Cibitoke, le 5 janvier 2022 (Net Press) . Nous apprenons qu’un certain Timothée Niyonkuru, âgé de 50 ans, un militant du parti présidentiel, a été tué dans l’après-midi de ce 3 janvier à la transversale II, de la colline Ruhagarika, en commune de Buganda de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Selon des informations concordantes, cet homme a été tué par un jeune du parti de l’Aigle, Imbonerakure, du nom d’Ignace Butoyi. Les deux hommes auraient été incapables de partager une somme d’argent qu’un groupe de jeunes du parti présidentiel avaient volé dans la nuit précédente. La victime a été poignardée et elle est morte sur le champ. Le meurtrier est détenu par la police locale et les enquêtes sont déjà en cours. N.R.
Burundi – Humanitaire
Changement à la tête de la Croix-Rouge du Burundi
Cankuzo, le 5 janvier 2022 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la Croix-Rouge du Burundi, la nouvelle présidente de la Croix-Rouge est Mme Christine Ntahe, connue affectueusement dans les milieux des enfants de la rue comme « Maman Dimanche ». En effet, elle s’arrange, depuis belle lurette, pour nourrir les enfants de la rue les dimanches.
Dans une assemblée générale de la Croix Rouge tenue au niveau national ce mardi 4 janvier 2022 à Cankuzo, Est du pays, Christine Ntahe surnommée « Maman dimanche » a été élue à l’unanimité présidente de la Croix Rouge du Burundi sur 153 voix de l’assemblée élective, en remplacement de Pamphile Kantabaze.
Le vice-président est Anatole Kanyenkiko, ancien maire de la ville de Bujumbura, ancien ministre des travaux publics et ancien premier ministre, élu à 128 voix sur 138.
Les administratifs à Cankuzo saluent cette activité qui s’est déroulée dans leur province car c’est pour la première fois que les élections de la Croix Rouge s’organisent à l’intérieur du pays. La représentante du ministère ayant les affaires étrangères dans ses attributions salue les activités de la-Croix-Rouge, surtout dans la lutte contre la pandémie du covid-19.
Mme Christine Ntahe est pour cela célèbre du fait de ce geste qu’elle pose régulièrement, raison pour laquelle elle a eu un prix de la part de l’ambassade des Etats-Unis au Burundi. Née en 1949, elle est présentée comme « la mère » des enfants de la rue du Burundi. Comme carrière, elle a travaillé depuis 30 ans comme journaliste et directrice à la radiotélévision nationale du Burundi.
Elle devint célèbre à cause de son émission « Tuganirizibibondo » (dialogue avec les enfants) les samedis. Elle a travaillé pour Search for Common Ground, pour le Centre de paix pour les femmes et pour le Studio Ijambo. En 2000, les jeunes de Bujumbura la nomment « Citoyenne de la paix » et « meilleure mère du pays ».
Elle devient la troisième présidente de la Croix-Rouge du Burundi après le Dr. François-Xavier Buyoya qui a présidé pendant très longtemps aux destinées de cette organisation humanitaire. Celui-ci a été remplacé par Pamphile Kantabaze qui vient lui aussi de tirer sa révérence à partir d’hier.
Ce dernier est un retraité du Fnuap qui s’est converti dans les activités religieuses. Il a été président du conseil paroissial de la paroisse Regina Pacis de Kinindo pour trois mandats successifs. Il fait partie également de l’équipe qui distribue le corps du christ pendant la messe mais aussi membre de la chorale des aînés de ladite paroisse.
Signalons que le nouveau vice-président de la Croix-Rouge, Anatole Kanyenkiko, est également chrétien de la paroisse Regina Pacis de Kinindo, mais ne participe à aucune activité paroissiale comme la plupart des chrétiens. J.M.
Burundi – Administration
Difficile accès aux documents de voyage ces derniers jours
Bujumbura, le 5 janvier 2022 (Net Press) . C’est ce que reconnaît le patron de la police de l’air, des frontières et des étrangers, Pafe, le commissaire de police principal Maurice Mbonimpa, commissaire général des migrations lors d’une conférence de presse de ce mercredi 5 janvier 2022. Pour lui, il y avait eu une commande de passeports pour l’année écoulée, mais suite à de très nombreux demandeurs de passeports, l’offre n’a pas été satisfaisante. Il a évoqué ceux qui cherchaient des passeports pour le « green card », des vacanciers qui veulent changer leurs passeports, etc. Il a cependant rassuré que d’ici la fin du mois de janvier, le problème sera résolu.
Pour ceux qui disent qu’il y a de la corruption pour accéder à ces documents, Maurice Mbonimpa rétorque que dans le temps, c’était une autre société qui faisait ce travail mais qu’à partir du mois de mai dernier, c’est le gouvernement qui livre ces documents et qu’il n’y a pas de corruption. N.B.
Burundi – Commerce
Le gouvernement somme la Buceco de ne pas revoir le prix à la hausse
Bujumbura, le 5 janvier 2022 (Net Press) . Ceci figure dans une lettre réponse de la ministre ayant le commerce dans ses attributions, Marie Chantal Nijimbere, qu’elle a adressé au directeur général de la Buceco ce mardi 4 janvier 2021. A travers ce document, elle a fait savoir que dans le cadre du code des investissements burundais, l’entreprise Buceco a reçu des avantages fiscaux et douaniers depuis 2008, renouvelés jusqu’en 2020 quand on a prolongé de nouveau les avantages.
La ministre Nijimbere a signalé que la hausse brusque du tarif d’un produit aussi sensible comme le ciment est préjudiciable au consommateur local d’où elle a demandé aux dirigeants de la Buceco de sursoir à l’application de cette mesure unilatérale et mener une concertation avec le ministère en charge du commerce pour déterminer les modalités de cette révision tout en se basant sur leur coût de production, leur marge bénéficiaire ainsi que leur capacité de production.
La ministre a exhorté à la Buceco de lutter contre ceux qui se livrent à la spéculation dans la commercialisation de ce produit. N.B.
Revue annuelle de la presse
Mois de mars 2020 (suite et fin)
Audience du nouvel ambassadeur de Suisse auprès du président de la République
Gitega, le 22 mars 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience ce matin, le nouvel ambassadeur de Suisse au Burundi. Ce dernier devait lui présenter ses lettres de créances attestant qu’il vient pour cette mission précise dans notre pays.
Au sortir de l’audience, il a indiqué que son pays entend soutenir toutes les initiatives de développement du Burundi, plus précisément dans les secteurs jugés prioritaires par le gouvernement de Gitega. Le président lui avait fait savoir qu’il connaît très bien la Suisse et qu’il est disposé à travailler avec lui. Ch.N.
Le président de la République attendu au Caire
Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, en compagnie de son épouse, de 4 membres du gouvernement et d’une dizaine d’hommes d’affaires, a pris l’avion ce matin à destination du Caire en Egypte, sur invitation de son homologue égyptien ; Abdel Fattah al-Sissi.
Cette information a été rendue publique aujourd’hui par le chef de bureau chargé de l’information et de communication à la présidence, Willy Nyamitwe. Nous apprenons que cette visite officielle durera 4 jours, du 23 au 26 mars. Cette visite est dans le cadre de renforcer les relations d’amitié et de coopération qui lient les peuples et les Etats d’Egypte et du Burundi.
Au cours de cette visite, le chef de l’Etat burundais s’entretiendra avec son homologue d’Egypte et saisira cette occasion pour inviter les investisseurs égyptiens à tirer profit des opportunités et du bon climat des affaires qu’offre notre pays le Burundi. C’est la quatrième sortie présidentielle depuis la prise de ses fonctions après la Tanzanie, la Guinée équatoriale et le Gabon. N.B.
Six présumés voleurs burundais à main armée interpellés en Rdc
Uvira, le 24 mars 2021 (Net Press) . La population du Sud-Kivu, dans le territoire de Fizi à l’Est de la République démocratique du Congo, a interpellé six présumés voleurs burundais à main armée, dans la soirée de ce mardi 23 mars.
Des sources sur place indiquent que n’eut été l’intervention de la police congolaise, ces présumés voleurs allaient être lynchés par la population en colère. Ces derniers, avec deux fusils type « kalachnikov », ont été cloués à la risée publique dans la soirée de mardi. Sur leurs chemises ou t-shirt était mentionnés « Voleurs burundais à mains armés. Parmi eux, l’on pouvait distinguer les nommés Bigirimana et Ndagijimana.
Ces présumés voleurs burundais à mains armés ont été conduits dans la nuit de ce mardi 23 mars au poste de police du territoire Fizi pour une enquête y relative, selon des informations sur place. N.R.
Arrêt des émissions des 3 médias burundais basés au Rwanda
Kigali, le 25 mars 2021 (Net Press). Des informations émanant de la radio Voix de l’Amérique rapportent que les 3 médias burundais, Inzamba, Humura et radio télé Renaissance des journalistes burundais réfugiés au Rwanda depuis 2015 ont suspendu leurs émissions ce mercredi 24 mars 2021.
Cette station internationale est entrée en contact avec l’un des directeurs des radios suspendues, Bob Rugurika, qui a évoqué une décision sage de fermer ces médias pour des raisons indépendantes de leur volonté. Il a déclaré à la Voix de l’Amérique que les dirigeants de ces 3 médias vont poursuivre le dialogue avec tous les concernés et des journalistes qui sont partout ailleurs pour voir dans quelle mesure continuer à satisfaire leurs auditeurs dans les plus brefs délais.
A la question de savoir si les autres canaux de communication dont disposaient ces médias continueront à fonctionner, il a répondu que ces canaux comme tweeter, site web et autres continueront de fonctionner car actuellement, un gouvernement, fût-il celui de Gitega, ne peut pas empêcher un citoyen burundais vivant au Canada ou en Europe de faire ce qu’il croit être un intérêt pour les populations de son pays.
De son côté, le chargé de la communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe, a indiqué sur les mêmes ondes que les trois radios ne sont pas en réalité des medias, mais un instrument pour diviser les Burundais. Il trouve que c’est un bon geste de la part de Kigali de renforcer l’amitié et la fraternité avec le pays voisin qui est par ailleurs un pays frère. N.B.
La Fij exige la levée immédiate d’une peine à perpétuité pour 7 journalistes burundais en exil
Paris, le 26 mars 2021 (Net Press) . Le secrétaire général de la fédération internationale des journalistes, Fij, Anthony Bellanger, demande la levée immédiate d’une peine à perpétuité pour les 7 journalistes burundais en exil, accusés par la justice de leur pays de " fomenter un coup d’Etat contre le gouvernement ".
Anthony Bellanger dit que la fédération internationale des journalistes dénonce vivement la condamnation et enjoigne le gouvernement burundais à ordonner la levée inconditionnelle de cette condamnation et assurer le respect de la liberté de la presse.
Le 13 mai 2015, après plusieurs semaines de manifestations anti-troisième mandat brigué par le président Pierre Nkurunziza, des militaires ont tenté un coup d’Etat qui s’est soldé par un échec le 14 mai. Les journalistes Patrick Mitabaro (Isanganiro), Arcade Havyarimana (Isanganiro) et Gilbert Niyonkuru (Radio publique africaine ), ainsi que les directeurs des médias Innocent Muhozi (Télé Renaissance), Bob Rugurika (Radio Publique Africaine), Anne Niyuhire (Isanganiro) et Patrick Nduwimana (Bonesha) ont été accusés d’atteinte à l’autorité de l’Etat, assassinats et destructions pour avoir donné la parole aux mutins et à des manifestants alors qu’ils couvraient le coup d’Etat avorté contre le régime burundais.
Les sept accusés sont depuis lors en exil et le procès s’est déroulé en leur absence. Le secrétaire général de la Fij, dans sa déclaration, exige la levée immédiate de cette condamnation, ajoute que la liberté d’information est à la base de toute démocratie et enjoigne le gouvernement burundais à la respecter et à la protéger. N.R.
De mauvaises langues évoquent le décès du président de la Cvr
Bururi, le 27 mars 2021 (Net Press). Des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux et indiquent que le président de la commission vérité et réconciliation, Cvr, l’ambassadeur Pierre-Claver Ndayicariye, n’est plus de ce monde. L’information est tombée comme une explosion de bombe dans les oreilles de ceux qui ont appris cette nouvelle. D’autres ont voulu vérifier l’information et ils étaient pour la plupart à l’étranger.
La rédaction a contacté un membre de la commission vérité et réconciliation, Gérard Mfuranzima, qui était avec le président de la Cvr. Les deux hommes étaient sur terrain dans la province de Bururi où ils vaquent à leurs activités et ont pu entrer en contact avec un reporter de Net Press. Pierre-Claver Ndayicariye a fait savoir que la rumeur date déjà d’un mois, à moins que l’on ait changé les images de ce communiqué de décès.
Il a poursuivi que des gens disent ce qu’ils veulent, surtout que la commission travaille sur un secteur sensible, celui d’exhumer des restes humains. Les deux anciens journalistes ont félicité le reporter de Net Press qui a pensé à vérifier une information à la source même. Ils restent sur terrain dans la province de Bururi, au Sud du pays, jusqu’à une date qu’ils connaissent mal au regard du volume des activités à réaliser. J.M.
Démission du président du conseil communal de Kirundo
Kirundo, le 29 mars 2021 (Net Press) . Il s’appelle Christian Kwizera, il était président du conseil communal de Kirundo et à ce titre, il avait convoqué une réunion ordinaire dudit conseil qui devait avoir lieu ce mardi 30 mars 2021 dans la salle des réunions. Il avait envoyé les invitations en date du 22 mars où il l’on pouvait également lire les points à l’ordre du jour.
Ce vendredi 26 mars 2021, Christian Kwizera a adressé une autre lettre de démission au gouverneur de province et dont la copies ont été réservées au ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, au président de la commission électorale provinciale indépendante de Kirundi et à l’administrateur de la commune Kirundi.
Selon nos sources, cette démission aurait pour cause le décret présidentiel du 12 mars 2021 portant destitution du directeur général de la programmation et du budget, Christian Kwizera. Ce décret serait consécutif au détournement de plusieurs milliards de nos francs et dont une partie a été retrouvée sur un compte bancaire de son deuxième bureau. N.B.
L’assemblée nationale dans le collimateur des commerçants du marché de Jabe
Bujumbura, le 30 mars 2021 (Net Press). Des propriétaires des kiosques détruits à la fin de la semaine dernière se plaignent du fait qu’ils ne savent pas à quel saint se vouer. Ces constructions leur permettaient de joindre les deux bouts du mois et indiquent qu’ils avaient eu l’autorisation du gouvernement avant de les installer.
Dans la logique de la continuité de l’Etat, ils ne comprennent pas comment un gouvernement peut annuler les décisions d’une équipe ministérielle précédente. Ils en veulent à l’assemblée nationale qui n’a pas levé son petit doigt pour défendre leurs droits alors qu’ailleurs, c’est plutôt l’assemblée qui contrôle l’action du gouvernement.
L’on rappellera qu’une décision du ministre ayant l’intérieur dans ses attributions visait la destruction de ces kiosques construits de façon anarchique aux alentours du marché de Jabe, dans la zone de Bwiza. A la date indiquée, les kiosques n’ont pas été détruits comme prévu initialement, le chef de zone Bwiza affirmant que les propriétaires de ces stands sont plus puissants que lui.
Les commerçants se trouvant à l’intérieur du marché se sont plaints de cette concurrence déloyale et les jérémiades étaient parvenues au ministre de tutelle. C’est ainsi qu’il a ordonné leur destruction sans autre forme de procès. Les commerçants déboutés estiment que les députés jouent le rôle de figurants. J.M.
Des conditions de détention qui laissent à désirer dans la zone de Kanyosha
Bujumbura, le 31 mars 2021 (Net Press) . Le ministère de la justice devrait faire attention à ce qui se passe dans le cachot de Kanyosha, au Sud de la capitale économique Bujumbura, où des informations rapportent qu’il contient une trentaine de détenus alors que sa capacité d’accueil est de 5 personnes.
En plus de cet effectif surélevé, nous apprenons que le cachot n’a ni sanitaire, ni fenêtre, ni éclairage. Compte tenu de son exigüité, les détenus ne savent pas dormir ni s’asseoir, d’où ils crient toute la nuit. Ceux qui ont les leurs dans ce cachot s’inquiètent du fait qu’ils peuvent attraper des maladies contagieuses ou respiratoires.
Les détenus auraient préféré être transférés dans d’autres prisons ou cachots pour réduire un effectif aussi effroyable. Même les administratifs indiquent que ce cachot gêne parfois les activités de la zone. Des informations dignes de foi indiquent que le parquet de Muha est à l’origine de ce surnombre. La rédaction n’a pas pu contacter les autorités judicaires locales. D.N.
La Direction de l’Agence de Presse en ligne NET PRESS informe son aimable clientèle qu’elle vient d’aménager son site web. www.netpress.bi. Désormais, une rubrique pour les avis et communiqués est disponible. Confiez vos communiqués à l’agence NET PRESS pour une large diffusion.