Bururi, le 10 février 2022 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches d’hier, la rédaction de Net Press avait fait état d’un policier qui est entre les mains de la police de Bururi, au Sud du pays, depuis le 8 février 2022.
La rédaction mentionnait qu’il est accusé d’avoir grièvement blessé une femme de la communauté Batwa à Bururi Centre. Nous apprenons hélas, que cette jeune fille, est morte suite à l’hôpital de Bururi suite aux blessures lui causées par ce policier lors des violences sexuelles sur la femme en question. L’auteur, après une audition de la police du commissariat provincial de la police de Bururi et du parquet de la république, se trouve entre les quatre murs de la prison centrale de Bururi.
Après l’acte, la jeune fille a été sérieusement passée à tabac avant d’être transférée à l’hôpital de Bururi dans un état critique. Elle ne s’en relèvera jamais car le lendemain matin, le mercredi 9 février, elle a trouvé la mort dans ce même hôpital. Nous apprenons que sa famille biologique et son entourage sont venus faire un sit-in devant le bureau provincial de Bururi et exige que la justice lui soit rendue dans les plus brefs délais. N.R.
Burundi – Sécurité – Changement Climatique
Le ciel se fâche au Nord et au Sud du pays
Cibitoke, le 10 février 2022 (Net Press) . Nous apprenons que des pluies torrentielles mêlées de vents violents se sont abattues hier dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, plus précisément dans la commune de Bukinanyana où presque toutes les collines de cette entité communale ont été touchées.
L’on enregistre plus de 30 maisons détruites et 30 hectares de cultures endommagés, deux ponts de la région qui ont été détruits ainsi que les routes nationales RN9 et RN10 qui étaient impraticables ce matin. Les populations ont été invitées par l’administration ce matin pour tenter de dégager lesdites routes.
Au Sud-ouest du pays, dans la province de Rumonge, l’on rapporte trois personnes, une femme et deux enfants qui sont morts foudroyés hier. Les habitants de cette localité demandent aux autorités compétentes de prévoir des paratonnerres pour protéger la population. Ch.N.
Burundi - Sécurité
La police burundaise dévoile un présumé escroc multiplicateur des billets de Banque
Bujumbura, le 10 février 2022 (Net Press). Il s’appelle Adrien Sibomana, il est âgé de 30 ans, il a été appréhendé sur la colline Sigu, de la commune Busoni, en province de Kirundo au nord du pays. Il est accusé d’escroquerie en multipliant des billets de banque depuis trois ans comme l’a annoncé Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Ce dernier estime qu’a apparemment, l’auteur donnait l’impression de multiplier de l’argent alors qu’il en est rien. En réalité, il jouait la distraction ou l’inattention et la confiance des témoins pour passer l’argent qu’il voulait multiplier dans l’autre main et ajoute qu’il avait commis beaucoup d’escroqueries sur en provinces de Kirundo (Nord), de Gitega (Centre) et de Cankuzo (Est).
Pierre Nkurikiye invite la population burundaise de rester vigilante face à cette escroquerie, arguant que beaucoup des gens perdent leur argent par ce canal d’escroquerie.
Nombreux observateurs trouvent que cette escroquerie se faisait sous le silence radio de l’administration publique et policière de Kirundo, d’autant que le présumé escroc faisait la pluie et le bon temps pendant trois ans dans cette pratique sans être inquiété. N.R.
Burundi - Sécurité
Et une fouille-perquisition tournée autrement
Bujumbura, le 10 février 2022 (Net Press). L’évènement se passe dans la petite matinée de ce jeudi en zone de Kanyosha, dans la commune urbaine de Muha, au sud de la capitale économique. La police et quelques militaires y ont effectué une fouille-perquisition à la traque des irréguliers. Ce qui a étonné plus d’un, c’est que la fouille a tournée autrement.
Lors de cette fouille-perquisition, nos hommes en uniforme ont découvert, non pas des irréguliers, mais un ménage possédant une boutique greffant l’enclos de ce ménage, qui est en réalité une cache de sucre. Le propriétaire s’est défendu que le sucre est réservé pour être vendu à ses voisins. Les forces de l’ordre et de défense sont restées sur leur soif et ont intimé l’ordre de rassembler ses voisins pour qu’ils se rangent en file indienne pour acheter ce sucre.
Alors que le propriétaire s’apprêtait à appeler ses voisins, ces éléments de la police et militaires se sont rangés en file indienne en lieu et place des voisins pour être servis toute la quantité du sucre comme par enchantement.
Les citoyens qui ont assisté à ce scenario n’en croyaient pas à leurs yeux d’autant plus que les éléments de la police et militaire qui devraient continuer à opérer une fouille-perquisition à la traque des irréguliers dans cette zone réputée d’héberger des malfaiteurs, ont abandonné leurs postes et leur mission au profit du sucre. N.R.
Burundi – Confessions Religieuses - Diplomatie
Messe d’accueil du nouveau nonce apostolique au Burundi
Bujumbura, le 10 février 2022 (Net Press) . Ce jeudi 10 février 2022, à la cathédrale Regina Mundi, les cérémonies d’accueillir solennellement le nouveau nonce apostolique au Burundi, Mgr Dieudonné Datonou, a débuté par une messe qui a vu la participation de tous les évêques du Burundi, le vice-président de la République, les prêtres, les laïques ainsi que la communauté chrétienne.
Le nonce Mgr Dieudonné Datonou, qui a concélébré cette messe aux côtés de tous les évêques du Burundi, est revenu, dans son homélie, sur l’évangile de St Marc, chapitre 7, verset 24-30 où la femme qui a la foi ferme s’est comparée au petit chien qui mange les miettes se trouvant en dessous de table.
Et grâce à la croyance et à l’insistance, Dieu a exaucé sa demande. Il a demandé aux chrétiens burundais de prier avec foi et Dieu exaucera leurs demandes. Il a dit que nous sommes venus implorer le Seigneur parce que nous sommes convaincu qu’il ne fait pas sourde oreille face aux supplications de demande de ses enfants dans le besoin. Il a par après imploré une bénédiction divine à ceux qui ont participé à cette messe.
Le vice-président de la République, Prosper Bazombanza, qui a représenté le gouvernement, a déclaré que c’est un honneur de prendre part à cette commémoration inoubliable de la messe d’accueil du nonce apostolique du Burundi. Il a remercié le président de la République qui lui a mandaté pour lui représenter dans cette activité solennelle.
Il a ajouté que le nonce apostolique vient au bon moment où l’Union européenne vient de lever les sanctions contre le Burundi qui avaient débuté en 2016. Pour lui, c’est une preuve que cette personnalité est un porte bonheur pour notre pays. Il a fait savoir au nonce apostolique qu’il peut circuler dans tout le pays car il est paisible pour apporter un appui, que ce soit dans le secteur socio culturel, économique ou autre.
Signalons que Mgr Dieudonné Datonou a été nommé par le pape François comme nonce apostolique du Burundi en date du 7 octobre 2021. Il faut noter également que c’est un premier nonce africain nommé au Burundi et Dieudonné Datonou est né à Dékanmé au Benin le 3 mars 1962. Il a été ordonné prêtre le 7 décembre 1989 pour le compte d’archidiocèse métropolitain de Cotonou. N.B.
Burundi – Culture
Le groupe des tambourinaires de la troupe « Amagaba » suspendu pour six mois
Bujumbura, le 10 février 2022 (Net Press) . Selon une correspondance de ce 10 février du ministre ayant la culture dans ses attributions, Ezéchiel Nibigira, porte à la connaissance du représentant légal de cette troupe qu’il suspend ce groupe pendant six mois pour exhibition et percussion du tambour burundais, dévalorisant la culture burundaise.
Il renchérit qu’au cours de cette période de suspension, aucun membre du groupe des tambourinaires de la troupe « Amagaba » ne sera autorisé à participer aux activités culturelles et ou de s’associer aux autres acteurs ou associations exhibant la culture burundaise.
Signalons que cette mesure a été prise suite au comportement affiché par ce groupe de tambourinaires qui s’est arrogé le droit de s’exhiber en tenue de ville (costume), lors du lancement officiel des activités organisées par le festival du théâtre « Buja sans Tabou ». Pour lui, cela ne respecte pas les principes sacrés de la danse emblématique du tambour burundais.
Il précise que ces principes sont cadrés aux trois articles du décret n° 100/196 du 20 juillet 2017 portant réglementation de l’exploitation du tambour aux niveaux national et international par le ministère des affaires de la communauté est-africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture.
La réaction de cette troupe ne s’est pas fait attendre. Aujourd’hui même, ce groupe de tambourinaires a sorti un communiqué où il fait mention de sa tristesse d’informer que le ministère de tutelle a pris la décision de le suspendre pour une période de 6 mois et que durant, les membres de cette troupe n’ont pas droit de s’exhiber, ni de s’inviter dans d’autres associations similaires.
Elle prend acte de cette punition consécutive à leur comportement même si leur intention n’était pas la percussion du tambour burundais. Elle promet de ne plus répéter une telle faute mais fait savoir qu’en dehors du rythme du tambour, les autres activités de cette troupe restent fonctionnelles.
Pour ceux ou celles qui ont besoin de leurs services, les portes sont grandement ouvertes. Elle informe même que demain vendredi 11 février, à 20 heures, deux clips vidéo et deux clips lyrics, très intéressants à ses yeux, seront postés sur leurs comptes (youtube « Amagaba Club) ainsi que d’autres. D.N.
Burundi - Commerce
Quand le ministère du transport se casse les méninges pour fixer le prix du transport en commun
Bujumbura, le 10 février 2022 (Net Press). Il était vers 19 h10 de ce mercredi quand Mme Marie Chantal Nijimbere, ministre du transport, a lu le communiqué sanctionnant la hausse du prix du carburant à hauteur de 12 ,63% et tenant compte de l’intérêt général suite à la récente augmentation du prix du carburant.
En mairie de Bujumbura, le prix du bus passe de 400 à 450 fbu. Nos sources indiquent que la ministre de tutelle s’est cassé les méninges pour la fixation du prix du carburant qui suscitait beaucoup de polémiques lors des débats.
Dans cette sortie médiatique, la ministre Marie Chantal Nijimbere faisait lire entre les lignes aux parterres de journalistes qui étaient présents que cette question brulante était sur toutes les lèvres des professionnels des medias. Ils voulaient avoir plus d’informations sur la récente mésentente entre la commission mixte qui avait fixé les prix à l’insu de la ministre comme elle l’avait indiqué dans sa correspondance datant du 3 février 2022.
Pour rappel, cette haute gradée du ministère de tutelle s’insurgeait contre la fixation à ce nouveau tarif et invitait cette commission de faire tomber en annulation ce nouveau tarif, une requête qui a rencontré un niet cinglant de la part de cette commission. Contre toute attente de ces professionnels des medias, la ministre Nijimbere est partie manu militari sans répondre à cette question.
Et dans la même soirée, en micro baladeur, les consommateurs s’inscrivent en faux contre les dysfonctionnements au sein du ministère de tutelle où un directeur général de transport et la ministre elle-même n’accordent pas le violon sur la fixation du prix du carburant suite à la hausse de cette or noir, tenant compte de l’intérêt général entre les consommateurs et les associations des transporteurs du Burundi.
Dans la foulée l’association burundaise des consommateurs salue la mesure de la ministre de transport portant la nouvelle fixation du prix en fonction de la hausse du prix du carburant pour l’intérêt général entre les consommateurs et les fournisseurs de service. N.R.
Burundi – Hcr - Réfugiés
Le HCR salue les engagements du Burundi dans le cadre du Pacte mondial sur les réfugiés
Nairobi, le 10 février 2022 (Net Press). « Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, salue les engagements pris par le gouvernement du Burundi dans le cadre du Pacte mondial sur les réfugiés (GCR).
« Le 21 janvier 2022, le Burundi a officiellement soumis huit engagements au HCR, rejoignant ainsi plus de 100 pays qui ont pris des engagements lors du Forum mondial sur les réfugiés qui s’est tenu à Genève en décembre 2019.
« Annoncés pour la première fois lors de la réunion des hauts fonctionnaires du HCR (HLOM) en décembre 2021, les engagements du Burundi incluent la promotion de l’autonomisation des réfugiés et des communautés d’accueil, garantir la liberté de mouvement des réfugiés, éradiquer l’apatridie, et réduire les impacts du changement climatique.
« Le Burundi accueille généreusement des réfugiés depuis des décennies et c’est une étape importante vers l’amélioration de la vie des réfugiés, des rapatriés et des communautés d’accueil. Cela contribuera à leur donner les moyens de mener une vie productive et digne », a déclaré Clémentine Nkweta Salami, Directrice régionale du HCR pour l’Est et la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs. « Le HCR continuera d’aider le gouvernement à respecter ces promesses », a-t-elle ajouté.
« Le Burundi s’est également engagé à poursuivre le rapatriement librement consenti des réfugiés burundais, facilité par le HCR, ainsi qu’à l’inclusion des rapatriés burundais et des réfugiés congolais dans les systèmes nationaux d’éducation et de la santé.
« Le GCR, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018, entend fournir la base d’un partage prévisible et équitable de la charge et des responsabilités, compte tenu du fait qu’une solution satisfaisante aux problèmes des réfugiés ne peut être obtenue sans une coopération internationale. Il envisage un soutien plus prévisible et durable aux pays accueillant des réfugiés et améliore les possibilités de solutions durables pour les réfugiés, que ce soit dans leur pays d’asile, les pays de réinstallation ou, lorsque les conditions le permettent, dans leur pays d’origine.
« Le GCR prévoit des dispositions pour s’assurer que les communautés d’accueil obtiennent également le soutien dont elles ont besoin. Un arrangement central est le Forum mondial sur les réfugiés (GRF) où, tous les quatre ans, les États et d’autres acteurs partagent les bonnes pratiques et contribuent avec un soutien financier, une expertise technique et des changements de politique pour aider à atteindre les objectifs du Pacte. Ces contributions visent à transformer les aspirations du GCR en changements positifs dans la vie des réfugiés. Le premier GRF a eu lieu en décembre 2019 et a constitué une véritable étape dans la construction de la solidarité avec les réfugiés du monde et les pays et communautés qui les accueillent.
« Les engagements et contributions du Burundi en rapport avec le Pacte mondial sur les réfugiés est un témoignage éloquent de la volonté du gouvernement à se joindre à d’autres partenaires pour apporter sa contribution à l’assistance humanitaire », a déclaré Gervais Ndirakobuca, Ministre burundais de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique.
« Le Burundi accueille plus de 86.000 réfugiés et demandeurs d’asile, principalement originaires de la République démocratique du Congo. Depuis 2017, le HCR a facilité le retour volontaire de près de 187.000 réfugiés burundais depuis la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda, la République démocratique du Congo et le Kenya. Quelque 800 personnes au Burundi risquent de devenir apatrides. » J.M.
Burundi – Rdc – Politique
Zoé Kabila débarqué du vol SAA alors qu’il tentait de rejoindre son frère en Afrique du Sud
Kinshasa, le 10 décembre 2022 (Net Press). Selon « acturdc.com », Zoé Kabila, député national et jeune frère de l’ancien président, Joseph Kabila, a été débarqué du vol SAA le mercredi 9 février 2022, à l’aéroport international de Ndjili, à Kinshasa, la capitale de la Rd Congo. Des sources sûres indiquent que le fait se serait passé à 23 heures, heure locale, alors que le proche de l’ancien régime voulait se rendre en Afrique du Sud pour rejoindre son frère.
Pour le moment, les raisons de ce débarquement n’ont pas encore été élucidées, mais à en croire la même source, le passeport diplomatique de l’ancien gouverneur du Tanganyika a été confisqué par la direction générale de migration. Pour certaines indiscrétions, le député national proche de l’ancien régime serait en train de payer les frais de la rumeur circulant sur le prétendu coup d’Etat qui viserait Félix Tshisekedi.
Si le gouvernement congolais reste silencieux au sujet du coup d’Etat, certains médias pointeraient du doigt Joseph Kabila. L’on rappellera qu’une tentative de renversement des institutions en Rdc a eu lieu la semaine passée, ce qui a poussé le président à rentrer d’urgence alors qu’il était en tournée à l’intérieur du pays. Depuis, le gouvernement parle peu de ce coup d’Etat manqué. J.M.