Muyinga, le 8 janvier 2022 (Net Press) . Nous apprenons qu’un voleur prénommé Albert et qui vit dans la zone de Kamenge, de la commune de Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura, a pu subtiliser un montant colossal de 119 millions de nos francs à la Banque Kcb à Bujumbura, la capitale économique du Burundi.
Il semble que cet argent appartenait à la société de distribution d’eau et d’électricité Regideso et a été déposé, par erreur ou par complicité, sur le compte du délinquant. Ce dernier, estimant qu’il allait être poursuivi – ce qui est normal car un tel montant ne peut pas passer inaperçu -, il s’est décidé à s’enfuir vers la Tanzanie.
La police ayant appris ce vol, elle s’est mise sur ses trousses et a trouvé qu’il venait de franchir la frontière. Elle a alors collaboré avec celle de ce pays qui l’a appréhendé sans beaucoup de difficultés. C’est ainsi que cette dernière l’a ramené à la frontière pour le remettre à la police burundaise. Signalons que ce forfait avait été commis en date du 22 décembre 2021. J.M.
Burundi – Politique
La présidence de la République interdit formellement de donner de fausses informations au chef de l’Etat
Bujumbura, le 8 janvier 2022 (Net Press) . Hier, la police a montré, par voie de presse, trois personnes qui ont été victimes des messages mensongers adressés au président de la République. Parmi les commanditaires de ce montage, il y avait une policière qui avait des conflits avec son mari et qui cherchait à divorcer.
Pour cela, le bureau de la présidence de la République chargé de la communication a sorti un communiqué où il interdit formellement d’adresser des messages mensongers au président de la République. Le même bureau demande que les auteurs de ces montages grossiers soient sanctionnés conformément à la loi.
Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, est connu pour son écoute de la population car, non seulement il la rencontre souvent, mais aussi il reçoit ses doléances par voie des boîtes à suggestions éparpillées ici et là dans le pays. Une certaine opinion souhaite que sa bonne initiative ne souffre pas du comportement de certains véreux. D.N.
Burundi – Tanzanie – Réfugiés
Que cherche la Tanzanie en détruisant les cultures des réfugiés burundais ?
Kigoma, le 8 janvier 2022 (Net Press) . Des informations en provenance des camps de réfugiés burundais de Nyarugusu et de Nduta rapportent que tous les champs de bananes ont été détruits depuis mercredi 5 janvier dernier. Ce travail est exécuté par des gardiens de la paix dénommés localement « Sungusungu » sous la supervision de la police.
Ces derniers ne donnent pas d’explication et se contentent de dire que l’ordre est venu d’en haut. Les réfugiés se disent traumatisés par ces destructions des Tanzaniens et certains voient en ces actes une façon de les pousser à rentrer de gré ou de force dans leur pays. Des réfugiés qui estiment qu’il n’est pas encore temps de rentrer demandent d’être installés ailleurs.
Ces destructions surprennent les réfugiés d’autant plus qu’au mois de juin de l’année dernière, le gouverneur de la région de Kigoma les avait encouragés à reprendre leurs activités agricoles. Des marchés avaient été également rouverts dans les deux camps des réfugiés. Six mois plus tard, leurs cultures sont de nouveau détruites, ce qui veut dire en d’autres termes, « Rentrez chez vous, nous n’avons plus besoin de vous », concluent les réfugiés burundais. Ch.N.
Burundi – Ouganda – Justice
« L’écrivain ougandais Kakwenza Rukirabashaija est toujours en prison », dixit Rfi
Kampala, le 8 janvier 2022 (Net Press) . Il a été arrêté il y a 11 jours, mardi le 28 décembre chez lui par des soldats en civil après avoir publié des tweets moqueurs à l’égard du fils du président Yoweri Museveni. Depuis, l’auteur de livres satiriques à l’égard du pouvoir serait détenu à l’Unité de renseignement criminel de Naguru Kampala, dans la capitale. La cour de justice a pourtant prononcé lundi 3 janvier sa libération.
Les dernières nouvelles qu’ont pu avoir sa famille et son avocat datent de lundi, il y a cinq jours. Les autorités ont effectué une perquisition de son domicile durant laquelle il était présent. C’est là que son épouse, Eva Rukira-Bashaija, a pu le voir pour quelques minutes.
Elle décrit l’état de son mari : « Il n’allait pas bien, il avait l’air ému et affaibli. Il était affamé. La première chose qu’il m’a demandée était de lui donner quelque chose à manger. Il n’était en détention que depuis quelques jours et on pouvait déjà voir qu’il était amaigri. Il était pieds nus, menotté, ils l’ont autorisé à se laver.
« J’ai pu alors voir qu’il avait des blessures sur tout le corps. Il a essayé de me montrer discrètement la plante de ses pieds lacérés. Ses jambes étaient en sang, même ses vêtements étaient tâchés de sang, je me sens très mal depuis que je l’ai vu. Je suis très inquiète pour mon mari. Je l’ai dit aux policiers présents lors de la perquisition. On ne peut pas traiter un détenu de la sorte. Vous le torturez ainsi juste pour qu’il vous dise ce que vous voulez entendre. »
Trop abîmé pour être montré ?
Le même jour a eu lieu l’audience de Kakwenza Rukirabashaija. Elle s’est déroulée en son absence.
« Ce même lundi, je m’attendais à le voir à l’audience, reprend sa femme. On m’a dit qu’il serait présent. Il n’était pas là. La justice a autorisé sa libération mais il est toujours en détention. Depuis lundi nous attendons. Nous sommes vendredi et nous attendons encore. Je ne sais même pas où il est actuellement. »
Selon son avocat, Maître Eron Kinza, c’est parce qu’il a été torturé, que les autorités n’ont pas souhaité le montrer. A l’issue de l’audience, la justice a autorisé sa libération pour le jour-même mais la décision n’a pas été suivie d’effet. C’est la troisième fois que l’écrivain Kakwenza Rukirabashaija est mis en prison. Ses deux derniers ouvrages lui ont valu deux détentions durant lesquelles il a été torturé. Ch.N.
Revue annuelle de la presse
Mois d’Avril 2021 (suite et fin)
Des responsables d’un centre de santé détenus au Sud du pays
Makamba, le 21 avril 2021 (Net Press) . Un responsable d’un centre de santé et son adjoint, de la localité de Nyabigina, de la commune de Nyanza-Lac, en province de Makamba, au Sud du pays, sont détenus depuis hier dans le cachot du parquet de cette province. Selon des informations qui nous parviennent, ils sont accusés d’avoir détourné le matériel médical.
Il semble que ce matériel n’a pas été réceptionné dans les stocks de ce centre de santé dont ils sont responsables et il a été trouvé au ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, dans la capitale économique Bujumbura. L’on évoque aussi dans le district sanitaire de Nyanza-Lac des surfacturations des services offerts dans le cadre du programme santé mère-enfant.
Par ailleurs, il y aurait toujours dans cette entité la production de faux rapports et tous ces facteurs combinés auraient causé un préjudice énorme au trésor public. Nous apprenons qu’une délégation du ministère de tutelle s’est rendue sur place pour tirer au clair ces pratiques décriées par les populations locales. D.N.
Transfert du président du bureau de l’assemblée générale des scouts
Bujumbura, le 22 avril 2021 (Net Press). Il s’appelle Savin Ndayizamba, il était jusqu’ici président du bureau de l’assemblée générale des scouts du Burundi. Il avait été arrêté en date du 11 avril dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, accusé de tenir une réunion illégale et nocturne, à la veille des élections qui ont été finalement reportées.
Il était détenu au commissariat provincial de la police dans cette région pendant une semaine avant d’être transféré, ce 19 avril dernier, au quartier général du service des renseignements à Bujumbura, la capitale économique. Selon ses proches, les accusations présentées ne sont pas fondées, un conflit de positionnement aux postes juteux au sein de ce mouvement d’action catholique serait à l’origine de son arrestation.
Les autorités de cette province préfèrent ne pas faire de commentaires sur cette arrestation. Certaines d’entre elles disent qu’il s’agit d’un conflit interne qui devrait être résolu par les scouts eux-mêmes. Une certaine opinion trouve cependant qu’il y a anguille sous roche dans cette affaire même si elle ne possède pas suffisamment d’informations sur ce cas. Ch.N.
Les Burundais désormais libres de se rendre aux Etats-Unis d’Amérique
Gitega, le 23 avril 2021 (Net Press) . Le ministre des relations extérieures Albert Shingiro l’a annoncé sur son compte tweeter, il se réjouit de la levée des restrictions sur la quasi-totalité des visas de type non immigrant pour les citoyens burundais qui désirent se rendre au pays de l’Oncle Sam par les Etats-Unis d’Amérique.
Il a fait savoir que l’étape qui suit sera d’élever la coopération bilatérale entre le Burundi et les Etats-Unis à un échelon supérieur depuis son histoire. Hamza Venant Burikukiye, le directeur de "Capes plus", une Ong qui prend soin les malades du sida, dit que c’est une bonne nouvelle, la décision des Etats-Unis de lever les sanctions sur l’octroi des visas privés au peuple burundais.
Pour ce musulman convaincu et engagé, c’est une réponse qui émane de Dieu que les Barundi prient et qu’ils ont mis en avant même au niveau de la constitution du pays. Il dit que c’est un pas important de voir le pays comme les Etats-Unis reconnaître le progrès que réalisé par le Burundi. Il invite les autres pays et l’Union européenne à faire de même. N.B.
Deux personnes tuées en province de Ruyigi
Ruyigi, le 24 avril 2021 (Net Press) . Melchior Gihombora et sa femme ont été tués dans la nuit de ce vendredi 23 avril au quartier Nyamutobo, commune et province de Ruyigi, à l’Est du pays. Elles étaient accusées de sorcellerie. Six personnes sont entre les mains de la police pour une enquête y relative, apprend-on des sources sur place.
Selon nos sources, des tracts avaient circulé sur leur éventuelle mise à mort pour leurs pratiques de sorcellerie et l’on apprend qu’ils ont été tués par des gens non encore identifiés. La population de cette contrée administrative demande à la justice de faire son travail pour élucider les circonstances de ce double assassinat.
De son côté, l’administration, qui confirme cette information, demande aux populations de ne pas se faire justice et de recourir aux instances judiciaires habilitées qui sont disposées à rentrer les choses dans l’ordre.
Au Sud du pays, alors qu’ils traversaient un pont construit en planches dans la province de Makamba, l’évêque de Bururi, Salvator Niciteretse, en compagnie des chrétiens de la région, ont connu un accident car le pont a été détruit. L’évêque de Bururi a eu du mal au bras au moment où d’autres chrétiens ont vu des parties de leurs corps cassées. N.R.
Condamné pour fraude des tissus en pagnes
Cibitoke, le 26 avril 2021 (Net Press). Le tribunal de grande instance de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, a condamné ce matin à deux ans de prison un certain Innocent Nkurikiyimfura, pour fraude des tissus en pagnes en provenance de l’Est de la République démocratique du Congo.
Selon nos sources d’information, une fouille-perquisition dans sa maison a découvert 503 tissus obtenus frauduleusement. Dans un premier temps, il a complètement nié les faits et ce n’est que plus tard qu’il a plaidé coupable. Ce serait une raison qui a fait que la condamnation soit allégée. D.N.
Un bénéficiaire de la grâce présidentielle introuvable !
Bujumbura, le 27 avril 2021 (Net Press). Il s’appelle Alexis Nsabimana, ce ressortissant de la sous colline Kinama, de la colline Nyamaboko, en zone de Kiyenzi, de la commune Kanyosha, en province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, est introuvable depuis sa libération ce lundi 26 avril de la prison centrale de Mpimba. Ses familles politique et biologique s’inquiètent.
Ce lauréat de l’école normale supérieure (Ens), section génie civile et membre du parti Cnl de l’opposant Agathon Rwasa a rejoint les quatre murs de la prison centrale de Mpimba depuis janvier 2016 car il était accusé à l’époque de détenir illégalement les armes. Ses familles politique et biologique se préparaient pour l’accueillir triomphalement mais hélas, depuis 13 hoo de ce lundi, il reste introuvable sur ses téléphones mobiles.
Ses familles politique et biologique affirment que vers 12 hoo, il s’apprêtait à rentrer sur sa colline natale où les siens l’attendaient impatiemment depuis 13h 00 de ce lundi, mais ce fut vain. N.R.
Des populations en viennent aux mains dans la province de Karusi
Karusi, le 28 avril 2021 (Net Press). Des informations en provenance de la province de Karusi, au Centre-est du pays, rapportent que deux groupes de personnes en sont venues aux mains au chef-lieu de la commune de Gitaramuka et pour cause, le jugement rendu par la commission nationale des terres et autres biens, Cntb.
Au début du conflit, une parcelle bâtie qui oppose deux familles et après l’intervention de ladite commission, une partie s’est sentie lésée, d’où elle a décidé de défoncer les portes de la maison et de casser ses fenêtres. La police alertée, elle s’est présentée sur les lieux mais elle a été accueillie par des jets de pierres, un policier a été sérieusement battu et son fusil confisqué par la population en colère.
Ses compagnons d’armes ont tout de même pu le récupérer après avoir tiré en l’air. Les agresseurs ont été arrêtés et sont en garde à vue aux cachots du commissariat provincial de police à Karusi. Les autorités administratives déplorent ce comportement des populations tandis que le porte-parole de la commission indique d’autres voies de recours en cas de non satisfaction des décisions rendues. D.N.
Le premier ministre reçoit en audience l’ambassadeur d’Egypte
Bujumbura, le 29 avril 2021 (Net Press) . Selon le porte-parole du premier ministre, Moïse Nkurunziza, le premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni, a reçu en audience l’ambassadeur de l’Egypte au Burundi ce jeudi 29 avril 2021. Les deux autorités ont échangé sur les relations bilatérales qui existent entre ces deux pays.
Il dit que le premier ministre a exprimé ses vifs remerciements à l’endroit de l’Egypte d’avoir toujours été proche du Burundi. Les relations entre ces deux pays concernent les domaines de la Santé, de l’éducation, de l’agriculture, ainsi que dans le secteur de la communication et de la culture.
Les deux autorités se sont convenues sur le processus de supprimer le visa pour les Burundais qui veulent voyager en Egypte et vice-versa, pour ceux qui sont en mission de travail ou qui possèdent des passeports diplomatiques. L’ambassadeur de l’Egypte dit que son pays va aider dans la lutte contre la pandémie du covid-19 en fournissant des outils et du personnel soignant. N.B.
Le port de Rumonge est menacé par les eaux du lac Tanganyika
Rumonge, le 30 avril 2021 (Net Press) . Selon des informations sur place, si rien n’est fait pour protéger le port de Rumonge, au Sud-ouest du pays, il reste un petit pas pour que ce port arrête de fonctionner. La population qui fréquente ce port demande à l’Etat d’intervenir pour aménager une autre partie où déplacer ce port qui est presque totalement inondé.
Agrippine Nduwimana, la responsable de ce port, dit qu’il n’y a plus où mettre les marchandises comme le ciment ou le sel tout comme les poissons pêchés suite à cette eau qui est pour le moment à l’entrée du port de Rumonge.
Elle dit qu’elle a soumis la question à son hiérarchie et qu’elle attend la réponse. Elle demande d’agrandir la salle qui puisse contenir ces marchandises en attendant la construction d’un port moderne de Rumonge. N.B.
La Direction de l’Agence de Presse en ligne NET PRESS informe son aimable clientèle qu’elle vient d’aménager son site web. www.netpress.bi. Désormais, une rubrique pour les avis et communiqués est disponible. Confiez vos communiqués à l’agence NET PRESS pour une large diffusion.