inquiétant pour sa sécurité. N.R.
Burundi - Politique
Le président Ndayishimiye donne la lumière sur les évènements de 1972
Bujumbura, le 30 décembre 2021 (Net Press). Dans une émission publique tenue ce mercredi par le président de la République, Evariste Ndayishimiye, il a persisté et signé qu’il n’y a aucune ethnie qui a exterminé l’autre. Le président de la République du Burundi a fait savoir que le génocide des Hutu de 1972 a été perpétré par un groupe de gens qui a basculé sous le silence du pouvoir d’alors qui n’a pas empêché ce génocide Hutu de 1972.
Le président Ndayishimiye dit qu’il faut éviter la globalisation, arguant que telle ethnie est à l’origine de ce crime, plutôt qu’il faut privilégier la voie de la réconciliation pour reconstruire les cœurs meurtris par le passé douloureux. Le président Ndayishimiye a renchéri que dans les perceptives d’avenir, le gouvernement prévoit la mise en place technique des éminents juristes pour valider le génocide des Hutu de 1972. N.R.
Burundi - Dipomatie
Nomination des attachés de sécurité de certaines ambassades de la République du Burundi
Gitega, le 30 décembre 2021 (Net Press) . Dans un décret N° 100/284 signé à Gitega par le président de la République le 28 décembre 2021, deux attachés de sécurité d’ambassades du Burundi ont été désignés. L’un part pour l’ambassade du Burundi à New-York et le deuxième à Ankara, en République de Turquie.
Le commissaire de police Bertin Gahungu, ancien commandant de police judiciaire et des parquets, est nommé attaché de sécurité à New-York en remplacement du CPP Athanase Joshua Ndaye tandis que CP Thaddée Birutegusa est nommé attaché de sécurité à l’ambassade de la République du Burundi à Ankara en remplacement du CCP Léonidas Kiziba.
L’article 4 du décret demande au ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement d’exécuter le présent décret qui entre en vigueur le jour de sa signature. N.B.
Burundi – Politique - Economie
Plus de quatre milliards de nos francs déjà retournés dans le grenier du pays
Bujumbura, le 30 décembre 2021 (Net Press) . Ce sont des affirmations d’Evariste Ndayishimiye, président de la République, lors d’une émission publique qu’il a animée ce mercredi 29 décembre 2021. Il a fait savoir qu’il a ouvert un compte où seront déposés les fonds détournés et d’ici un mois, 4 milliards sont déjà sur ce compte. Il a ajouté que c’est dans l’objectif de combattre le détournement exercé par certains cadres, d’où il a déclaré qu’il ne va pas cesser son combat jusqu’à l’aboutissement d’un Burundi Nouveau, sans voleur du trésor public.
A la question des personnes qui ont des parcelles à proximité de la présidence, le chef de l’Etat a fait savoir qu’il a déjà mis en place une commission chargée d’analyser la question et celle-ci est à l’œuvre pour fournir un rapport qui aboutira à des indemnisations. Il a demandé à la même commission de dresser d’abord les listes pour que tous les propriétaires des parcelles puissent voir qu’il n’y a pas l’un ou l’autre qui ne figure pas sur la liste.
S’agissant des barrages de Kajeke et de Mpanda qui n’ont pas exécutés dans les délais, le président a mentionné que le rapport lui est parvenu et a tranquillisé la population. Les fonds du pays doivent être retournés et a conclu que les procédures judiciaires sont en cours. N.B.
Burundi – Santé - Administration
Saisir les médicaments anti-covid-19
Bujumbura, le 30 décembre 2021 (Net Press). Tel est l’objet d’une correspondance No 12704 écrite par le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions et en même temps président du comité riposte du covid-19, Gervais Ndirakobuca, à tous les gouverneurs de province, au maire de la ville de Bujumbura et à l’inspecteur général de la police nationale, ce mardi 28 décembre 2021.
Le ministre Ndirakobuca a rappelé que depuis un certain temps, il se remarque de la part de la population des lamentations liées du fait qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des médicaments anti-covid19 dans les pharmacies ou les structures sanitaires publiques alors que ces mêmes médicaments se vendent dans des officines ou structures sanitaires privées.
Gervais Ndirakobuca estime que cette situation laisse penser aux probables détournements de ces catégories de médicaments orchestrés par certains agents des services publics aux dépens de la population bénéficiaire, alors que le gouvernement avait pris toutes les précautions et dispositions nécessaires pour les octroyer gratuitement à la population nécessiteuse, particulièrement ceux qui sont testés positifs du covid-19.
Gervais Ndirakobuca tient à rappeler que ces médicaments en rapport avec le protocole covid-19 importés par le gouvernement ne sont pas à commercialiser, plutôt ils sont donnés gratuitement à la population, d’où il a demandé à chacun, en ce qui le concerne, d’instruire les administrateurs communaux ainsi que les commissaires provinciaux et communaux de police de saisir tous les médicaments en rapport avec le protocole covid-19 commercialisés par les officines et structures sanitaires privées, dont les vendeurs ne sont pas en mesure d’exhiber la facture qui montre l’origine licite de ces médicaments ou l’autorisation d’une licence d’importation dûment signée par l’autorité compétente. N.B.
Burundi – Rwanda – Niger - Politique
Le Niger expulse des ex-génocidaires
Niamey, le 30 décembre 2021 (Net Press) . Il y a un mois et demi, en accord avec le Mécanisme international, le Niger avait accepté d’accueillir huit ressortissants rwandais condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 ou acquittés par le tribunal pénal international pour le Rwanda, Tpir. Mais il y a quelques jours, un arrêté ministériel a officialisé leur expulsion définitive du territoire nigérien.
Ces hommes ne sont pas des nobodies. Certains d’entre eux ont laissé leur nom, inscrit en lettres de sang, dans l’histoire du génocide perpétré contre les Tutsi, entre avril et juillet 1994. Si les uns ont été acquittés par le Tpir, d’autres, condamnés pour leur participation dans le génocide, ont, depuis, purgé leurs peines.
Dans un arrêté daté du 27 décembre, que Jeune Afrique a pu consulter, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, Hamadou Adamou Souley, a prononcé leur expulsion du territoire national dans les sept jours suivant sa notification aux intéressés. Les personnes visées par ce texte sont de hauts responsables, civils ou militaires, du régime ayant supervisé le génocide contre les Tutsi. N.R.
Revue annuelle de la presse
Mois de février 2020
Le nouveau secrétaire général du parti Cndd-Fdd accueilli en héros en province de Makamba
Makamba, le 1er février 2021 (Net Press) . Le nouveau secrétaire général du parti de l’Aigle, Reverien Ndikuriyo, ce natif de Makamba, au Sud du pays, a été accueilli ce vendredi 29 janvier en héros dans sa province natale.
Selon nos informations, les écoliers et élèves des communes de Kayogoro et de Makamba ont été mobilisés pour accueillir le nouveau secrétaire général du Cndd–Fdd. Les cours n’ont pas eu lieu comme d’habitude. Et sur les réseaux sociaux, les directeurs des écoles dans deux communes ont exigé aux écoliers et élèves de jalonner la route nationale numéro onze (Rn11) que Réverien Ndikuriyo devait emprunter pour arriver au chef-lieu de province.
Depuis 11 heures de ce vendredi, les écoliers et les élèves étaient alignés des deux côtés de la route à partir de la frontière entre les provinces de Rutana (Sud-est) et de Makamba pour acclamer le nouveau leader du parti présidentiel. Selon une source locale, la RN 11 de la frontière entre les deux entités provinciales était ornée de pagnes.
Un enseignant qui a requis l’anonymat affirme que la journée de vendredi était chômée dans le but de laisser les enfants aller accueillir le nouveau secrétaire général du parti. Ils chantaient à la gloire du parti au pouvoir, ce qui faisait sauter aux yeux de tout le monde que ces écoliers et élèves faisaient des activités politiques.
Burundi - Société
Les Bashingantahe vont désormais porter le nom des notables
Bujumbura, le 2 février 2021 (Net Press). Cela est prévu dans la loi du 23 janvier 2021 portant sur les notables collinaires, notamment dans le chapitre III de la composition et du fonctionnement du conseil de notables de la colline ou du quartier. L’article VI dit que les notables collinaires ou de quartier ne peuvent pas infliger des punitions. L’assemblée collinaire n’a pas de mandat, il n’est plus en fonction s’il a une maladie grave ou une maladie mentale, s’il devient handicap physiquement, s’il est jugé coupable ou s’il est trop surchargé.
Il n’y a pas de rémunération sauf des primes qui vont être promulguées sur une loi. Dans son article VII, le conseil des notables est composé de 15 membres élus par l’assemblée collinaire ou de quartier. Avant d’entrer en fonctions, les membres du conseil des notables prête serment devant l’assemblée collinaire et leur serment est reçu par le siège du tribunal de résidence de leur ressort. N.B.
Burundi - Société
Un enfant brulé vif en commune de Tangara
Ngozi, le 3 février 2021 (Net Press) . Il s’appelle Arthur Ntinyegezwa, âgé de 12 ans, il a été brulé vif ce dimanche 31 janvier par sa mère, Joselyne Ndagijimana, sur la colline Kigomero, de la commune Tangara, en province Ngozi, au Nord du pays. Un vol de l’enfant dans le champ serait à l’origine de cette réaction plus criminelle que maternelle.
Selon nos informations, cette jeune maman était en colère contre son fils qui venait de voler dans le champ de maïs d’un voisin, ce qui a occasionné le payement d’une amende de sept mille francs. Arrivé à la maison, l’auteur de ce vol a été brulé vif et n’eût été l’intervention des passants, les choses allaient se passer autrement.
La jeune maman est entre les mains du commissariat communal de la police de Tangara. L’administrateur de la commune Tangara, Salvator Hanyagamagara, appelle la population de la place à veiller sur l’éducation de leurs enfants. C’est le deuxième forfait du genre dans cett province en l’espace de quelques jours. N.R.
Burundi - Santé
Le Directeur pays de l’Onusida reçu par la première dame du pays
Bujumbura, le 4 février 2021 (Net Press). Le directeur pays de l’Onusida au Burundi, Abdul Karim Ben Wahab, a été reçu ce jeudi 4 février par la première dame et présidente de l’organisation des premières dames pour le développement (Opedad), Angeline Ndayishimiye, dans ses offices situés dans la zone de Rohero, en mairie de Bujumbura.
Au cours d’un point de presse conjoint tenu à cet effet, les deux personnalités ont déclaré que leurs discussions étaient centrées sur l’accompagnement de cet organisme onusien dans la lutte contre le sida au sein de la jeunesse.
La première dame a dit que l’Onusida était venu pour s’entretenir avec son organisation dans l’optique de nouer un partenariat centré sur la lutte contre le sida, d’autant plus que cet organisme onusien a financé l’Opdad à l’occasion de la célébration d’une journée internationale de la lutte contre le sida qui a été tenue au centre-ville de Kayanza. Elle a profité de cette occasion pour demander le renforcement de ce partenariat avec l’Opdad dans sa mission de la lutte contre le sida au sein de la jeunesse burundaise.
De son côté, le directeur pays de l’Onusida, Abdul Karim Ben Wahab, a souligné que l’organisation des premières dames pour le développement, dans l’une de ses missions, figure la lutte contre la propagation du Sida au sein de la jeunesse. Ce haut fonctionnaire onusien promet l’accompagnement de l’Onu dans la lutte contre le sida, en appuyant cette organisation dans la mission dont elle s’est assignée. N.R.
Le Burundi commémore 30 ans de ratification de la charte de l’unité nationale
Bujumbura, le 5 février 2021 (Net Press). Il y a 30 ans jour pour jour, le Burundi venait de signer la charte de l’unité nationale sous la houlette de l’ancien président de la République, feu Pierre Buyoya, le 5 février 1991. Cette charte avait plusieurs interprétations de la part des Burundais, principalement en fonction de leurs ethnies.
Certains des Hutu comme des Tutsi étaient opposés à cette charte car les premiers estimaient que les gens ne sont pas obligés de s’aimer au moment où les autres trouvaient que Pierre Buyoya ne faisait que promouvoir les Hutu alors qu’ils ne sont pas faits pour gouverner, allusion faite aux affirmations de la colonisation.
Mais ces inquiétudes étaient basées sur l’évolution sécuritaire incertaine des années antérieures, des frictions meurtrières entre les deux principales ethnies, pratiquement depuis l’indépendance de ce pays. Malgré ces résistances des uns et des autres, la journée du 5 février est restée commémorative dans le pays et par tous les régimes qui se sont succédé.
Trente ans plus tard, les gestionnaires de ce pays estiment que l’unité des Burundais a quitté les mots pour se concrétiser dans les faits. Mais cela n’a pas empêché qu’il y ait d’autres conflits inter burundais même si la tendance aujourd’hui est de reconnaître qu’il n’y a plus de conflit entre les deux ethnies.
Les cérémonies marquant ce 30ème anniversaire de la charte de l’unité nationale se sont déroulées dans tout le pays, mais celles de Bujumbura ont été rehaussées par les plus hautes autorités, le chef de l’Etat, le vice-président de la République, le premier ministre, les présidents de l’assemblée nationale et du sénat ainsi que les membres du corps diplomatique et consulaire.
Cependant, même si cette activité a dominé toute l’actualité de ce vendredi, il ne faut pas oublier non plus que le Burundi commémore également le 27ème anniversaire de l’investiture de l’ancien président Cyprien Ntaryamira, le 5 février 1994. Il sera jusqu’à présent le président de la République du Burundi le plus éphémère car il trouvera la mort deux mois plus tard, le 6 avril 1994, dans un accident d’avion, dans le ciel de Kigali au Rwanda. J.M.
Les produits vivriers sont revus à la hausse à Karusi
Karusi, le 6 février 2021 (Net Press) . Certains habitats du chef-lieu de la province, au Centre-est du pays et d’autres du chef-lieu de la commune Buhiga se lamentent de la montée des prix des produits vivriers qui ont été revus à la hausse suites aux gens appelés "abacakizi" en langue nationale (des intermédiaires, Ndlr) qui achètent ces produits pour les revendre à un prix exorbitant au marché.
L’administrateur de la commune Buhiga dit qu’il est au courant de cette situation et demande à ces gens, tout comme les commissionnaires, d’abandonner ces pratiques afin de permettre aux producteurs de vendre eux-mêmes leurs produits au marché pour éviter de telles spéculations. C’était au moment par endroits, les producteurs étaient pratiquement interdits de vendre leurs propres produits au marché, au profit de cette catégorie de gens. N.B.
Une femme trouve la mort à Kiganda, ses deux fils incarcérés pour enquêtes
Muramvya, le 8 février 2021 (Net Press). Dans la soirée de ce dimanche 7 février, vers 20 heures, sur la colline Ruvumu, commune de Kiganda, dans la province de Muramvya, au Centre du pays, une dame du nom de Collette Ndikumana, née en 1954 et son domestique, Tharcisse Nsabimana, d’une quarantaine d’années, ont trouvé la mort sur le champ suite à une explosion de grenade alors qu’ils étaient en train de manger.
Sa fille, Clotilde Ndayizeye, née en 1978, a été légèrement blessée et se fait soigner à l’hôpital. Des informations en provenance de cette localité indiquent qu’elle peut rentrer d’un moment à l’autre. Deux personnes, Pie Karerwa, professeur au lycée de Kiganda et Mamert Kanyenzira, qui se trouvent être ses fils, ont été interpellés pour des raisons d’enquêtes.
Il semble qu’il y avait des conflits fonciers et que les deux hommes étaient au niveau de la justice. Leur mère intervenait souvent et apparaissait comme obstacle au bon déroulement du procès, aux yeux de ces garçons, d’après des informations des voisins du lieu de crime, d’où ils auraient décidé de se débarrasser d’elle. D.N.
Burundi - Administration
Nomination de nouveaux cadres dans l’administration
Gitega, le 9 février 2021 (Net Press) . Selon le décret n° 100/030 du 8 février 2021, Evelyne Butoyi, a été nommée porte-parole du président de la République. Cette dame qui a évolué dans le parti de l’Aigle a occupé auparavant les postes de communicatrice dans le journal Intumwa, du Cndd-Fdd, puis a été ministre chargée de la jeunesse et des nouvelles technologies de ’information et de la communication.
Elle vient de remplacer à ce poste Jean Claude Karerwa Ndenzako, qui, par le même décret, est nommé chef de bureau chargé des affaires politiques et socioculturelles. Rappelons qu’il avait été également porte-parole de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza.
De son côté, le décret n° 100/032 du 8 février a vu la nomination de l’Ir. agronome Déo Nduwimana comme nouveau directeur général de l’office du thé du Burundi, en remplacement de Jacques Bigirimana, président du parti Fnl, une formation politique proche du pouvoir.
Le même décret fait de lui le nouveau directeur général de l’autorité maritime, portuaire et ferroviaire. Pour une certaine opinion, Jacques Bigirimana vient d’être écarté d’un poste juteux au profit des autres au moment où une autre opinion, pour paraphraser le dicton français, indique qu’il n’y a pas de petites directions générales, il n’y a que de petits directeurs généraux. J.M.
La présidente de l’Ethiopie toujours dans nos murs
Bujumbura, le 10 février 2021 (Net Press) . La présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, est dans nos murs depuis hier pour une visite d’Etat de deux jours. Selon le calendrier officiel, un dîner officiel en son honneur a été organisé hier soir à l’Hôtel Club des Vacances dans la capitale économique Bujumbura.
Dans son discours de circonstance, le président Evariste Ndayishimiye a évoqué les relations excellentes qui existent entre nos deux pays, le rôle de l’Ethiopie dans la lutte contre le colonialisme. L’on saura que l’Ethiopie est l’un des rares pays africains qui n’a pas connu de colonisation car l’Italie l’a occupée du 5 mai 1936 au 5 mai 1941, à côté du Libéria qui n’a jamais été colonisé.
Aujourd’hui, la présidente éthiopienne a visité l’usine de fabrication d’engrais chimiques Fomi en compagnie du vice-président de la République, Prosper Bazombanza. La présidente Sahle-Work Zewde a encouragé l’entreprise à aller de l’avant, à produire plus pour exporter l’engrais vers les pays de la sous-région.
Après cette visite, la présidente éthiopienne a encore une fois été reçue en audience par le chef de l’Etat, à son palais de Ntare Rushatsi House. L’hôte du numéro un burundais devrait quitter Bujumbura, la capitale économique du Burundi aujourd’hui même. J.M.
La Direction et le personnel de l’Agence de presse en ligne Net Press souhaitent à leur aimable clientèle une joyeuse fête de Noël et une heureuse année 2022. Que la nouvelle année soit une source de bonheur, de prospérité et de succès pour tous et chacun dans leur vie tant privée que professionnelle.