Moscou, le 1er mars 2022 (Net Press) . Cette ambassade adresse ce 1er mars un message à la communauté burundaise de Russie, de Biélorussie, de Lituanie, de Pologne, de l’Estonie et de Lettonie. Elle fait savoir qu’elle suit de près, avec une très grande attention, l’évolution de la situation en Ukraine et ses possibles répercussions sur la Russie.
Elle tient à rassurer que les autorités burundaises sont informées et suivent de près la situation. Elle poursuit que pour le moment, seuls quelques Burundais vivant en Ukraine et dont certains ont choisi de quitter le pays vers la Pologne et d’autres pays limitrophes éprouvent des difficultés pour sortir du territoire ukrainien.
L’ambassade a été saisie par certains citoyens burundais qui vivaient en Ukraine et qui tentent d’en sortir pour entrer en Pologne. Deux citoyennes burundaises sont parvenues à sortir de l’Ukraine et pour le moment, se trouvent en Pologne. Un autre Burundais a pu regagner la Slovaquie mais d’autres sont toujours bloqués en Ukraine.
Une synergie entre les ambassades burundaises en Turquie, en Russie et dans d’autres pays de l’Europe s’avère indispensable pour assister les citoyens burundais en provenance de l’Ukraine. L’ambassade demande à tous les membres de la communauté burundaise vivant en Russie de rester sereins et de garder le contact avec l’ambassade qui, en concertation avec les autorités burundaises et russes, leur communiquera l’attitude à prendre en cas de besoin.
Elle a demandé en outre à tous ceux qui ne se sont pas fait enregistrer à l’ambassade de le faire pour qu’elle actualise sa base de données. Ce message à la communauté burundaise vivant dans ces pays a été rendu public par l’ambassadeur du Burundi en fédération de Russie, Dr. Edouard Bizimana. J.M.
Burundi – Environnement
Le ciel se fâche dans la province de Bubanza
Bubanza, le 1er mars 2022 (Net Press) . Des pluies diluviennes se sont abattues dans l’après-midi de ce lundi dans la commune de Rugazi, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Selon des informations disponibles à la rédaction, les dégâts causés par ces pluies sont énormes et la population locale ne sait plus à quel saint se vouer.
Nous apprenons que plus de 30 maisons ont été abîmées, en plus de deux classes, deux ponts ont été détruits et des champs de cultures été dévastés. Les mêmes sources d’informations précisent que des familles entières ont été déplacées suite à ces eaux de pluies et l’administration leur a trouvé où se loger momentanément. Au moment où les habitants de cette commune tentent de réhabiliter les ponts, l’administration demande aux âmes charitables de venir en aide aux sinistrés.
L’on signalera que dans localité de Gatumba, de la commune de Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, toujours à l’Ouest du pays, les populations sont de nouveau confrontées aux inondations des eaux. Certaines d’entre elles pensent qu’il s’agit des eaux du lac Tanganyika au moment où les autres soupçonnent celles de la rivière Rusizi.
La situation se présente ainsi au moment où aujourd’hui, la communauté internationale célèbre la journée de lutte contre les catastrophes. L’on se souviendra que les habitants de Gatumba avaient déjà fui leur zone en 2020 et en 2021. Des individus estimés autour de 75.000 avaient quitté précipitamment la région avant de la regagner plus tard. D.N.
Burundi - Communication
Lancement officiel du réseau des journalistes économiques
Bujumbura, le 1er mars 2022 (Net Press). Ce matin, l’association des journalistes économiques du Burundi, Rejebu en sigle, a organisé, dans les enceintes de la Maison de la Presse, une journée de sensibilisation pour accroitre l’afflux de l’information économique dans le paysage médiatique burundais.
Thierry Kitamoya, assistant du ministre en charge de la communication, dans son discours de lancement de la journée de sensibilisation pour accroitre l’afflux de l’information économique dans le paysage médiatique burundais, a lancé également les activités du réseau des journalistes économiques du Burundi. Il a déclaré que ce réseau a demandé un partenariat avec le ministère ayant la communication dans ses attributions. Ce dernier a accepté car ce réseau va apporter du nouveau dans la production médiatique burundaise.
Il a félicité les journalistes pour l’initiative de la mise en place de ce réseau, il a ajouté qu’ils ont fait leurs les multiples appels visant à la professionnalisation et à la spécialisation des journalistes car, selon les études déjà menées, il s’observe une carence des informations économiques dans les productions médiatiques burundaises. Il a poursuivi que ce réseau des journalistes économiques va apporter leur pierre angulaire dans le vaste chantier de développement économique.
Salvator Niyonizigiye, président du réseau des journalistes économiques du Burundi, dans son mot d’accueil, avait mentionné que ce réseau a pour mission de renforcer la capacité des journalistes burundais de la presse écrite et audiovisuelle en matière de traitement de l’information économique et vise également à informer l’opinion publique sur les opportunités entrepreneuriales afin de réduire le chômage, notamment chez les jeunes et les femmes.
Salvator Niyonizigiye a ajouté que pour qu’un pays puisse décoller réellement sur le plan économique, chacun doit minutieusement jouer son rôle. Il a évoqué les défis que rencontrent les journalistes comme le manque de données actualisées auprès des institutions publiques d’une part, la réticence des personnes ressources, y compris les experts en économie, qui bloquent le travail du journaliste économique d’autre part. Pourtant, pour traiter les sujets en rapport avec l’économie, les chiffres comptent plus, a-t-il renchéri. D’où il doit y avoir plus de l’ouverture pour que les journalistes creusent et diffusent les informations équilibrées mais aussi avec un contenu enrichi.
Selon le conférencier Désiré Nimubona qui a a fait une présentation sur le rôle des médias dans le développement économique du Burundi, il a fait savoir que l’information économique se présente comme un bien utile et public dans le développement d’un pays. Il a poursuivi que c’est encore tôt pour dire qu’il y a des journalistes économiques. Pour lui, la cause est un manque de certaines compétences même si certains d’entre eux exercent cette fonction comme amateurs.
Il a ajouté que le rôle des médias dans le développement du Burundi est très bénéfique pour le pays dans la prise des décisions mais également pour les étrangers qui veulent investir au Burundi.
Les autres conférenciers se sont focalisés sur l’état de lieux de la diffusion des informations économiques dans les médias et la place de l’information dans le développement du monde moderne ainsi que sur l’importance de prendre en compte la notion genre dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations économiques. N.B.
Burundi - Commerce
La pénurie paralyse différentes activités en province de Rumonge
Rumonge, le 1er mars 2022 (Net Press). Différentes activités dont la pêche, le transport lacustre, le transport des biens et des personnes et la transformation agro-alimentaire ect…, ainsi que beaucoup d’autres activités de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, ont besoin de grandes quantités de carburant.
Cela fait deux jours qu’aucune goutte d’essence ou du mazout n’est disponible sur les 9 stations-service que la commune de Rumonge compte depuis ce lundi, selon plusieurs consommateurs.
Les bateaux en province de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo qui apportent des marchandises au port de Rumonge étaient bloqués au port de Rumonge suite au manque du mazout.
Les moulins et autres machines de transformation agro-alimentaire, dont les unités de transformation d’huile de palme, ne fonctionnent pas à cause du manque de mazout, selon leurs propriétaires. Peu de véhicules de transport rémunérés étaient en circulation et les pêcheurs se plaignaient du manque d’essence sur les différentes stations.
Certains consommateurs dénoncent la fraude qui s’observent autour du carburant où certaines quantités partent clandestinement vers certaines localités du sud Kivu et une autre quantité est vendue sur le marché noir où 1 litre d’essence s’achète à 5.000 fbu.
Ils demandent aux autorités policières et administratives à combattre cette fraude. Beaucoup de consommateurs demandent au ministère de commerce d’augmenter les quantités de carburant destinées à la province de Rumonge vu les activités diversifiées qui nécessitent du carburant. F.N.
Burundi – France – Education
La France au chevet de l’éducation burundaise
Bujumbura, le 1er mars 2022 (Net Press) . Le ministre burundais ayant les finances dans ses attributions et l’ambassadeur de France au Burundi, ont signé ce matin un accord de financement de plus de 20 millions de dollars américains. Ce montant sera destiné à améliorer l’éducation dans notre pays, selon les propos mêmes du ministre Domitien Ndihokubwayo.
Cette aide arrive au moment où dans plusieurs localités de notre pays, les abandons scolaires deviennent de plus en plus inquiétants. Nous apprenons que rien que cette année scolaire, au moins 1937 élèves ont arrêté leurs études dans la province de Cankuzo, à l’Est du pays. Les raisons de cet abandon sont notamment la pauvreté, le travail des jeunes en Tanzanie, les mauvais résultats en classe ainsi que des grossesses non désirées chez les filles. Ch.N.
Burundi - Education
Environ 1600 cas d’abandons scolaires ce trimestre en cours
Rumonge, le 1er mars 2022 (Net Press) . 1569 élèves ont abandonné au cours de ce premier trimestre dans la direction communale de l’éducation de Rumonge au cours du premier trimestre de cette année. Plusieurs raisons sont à la base de ces abandons.
Selon Rémy Ndayikengurukiye, directeur communal de l’éducation en commune de Rumonge, 1569 élèves ont abandonné l’école, soit 1,75%, au cours du premier trimestre de cette année scolaire en cours.
Les raisons de ces abandons sont liées à la pauvreté des familles, les grossesses non désirées, les élèves qui vont chercher du travail dans les pays de la sous-région, le désintéressement et la démotivation des parents et des élèves, les élèves issus des parents divorcés ou séparés etc.….
Il indique que le nombre des cas d’abandons ont augmenté au cours de cette année scolaire et indique que des réunions sont en train d’être tenues à l’intention des parents, des autorités administratives, des autorités scolaires, des confessions religieuses et des élèves pour maîtriser ce rythme d’abandon.
Certains parents contactés indiquent que les élèves sont de plus en plus désintéressés à poursuivre l’école car ils indiquent qu’ils ne sont pas sûrs qu’ils auront du travail à la fin de leur formation.
Ces parents disent que d’autres élèves se font engager dans la pêche et dans les unités de transformation d’huile de palme. Les élèves sont de plus en plus démotivés à poursuivre les études, selon plusieurs sources. Signalons que la commune scolaire de Rumonge a plus de 86.000 élèves. F.N.
Rectificatif.
Dans l’une de nos dépêches de ce lundi, une erreur malencontreuse s’est glissée dans un article intitulé « Cibitoke : Un sexagénaire tué en province de Murwi ». En effet, Murwi est une commune de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. La rédaction présente ses excuses auprès de son aimable lectorat. Ch.N.